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Nations Unies: Commission de la condition de la femme – 2017

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un document de ONU Femmes (abrégé)

La soixante et unième session de la Commission de la condition de la femme aura lieu au siège des Nations Unies à New York du 13 au 24 mars 2017.


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Téléchargez la brochure CSW61 pour plus d’informations: Arabe | Anglais | Français | Espagnol

Thèmes

Thème prioritaire: L’autonomisation économique des femmes dans un monde du travail en pleine évolution

Thème examiné: Difficultés rencontrées et résultats obtenus dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement en faveur des femmes et des filles (conclusions concertées de la cinquante-huitième session)

Question nouvelle ou tendance: L’autonomisation des femmes autochtones

Participants

Des représentants des États membres, des entités des Nations Unies et des organisations non gouvernementales accréditées par l’ECOSOC (ONG) de toutes les régions du monde participent à la session.

Pour davantage d’information sur la participation des ONG, merci de cliquer ici.

Travaux préparatoires

Cliquez ici afin de visiter les pages du CSW 61 (en anglais) et y trouver des informations complémentaires et à jour.

(Cliquez ici pour une version espagnole de cet article ou ici pour une version anglaise.)

Pregunta(s) relacionada(s) al artículo

Le Conseil de sécurité mobilise les États Membres pour empêcher les acteurs non étatiques d’acquérir des armes de destruction massive

DESARMAMENT ET SECURITE . .

Un article des
Nations Unies

Sous la présidence du Ministre espagnol des affaires étrangères, M. Alfonso Dastis, le Conseil de sécurité a souligné de nouveau, aujourd’hui, l’importance que revêt la mise en œuvre de sa résolution pionnière 1540 (2004), visant à empêcher les acteurs non étatiques de mettre au point, d’acquérir ou d’utiliser des armes de destruction massive –nucléaires, biologiques et chimiques–, en particulier les terroristes.


En adoptant, à l’unanimité de ses 15 membres, la résolution 2325 (2016)*, un « jalon essentiel pour tenter d’éviter une catastrophe de dimensions planétaires », selon le Chef de la diplomatie espagnole, le Conseil de sécurité a, en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, demandé une nouvelle fois aux États Membres qui ne l’ont pas encore fait de présenter leur premier rapport sur les mesures prises ou qu’ils comptent prendre pour empêcher que des acteurs non étatiques se retrouvent en possession de ce type d’armes.

S’il est difficile d’évaluer la probabilité d’une telle menace, « la plus grande qui pèse sur la sécurité mondiale », « nous savons que 2 000 tonnes de matière utilisable dans les armes nucléaires (uranium hautement enrichi et plutonium séparé) risquent de tomber, faute de protection adéquate, entre de mauvaises mains et d’être utilisées pour semer le chaos », prévient la note de cadrage** qu’a faite circuler la présidence espagnole aux autres membres du Conseil.

En outre, précise ce document, le Mécanisme d’enquête conjoint de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques et de l’Organisation des Nations Unies (OIAC-ONU) a établi que Daech avait recouru à des armes chimiques en Syrie et, selon de nouvelles allégations, des terroristes continuent d’en utiliser ou tentent de le faire, ce qu’a confirmé ce matin même M. Ahmet Üzümcü, le Directeur de l’OIAC.

« Les avancées scientifiques et l’émergence de technologies comme les imprimantes 3D et les drones posent des défis supplémentaires, sans compter les attaques contre la cybersécurité », s’est alarmé le Vice-Secrétaire général de l’ONU, M. Jan Eliasson, premier des 78 orateurs à avoir pris la parole aujourd’hui. « Le scénario cauchemardesque d’un piratage informatique d’une centrale nucléaire en vue de répandre des radiations ionisantes se précise », a-t-il prévenu. [Voir ici pour le discours de M. Eliasson en anglais.]

La résolution 1540 (2004), dont l’état de mise en œuvre vient de faire l’objet d’un examen approfondi***, a créé un Comité, chargé d’assister les États pour donner effet à ses dispositions et de partager avec eux les pratiques optimales efficaces, ce dont s’est félicité le Haut-Représentant pour les affairesde désarmement, M. Kim Won-Soo. La résolution adoptée ce matin prie le Comité 1540 d’aider, au besoin, les États à présenter leurs rapports, à élaborer un plan d’action national de mise en œuvre et à désigner un point focal.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

( Cliquez ici pour un article anglais sur ce sujet)

Question for this article:

Can the UN help move the world toward a culture of peace?

(. . . suite)

Le Comité devra, dans ce contexte, accorder une attention particulière aux mesures d’exécution; aux mesures relatives aux armes biologiques, chimiques et nucléaires; aux mesures concernant le financement de la prolifération; à la localisation et à la sécurisation des éléments connexes; et aux contrôles nationaux à l’exportation et au transbordement.

S’il a salué le « retour sur investissement » de la résolution 1540, M. Brian Finlay, le Président-Directeur général du Stimson Center, a argué que la mondialisation avait accéléré la prolifération d’armes de destruction massive, en facilitant l’accès illicite à des « technologies abominables ». « La circulation de capitaux privés ayant doublé au cours des 12 dernières années, les acteurs criminels ont eu plus de possibilités de dissimuler les flux illicites », a-t-il souligné.

M. T. James Min, Vice-Président du Groupe DHL Global Business Services, a expliqué que la multinationale qu’il dirige, leader mondial spécialisé en transport et logistique, était partisane d’harmoniser les exigences réglementaires sur les marchés pour maximiser les objectifs de la résolution 1540 (2004). Il a cité en exemple l’Arrangement de Wassenaar, qui est un régime multilatéral de contrôle des exportations mis en place par 33 États afin de coordonner leurs politiques en matière d’exportations d’armements conventionnels et de biens et technologies à double usage.

Tandis que la Fédération de Russie appelait à donner un nouvel élan à l’idée d’une nouvelle « convention pour limiter la prolifération des armes chimiques », lancée en mars dernier par Moscou lors de la dernière Conférence du désarmement en date, la France a rappelé qu’elle s’est engagée, cette année, sur la question de la sécurisation des sources radioactives lors du dernier Sommet sur la sécurité nucléaire à Washington, « en portant une déclaration conjointe que nous ouvrons désormais à tous les États souhaitant s’y associer ».

« Une des plus grandes frustrations que nous avons connue pendant notre mandat au Conseil de sécurité, c’est l’aversion extraordinaire de certains de ses membres pour des idées qui relèveraient simplement du bon sens dans un autre contexte », a déclaré, de son côté, la Nouvelle-Zélande, par la voix de son Ministre des affaires étrangères, M. Murray McCully. Si le Conseil continue à se limiter lui-même avec des notions trop sensibles de souveraineté et de non-ingérence, il risque de devenir inefficace et de perdre toute pertinence, a-t-il averti.

S’agissant de la mise en œuvre du régime de non-prolifération, il a conseillé d’adopter une approche basée sur le risque: par exemple, a précisé le Ministre, les petits États insulaires en développement (PEID) du Pacifique étant peu exposés au risque de prolifération et ayant des capacités limitées, « il n’est pas réaliste de leur imposer les mêmes obligations de rapport que des pays comme la France, l’Ukraine ou l’Uruguay ».

2017 Année Internationale du Tourisme Durable pour le Développement

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article de l’Organisation Mondiale du Tourisme OMT

L’année 2017 a été proclamée par les Nations Unies « Année internationale du tourisme durable pour le développement » (A/RES/70/193). Cette année internationale vise à sensibiliser les décideurs et le grand public à la contribution du tourisme durable au développement et à mobiliser toutes les parties prenantes pour, ensemble, faire du tourisme un catalyseur de changement positif.


Video pour l’Année internationale

Dans le contexte du Programme 2030 et des objectifs de développement durable à vocation universelle, on attend de l’Année internationale qu’elle encourage le passage à des politiques, à des pratiques commerciales et à un comportement du consommateur allant dans le sens d’un tourisme plus durable.

Le #IY2017 mettra en lumière le rôle du tourisme dans les cinq grands domaines suivants :

(1) Croissance économique inclusive et durable

(2) Inclusion sociale, emploi et réduction de la pauvreté

(3) Utilisation rationnelle des ressources, protection de l’environnement et changements climatiques

(4) Valeurs culturelles, diversité et patrimoine

(5) Compréhension mutuelle, paix et sécurité.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une version anglaise de cet article ou ici pour une version espagnole)

Question for this article:

How can tourism promote a culture of peace?

(. . . suite)

L’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), l’organisation intergouvernementale responsable en matière de Tourisme, a été sélectionnée à organiser et à mettre en œuvre cette Année internationale, en collaboration avec les gouvernements, les organisations onusiennes concernées, d’autres organisations internationales et régionales et toutes les parties prenantes intéressées

Rejoins-nous pour les célebrations pendant l’Année internationale du tourisme durable pour le développemen 2017!

L’ONU: Journée internationale de la paix, 21 septembre

DESARMAMENT ET SECURITE . .

Du site web des Nations Unis

Chaque année à travers le monde on célèbre la Journée internationale de la paix le 21 septembre. L’Assemblée générale a déclaré que cette journée serait consacrée au renforcement de l’idéal de paix, tant au sein des pays et des peuples qu’entre eux. Pour 2016 le thème de cette Journée est le suivant: Les objectifs de développement durable, composantes de la paix.

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Video des objectifs de développement durable

Les 193 Etats Membres des Nations Unies ont adopté à l’unanimité les 17 objectifs de développement durable lors d’un sommet historique qui a réuni les dirigeants internationaux à New York en septembre 2015. Le nouveau Programme pour 2030 incite les pays à entreprendre des activités pour atteindre ces objectifs au cours des 15 prochaines années. Le but est de mettre fin à la pauvreté, de protéger la planète et de garantir la prospérité à tous les êtres humains.

Les objectifs de développement durable font partie intégrante de l’édification de la paix à notre époque, car le développement et la paix sont interdépendants et synergiques.

“Les 17 objectifs de développement durable représentent notre vision commune de l’avenir de l’humanité et un contrat social entre les dirigeants du monde et les citoyens” a déclaré le Secrétaire général Ban Ki-moon. “Ils résument ce que nous devons faire pour la planète et l’humanité et constituent la clé du succès”.

La question de la viabilité à long terme permet de se préoccuper des besoins fondamentaux du présent sans compromettre l’aptitude des générations futures à répondre à leurs propres besoins. Les défis actuels que sont la pauvreté, la faim, la diminution des ressources naturelles, la raréfaction de l’eau, les inégalités sociales, la dégradation de l’environnement, les maladies, la corruption, le racisme et la xénophobie, entre autres, font peser une menace sur la paix et forment un terreau fertile pour les conflits. Le développement durable contribue de manière décisive à écarter et à éliminer ces causes de conflit et sert de fondement à une paix durable. Par ailleurs, la paix permet d’affermir les conditions nécessaires au développement durable et de libérer les ressources indispensables à l’épanouissement et à la prospérité de la société.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

( Cliquez ici pour la version anglaise ou ici pour la version espagnole. )

Question for this article:

How are you celebrating peace day?

(. . . suite)

Chacun des 17 objectifs de développement durable est une pièce maîtresse dans le dispositif mondial de la paix. Il est impératif d’obtenir les moyens pour en assurer la réalisation, notamment les ressources financières, la mise au point et le transfert de technologies, le renforcement des capacités, ainsi que la mise en place de partenariats. Chacun est concerné et chacun se doit d’apporter sa pierre.

La Journée internationale de la paix a été créée en 1981 par l’Assemblée générale des Nations Unies. Vingt ans plus tard, en 2001, l’Assemblée générale a décidé, par un vote unanime, que ce serait une journée de non-violence et de cessez-le-feu.

L’ONU invite toutes les nations et les populations à respecter une cessation des hostilités pendant cette journée et de quelque manière à marquer celle-ci par des activités d’information et de sensibilisation du public sur les sujets liés à la paix.

Le 16 septembre 2016, de 9 h à 9 h 30, le Secrétaire général célébrera la Journée internationale de la paix dans le Jardin de la paix au Siège des Nations Unies en faisant sonner la Cloche de la paix et en observant une minute de silence. Les lauréates du Prix Nobel de la paix et les Messagers de la paix des Nations Unies seront invités à prendre part à la cérémonie. Le même jour, la Section de l’action éducative des Nations Unies organisera, de 9 h 30 à 12 h 30, également au Siège des Nations Unies, une vidéoconférence à laquelle participeront des étudiants du monde entier.

« Les objectifs de développement durable : Pour une vie meilleure partout dans le monde » est un clip de hip hop produit par Flocabulary en partenariat avec les Nations Unies. Cette vidéo vise à transmettre aux jeunes du monde entier l’importance des objectifs de développement durable et comment ils peuvent contribuer à la paix.

(Merci à Janet Hudgins, la reporter de CPNN pour cet article.)

Les délégations syndicales commencent leur travail lors de la 60e Session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article de Internationale de l’Education

La délégation syndicale présente à New York, aux Etats-Unis, est composée de 150 femmes dirigeantes syndicales issues de 34 pays du monde, un nombre sans précédent. La délégation de l’Internationale de l’Education (IE) à la 60ème session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW60) a rejoint les autres délégations de fédérations syndicales internationales pour la première semaine des délibérations de la Commission (du 14 au 18 mars).

csw unionists
Cliquez sur le photo pour l’élargir

Nora Fyles, Responsable du Secrétariat de l’Initiative des Nations Unies pour l’éducation des filles (UNGEI). Fyles a donné une courte présentation portant sur le thème ‘Policy Advocacy: UNGEI Speaking Out for Girls’ Education’ (plaidoyer politique: l’UNGEI s’exprime pour l’éducation des filles), qui a été suivie d’une conversation avec les déléguées de l’IE au sujet des activités de plaidoyer de leurs syndicats respectifs sur le thème de l’éducation des filles et autres problématiques liées au genre et l’éducation.

Plus tard dans la journée, les déléguées de l’IE ont rejoint la délégation syndicale dans son ensemble pour une séance d’information lors de laquelle les délégué(e)s nouveaux/elles et aguerri(e)s ont reçu des informations concernant la première semaine de la CSW60, ainsi que sur les événements prévus par les fédérations syndicales internationales, l’Organisation internationale du Travail et les principaux alliés parmi les milliers d’organisations des droits des femmes actuellement présentes à New York pour assister à la CSW60.

Le thème prioritaire de la CSW60 est l’Autonomisation des femmes et lien avec le développement durable; et le thème examiné est l’Élimination et prévention de toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles (conclusions concertées à la CSW57). Le thème prioritaire est auspicieux car la CSW60 est le premier événement majeur des Nations Unies à se dérouler depuis que l’agenda pour le développement durable 2030 a été convenu, et les nouveaux objectifs de développement durable ont été adoptés en septembre 2015. La CSW60 représente donc une occasion unique de rassembler la communauté du genre et de l’éducation pour un dialogue autour des liens entre l’objectif de développement durable 4 sur l’éducation et l’objectif de développement durable 5 sur l’égalité des sexes.

Le mercredi 16 mars, en collaboration avec la mission de la Norvège auprès des Nations Unies et l’UNGEI, l’IE organisera conjointement un événement parallèle intitulé ‘Financement de l’éducation: une clé pour l’autonomisation des femmes et des filles’. La présidente de l’IE, Susan Hopgood, prendra la parole, ainsi que Tone Skogen, la Ministre adjointe des Affaires Etrangères de Norvège, Geeta Rao Gupta, Directrice exécutive adjointe de l’UNICEF, Meighan Stone, Présidente du Malala Fund et Justin van Fleet, Directeur de la Commission internationale sur le financement des opportunités éducatives dans le monde. L’événement sera animé par Yannick Glemarec, Directeur exécutif adjoint Politique et Programmes d’ONU Femmes, et les remarques introductives seront offertes par Alice Albright, Directrice générale du Partenariat mondial pour l’éducation.

Lire la déclaration conjointe officielle des fédérations syndicales internationales relatives à la CSW60, cliquez ici pour découvrir le travail des délégué(e)s syndicaux/ales.

Suivre la délégation des fédérations syndicales internationales à la CSW des Nations Unies sur Twitter : https://twitter.com/unioncsw .

(Merci à Janet Hudgins, le reporter de CPNN pour cet article)

(Cliquez ici pour une version anglaise.)

Question related to this article

Does the UN advance equality for women?

The following article by Lyndal Rowlands in the Inter Press Service, suggests that the UN is not making much progress on its commitments for women’s equality:

2015 marks anniversaries for two significant commitments made to increasing women’s participation at peace tables.

Yet despite the Beijing Platform for Action and the Security Council Resolution 1325 both committing to increasing women’s participation in peace building 20 and 15 years ago, respectively, there has been very little progress to report.

The latest available statistics show that women made up only 9 per cent of negotiators at peace tables between 1992 and 2011. That the most recent data is from 2011 shows that more work is needed even in basic areas such as data collection and reporting of women’s participation in peace building.

IPS summarises here four reasons we should value women’s participation at the peace table more, based on discussions at the 59th Commission on the Status of Women (CSW) over the past week.

Beijing Platform for Action Section E

Women and Armed Conflict Diagnosis

Strategic objective E.1. Increase the participation of women in conflict resolution at decision-making levels and protect women living in situations of armed and other conflicts or under foreign occupation. Actions to be taken.

Strategic objective E.2. Reduce excessive military expenditures and control the availability of armaments. Actions to be taken.

Strategic objective E.3. Promote non-violent forms of conflict resolution and reduce the incidence of human rights abuse in conflict situations. Actions to be taken.

Strategic objective E.4. Promote women’s contribution to fostering a culture of peace. Actions to be taken

Strategic objective E.5. Provide protection, assistance and training to refugee women, other displaced women in need of international protection and internally displaced women. Actions to be taken.

Strategic objective E.6. Provide assistance to the women of the colonies and non-self-governing territories. Actions to be taken.
Women Bring Commitment and Experience to the Peace Table
Often the first people invited to participate in formal peace negotiations are the people holding the guns and the last are women who have expertise in building lasting peace.

Zainab Bangura, Special Representative of the Secretary-General on Sexual Violence in Conflict, told a CSW side event on Tuesday last week, “In the Central African Republic, the only community where they were not killing each other was a community where the Christian women said, ‘These Muslim women are our sisters.’

“Why? Because the women in the community said, ‘We have lived together for the last 100 years’,” Bangura said.

In the Phillipines, Irene Santiago was a member of the government panel that negotiated peace with the Moro Islamic Liberation Front. Santiago came to the table with years of experience working with Christian, Muslim and Indigenous women leaders for peace.

Speaking at a CSW side event at the International Peace Institute (IPI) on Thursday, Santiago said that she knew that her years of experience working with civil society for peace stood her in good stead to make a significant contribution to formal peace negotiations, which she did.

Speaking with IPS, Santiago said women’s voices not only have to be heard, but that they also have to be acted on.

“For women. It’s almost never always about themselves, it’s always about our children, our husbands but also about our communities,” Santiago told IPS.

In Africa, women have fought to be included in peacemaking, even when their contributions have not been recognised.

Bineta Diop, Special Envoy on Women Peace and Security to the African Union, says that mediators need to be held accountable when they only invite the people who hold guns to the peace table and ignore women’s contributions.

“I have been involved in many crises where women were knocking at the door and saying we want to be at the table,” Diop said.

Ambassador Anwarul Chowdhury, known as the father of Security Council Resolution 1325, said that the determination of African women to be involved in peace negotiations should be seen as an inspiration by other countries.

Despite serious difficulties, war and conflict, African women have shown continued determination to hold their countries accountable, Chowdhury said.

Gender Equality in Peace Time Prevents Conflict
Also speaking at the IPI, Valerie Hudson, co-author of ‘Sex and World Peace’, said that her research has shown that the way women are treated within a country is one of the most accurate indicators of the quality of relations that country will have with other countries.

Diop agreed with Hudson, saying that countries that are likely to fall into conflict have higher levels of discrimination and inequality.

“Discrimination against women, especially the non-participation and non-inclusion of women in democracy is … one of the root causes of the conflict,” Diop said.

Ambassador Choudhury agreed with these sentiments, telling IPS, “I believe that no country can claim that their country is not in conflict if women’s rights are denied, if women’s equality is not ensured, if women’s participation at all participation levels is not there.

“I think that if we women are violated, if women’s equality of participation is not there we cannot say that we are at peace, we are in conflict with ourselves. This is a conflict which is happening within ourselves and within the countries. We don’t have to go into the traditional description of conflict, civil conflict or fighting with another country,” Chowdhury added.

Dr. Youssef Mahmoud, Senior Adviser at the International Peace Institute also speaking at the IPI event said, “A world where 51 per cent are ignored is a dangerous world for everyone. I can’t imagine why any men would be indifferent to this.”

Women Are Active In Civil Society
Several discussions at the CSW questioned why militaries were the primary actors in peace building, while non-governmental organisations (NGOs) and civil society’s expertise was not called on.

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Women Walk for Peace in the Korean Peninsula
Santiago told IPS that civil society, especially women, have a lot to contribute to humanise, to concretise, and to make peace negotiations relevant to people’s lives.

Winnie Kodi from the Nuba mountains in Sudan told reporters on Monday that civil society was vital to helping indigenous communities like her own that have been affected by conflict. She said that the main way her people were able to have their voices heard was by working together with NGOs and civil society.

Chowdhury told IPS he is advocating for the U.N. and governments to hold more consultations with civil society, saying that the involvement of women and of civil society is very important.

Santiago also called for renewed focus on the important role of NGOs in the area of women, peace and security,

“Again I see that why are we focusing on the UN as the locus of change,” she said. “To me it is not, it is the means, it is an important audience, but it is not the locus of social change.

“Let us form the global civic networks that we need to bring about the local global and civil change that we need” Santiago said.

Women Challenge The Causes of Conflict
Challenging militarism and militarisation was another theme discussed during the first week of the CSW, particularly by civil society groups at the parallel NGO forum.

Choudhury told IPS that increased militarism and militarisation is slowing down efforts for equality. “Increasing militarism and militarisation has really been effecting women in a very negative way. This is something that women should stand up against, we should all stand up against,” Chowdhury said.

Militarisation is also affecting indigenous women and men. Maribeth Biano, from the Asian Indigenous Women’s Network, told reporters on Monday that Indigenous women are hugely affected by militarisation in Indigenous territories.

COP21 vue par Naomi Klein : « Le changement climatique génère des conflits »

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article par Naomi Klein dans la revue Ballast (abrégé)

Tandis que les dirigeants du monde se réunissent pour « remédier » au problème du changement climatique à la Conférence de Paris, dite COP21, nous retrouvons l’essayiste canadienne Naomi Klein, auteure des ouvrages phares No Logo et La Stratégie du choc, dans les bureaux de l’un de ses éditeurs. . . .

Naomi Klein
People’s climate march in Prague, 29 November 2015. Friends of the Earth International under a Creative Commons Licence

Tout cela [qui] arrive ici, à Paris, au moment du sommet international sur le climat, nous éclaire également sur ce que les gouvernants décident de qualifier de crise ou pas : nous voyons aujourd’hui que cela est très subjectif. Nous sommes ici pour débattre de la crise climatique, une crise majeure pour l’humanité, mais qui n’a jamais été traitée comme telle par les élites. Nos dirigeants font tous de très beaux discours mais ne changent jamais les lois. Il y a clairement deux poids, deux mesures. Pour des raisons sécuritaires, ils feraient n’importe quoi, mais quand il s’agit de la sécurité de l’humanité, de protéger la vie sur Terre, c’est beaucoup de paroles et très peu d’actes. Ils n’ont jamais mis en place aucune mesure de régulation sérieuse pour les pollueurs, par exemple, et ils ne veulent pas que les accords qu’ils passent entrent eux soient juridiquement contraignants. Le protocole de Kyoto l’était. Mais voilà que nous faisons marche arrière.

Pourquoi est-ce qu’un accord sur le climat est notre principale chance pour la paix ?

Tout d’abord parce que le changement climatique génère déjà des conflits. Comme la quête aux énergies fossiles. Si on prend le Moyen-Orient, par exemple, notre course à l’énergie fossile est l’une des raisons principales de nombreuses guerres illégales. Est-ce que l’Irak aurait été envahi s’il avait principalement exporté des asperges (comme l’a fait remarquer Robert Fisk) ? Probablement pas. Ce que l’Occident voulait, c’était le pétrole irakien, afin de le mettre en vente sur le marché mondial. Voilà ce qu’était le projet de Dick Cheney. Cela a déstabilisé toute la région — qui n’était déjà pas très stable, à cause des précédentes guerres pour le pétrole et des nombreux coups d’États et des dictateurs installés et soutenus par les puissances occidentales. Il faut également savoir que cette région est une des plus vulnérables face au changement climatique, à cause duquel de très larges parties du Moyen-Orient sont devenues invivables. La Syrie a connu la pire sécheresse de son histoire juste avant que la guerre civile n’éclate. Ce fut l’un des facteurs de déstabilisation du pays. La paix ne sera pas possible tant que des mesures fortes ne seront pas prises pour le climat. Je me suis intéressée de plus près à cette problématique quand j’ai compris que si nous voulons vraiment prendre le changement climatique au sérieux, il faudra en passer par une redistribution des richesses, des opportunités et des technologies. Dans mon dernier livre, je cite Angelica Navarro, négociatrice bolivienne pour le commerce et le climat, qui dit que le changement climatique a engendré l’obligation d’un plan Marshall pour la planète.

Vous dites que pour inverser cette tendance, il nous faut déconstruire le capitalisme. Comment faire passer cette idée qui peut être difficile à imaginer, pour la plupart des gens ?

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

( Clickez ici pour la version anglaise .)

Question for this article:

Despite the vested interests of companies and governments, Can we make progress toward sustainable development?

(. . . suite)

Au Canada, nous avons essayé de travailler en partant du postulat que le changement climatique nous impose un ultimatum. Il ne faut pas seulement changer les choses, il faut les changer maintenant ; et si nous ne le faisons pas dans les dix prochaines années, il sera trop tard. Qu’est-ce que cela entraîne dans le domaine de la santé, de l’éducation, des droits des indigènes, de l’inégalité ? Quel serait l’impact sur les droits des réfugiés si nous prenions le changement climatique au sérieux ? Nous avons réuni les leaders de soixante organisations et rédigé un document, intitulé « The Leap Manifesto », qui, nous l’espérons, permettra de trouver une solution. Nous avons pensé que le meilleur moyen de parvenir à régler ce problème était de nous réunir et d’agir. Ça n’a pas été facile de réunir toutes ces organisations, car toutes travaillent sur des problématiques très importantes. Si vous travaillez contre la pauvreté, vous n’avez pas le temps de faire autre chose. Mais lorsque le changement climatique devient une cause de ce contre quoi vous luttez, quand il devient un outil pour poursuivre votre combat, quand il vous permet de trouver de nouveaux partenaires, de nouveaux alliés, alors il n’est plus une distraction mais un moteur. On a également mené quelques actions. Nous avons, entre autres, organisé un rassemblement sur le thème « Travail, Justice, Climat ». Ce n’était pas un exercice théorique mais une vraie réflexion sur comment s’organiser : comment aborder le sujet du climat avec les syndicats pour que cela ait un impact, avec les personnes qui luttent pour les services de base, le logement, les mouvements de population ? Quels messages faire passer, de quelle manière ? Ça a été très riche en enseignements, donc très utile. Ensuite, nous avons rédigé et lancé le manifeste « The Leap », qui n’est probablement ni parfait ni suffisant, mais c’est un bon début…

Je suis vraiment choquée de voir à quel point les mouvements anti-austérité et ceux pour le climat ne semblent pas du tout communiquer en Europe. J’ai entendu Tsipras soudainement évoquer le changement climatique cette semaine — et je crois que c’est la première fois, depuis qu’il a pris ses fonctions. Le changement climatique est le meilleur argument contre l’austérité. Pourquoi ne pas utiliser ce levier dans les négociations avec l’Allemagne, à qui ce sujet tient apparemment énormément à cœur et qui a une des politiques énergétiques les plus ambitieuses du monde ? Pourquoi ne pas utiliser cet argument dans chaque réunion, et dire que l’austérité est impensable parce que nous sommes devant une crise majeure pour l’humanité et que nous devons agir ? Et, pourtant, nous n’entendons quasiment jamais Podemos ou Syriza parler du changement climatique. J’ai donné une conférence pendant un rassemblement « Blockupy » à Francfort, il y a quelques mois, et le sujet n’a jamais été abordé. Quand j’ai évoqué les connexions entre le changement climatique et les autres mouvements, tout le monde a compris ; c’est très concret. Si on reste uniquement sur le terrain de la crise économique, les gouvernements vont évidemment couper leurs aides aux renouvelables, augmenter les tarifs des transports publics, privatiser les chemins de fer, comme ils le font en Belgique, dire qu’il faut forer pour se procurer du pétrole et du gaz et nous sortir de la dette.

Mais tout est lié ! Alors pourquoi la problématique du changement climatique semble-t-elle si lointaine ? Il n’est pas difficile du tout d’utiliser cet argument, mais le changement climatique a tellement été bureaucratisé que les gens ont peur d’en parler. Un peu comme ils avaient peur de parler du commerce, à l’époque où on a commencé à évoquer les accords de libre-échange, parce que c’était tellement bureaucratique qu’ils pensaient qu’il fallait avoir un diplôme de droit international pour comprendre. Tout cela a été pensé pour que la population ne veuille pas en parler, ne participe pas. Et puis, malgré tout, les gens se sont éduqués, ont trouvé des manières d’en parler et compris quel impact cela avait sur leur vie. Ils ont réalisé qu’ils avaient le droit de prendre part à cette conversation. Pour ce qui concerne le changement climatique, je pense que les gens ont peur de faire des erreurs scientifiques. Il y a trois niveaux de langage bureaucratique : le niveau scientifique, le niveau politique et le niveau des Nations unies. C’est très compliqué à comprendre, en particulier le langage de ces dernières, qui est un cauchemar. Il suffit de jeter un œil au programme de la COP21 ! C’est écrit dans une langue que personne ne comprend. Tout cela fait partie de la raison pour laquelle, même s’il est évident de mettre en lien le changement climatique et l’austérité, ce n’est jamais fait. . . .

Les gouvernements se battent pour que ces cibles dérisoires ne soient pas légalement contraignantes. C’est l’inverse du progrès: nous reculons : Kyoto était légalement contraignant ; là, on se dirige vers des accords non contraignants. L’objectif à Copenhagen était 2 degrés, ce qui était déjà trop, et là nous allons vers 3. C’est de la physique basique. On n’avance pas.

Journée de la paix : Ban Ki-moon appelle à un cessez-le-feu de 24 heures le 21 septembre

DESARMAMENT ET SECURITE .

Un article du Centre d’Actualités de l’ONU

A quelques jours de la Journée internationale de la paix, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a appelé à un cessez-le-feu de 24 heures ce jour-là, qui est célébré chaque année le 21 septembre.

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Dans une déclaration à la presse publiée jeudi soir, Ban Ki-moon a rappelé que « que l’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré que cette journée était consacrée au renforcement des idéaux de paix, à l’intérieur des pays et entre les nations et entre les peuples ».

« Elle a aussi été établie pour être une journée de non-violence et de cessez-le-feu. Le thème de la célébration de cette année est ‘Partenariats pour la Paix – la dignité pour tous’ qui vise à souligner combien il est important que tous les segments de la société travaillent ensemble pour la paix », a ajouté le Secrétaire général.

« Dans le cadre des préparatifs de la Journée de la Paix, je demande à tous les partenaires à s’exprimer en faveur de cet appel à déposer les armes, et à travailler sans relâche dans les jours à venir pour parvenir à un cessez-le-feu de 24 heures le 21 septembre », a-t-il encore dit.

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Le développement durable est le principal vecteur d’une paix durable, selon l’ONU

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Une article d Centre d’actualites de l’ONU

A l’occasion d’un évènement organisé au siège de l’ONU à New York sur le thème de la culture de la paix, des hauts responsables de l’Organisation ont appelé mercredi [9 septembre] la communauté internationale à s’impliquer dans la mise en œuvre du futur Programme de développement durable 2030 afin d’instaurer définitivement une culture de la paix à l’échelle mondiale.

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Ambassador Einar Gunnarsson of Iceland. UN Photo/Mark Garten

« La réunion d’aujourd’hui a pour but de nous confronter à la dure réalité du monde actuel, où les gens souffrent et meurent de la violence et d’atrocités », a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, à l’ouverture d’un forum de haut niveau en faveur de l’établissement d’une culture de la paix qui avait lieu dans l’enceinte de l’Assemblée générale de l’ONU.

Citant en exemple le cas emblématique de la Syrie, qualifiée de pire crise humanitaire du moment, M. Ban a fermement condamné les violations des droits de l’homme et du droit international perpétrées dans le pays aussi bien par les autorités que par les groupes armés antigouvernementaux.

« Notre incapacité à mettre fin aux souffrances en Syrie est visible dans les camps et les maisons [d’accueil] en Jordanie, au Liban et en Turquie, mais aussi à travers la bouleversante crise des réfugiés en Europe », a déploré le Secrétaire général.

Sur ce dernier point, le chef de l’ONU a exhorté les dirigeants européens à mettre en œuvre une réponse commune et humaine face à l’afflux de réfugiés fuyant leurs pays en guerre pour atteindre l’Europe.

M. Ban a également appelé ces mêmes dirigeants à se prononcer très clairement contre la xénophobie et la discrimination à l’encontre des réfugiés et migrants.

« Nous ne pouvons pas construire une culture de la paix sans une campagne active de sensibilisation contre la division et l’injustice », a affirmé le Secrétaire général.

Outre la promotion de l’éducation, la défense des droits humains et le renforcement de la solidarité, M. Ban a appelé les Etats du monde entier à promouvoir davantage la jeunesse.

« Il est temps d’investir dans les jeunes en tant qu’artisans de la paix », a-t-il estimé.

A cette fin, M. Ban a mentionné l’espoir représenté par la future adoption du Programme de développement durable 2030 par les dirigeants mondiaux lors d’un sommet organisé au siège de l’ONU à New York fin septembre, en marge de la 70ème Assemblée générale de l’Organisation.

« Les objectifs de développement durable offrent une approche exhaustive de l’avancée économique, sociale et environnementale. Ceci est capital pour la prévention des conflits et la promotion d’une culture de la paix », a affirmé le Secrétaire général.

En conclusion de son discours, le chef de l’ONU a appelé la communauté internationale à faire sienne cet avertissement de Gandhi : « Il n’y aura pas de paix durable sur terre, à moins que nous n’apprenions non seulement à tolérer mais aussi à respecter les religions autres que la nôtre ».

De son côté, le Président de l’Assemblée générale, Sam Kutesa, a fait écho aux propos de M. Ban en déclarant que le nouveau Programme de développement et les 17 Objectifs de développement durable (ODD) qu’il comporte permettront d’instaurer une culture de la paix.

« L’Objectif numéro 16 des Objectifs de développement durable a trait à la promotion de sociétés pacifiques et inclusives pour le développement durable. A travers l’Objectif numéro 4, le Programme aspire également à favoriser les systèmes éducatifs capables de promouvoir durablement une culture de la paix et de la non-violence », a précisé M. Kutesa dans un discours lu par un Vice-président de l’Assemblée, Einar Gunnarsson.

Afin de veiller à la mise en œuvre du futur Programme et à l’instauration d’une culture de la paix, le Président de l’Assemblée générale a émis une série de recommandations, appelant la communauté internationale à : promouvoir le dialogue et la compréhension mutuelle, tout en renforçant le respect de la diversité religieuse et culturelle ; renforcer les principes de la liberté de pensée, de croyance et d’expression ; éliminer toutes les formes de discrimination et d’intolérance ; développer et étendre les politiques qui favorisent la justice, la sécurité et la primauté du droit ; encourager une plus grande participation des femmes dans la prévention des conflits et la consolidation de la paix ; et faire un usage efficace des médias pour la promotion d’informations concernant une culture de la paix.

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Question related to this article:

Can the UN help move the world toward a culture of peace?

The following comes from the CPNN Coordinator’s blog of October 2012

The United Nations and the Culture of Peace

My ten years working in the United Nations system left me with a sweet and sour taste: the sweet side was the universality of the UN, both its staff and mandate, and its great significance for raising the consciousness of the peoples of the world; the sour side was the jealousy of the Member States who make sure that the UN does not encroach on their freedom to rule over their own citizens, as well as people in other countries that they may dominate through neo-colonial relations. This became crystal-clear to me when the United States delegate, during the informal meetings of the UN General Assembly in 1999, opposed the Declaration and Programme of Action on a Culture of Peace, saying that it would make it more difficult for them to start a war. In fact, throughout history, war (call it “defense” if you prefer) has always been the most fundamental “right” of the state

With this in mind, I have been pleasantly surprised by the extent to which the UN system has once again taken up the culture of peace as a priority, as shown in this month’s CPNN bulletin, just as it was a priority in the Year 2000 when I was the director of the UN International Year for the Culture of Peace

Of course, this does not happen by chance, and great credit belongs to two men who played key roles for the Year 2000, Federico Mayor Zaragoza, who made the culture of peace a priority of UNESCO, and Anwarul Chowdhury, who played the role of midwife at the UN General Assembly, guiding the culture of peace resolution through nine months of opposition by the powerful states. Once again, this last month, these two men motivated and spoke eloquently at the High Level Forum on a Culture of Peace at the UN

As always it was the countries of the South who supported the initiative (see the CPNN article of September 24 and its discussion), but at least this month it was not blocked by the powerful states

In fact, it is my impression that the powerful states pay less and less attention to the United Nations. When there was a financial crisis a few years ago, the powerful states did not turn to the UN agencies , the World Bank and the International Monetary Fund, but set up their own temporary system of finance ministers, and when it came time for the review of nuclear non-proliferation, President Obama held his own meeting with heads of state in Washington and ignored the UN conference where the only head of state to speak was that of Iran. And the US has pulled out of UNESCO entirely, forcing drastic cuts in its budget

In fact, the lack of attention by the powerful states may provide the UN system with an opportunity to push the agenda of the culture of peace without their opposition – let us hope that the UN can take advantage of this

Of course, in the long run, the UN, or any other institution, cannot mandate a culture of peace; instead, the culture of peace can only grow from the consciousness, both understanding and action, of the peoples of the world (see last month’s blog below). That’s why the role of the UN for consciousnes-raising is ultimately its greatest contribution!

L’ONU: Des déplacements de populations plus importants que jamais

DROITS DE L’HOMME .

Un article de L’agence des Nations Unies pour les réfugiés

Les guerres, les conflits et la persécution ont généré le plus grand nombre – jamais observé dans l’histoire moderne – de personnes déracinées en quête de refuge et de sécurité, selon un nouveau rapport du HCR. Le tout dernier Rapport du HCR sur les Tendances mondiales, publié jeudi, fait état d’une hausse considérable du nombre de personnes forcées à fuir, avec 59,5 millions de déracinés à la fin 2014 en comparaison de 51,2 millions l’année précédente et 37,5 millions il y a une décennie. L’augmentation depuis 2013 est la plus importante jamais enregistrée en une seule année.

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Cette hausse majeure survient depuis début 2011 après l’éruption du conflit en Syrie qui génère désormais le plus important déplacement de populations jamais enregistré à travers le monde. En 2014, chaque jour, quelque 42 500 personnes sont devenues des réfugiés, des demandeurs d’asile ou des déplacés internes. Ce chiffre représente une augmentation par quatre en tout juste quatre ans. A travers le monde, un humain sur 122 est désormais soit un réfugié, soit un déplacé interne ou encore un demandeur d’asile. Si cette population correspondait à celle d’un pays, celui-ci se classerait au 24e rang au niveau mondial.

« Nous sommes les témoins d’un changement de paradigme, d’un glissement incontrôlé vers une ère qui est désormais le théâtre de déplacements forcés sans précédent à travers le monde. La réponse nécessaire éclipse désormais tout ce que nous avons mis en œuvre auparavant », a déclaré le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés António Guterres. « Il est terrifiant que, d’une part, l’impunité augmente quant à l’éruption de ces conflits et que, d’autre part, la communauté internationale semble totalement incapable de travailler conjointement pour faire cesser les guerres ainsi que pour édifier et préserver la paix. »

Selon le rapport du HCR, dans toutes les régions, le nombre de réfugiés et de personnes déplacées internes est en hausse. Ces cinq dernières années, au moins 14 conflits ont éclaté ou ont repris : Huit en Afrique (en Côte d’Ivoire, en République centrafricaine, en Libye, au Mali, au nord du Nigéria, en République démocratique du Congo, au Soudan du Sud et, cette année, au Burundi) ; trois au Moyen-Orient (en Syrie, en Iraq et au Yémen) ; un en Europe (Ukraine) et trois en Asie (Kirghizistan ainsi que dans plusieurs régions du Myanmar et du Pakistan). Seul un petit nombre de ces crises ont été résolues et la plupart continuent de générer de nouveaux déplacements de populations. En 2014, seulement 126 800 réfugiés ont pu retourner dans leurs pays d’origine, c’est le nombre le plus faible enregistré en 31 ans.

Parallèlement, après plusieurs décennies d’instabilité et de conflits en Afghanistan, en Somalie et ailleurs, des millions de ressortissants de ces pays demeurent déracinés ou – et ce, de plus en plus souvent – bloqués durant des années en marge de la société et dans l’incertitude de la vie en tant que déplacé interne ou réfugié. Parmi les conséquences récentes et visibles des conflits à travers le monde ainsi que des terribles souffrances qu’ils causent, on observe une croissance spectaculaire du nombre de réfugiés en quête de sécurité qui entreprennent des traversées périlleuses en mer, y compris en Méditerranée, dans le golfe d’Aden et en mer Rouge, ainsi qu’en Asie du Sud-Est.

Plus de la moitié de la population réfugiée est composée d’enfants

Le rapport du HCR sur les Tendances mondiales montre que, pour la seule année 2014, quelque 13,9 millions de personnes sont devenues des déplacés internes, soit quatre fois le nombre observé en 2010. A travers le monde, il y avait 19,5 millions de réfugiés (contre 16,7 millions en 2013), 38,2 millions de déplacés à l’intérieur de leur propre pays (contre 33,3 millions en 2013) et 1,8 million de personnes qui attendaient le résultat de l’examen de leur demande d’asile (contre 1,2 million en 2013). Plus de la moitié de la population réfugiée est composée d’enfants, une proportion tout à fait alarmante.

« Du fait de graves pénuries de fonds et de profondes lacunes dans le régime mondial de protection des victimes de guerre, les personnes ayant besoin de compassion, d’aide et de refuge sont laissées à elles-mêmes », a indiqué António Guterres. « Dans cette ère de déplacements de population massifs et sans précédent, nous avons besoin d’une réponse humanitaire de grande ampleur et d’un engagement mondial renouvelé envers la tolérance et la protection des personnes fuyant le conflit et la persécution. »

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Question(s) related to this article:

What is the state of human rights in the world today?

(. . . suite)

La Syrie est le plus important pays générateur au monde, à la fois de personnes déplacées internes (7,6 millions) et de réfugiés (3,88 millions à la fin 2014). L’Afghanistan (2,59 millions) et la Somalie (1,1 million) sont respectivement les deuxième et troisième pays générateurs de réfugiés.

Même dans ce contexte d’importante augmentation, la répartition mondiale des réfugiés demeure fortement biaisée. Les réfugiés continuent de rejoindre principalement des pays moins avancés, plutôt que des pays riches. Près de neuf réfugiés sur 10 (soit 86 pour cent) se trouvaient dans des régions et des pays considérés comme économiquement moins développés. Un quart de la population réfugiée se trouvait dans des pays classés parmi la liste des Nations Unies sur les Pays les moins avancés (PMA).

Europe (+ 51%)

Plusieurs sujets ont attiré l’attention du public, à la fois positivement et négativement, sur les questions de réfugiés dans cette région : le conflit en Ukraine, un chiffre tristement record de 219 000 personnes ayant tenté la traversée de la Méditerranée et le grand nombre de réfugiés syriens qui se trouvent en Turquie – un pays qui, en 2014, est devenu le plus important pays hôte de réfugiés au monde avec 1,59 million de réfugiés syriens présents à la fin 2014. Au sein de l’UE, la majorité des demandes d’asile ont été déposées en Allemagne et en Suède. Globalement, le nombre de personnes déracinées en Europe totalisait 6,7 millions à la fin de l’année, en comparaison de 4,4 millions à la fin 2013. Parmi les personnes déracinées se trouvant en Europe, une majorité d’entre elles sont des Syriens qui se trouvent en Turquie ainsi que des Ukrainiens ayant trouvé refuge en Fédération de Russie.

Moyen-Orient et Afrique du Nord (+ 19%)

Les souffrances massives résultant de la guerre en Syrie, avec 7,6 millions de déplacés internes et 3,88 millions de personnes déracinées dans la région et au-delà en tant que réfugiés, font du Moyen-Orient à la fois le générateur le plus important et le principal hôte de personnes déracinées au monde. Aux pics statistiques alarmants concernant les réfugiés syriens s’ajoutent les nouveaux déplacements de populations d’au moins 2,6 millions de personnes en Iraq – où 3,6 millions de personnes au total étaient déplacées internes à la fin 2014 – ainsi que de 309 000 personnes nouvellement déplacées en Libye.

Afrique sub-saharienne (jusqu’à 17%)

Souvent négligés, de nombreux conflits en Afrique, notamment en République centrafricaine, au Soudan du Sud, en Somalie, au Nigéria, en République démocratique du Congo et ailleurs, ont généré tous ensemble d’immenses déplacements de populations en 2014. En proportion, ils sont à peine moins élevés qu’au Moyen-Orient. En tout, l’Afrique subsaharienne comptait 3,7 millions de réfugiés et 11,4 millions de déplacés internes, dont 4,5 millions d’entre eux ont été nouvellement déplacés en 2014. Le taux de 17 pour cent d’augmentation globale exclut le Nigéria, car la méthodologie pour compter les déplacements internes a changé au cours de l’année 2014 et les statistiques ne sont pas fiables[1]. L’Ethiopie a remplacé le Kenya en tant que plus important pays hôte de réfugiés en Afrique et cette nation se classe au cinquième rang des pays hôtes à travers le monde.

Asie (+ 31%)

L’Asie est de longue date l’une des principales régions génératrices de déplacements de populations au monde. Le nombre de réfugiés et de personnes déplacées internes y a augmenté de 31 pour cent en 2014 et s’élève désormais à neuf millions de personnes. L’Afghanistan, précédemment premier pays générateur de réfugiés au monde, a cédé cette triste place à la Syrie. Les déplacements de populations se poursuivent dans et depuis le Myanmar en 2014, y compris des Rohingyas de l’Etat de l’Ouest-Rakhine ains que dans les régions du Nord-Shan et de Kachin. L’Iran et le Pakistan demeurent deux des quatre pays accueillant le plus grand nombre de réfugiés au monde.

Amériques (+ 12%)

Les Amériques ont également été le théâtre d’une hausse des déplacements forcés de populations. Le nombre de réfugiés colombiens a chuté de 36 300 et s’élève désormais à 360 300 en 2014, ceci surtout en raison d’une révision du nombre de réfugiés signalée par le Venezuela. La Colombie compte encore l’une des plus importantes populations déplacées internes, avec six millions de personnes ainsi que 137 000 Colombiens nouvellement déplacés en 2014. Avec un grand nombre de personnes fuyant la violence des gangs ou d’autres formes de persécution en Amérique centrale, les États-Unis ont vu 36 800 demandes d’asile déposées de plus qu’en 2013, soit une croissance de 44 points.

Le rapport complet du HCR (en anglais) sur les Tendances mondiales – incluant également des informations et statistiques par pays, sur les enfants réfugiés non accompagnés, sur le nombre des personnes de retour dans leur pays et sur les estimations de la population apatride – est disponible au http://unhcr.org/556725e69.html.

Les Etats membres de l’ONU s’accordent sur le nouveau programme de développement

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article de Programme des Nations Unies pour le développement

Les Etats membres des Nations Unies sont parvenus dimanche soir (02 août) à un consensus concernant le projet de document final du programme de développement pour l’après 2015 censé être adopté fin septembre à New York par les dirigeants mondiaux, lors du Sommet spécial sur le développement durable.

UNDP

A l’issue d’un important processus de négociation qui a duré plus de deux ans et s’est traduit par une participation sans précédent de la société civile, les 193 Etats membres de l’Assemblée générale de l’ONU se sont mis d’accord sur un programme ambitieux, comportant 17 nouveaux objectifs de développement durable. Ces objectifs auront pour but, d’ci l’année 2030, d’éradiquer l’extrême pauvreté et de promouvoir la prospérité et le bien-être des peuples, tout en protégeant l’environnement.

L’accord ainsi obtenu sur le contenu du nouveau programme de développement « annonce un tournant historique » pour la planète, s’est quant à lui félicité le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon.

Le Secrétaire général a noté que le consensus auquel sont parvenus les Etats est la résultante d’un processus véritablement ouvert, inclusif et transparent.

« Il s’agit bien là du programme des peuples, un plan d’action pour mettre fin à la pauvreté sous toutes ses formes, de manière irréversible, en tout lieu et en ne laissant personne de côté », a poursuivi le chef de l’ONU, tout en soulignant que le programme vise également à garantir la paix et la prospérité, ainsi qu’à forger des partenariats avec pour principale préoccupation les gens et la planète.

Plus de 150 dirigeants du monde entier devraient prendre part au Sommet du développement durable qui aura lieu au siège de l’ONU à New York, du 25 au 27 septembre 2015, afin d’adopter formellement le document final dont le contenu a été arrêté ce week-end.

Ce programme prendra appui sur les précédents succès des 8 Objectifs du Millénaire pour le développement adoptés en 2000, grâce auxquels plus de 700 millions de personnes ont été en mesure d’échapper à la pauvreté au cours des 15 dernières années. Ces derniers visaient à résoudre un large éventail de problèmes, allant de la faim, à la maladie, en passant par l’inégalité entre les sexes et l’accès à l’eau et à l’assainissement d’ci à 2015.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

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Question for this article:

Can UN agencies help eradicate poverty in the world?

(. . . suite)

Les Objectifs de développement durable établis dans le cadre du nouveau programme pour l’après 2015 entendent aller encore plus loin, en s’attaquant aux causes profondes de la pauvreté et au besoin universel de développement durable pour tous les peuples.

« Nous sommes déterminés à prendre les mesures audacieuses et transformatives dont nous avons besoin de toute urgence pour mettre le monde sur une voie durable et résiliente. Alors que nous nous embarquons dans cette aventure collective, nous nous engageons à ce que personne ne soit laissé de côté », ajoutent les Etats membres dans le projet de document final.

Qualifiant l’éradication de la pauvreté d’objectif primordial du nouveau programme de développement, le texte intègre pleinement les dimensions économiques, sociales et environnementales du développement durable et appelle à une action de tous les pays, qu’ils soient pauvres, riches ou à revenu intermédiaire.

Les 17 objectifs de développement durable et 169 cibles que comporte le nouveau programme auront pour but de lutter contre les obstacles systémiques majeurs au développement durable, tels que l’inégalité, la consommation et les modes de production non durables, l’insuffisance des infrastructures et le manque d’emplois décents. La dimension environnementale du développement durable est également prise en compte dans les objectifs portant sur les océans et les ressources marines ainsi que sur les écosystèmes et la biodiversité.

Les Etats membres soulignent par ailleurs dans ce projet de document final que pour réaliser les transformations souhaitées, il conviendra de mettre fin au statu quo et de renforcer la coopération internationale dans de nombreux domaines. Le programme appelle en effet à un partenariat mondial renouvelé en faveur du développement durable, y compris via l’établissement de partenariats entre acteurs de natures diverses, et au renforcement des données statistiques pour mesurer le développement durable.

A ce titre, le nouveau programme prévoit notamment la mise en place d’un instrument efficace de suivi et de revue ainsi que d’un Mécanisme visant à faciliter le transfert technologique à l’appui des nouveaux objectifs, fondé sur une collaboration multipartite entre les Etats membres, la société civile, les entreprises, la communauté scientifique et le système onusien. Convenu lors de la troisième Conférence internationale sur le financement du développement, qui a eu lieu en juillet dernier à Addis-Abeba, ce Mécanisme disposera notamment d’une équipe inter-agence, d’un forum sur la science, la technologie et l’innovation, et d’une plate-forme de collaboration en ligne.