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Présidence de l’Union Africaine: ambitieux programme pour Félix Tshisékédi

DESARMAMENT & SECURITE .

Un article des Nations Unies

La 34ème session du sommet de l’Union africaine s’est achevée le 7 février 2021 avec la nouvelle présidence, le président de la République démocratique du Congo (RDC), Felix Tshisékédi, définissant un programme ambitieux pour l’année.


Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo.

S’adressant à une assemblée virtuelle de chefs d’État et de gouvernement lors de ce sommet de deux jours, le président Tshisékédi a déclaré que ses priorités seraient de s’attaquer à la pandémie de la COVID-19, d’accélérer la mise en place de la zone de libre-échange du continent africain (ZLECAf) et de favoriser la paix et la sécurité sur le continent.

La lutte contre le changement climatique, l’accélération de l’intégration régionale, l’investissement dans le capital humain, la promotion de la culture africaine et l’autonomisation des femmes et des jeunes retiendront également son attention.

Le thème du sommet de cette année et du reste de l’année 2021 est “Arts, culture et patrimoine” : Leviers pour construire l’Afrique que nous voulons.”

Le président Tshisékédi a souligné que “les arts, la culture et le patrimoine constituent la base de la renaissance africaine” et offrent une occasion de “revenir sur nos racines”.

Il a ajouté : “La culture est le début et la fin de tout ; elle couvre tous les aspects de la vie humaine”.

Le président Tshisékédi a succédé au président sud-africain Cyril Ramaphosa à la présidence de l’UA.

Avant de passer les rênes de la présidence tournante de l’UA, le président Ramaphosa a fait remarquer que l’Afrique, comme le reste du monde, était confrontée à une pandémie qui exacerbe les inégalités et menace la réalisation de l’Agenda 2030 pour le développement durable.  

Le redressement de l’Afrique nécessite un allègement de la dette, de nouveaux financements et un report de la dette, a déclaré M. Ramaphosa, qui a appelé à “une injection de nouvelles ressources par le FMI par la réaffectation et l’émission de nouveaux droits de tirage spéciaux, en privilégiant le monde en développement”.

Le dirigeant sud-africain a déclaré que cela était nécessaire pour “corriger les inégalités flagrantes dans les mesures de relance budgétaire entre les économies avancées et le reste du monde”.

Il a mis en avant plusieurs mécanismes qui peuvent aider l’Afrique à réaliser ses aspirations en matière de développement, parmi lesquels la zone de libre-échange d’Afrique, qui contribuera à stimuler le commerce, l’investissement et la création d’emplois, et permettra une reprise plus forte et plus rapide.

Un autre mécanisme est la campagne “Faire taire les armes”, qui a été prolongée jusqu’en 2030, et qui consiste maintenant en une feuille de route et des mesures pratiques pour atteindre ses objectifs. La mise en œuvre de cette campagne fera l’objet d’un examen périodique tous les deux ans.

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Question for this article:

Can the African Union help bring a culture of peace to Africa?

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La Décennie de l’inclusion financière et économique des femmes (2020-2030) proclamée par l’Union africaine devrait favoriser l’accès des femmes aux services financiers, a-t-il déclaré.

De même, la Plateforme africaine de fournitures médicales aidera les pays à accéder à des fournitures médicales abordables.

“Nous sommes engagés à développer des solutions africaines aux problèmes africains”, a ajouté M. Ramaphosa.

Insécurité 

Pour sa part, M. Tshisékédi a déploré l’insécurité dans certaines régions d’Afrique. Il a cité la région du Sahel, la République centrafricaine (RCA), l’est de la RDC et le nord du Mozambique comme quelques-uns des endroits actuellement touchés par des niveaux d’insécurité variables.

Le sommet a également été l’occasion de réélire pour un second mandat le président de la Commission de l’Union africaine (CUA), Moussa Faki Mahamat. “Je suis profondément touché par ce vote de confiance historique et massif”, a tweeté M. Mahamat après sa victoire.

L’un des moments forts du sommet a été l’élection de Monique Nsanzabaganwa en tant que toute première femme à la tête de la CUA.  Avant son élection, elle était vice-gouverneur de la Banque nationale du Rwanda.

Le nouveau président des États-Unis Joe Biden a délivré un message vidéo spécial aux dirigeants africains, le premier qu’il ait présenté à un rassemblement international depuis son entrée en fonction.

Le président Biden a déclaré “Les États-Unis sont maintenant prêts à être votre partenaire, dans la solidarité, le soutien et le respect mutuel.”

Dans sa réponse, le président de la CUA, M. Faki, a déclaré qu’il était impatient de “relancer le partenariat stratégique UA-USA”, signalant un multilatéralisme renouvelé pour relever les défis mondiaux après une relation apparemment glaciale avec l’administration américaine précédente.

Dès son premier jour de présidence, M. Biden a levé l’interdiction imposée par l’administration Trump aux voyageurs de nombreux pays africains, dont l’Érythrée, la Libye, le Nigeria, la Somalie, le Soudan et la Tanzanie.

Le Secrétaire Général des Nations Unies, António Guterres, a félicité M. Faki pour sa réélection, en déclarant : “Vous pouvez compter sur mon soutien pour continuer à développer le partenariat fructueux entre l’UA et les Nations unies, fondé sur des valeurs communes et un respect mutuel”.

Avant le sommet, M. Faki a fait le bilan des réalisations importantes de son premier mandat, notamment la création de la ZLECAf en mars 2018 et le lancement cette année-là du Marché unique africain du transport aérien (SAATM) ou “Ciel ouvert de l’Afrique”, qui libéralise l’espace aérien africain.

Il a déclaré que des progrès avaient également été réalisés dans les efforts visant à résoudre les conflits en Somalie, au Sud Soudan, en RCA et au Soudan.

Au cours de son prochain mandat, M. Faki entend se concentrer sur “Faire taire les armes” dans les pays en conflit, sur la promotion de la ZLECAf, sur l’autonomisation des femmes et des jeunes, sur le renforcement des liens avec les partenaires stratégiques, entre autres.

“Afrique et Asie, Afrique et Europe, Afrique et Amérique – comment ne pas être fier que notre continent soit aujourd’hui au centre de ces immenses entités géostratégiques”, s’est-il demandé.

[Note de l’editeur: Tshisekedi a mentioné aussi leur participation à la 2eme réunion biennale de Luanda sur la culture de la paix qui se tiendra en Angola en 2021.]

Au Malawi, la Cheffe Theresa Kachindamoto Lutte Contre le Mariage Précoce

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un artícle de Afrique Femme

Depuis qu’elle a été désignée cheffe traditionnelle d’une région centrale du Malawi, Theresa Kachindamoto lutte contre le mariage des enfants. Grâce à elle, des centaines d’unions ont été annulées et autant de filles rescolarisées, tandis que son action au niveau national a contribué à initier des lois qui interdisent désormais le mariage précoce.

Theresa Kachindamoto est une Inkosi, une cheffe traditionnelle au Malawi, dans le district de Dedza, près du lac Malawi, au centre du pays. Benjamine de douze enfants dans une famille issue d’une lignée de chefs traditionnels, elle a été secrétaire pendant 27 ans dans une école du district de Zomba, dans le sud du pays. Mariée et mère de cinq garçons, elle a été choisie il y a 16 ans “pour sa bienveillance envers les gens” pour assumer les fonction de cheffe dans sa région natale. Elle exerce à ce titre une autorité informelle sur plus de 900 000 personnes.

Le mariage des enfants : un bastion de la tradition

Les acteurs du changement en Afrique le savent tous, et Theresa Kachindamoto le dit aussi : “Dans le domaine de l’égalité des genres, le bastion du changement le plus difficile à ébranler reste la pratique culturelle et traditionnelle”. Ce sont parfois même les garants des croyances et des normes culturelles, autrement dit les chefs de communautés, qui font barrage aux mesures contre le mariage précoce, les mutilations génitales féminines et autres mesures visant à améliorer la condition des femmes. Theresa Kachindamoto estime que la culture n’est pas statique, et c’est sur le levier qu’elle agit, en mettant son autorité de cheffe à profit pour promouvoir l’éducation des filles, mais aussi des garçons, et lutter contre les mariages précoces. 

La première chose qui l’a frappée en prenant ses fonctions, se souvient-elle, c’était le nombre de filles de moins de 15 ans déjà mariées avec deux enfants : “J’ai dit non, c’est trop ! Je dois faire quelque chose !” En juin 2015, déjà, elle disait au Maravi Post, “J’ai fait annuler 330 mariages : dans 175 d’entre eux, la fille n’était qu’une enfant, et dans 155 de ces mariages, le père de famille n’était qu’un jeune garçon. Je voulais les renvoyer à l’école, et j’ai réussi”. Au Nyasa Times, elle assurait : “Je ne veux pas que les enfants se marient. Ils doivent aller à l’école. Dans ma région, nous avons désormais défini nos propres lois pour interdire les mariages précoces, et elles ne souffriront d’aucune exception… Jamais un enfant ne doit rester enfermer à la maison, ni travailler la terre, ni faire des tâches ménagères en période scolaire. Jamais un chef de village, de communauté ou religion ne doit sceller une union sans avoir examiné les dates de naissances des mariés”.

Eduquez une fille et vous éduquez toute une région… Vous éduquez le monde.


De concert avec les parents, les enseignants, le comité de village, les chefs religieux et les ONG, Theresa Kachindamoto a ainsi fait interdire les mariages d’enfants au sein de sa communauté et annuler plus de 3500 mariages précoces préalables à son arrivée – non-civils, pour la plupart. Les enfants ont été renvoyés sur les bancs de l’école. “Eduquez une fille et vous éduquez toute une région… Vous éduquez le monde”, dit-elle.

Changer les lois

Amener les parents à changer d’avis, surtout les plus pauvres, qui avaient perçu une dot, n’est pas chose facile, mais elle a convaincu la cinquantaine de chefs qui lui sont subordonnés dans son district d’abolir le mariage précoce et d’annuler les unions existantes. Seulement quatre d’entre eux n’ont pas entièrement respecté les nouvelles règles – ceux-là ont été démis de leurs fonctions, avant d’être rétablis dans leur position dès que la cheffe a eu la certitude que tous les mariages avaient été annulés.

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Questions for this article:

Protecting women and girls against violence, Is progress being made?

Can the women of Africa lead the continent to peace?

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C’est le porte-à-porte, surtout, dit-elle, qui lui a permis de convaincre la population de la nécessité d’annuler les unions précoces. Theresa Kachindamoto sait qu’il faut beaucoup de force et de courage pour changer les us et les coutumes, surtout là où les droits humains heurtent les croyances culturelles. “Ce n’est pas facile de changer les points de vue et les schémas de pensée des gens. Que vous soyez une femme ou un homme, il faut beaucoup de force.” 


Son action a contribué à initier des lois au niveau national : “J’étais en première ligne des rassemblements pour que le Malawi fixe l’âge minimum du mariage à 18 ans. Je participais à toutes les actions visant convaincre le gouvernement d’adopter la loi, explique-t-elle au média en ligne AfricaPortal. Dans ses fonctions, elle profite des cérémonies pour sensibiliser les communautés, “pour que les changements soient bien compris”. Mission accomplie : en 2015, la loi sur le mariage, le divorce et les relations familiales fixait à 18 ans l’âge minimum du mariage pour les filles et les garçons au Malawi, puis, en 2017, un amendement constitutionnel bannissait totalement les mariages précoces, interdisant toute dérogation. 


Quand j’ai été désignée cheffe, aucune autre femme n’assumait cette fonction dans ma région.




Avant même de militer contre les mariages précoces, la cheffe Theresa Kachindamoto bouleversait des décennies de normes culturelles en assumant une position d’autorité traditionnelle. Depuis, elle use de son influence pour instiller davantage d’égalité des genres dans ce milieu : “Quand j’ai été désignée cheffe, aucune autre femme n’assumait cette fonction dans ma région, explique-t-elle à AfricaPortal. Depuis, j’ai réussi à convaincre les familles royales de choisir des femmes et 55 femmes ont été désignées pour occuper des positions de cheffes subordonnées. Je suis fière d’avoir réussi à rééquilibrer les genres parmi les chefs. Même les chefs hommes me considèrent comme un exemple sur ce plan. Et tous jouent un rôle dans l’application des coutumes qui freinent les avancées en matière de mariage précoce.”

Malgré les lois interdisant le mariage des enfants au Malawi, environ 46% des jeunes filles sont mariées avant l’âge de 18 ans, et 9% avant 15 ans, soit l’un des plus haut taux de mariages précoces dans le monde, estime l’UNICEF.

Dans ce pays où plus de 20 % de la population survit sous le seuil de l’extrême pauvreté, avec moins de 1,90 dollar par jour, où le taux de pauvreté est passé de 50,7% en 2010 à 51,5% en 2016, où le taux d’infection par le VIH est à 10 % et où les mesures de confinement contre la pandémie Covid-19 ont durement affecté l’économie informelle et rurale, le mariage des enfants reste envisagé comme une issue pour les familles en grande difficulté.

Pour combler le vide laissé par l’interdiction du mariage précoce, qui joue un rôle fonctionnel dans la société, Theresa Kachindamoto veut mettre l’accent sur l’éducation des enfants. “Des parents viennent me demander d’aider leurs enfants financièrement, puisque je suis à l’origine de la dissolution d’un mariage destiné à leur épargner la pauvreté.” Alors la cheffe lance à une campagne de sensibilisaion montrant l’importance de la scolarité pour les filles et les garçons, ainsi que les dangers pour la santé d’un mariage précoce, à commencer par les complications lors de l’accouchement.


Empouvoirer les femmes

Pour lutter contre le mariage précoce, Theresa Kachindamoto veut aussi aider les jeunes femmes à créer leurs petites entreprises. Pour ce travail d’empouvoirement économique, elle s’inspire du modèle ougandais et de ses initiatives pour l’entrepreunariat au féminin. “Je prends exemple sur le réseau des Reines africaines et Cheffes culturelles (Aqwcln) pour changer la vie des femmes, des jeunes filles et des enfants d’Afrique. L’Aqwcln apporte un soutien essentiel aux femmes en leur permettant de développer leur entreprise. A mon sens, le meilleur moyen de faire progresser l’égalité des genres est d’éduquer les femmes sur le plan civique et financier, afin qu’elle puisse prendre pleinement leur place dans la société.”

Avec ses solutions pratiques à la pauvreté, son action politique et de sensibilisation dans une perspective d’égalité des genres, la cheffe Theresa Kachindamoto a gagné le coeur des populations qu’elle chapeaute. “Nous prenons le temps de parler de toutes ces croyances qui risquent de détruire notre belle société et ceux qui construiront notre nation, explique-t-elle à AfricaPortal. Nous nous accordons pour abolir les coutumes toxiques et promouvoir les coutumes constructives, et pour mettre en oeuvre des règles qui doivent être respectées et ratifiée par tous les acteurs de la société. Personne, pas même le chef, ne peut forcer un ou une mineur à se marier.”

(Merci à Kiki Adams, le reporter de CPNN pour cet article.)
 

Le Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Spécial à CPNN de Jerry Bibang

La coordination nationale du réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix (PAYNCoP Gabon) a organisé, hier, mercredi 13 janvier, l’assemblée générale élective du Secrétaire Permanent du PAYNCoP au niveau panafricain. C’est Jerry Bibang, actuellement Coordonnateur national, qui a été élu par ses pairs pour coordonner les activités de l’organisation panafricaine, spécialisée sur les questions de paix et sécurité en lien avec les jeunes.

C’est le Centre Culturel Gabonais (CCG), situé à Sotéga, dans le 2ème arrondissement de la commune de Libreville, qui a servi de cadre à cette élection qui a regroupé plusieurs responsables d’organisation de jeunesses ainsi qu’un représentant de l’UNESCO, observateur de l’élection.

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Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

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Faisant suite à un processus électoral entamé la semaine dernière par l’appel à candidature, puis la sélection des dossiers, l’élection a enregistré quatre (4) candidats, notamment celui de l’association ‘’ Face à demain’’, du Réseau des Organisation des Jeunes Leaders des Nations Unies (Rojalnu), de l’Union Chrétienne des Jeunes de l’Eglise Evangélique du Gabon (UCJEEG) et du Mouvement Citoyen pour la Bonne Gouvernance au Gabon (MCB2G).

A l’issue du processus, c’est Jerry Bibang, le candidat du MCB2G, qui a été choisi pour coordonner l’action du PAYNCOP au niveau panafricain. « Cette élection est perçue comme un signe de confiance, un message fort que nos pairs nous véhiculent : celui de continuer, sinon, faire mieux que l’œuvre entamé au niveau national » a-t-il expliqué. Ce message est d’ailleurs en phase avec notre ambition qui est d’apporter un souffle nouveau à notre organisation panafricaine qui en a vraiment besoin. Le chantier est vaste, les défis sont multiples et variés mais nous sommes motivés et optimistes pour ce nouveau chalenge qui consiste essentiellement à coordonner l’action de plus d’une trentaine de coordination nationales, notamment des francophones, anglophones, hispanophones et même lusophones, a-t-il ajouté.

Pour Franck Mays Assoume, représentant de l’UNESCO et observateur de l’élection, le déroulement du processus électoral a été un satisfecit pour nous, car c’est la démocratie et le consensus qui ont triomphé au cours de cette élection. Nous invitons donc les autres organisations à suivre l’exemple du PAYNCOP Gabon.

Le PAYNCoP Gabon participe à la célébration de la journée internationale du volontariat

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Spécial à CPNN de Jerry Bibang

Célébrée sous le thème “Ensemble, c’est possible grâce à la contribution du volontariat” la Journée internationale du volontariat a été l’occasion, cette année, de montrer la contribution des volontaires dans la lutte contre la crise sanitaire, devenue crise sociale et économique.


(Cliquez sur l’image pour l’élargir

Le PAYNCoP Gabon [la Coordination nationale du Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix] , prenant part à la manifestation organisée par le Bureau Afrique centrale de l’OIF et le système des Nations Unies, en partenariat avec le Ministère en charge de jeunesse, n’a pas manqué de mettre en évidence les actions menées dans le cadre de la lutte contre la pandémie du covid19.

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How can we work together to overcome this medical and economic crisis?

« Depuis l’apparition de la maladie, nous avons mener des actions de sensibilisation et de soutien à l’endroit des plus vulnérables » a indiqué Jerry Bibang, son Coordonnateur National. Ces actions concernent essentiellement :

– la sensibilisation des jeunes sur les mesures barrières, via les réseaux sociaux, en partenariat avec le Conseil National de la Jeunesse (CNJ) ;

– le projet de lutte contre les fakes news autour du covid19 (l’infodémie), en partenariat avec l’UNESCO;

– la sensibilisation des jeunes à travers la bande dessinée, en partenariat avec Yali Gabon et Laboratoire Citoyen du Nouveau Monde;

– le projet de mise en place de kit de lavage de mains dans les quartiers sous-intégrés de Libreville, en partenariat avec Ingénieurs Sans Frontières;

– le projet d’appui urgent aux personnes vivant avec un handicap, grâce au soutien de l’Unesco:

– et le projet de lutte contre la propagation du covid19 chez les jeunes et les femmes en milieu carcéral, avec l’appui du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) et la Fondation Omar Bongo pour la Paix, la Science et la Culture (FOBO).

“A travers nos actions, nous avons touché directement 950 personnes et impacté plus de 1000 personnes indirectement. C’est aussi l’occasion, pour nous, de réitérer notre reconnaissance à l’endroit des partenaires qui nous font confiance, notamment l’UNESCO, l’UNOCA, la FOBO et bien d’autres.”

“En dépit de ces efforts, nous sommes tout de même conscients que les défis sont encore multiples et variés. L’un de notre défi est de pouvoir rendre économiquement autonome les personnes vulnérables à travers la mise en place des activités génératrices de revenus.”

La paix ne se limite plus à l’absence de guerre, c’est aussi l’absence de chômage, d’inégalités, d’injustice . . .

Kalemie, RDC : 200 jeunes Twas et Bantous transformés en acteurs de paix

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de Radio Okapi

Deux cents jeunes Twas et Bantous ont été transformés en acteurs de paix dans le cadre du Projet conjoint Tusikilizane initié au Tanganyika par l’UNFPA, la FAO et l’UNESCO. Ce projet a consisté à former les jeunes et les femmes de deux communautés, qui ont l’habitude de s’affronter sur le terrain, à la culture de la paix. Les autorités provinciales disent soutenir le projet.  


Une vue d’un quartier commercial de Manono, 450 km au Sud Ouest de Kalemie (Katanga/RDC).

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Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

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C’est le conflit Twa-Bantou, ayant sévi dans cinq des six territoires de la province du Tanganyika, qui a motivé les trois agences du système des Nations unies (UNFPA, FAO et UNESCO), à planifier le Projet conjoint Tusikilizane. Tusikilizane a ciblé depuis 2018, 200 jeunes issus de deux communautés auparavant déchirées par les conflits sanglants. 

Ce projet vient ainsi de clôturer ses activités dans les territoires de Kabalo, Kalemie et Nyunzu, après avoir transformé pendant deux ans le noyau de deux cents jeunes en acteurs de paix.  

Le Représentant Pays de l’UNESCO en RDC, Jean-Pierre Ilboudo, explique : 

« Leur rôle, c’est un rôle donc de relais, qui fera que de 200, on ira à 2000, à 2 millions à 20 millions, à 200 millions plutard. » 

Cinquante autres femmes de deux communautés ont également bénéficié de nombreuses séances, d’outils et d’autres ateliers de renforcement des capacités pour obtenir leur implication dans la consolidation de la paix et la cohésion sociale dans la région.  

« Maintenant qu’ils ont compris, ils préfèrent travailler pour le bien-être du pays et ne pas se faire manipuler par des aventuriers. Le gouvernement est là pour les appuyer », a assuré le ministre provincial de la Jeunesse et représentant du gouverneur de province, Radjabu Ali Lugogo Raligo.  

Niger: 7ème édition de la journée nationale de la Liberté de la Presse sous le thème “Journalisme en Période électoral”

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article del Agence Nigérienne de Presse

Le Ministre de la Communication, M. Habi Mahamadou Salissou a présidé, ce lundi 30 novembre 2020 à la maison de la presse, l’ouverture des activités entrant dans le cadre de la Journée nationale de la Liberté de la Presse.

Placée sous le thème “journalisme en période électorale : vérification des faits ou fact checking, promotion de la culture de la paix, coexistence pacifique des populations”, cette 7ème édition intervient dans un contexte mondial très particulier, dû à la Pandémie de la COVID-19, une crise sanitaire mondiale qui affecte aussi notre pays le Niger.

Selon le Ministre de la communication “le thème de cette année intervient dans une période cruciale à savoir l’organisation des élections générales, durant laquelle le sens du professionnalisme du journaliste sera mis à l’épreuve’’, à cet égard, a-t-il-poursuivi, ‘’la vérification des faits, consistant à vérifier en temps instantané la véracité des faits et l’exactitude des données, sera un paramètre important, à travers notamment l’observance d’un code de bonne conduite”.

“J’invite donc les journalistes à privilégier l’utilisation des techniques de vérification de l’information pendant la période électorale et à prendre davantage conscience de leur rôle majeur dans le processus des élections car les citoyens ont droit à des informations fiables’’, a ajouté le Ministre Habi Mahamadou Salissou qui a précisé que ‘’les journalistes devront éviter de se laisser emporter par la course effrénée aux scoops et aux buzz médiatiques”.

Selon toujours le Ministre “pour œuvrer à l’avènement d’un environnement médiatique en période électorale basé sur le professionnalisme et ses règles, il faut donc passer par la mise en place de plateformes et de programmes académiques d’enseignement de techniques de vérification des faits. L’IFITIC et le département Arts et Communication de l’UAM de Niamey, sont interpellés à cet égard”.

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African journalism and the Culture of Peace, A model for the rest of the world?

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“Sans professionnalisme véritable, la liberté de la Presse ne saurait prospérer. C’est pourquoi, l’Etat poursuivra ses efforts visant à créer  toutes les conditions favorables à l’émergence d’une presse professionnelle, libre et indépendante, et à l’amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes” a rassuré Monsieur Habi  Mahaman Salissou. .
Le Ministre de la communication a appelé, à cette occasion, les différents acteurs du domaine à “cheminer vers la signature d’une convention collective de la presse’’ tout en réaffirmant l’engagement du Ministère de la communication à faire en sorte que le processus de la Convention aboutisse”.

Il a ensuite félicité  le Niger  pour l’avancée réalisée dans le dernier classement de RSF passant de la 66è à la 57è place en 2020, sur 180 pays.

“Cher journalistes, maintenons ensemble ce cap et continuons à user ainsi de la liberté de la presse étant entendu que certains parmi  vous doivent arrêter d’en abuser. C’est ainsi et seulement que nous allons ensemble promouvoir la liberté de la presse dans  notre pays, et  dans l’intérêt, bien compris de tous” a-t-il conclu.

Le président du conseil d’administration de la maison de la Presse M. Ibrahim Harouna a pour sa part indiqué que ‘’le professionnalisme des médias est crucial en période électorale, c’est aussi pour nous le moment d’appeler tous les candidats aux élections présidentielles à s’engager pour le respect de la liberté de la presse dans notre pays’’.

Les conditions de vie et de travail des journalistes nigériens restent très difficiles. La pandémie de la Covid-19 est venue porter un autre coup dur au domaine. Plusieurs journalistes ont été mis en chômage technique et beaucoup d’autres ont perdu leurs emplois.

“Notre appel au gouvernement pour un appui aux médias est resté lettre morte. C’est pour moi le moment d’appeler une fois de plus tous les acteurs du processus de signature de la convention collective à plus d’engagement pour finaliser ce processus” a-t-il laissé entendre.

C’est avec la remise des prix aux différents lauréats du concours de la maison de la presse et du prix spécial Mariama keita que s’est achevée cette cérémonie d’ouverture.

Le Président de la République Issoufou Mahamadou a paraphé la déclaration de la montagne de la table, qui promeut la liberté de la presse dans tout pays signataire, le 30 novembre 2011, rappelle-t-on.

Culture de la paix: Oyem, Gabon, hôte du siège du projet transfrontalier «les jeunes tisserands de la paix en Afrique centrale»

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de Gabon Media Time

Suite à une mission d’exploration dans la province du Woleu-Ntem récemment conduite par Salah Kaled, directeur régional de l’Unesco pour l’Afrique centrale, par ailleurs Représentant du Bureau de l’Unesco au Gabon par intérim, Oyem a été choisi pour accueillir le futur siège du projet intitulé « les jeunes, tisserands de la paix dans les régions transfrontalières du Gabon, Cameroun et Tchad ». Un projet initié pour contrecarrer l’insécurité et la criminalité grandissante aux frontières des trois pays. 


Gouvernorat de la province du Woleu-Ntem © D.R.

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Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

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Lors de sa mission, .e Représentant de l’Unesco à présenter à Jules Djéki, gouverneur de ladite province, les enjeux de ce projet. Lequel entend mobiliser près de 1800 jeunes tisserands de la paix de 15 à 35 ans pour la prévention des conflits et la consolidation de la paix dans les régions transfrontalières des trois pays. 

A noter que ledit projet vise par ailleurs l’atteinte de 4 résultats majeurs. Selon Juste-Joris Tindy-Poaty, chargé du programme des Sciences humaines et sociales, on peut citer entre autres:

–  le renforcement du mécanisme d’alerte rapide de l’Afrique centrale (MARAC) de la CEEAC dans la prévention des conflits et des violences avec la participation des jeunes dans chacune des zones frontalières;

– l’implication des jeunes dans le trafic d’espèces sauvages, ressources naturelles et les autres formes de criminalité;

– l’amélioration des mécanismes nationaux de coordination et de suivi par les autorités locales, afin d’apporter une réponse plus efficace et plus équilibrée aux défis posés par la criminalité transfrontalière et les risques d’insécurité ». 

Côte d’Ivoire : Cohésion sociale et paix à Daoukro: Le roi et l’Ong Wanep contribuent au rapprochement des communautés

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Un article de Fratmat

La paix est de retour à Daoukro, après le récent conflit intercommunautaire entre Baoulé et Malinké. Pour sceller le vivre ensemble entre toutes les communautés et particulièrement entre les belligérants, une rencontre a eu lieu, hier [30 novembre] , dans la cour royale de Daoukro, en présence du roi Kongo Lagou III. Rencontre à laquelle ont participé les autorités administratives et politiques, les forces de l’ordre, les leaders religieux et communautaires.


Le roi Kongo Lagou III, les responsables de l’Ong Wanep et des participants à la rencontre après les échanges. (Dr)

Initiée par l’Ong Wanep (Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest), cette réunion avait pour objectif, selon son représentant, Dano Servel Pacco, de contribuer à la cohésion sociale et à une paix durable à Daoukro.

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How can we develop the institutional framework for a culture of peace?

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« Nous sommes là pour recueillir les attentes des communautés pour l’opérationnalisation du mécanisme endogène de prévention et de règlement des conflits identifiés lors des échanges communautaires de septembre dernier, après le conflit du mois d’août. Cette rencontre devrait faciliter la validation des actions à mener par les communautés, dans le cadre de la mise en œuvre du mécanisme endogène identifié », a indiqué Dano Servel, qui s’est réjoui de la contribution du roi de Daoukro pour rapprocher les communautés.

Ainsi, les acteurs directement ou indirectement impliqués dans le conflit, les autorités administratives et politiques, la chefferie traditionnelle, les chefs de toutes les communautés, les leaders de jeunes, les représentants des partis politiques, les forces de l’ordre et les chefs religieux ont, au cours des échanges, dit leurs attentes pour une paix durable et évoqué les actions à mener à Daoukro dans ce sens.

Satisfait des propositions, le roi Kongo Lagou III, à travers son porte-canne Kangah Kouadio, a déclaré qu’une réunion en interne aura lieu pour décider de ce qu’il faut faire, en termes de sacrifice, pour raviver la flamme du vivre ensemble.

Les responsables de l’Ong Wanep étaient aussi satisfaits, eux dont les actions de paix ont porté des fruits.

Dano Servel a fait savoir qu’ils inculquent la culture de la paix aux communautés. « Nous ne sommes pas à notre première rencontre à Daoukro. Et la satisfaction se lit sur le visage des participants, car un travail en profondeur est fait pour une paix durable » , s’est-il réjoui.

Il a ajouté qu’il y aura un suivi, car l’Ong a dans la localité des moniteurs d’alertes précoces. « Désormais, si cela reprend, nous allons demander à la gendarmerie et à la police de faire des enquêtes et de désigner les responsables. Car il y a des gens qui occasionnent ces tueries. Et si l’on réussit à mettre la main sur eux, ils quitteront définitivement notre village», a averti le roi Kongo Lagou III avant de clore la rencontre.

Burkina Faso : Blanche Bana, remporte le Sotigui Awards 2020

EDUCATION POUR LA PAIX .

Un article de My Africa Infos

C’est avec des larmes de joie que la célèbre actrice camerounaise Bana Blanche, a exprimé sa reconnaissance à toute l’Afrique lors de sa remise du trophée qui fait d’elle la meilleure actrice de l’Afrique centrale.


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SOTIGUI Awards, l’évènement qui récompense les artistes du 7em art ces 04 dernières années successives a mis un accent particulier sur les femmes à sa 5em édition. Retenu sous le thème : culture de la paix : quelles contributions des femmes du cinéma et de l’audiovisuel. Sotigui Awards a encore honoré le cinéma africain et récompensé plusieurs artistes au Burkina Faso le 14 novembre dernier.

(Voir suite sur colonne de droite.)

(cliquez ici pour une traduction anglaise.

Question pour cet article:

Film festivals that promote a culture of peace, Do you know of others?

(. . suite)

Les milliers de difficultés liées à la pandémie du COVID 19 n’ont pas empêché les organisateurs de réunir les grands acteurs du cinéma en Afrique et de primer les meilleurs. Cette 5em Edition SOTIGUI Awards a déroulé le tapis rouge à Blanche Bana une actrice camerounaise qui fait depuis un certain temps déjà, la fierté du cinéma de sa terre natale.

En effet, Blanche Bana a fait une entrée majestueuse dans le monde de la cinématographie en 2012. Depuis cette date, la jeune fille n’a pas cessé de briller sous les projecteurs et d’attirer avec admiration l’attention du public camerounais. Suite aux succès fou de ses prémices : LE COLIS 1 et 2(un film réalisé par Parfait Zambo), Blanche Bana a été surtout popularisée par les géants de la communication, à l’instars de MyAfricaInfos qui n’a pas hésité à lui accorder une interview.

Très vite Bana blanche gravit les échelons en réalisant de courts et longs métrages, des séries, et se fait solliciter pour des spots publicitaires. Peu de temps après le courage et la détermination de cette jeune actrice la conduira sur des scènes internationales. Reconnue comme un lingot d’or du cinéma camerounais, Blanche Bana décrochera le prix de la meilleure actrice du Cameroun en 2015 au Prestigieux Festival Ecrans Noirs. En 2017 la belle actrice prend son premier vol pour le Maroc et se fait compter parmi les invités d’honneur de plusieurs festivals en l’occurrence le festival de migration d’Agadir.

Bulletin français 1 novembre 2020

CULTURE DE LA PAIX EN AFRIQUE

Jugeant par les nombreux articles d’Afrique dans CPNN ce mois-ci, la culture de la paix s’épanouit en Afrique.

Union africaine (UA). L’UA continue de diriger une culture de paix dans toute l’Afrique, comme nous l’avons suivie ces dernières années avec CPNN . Ce mois-ci, le groupe de travail sur la paix et la sécurité de l’UA, en association avec les Nations Unies, a tenu sa 19e réunion consultative. La réunion a débattu des développements et de la coopération à l’appui des processus électoraux en cours en Côte d’Ivoire, au Ghana et en Guinée. La réunion a également procédé à un échange de vues sur les situations en Éthiopie, en Libye, au Mali, en Somalie, au Soudan du Sud, au Soudan et au Sahara occidental.

L’envoyé de la jeunesse de l’UA, en coopération avec d’autres organisations africaines, a parrainé ce mois-ci une série d’événements virtuels dans cinq régions visant à développer les capacités de leadership des jeunes femmes africaines. Les groupes de discussion ont discuté des droits économiques et de la justice, de la santé et droits sexuels et reproductifs, de la justice climatique, de la technologie et de l’innovation pour l’action féministe, du mouvement et du leadership féministes, de la violence sexiste et de l’initiative «Faire Taire les armes».

L’African First Ladies Peace Mission (AFLPM) joue un rôle de soutien à l’Union africaine ainsi qu’aux organisations régionales et aux gouvernements nationaux dans la promotion d’une culture de paix et de la prévention des conflits. Ce mois-ci, CPNN réimprime une interview de l’assistante spéciale de la Présidente concernant le travail de l’organisation.

Côte d’Ivoire. Avant les élections nationales en Côte d’Ivoire, de nombreux secteurs œuvrent pour une culture de la paix afin d’éviter que ne se reproduise la violence qui a entaché les élections des années précédentes. Cela comprend la Voix des femmes, les chefs traditionnels de Gagnoa, les jeunes leaders chrétiens et musulmans réunis par la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix et le groupe musical Les Héritiers du Zouglou. La culture de la paix est profondément enracinée en Côte d’Ivoire, puisque c’est à Yamoussoukro en 1989 que le programme de l’UNESCO sur la culture de la paix est né. Le Réseau de fondations et d’institutions de recherche pour la promotion d’une culture de la paix en Afrique réimprime chaque mois le bulletin du CPNN.

Guinée. Toujours en Guinée pour réduire la violence pendant la période pré-électorale, la société civile s’est mobillisée pour une culture de la paix. L’ONG Conseil de Réflexion pour une Guinée Nouvelle (CRGN) a lancé une campagne pour garantir des élections inclusives, pacifiques, transparentes et crédibles et pour sensibiliser et éduquer les citoyens sur la culture de la paix.

Nigeria. Les candidats au poste de gouverneur aux prochaines élections dans l’état d’Ondo ont promis d’embrasser la paix. Ils ont pris l’engagement lors de la signature d’un accord de paix organisé par le Comité national de paix (NPC) en collaboration avec la Commission électorale nationale indépendante (INEC).

Sénégal. A Kédougou, près des frontières du Mali et de la Guinée, le groupe de réflexion Institut de Tombouctou-Centre Africain d’Etudes de la Paix lance une initiative intitulée «Résilience aux frontières» pour promouvoir la culture de la paix.

Libéria. Mariama H. ​​Konneh, une jeune militante des droits des femmes libériennes, a été sélectionnée pour participer au Sommet mondial de la chaîne de la paix 2020 en Turquie. «En transférant les connaissances et les compétences acquises grâce à la chaîne mondiale de la paix, j’espère construire un réseau de jeunes militants engagés dans le plaidoyer pour la non-violence et les valeurs de tolérance et de coexistence pacifique», a-t-elle déclaré.

Niger. Organisée par l’ONG OXFAM, une campagne de sensibilisation a été lancée pour renforcer la participation des femmes et des jeunes dans les différents cadres de dialogue intercommunautaire.

Gabon. Dédiée à la prévention et à la résolution des conflits dans la sous-région de l’Afrique centrale, la création d’un réseau de «Jeunes tisserands de la paix» au Gabon, au Tchad et au Cameroun a été récemment présentée par le représentant des Nations Unies au Gabon, Dr. Stephen Jackson.

Burkina Faso. « Culture de la paix, prévention et gestion des crises ; gages d’une cohésion social durable »: c’est le thème de la 3ème édition des « 96 heures de la région Centre ». lancé à Ouagadougou.

L’épanouissement de la culture de la paix en Afrique est stimulé et soutenu par l’UNESCO depuis la conférence de Yamoussoukro de 1989 mentionnée ci-dessus. Le soutien de l’UNESCO a augmenté ces dernières années, comme détaillé dans plus de 40 articles de CPNN.

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Côte d’Ivoire : La chefferie de Gagnoa appelle à des élections apaisées

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



‘Democracy Has Won’: Year After Right-Wing Coup Against Evo Morales, Socialist Luis Arce Declares Victory in Bolivia Election

DÉVELOPPEMENT DURABLE



À Montréal, manifestation pour la «justice climatique»’

DROITS DE L’HOMME




Comment by UN High Commissioner for Human Rights Michelle Bachelet on the Colombian Comprehensive System of Truth, Justice, Reparation and Non-Repetition

          

ÉDUCATION POUR LA PAIX



Les Héritiers du Zouglou sortent un maxi single pour sensibiliser les Ivoiriens

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



Diffa, Niger : Lancement de campagne de sensibilisation pour le renforcement de la participation des femmes et des jeunes dans le dialogue intercommunautaire

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ


Yamoussoukro, Côte d’Ivoire : De jeunes leaders chrétiens et musulmans s’engagent pour la paix

DISARMAMENT ET SECURITÉ



Red Cross : Nuclear ban: “Today is an historic day. We call on world leaders to act with courage and join the right side of history”