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Abiy Ahmed Ali, Premier ministre de la République fédérale démocratique d’Ethiopie lauréat de l’édition 2019 du Prix Félix Houphouët-Boigny – UNESCO pour la recherche de la Paix

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de l’UNESCO

Abiy Ahmed Ali, Premier ministre de la république fédérale démocratique d’Ethiopie, est nommé lauréat de l’édition 2019 du Prix Félix Houphouët-Boigny – UNESCO pour la recherche de la Paix, en raison de ses actions dans la région et en particulier pour avoir été l’instigateur d’un accord de paix entre la République fédérale démocratique d’Éthiopie et l’Érythrée. 

Le jury reconnaît également les mérites du lauréat pour les réformes entreprises en vue de consolider la démocratie et la cohésion sociale. Enfin, le jury considère cette distinction comme un encouragement à poursuivre son engagement en faveur de la promotion d’une culture de la paix dans la région et sur le continent africain.

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Where in the world can we find good leadership today?

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Le Jury international s’est réuni le 29 avril 2019 au Siège de l’UNESCO à Paris pour désigner le lauréat de l’édition 2019 du prix qui marquera le 30e anniversaire de sa création.

Ce jury est composé de Ellen Johnson Sirleaf, ancienne Présidente du Liberia – Lauréate du Prix Nobel de la Paix (2011), François Hollande, ancien Président de la France,  Princesse Sumaya bint El Hassan de Jordanie – Envoyée spéciale de l’UNESCO pour les sciences de la paix, Michel Camdessus (France) –ancien Directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Professeur Yunus Mohama (Bangladesh) – fondateur de Grameen Bank – Lauréat du Prix Nobel de la Paix (2006) et Forest Whitaker (Etats-Unis d’Amérique), fondateur de l’initiative Paix et Développement.

Pour rendre hommage à l’action du Président Félix Houphouët-Boigny en faveur de la paix, dans le monde, 120 pays ont parrainé, en 1989, une résolution adoptée à l’unanimité des Etats membres de l’UNESCO en vue d’établir le Prix Félix Houphouët-Boigny – UNESCO pour la recherche de la Paix. Le Prix se propose d’honorer les personnes vivantes, institutions ou organismes publics ou privés en activité ayant contribué de manière significative à la promotion, à la recherche, à la sauvegarde ou au maintien de la paix dans le respect de la Charte des Nations Unies et de l’Acte constitutif de l’UNESCO.

Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, en visite officielle en Ethiopie les 2 et 3 mai à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, s’entretiendra avec le Premier ministre et lui fera part de ses chaleureuses félicitations.

Le réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix – Gabon : Le travail va commencer !

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article du Gabon Review

Des semaines après l’élection et la présentation officielle du nouveau bureau au Représentant résidant de l’Unesco, la Coordination nationale du réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix (PAYNCoP Gabon) a dévoilé sa feuille de route. Les différentes actions à mener au cours des deux prochaines années y sont énumérées.


Photo © PAYNCoP Gabon

Présidée par le Représentant résidant de l’Unesco, Vincenzo Fazzino, une rencontre a eu lieu, le 24 avril à Libreville, entre la nouvelle équipe du PAYNCoP Gabon et les responsables du système des Nations unies dans le pays. L’objectif de celle-ci était de présenter à ces derniers la feuille de route élaborée récemment par l’organisation panafricaine coordonnée par Jerry Bibang, en vue de «recueillir les avis et les orientations» des différents acteurs du domaine. Pour le PAYNCoP Gabon, il s’est également agi de renforcer le partenariat avec le système des Nations unies au Gabon et permettre une meilleure collaboration, notamment en matière de promotion de la culture de la paix et la non-violence.

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Will UNESCO once again play a role in the culture of peace?

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Selon la coordination nationale du PAYNCop Gabon, la feuille de route présentée aux responsables du système des Nations Unies est un «plan d’action [qui] prévoie quatre axes stratégiques, notamment la vulgarisation du PAYNCoP, la promotion de la culture de la paix, l’appropriation de la Résolution 2250 (jeunes, paix et sécurité) et la transformation du PAYNCoP en entreprise sociale».

«Conscients que la promotion de la culture de la paix passe aussi par la lutte contre le chômage et l’autonomisation économique des jeunes, notre quatrième axe a pour objectifs spécifiques de former les jeunes dans l’entrepreneuriat social et la mise en œuvre de projets de développement communautaire. Aussi, nous prévoyons la création des activités génératrices de revenus afin d’encourager effectivement l’indépendance financière des jeunes», explique l’organisation.

Pour la mise en œuvre de cette feuille de route, le Coordonnateur national du PAYNCoP Gabon a dit solliciter l’intervention des professionnels de divers secteurs d’activités, à l’instar de l’éducation, l’enseignement supérieur, la communication, la culture et la politique. «Chacun à son rôle à jouer dans ce challenge», estime Jerry Bibang, non sans rappeler que la feuille de route présentée par le bureau dont il a la charge «s’inscrit dans le cadre de la suite logique du travail entamé par [ses] prédécesseurs». Celle-ci, précise l’organisation, «porte sur une période de deux ans (2019-2021) et prend en compte les questions essentielles des jeunes en matière de paix et sécurité au niveau national».

Pour le PAYNCoP Gabon, «la paix ne se limite pas à l’absence de guerre [mais] implique plusieurs choses à la fois, dont la justice sociale, le respect des droits de l’homme, la démocratie, la pauvreté, etc.».

Résultats positifs de l’UNCSW63 concernant les droits fondamentaux des femmes en matière de systèmes de protection sociale, de services publics de qualité, y compris l’éducation, et d’infrastructures durables

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article de Internationale de l’Education

La délégation des travailleuses, y compris des syndicalistes de l’éducation, se félicite des conclusions concertées de la 63e session de la Commission de la condition de la femme, qui incluent un langage positif sur les systèmes d’éducation et de protection sociale.

Principales avancées concernant la problématique du genre et l’éducation

Les conclusions concertées de la 63e session de la Commission de la condition de la femme (UNCSW63), adoptées le 22 mars, ont donné des résultats satisfaisants concernant la problématique de genre et l’éducation:

* Les paragraphes du préambule comportent trois références importantes à l’éducation

Les espaces éducatifs sont spécifiquement mentionnés dans la liste des sites clés qui nécessitent une action et une attention concernant le harcèlement sexuel. L’éducation de la petite enfance est expressément mentionnée comme « essentielle pour permettre aux femmes d’entrer et de rester sur le marché du travail ».  Les multiples obstacles au droit à l’éducation des filles, basés sur le genre et des plus pernicieux, sont également soulignés.

* Appel aux gouvernements à renforcer les cadres normatifs, juridiques et politiques

Il est fait explicitement référence aux formes de discrimination multiples et croisées auxquelles sont confrontées les femmes et les filles handicapées ainsi que les femmes et les filles autochtones (y compris en ce qui concerne l’éducation), en particulier pour celles vivant dans les zones rurales.

Les gouvernements sont instamment invités à « adopter des politiques et une législation nationales sensibles au genre en matière de migration, qui soient conformes aux obligations pertinentes du droit international, afin de protéger les droits fondamentaux de toutes les femmes et les filles migrantes, quel que soit leur statut, et de reconnaître leurs compétences et leur éducation ».

Une avancée majeure pour l’éducation des femmes est l’appel à éliminer la ségrégation professionnelle en remédiant aux « obstacles structurels, aux stéréotypes de genre et aux normes sociales négatives; en favorisant l’égalité d’accès et la participation des femmes au marché du travail, à l’éducation et à la formation; en aidant les femmes à diversifier leurs choix éducatifs et professionnels dans les domaines émergents et les secteurs économiques en pleine croissance, tels que la science, la technologie, l’ingénierie, les mathématiques ainsi que les technologies de l’information et de la communication; en reconnaissant la valeur des secteurs comptant un grand nombre de travailleuses ».

* Renforcement des services publics pour les femmes et les filles

Un paragraphe clé du document appelle à investir dans les systèmes et infrastructures d’enseignement public, dans l’enseignement primaire et secondaire gratuit et obligatoire, et dans la promotion des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie pour tous. Il stipule également que les gouvernements doivent « s’attaquer aux normes sociales négatives et aux stéréotypes de genre dans les systèmes éducatifs, y compris dans les programmes et les méthodologies d’enseignement, qui dévalorisent l’éducation des filles et empêchent les femmes et les filles d’avoir accès à l’éducation et d’achever et de poursuivre leurs études ».

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Prospects for progress in women’s equality, what are the short and long term prospects?

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Une autre référence explicite importante est faite aux adolescentes enceintes, aux mères adolescentes et aux mères célibataires, en appelant les gouvernements à adopter des politiques propres à faciliter leur retour et l’achèvement satisfaisant de leurs études.

Principales avancées concernant les systèmes de protection sociale, l’accès aux services publics et les infrastructures durables

La délégation des femmes syndicalistes a également fait pression avec succès pour l’inclusion d’un langage progressiste concernant les systèmes de protection sociale et l’accès aux services publics et aux infrastructures durables. Quelques exemples: des références à l’importance des normes de l’Organisation internationale du Travail (OIT) et des enjeux du travail décent; des mesures visant à renforcer la protection des travailleurs de l’économie informelle et à promouvoir leur formalisation; veiller à ce que le travail de prise en charge d’autrui non rémunéré soit valorisé dans les régimes de cotisation; garantir l’accès au congé de maternité, de paternité et parental payé; promouvoir la responsabilité partagée de la prise en charge entre les parents; et la reconnaissance du fait que l’accès universel à la protection sociale joue un rôle central dans la réduction des inégalités, ainsi que l’accent mis sur la nécessité de progresser concernant les soins de santé universels.

Pour la première fois, les gouvernements ont reconnu le droit à la sécurité sociale, y compris l’accès universel à la protection sociale, et que l’accès des femmes à la protection sociale est souvent limité lorsqu’il est lié à un emploi formel. Les conclusions concertées reconnaissent que les coupes budgétaires et les mesures d’austérité entravent l’accès des femmes à la protection sociale, aux services publics et à des infrastructures durables, en particulier dans les domaines de la santé et de l’éducation. Elles reconnaissent également le lien entre la protection sociale sensible au genre et la prévention de la violence sexiste. Et, surtout, elles s’engagent à fournir aux travailleuses du secteur public un salaire décent.

Une lutte permanente

La délégation des travailleuses, y compris la délégation de l’IE, devra toutefois poursuivre ses efforts pour faire spécifiquement référence aux femmes et aux filles LGBTIQ+ et les inclure dans le document final de la CSW, en 2020.

Certaines demandes n’ont pas été satisfaites, telles que des références aux prestations des survivantes, un langage plus fort concernant la ratification des conventions de l’OIT et un accent mis sur la nécessité de systèmes de protection sociale contributifs et non contributifs.

Malgré des progrès importants, il reste encore des difficultés pour concrétiser pleinement les droits fondamentaux des femmes, dans toute leur diversité, comme le soulignait le communiqué de presse ducaucus des droits des femmes de la CSW. La suppression de la prestation de services aux survivantes de la violence est un sujet de préoccupation majeur, une évolution qui ne correspond pas à la prise de conscience croissante et aux actions entreprises pour réduire et éliminer la prévalence et les conséquences de la violence sexiste à l’égard des femmes. Les États membres n’ont pas non plus pris l’engagement d’intégrer l’orientation sexuelle, l’identité de genre et l’expression de genre dans la conception de la protection sociale, des services publics et des systèmes d’infrastructure. Les conclusions concertées ont également démontré la réticence des gouvernements à réglementer et à demander au secteur privé de rendre des comptes pour sa part de responsabilité dans la défense des droits fondamentaux des femmes.

En ce moment crucial, la CSW doit continuer à permettre à la société civile de s’exprimer dans le cadre de ses délibérations et à renforcer le potentiel de ces négociations pour poursuivre la pratique de la promotion consensuelle des droits fondamentaux des femmes.

A la fin de la première semaine de l’UNCSW63, des milliers, voire des millions, de jeunes du monde entier sont descendus dans la rue pour défiler et manifester pour la justice climatique, y compris devant le siège des Nations Unies à New York. La délégation syndicale de l’UNCSW63 a manifesté de manière solidaire aux côtés des étudiant·e·s.

Les disparités professionnelles entre hommes et femmes persistent mais les solutions sont claires, selon un nouveau rapport de l’OIT

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article de l’Organisation internationale du Travail

Un avenir du travail dans lequel les femmes ne sont plus distancées par les hommes est à notre portée mais cela nécessitera une avancée décisive et pas seulement des mesures progressives timides, selon un nouveau rapport de l’Organisation internationale du Travail (OIT), publié à l’occasion de la Journée internationale de la femme  le 8 mars.

«A nous d’y parvenir, et le rapport Une avancée décisive pour l’égalité entre hommes et femmes: Un meilleur avenir du travail pour tous  nous indique la voie à suivre», déclare Manuela Tomei, Directrice du département des Conditions de travail et de l’égalité de l’OIT.

Le rapport est le fruit de cinq années de travail dans le cadre de l’Initiative du centenaire de l’OIT sur les femmes au travail .

Il constate qu’au cours des 27 dernières années l’écart entre les taux d’emploi des hommes et des femmes n’a diminué que de moins de deux points de pourcentage. En 2018, les femmes ont une propension de 26 points de pourcentage inférieure aux hommes de travailler. Cela contraste avec les conclusions du rapport mondial Gallup-OIT de 2017   sur les préférences des hommes et des femmes quant à la participation des femmes à l’emploi salarié qui indiquait que 70 pour cent des femmes préféraient travailler plutôt que de rester à la maison et que les hommes étaient d’accord avec elles.

En outre, entre 2005 et 2015, la «pénalisation professionnelle de la maternité», la différence entre la proportion de femmes adultes ayant des enfants de moins de six ans qui travaillent par rapport aux femmes sans enfant, a nettement augmenté, de l’ordre de 38 pour cent.

Par ailleurs, les femmes sont sous-représentées au sommet de la hiérarchie, une situation qui a très peu évolué au cours des 30 dernières années. Même si elles ont tendance à être mieux éduquées que leurs homologues masculins, les femmes représentent moins d’un tiers des cadres. Le rapport montre qu’en général, l’éducation n’est pas la principale raison des taux d’emploi et des niveaux de rémunération inférieurs des femmes, c’est plutôt que les femmes ne touchent pas les mêmes dividendes de l’éducation que les hommes.

Il existe aussi une «pénalisation de la maternité en termes de leadership» – seuls 25 pour cent des cadres ayant des enfants de moins six ans sont des femmes. La part des femmes atteint 31 pour cent chez les cadres sans enfants en bas âge.

L’écart de rémunération entre hommes et femmes se stabilise à environ 20 pour cent à l’échelle mondiale. Les mères subissent une «pénalisation professionnelle de la maternité» qui les suit tout au long de leur vie professionnelle tandis que les pères jouissent d’une prime salariale.

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«Plusieurs facteurs bloquent l’égalité dans l’emploi et celui qui pèse le plus est la garde d’enfants», indique Manuela Tomei. «Ces 20 dernières années, le temps consacré par les femmes à la garde d’enfants et aux travaux domestiques non rémunérés n’a pratiquement pas diminué et celui des hommes n’a augmenté que de huit minutes par jour. Au rythme où changent les choses, il faudra plus de 200 ans pour parvenir à l’égalité des temps consacrés aux activités de soin non rémunérées». Le rapport présente les lois et les pratiques qui modifient cette dynamique pour un partage plus équitable des tâches au sein de la famille et entre la famille et les pouvoirs publics. «Quand les hommes participent davantage aux activités de soin non rémunérées, on trouve davantage de femmes aux postes de direction», ajoute Mme Tomei, soulignant le rôle que peuvent jouer les hommes pour créer un monde du travail plus égalitaire.

Le rapport comprend aussi des conclusions basées sur des données «en temps réel» rassemblées par le site web de réseautage professionnel LinkedIn dans cinq pays, couvrant 22 pour cent de la population active mondiale dans trois régions différentes. Cette collaboration entre l’OIT et LinkedIn a permis de constater que les femmes ayant des compétences numériques – actuellement exigées pour les postes les plus demandés et les mieux rémunérés dans les STIM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) – ne représentent qu’entre le tiers et le quart des membres de LinkedIn possédant ces compétences. Cependant, elle révèle aussi que les femmes qui atteignent les postes de direction y parviennent plus vite, au moins un an plus tôt que leurs homologues masculins.

Le rapport Une avancée décisive montre que pour réaliser l’égalité entre les sexes il faudra entreprendre des changements politiques et agir dans toute une série de domaines qui se renforcent mutuellement; il préconise des mesures qui pourront aboutir à un programme de transformation quantifiable pour l’égalité entre hommes et femmes. La voie du respect des droits est le fondement d’un monde du travail plus équitable, y compris le droit à l’égalité des chances, le droit d’être protégé contre toute discrimination, violence ou harcèlement, et le droit à une rémunération égale pour un travail de valeur égale. Le rapport plaide avec force pour un avenir du travail où chacun puisse accorder plus d’attention aux autres, avec du temps à y consacrer et la mise en place de politiques et de structures de soin inclusives. Un avenir du travail plus soucieux d’autrui permettra aussi de créer beaucoup d’emplois. La nécessité d’instaurer une protection sociale universelle et un cadre macroéconomique sain est également abordée. Compte tenu des vastes transformations en cours à l’échelle mondiale – technologique, démographique et climatique – la rapport invite à redoubler d’efforts pour mobiliser et soutenir les femmes pendant les périodes de transition professionnelle. Il faudra aussi améliorer la participation et la représentation des femmes pour garantir que toutes les autres pistes soient réellement efficaces.

«Nous ne parviendrons pas à un avenir du travail avec la justice sociale dont nous avons besoin à moins d’accélérer les actions visant à améliorer les progrès en matière d’égalité des genres au travail. Nous savons déjà ce qui doit être fait», a déclaré le Directeur général de l’OIT, Guy Ryder. «Nous devons mettre en œuvre un programme de transformation intégrant l’application des lois et des réglementations – que nous devrons peut-être réviser –, avec à l’appui un investissement dans des services qui uniformisent les conditions de vie des femmes telles que les soins et la protection sociale et une approche plus flexible des horaires de travail et des carrières professionnelles. Et nous avons également besoin d’un changement d’attitude à l’égard des femmes qui rejoignent le marché du travail et de la place qu’elles y occupent.»

«Nous en savons désormais bien plus sur les disparités entre les sexes et sur leurs origines, et sur ce qui doit être fait pour obtenir des progrès tangibles en matière d’égalité entre hommes et femmes au travail – la voie est toute tracée», déclare Shauna Olney, Cheffe du service des questions de genre, de l’égalité et de la diversité et de l’OIT-Sida. «Avec de la détermination et des choix courageux, il peut y avoir une avancée décisive, de telle sorte que l’avenir du travail ne renforce pas les inégalités du passé. Et cela sera bénéfique pour tous».

L’UNESCO et l’Angola s’engagent pour créer la Biennale de Luanda, Forum panafricain de la culture de la paix

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Un article de l’UNESCO

Carolina Cerqueira, ministre de la culture de l’Angola, et Firmin Edouard Matoko, Sous-directeur général pour la Priorité Afrique et les relations extérieures de l’UNESCO, ont signé aujourd’hui [18 décembre] un accord portant création de la Biennale de Luanda – Forum panafricain de la culture de la paix dont la première édition aura lieu en septembre 2019.


Carolina Cerqueira, centre, et Firmin Edouard Matoko, droite

Organisée en partenariat entre le gouvernement de l’Angola, l’UNESCO et l’Union africaine, la Biennale de Luanda a pour vocation de promouvoir la prévention des violences et de la résolution des conflits, en favorisant les échanges culturels en Afrique, le dialogue entre les générations et la promotion de l’égalité des genres. Espace de réflexion, de diffusion d’œuvres artistiques, d’idées et de savoirs ayant trait à la culture de la paix, elle réunira des représentants des gouvernements, de la société civile, de la communauté artistique et scientifique, des organisations internationales.

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Will UNESCO once again play a role in the culture of peace?

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« C’est une grande satisfaction pour l’Angola d’accueillir la Biennale car dans mon pays, nous connaissons le prix de la paix. Avec l’aide de l’Union africaine et des organisations de la société civile, nous serons en mesure de créer un lien fort, solidaire et fraternel entre les plus âgés et les plus jeunes, afin qu’ils puissent rêver d’une Afrique prospère et pacifique. Car celle-ci ne sera possible que si nous travaillons ensemble », a déclaré lors de la signature la ministre de la culture de l’Angola, après avoir remercié tous les acteurs qui ont œuvré à la réalisation de cet accord, notamment l’UNESCO.

« Cet accord, très important pour l’UNESCO, va nous permettre de réaliser un projet que nous avons engagé depuis déjà plusieurs années, celui d’organiser un festival de la culture de la paix avec le soutien notamment de l’Union africaine. Nous pensons que ce projet a de l’avenir et qu’il contribuera à la transformation du continent africain », a déclaré pour sa part le Sous-directeur général pour la Priorité Afrique et les relations extérieures de l’UNESCO, Firmin Edouard Matoko.

Cette biennale s’inscrit dans la stratégie opérationnelle de l’UNESCO pour la priorité Afrique (2014-2021) qui vise à « apporter des réponses africaines aux transformations qui affectent leurs économies et leurs sociétés ».

La première édition de septembre 2019, s’articulera autour de quatre axes : un pôle de réflexion ou forum intellectuel, orienté vers l’avenir de l’Afrique ; un Festival des cultures où des pays africains et de la Diaspora pourront montrer leur diversité culturelle et leur capacité de résilience aux conflits et aux violence ; des évènements culturels et sportifs de niveau international et une mobilisation de partenaires pour soutenir des projets partout sur le continent africain.

L’UNESCO soutient le gouvernement du Mali pour assoir une culture de la paix durable

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de l’UNESCO

La table ronde des bailleurs de fonds sur le Programme National pour la Culture de la Paix au Mali s’est tenue le 15 février 2018 à Bamako. Elle a été organisée par le ministère de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale (MRNCS), en collaboration avec l’UNESCO, sous la présidence de M. Attaher AG Iknane, Secrétaire Général du MRNCS, et M. Hervé Huot-Marchand, Représentant de l’UNESCO au Mali.

Cette table ronde a été un moment de dialogue et de plaidoyer autour du Programme National pour la Culture de la Paix au Mali (PNCP) qui constitue aujourd’hui un cadre de référence des interventions du ministère.  Rehaussée par la présence de partenaires techniques et financiers (Union Européenne, USAID, BAD, PNUD, ONUFEMMES), d’institutions régionales (CEDEAO), d’ONG internationales (Plan International), d’institutions financières nationales (BOA, BSIC, BIM, etc.) et des organisations de la société civile, elle a permis de présenter le PNCP dans sa contribution large à asseoir durablement une culture de la paix au Mali et à renouer avec les valeurs socio-culturelles maliennes.

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Will UNESCO once again play a role in the culture of peace?

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M. Hervé Huot-Marchand a félicité le gouvernement du Mali pour les efforts déployés dans la promotion de la culture de la paix et dans l’élaboration du PNCP. Il a rappelé ensuite que ce programme s’accorde avec la genèse de l’acte constitutif de l’UNESCO qui stipule que : « la guerre prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes qu’il faut ériger les barrières de défense de la paix ». Il a poursuivi son allocution soulignant l’impact du programme dans l’atteinte des objectifs définis dans le Cadre Stratégique pour la Relance Economique et le Développement Durable (CREDD) et au Plan Cadre des Nations Unies pour l’Assistance au Développement (UNDAF). En outre, M. le Représentant s’est réjoui de l’alignement du programme à l’agenda 2030 avec les 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) particulièrement le 16 me qui recommande : « l’assurance de la Paix, la stabilité, les droits humains et une Gouvernance efficace fondée sur l’Etat de droit comme vecteurs importants pour le Développement durable ».

Mr. Huot-Marchand a appelé tous les partenaires à appuyer l’exécution des activités du plan d’action et a informé le ministère de la mobilisation de 2,626,790 USD soit plus de 1.300,000,000 FCFA en faveur de la culture de la paix, ceci par l’UNESCO, l’OIM et l’UNICEF à travers les fonds du « Peace Building » (PBF). Le projet sera mis en œuvre pour 18 mois à partir de mars 2018.

Le Secrétaire général du MRNCS, M. Attaher Iknane a souhaité, au nom du ministre, la bienvenue à tous, tout en adressant ses remerciements aux participants notamment l’UNESCO pour son appui technique et financier dans la mise en œuvre de ce programme. Il a rappelé à son tour les objectifs du PNCP ainsi que la démarche participative qui a sous-tendu son élaboration et qui contribuera à asseoir la paix et offrir des outils de prévention contre l’extrémisme violent. Il a terminé son discours par des mots de remerciement et renouvelé la reconnaissance du Mali à l’endroit des bailleurs : ‘‘Investir dans la culture de la paix n’est jamais de trop’’.

Après la présentation du projet, la parole a été remise aux participants pour des réactions. Celles-ci se sont articulées autour des questions de clarification sur (le budget global et la durée d’exécution du programme), des suggestions autour d’un plan d’action des activités pouvant faciliter les PTF à mieux diriger leurs investissements selon les domaines évoqués.

 A l’issue de cette table ronde, le ministère s’engage à poursuivre les démarches pour une concrétisation des activités retenues dans le PNCP sur la période 2017-2020.

UNESCO brochure: Afrique, Culture de la Paix, 2017

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Une brochure de l’UNESCO

L’UNESCO vient de publier une nouvelle brochure sur ses activités pour une culture de la paix en Afrique, avec une liste impressionnante d’activités. Voici la table des matières de la brochure avec les liens posibles, vers l’article de CPNN ou l’UNESCO.

4-5 juin, 2012 – Abidjan – Forum de réflexion « Culture de la paix en Afrique de l’Ouest : un impératif de développement économique et une exigence de cohésion sociale

26-28 mars 2013 – Luanda – Forum panafricain : « Sources et ressources pour une culture de la paix

20-21 sept 2013 – Addis Abeba –Réseau des fondations et institutions de recherche pour la promotion de la culture de la paix en Afrique

19-22 mars 2014 – Bruxelles – Réseau des femmes pour une culture de la paix en Afrique

11-13 décembre 2014 – Libreville – Réseau des jeunes pour une culture de la paix en Afrique

16-28 mars 2013 – Luanda – Lancement de la Campagne « Agissons pour la paix », Luanda, Angola

9 juillet 2016 – Libreville – Lancement de la Campagne de jeunes pour la culture de la paix en Afrique centrale « Des mots différents, une seule langue : la Paix », Libreville, Gabon

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Will UNESCO once again play a role in the culture of peace?

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31 mars 2017 – Lancement de la Campagne de mobilisation des jeunes pour la culture de la paix, Burundi

21 au 23 septembre 2014 – Célébration des 25 ans de la naissance du concept de culture de la paix : « La paix dans l’esprit des hommes et des femmes », Yamoussoukro, Côte d’Ivoire

20 Sept 2017 – Célébration de la Journée internationale de la paix, Cameroun

Sept 2017 Célébration de la Journée internationale de la paix, Burundi

Janvier 2015 – Décisions de l’Union africaine

2015 – Biennale de Luanda

2017 – Yamoussoukro – Projet de création d’une « Ecole de la paix

2012-2017 – Culture de la paix et de la réconciliation: Etude de cas du Mali

26 mai 2015 – Benin – Symposium international pour le lancement de l’Initiative africaine d’éducation à la paix et au développement par le dialogue interreligieux et interculturel

14 mars 2017 – Dakar – Triennale de 2017 de l’Association pour le Développement de l’Education en Afrique (ADEA)

6 April 2017 – Réunion du réseau régional d’éducation à la citoyenneté mondiale en Afrique Subsaharienne, Johannesburg

9-11 sept 2017 Benin Consultations régionale en Afrique centrale et de l’ouest sur la jeunesse, la paix et la sécurité

Note de l’éditeur: il est très louable que le Département de l’Afrique de l’UNESCO continue à soutenir la culture de la paix. L’objectif de la brochure, selon Firmin Edouard Matoko, le Sous-Directeur général pour l’Afrique de l’UNESCO, “est de s’appuyer sur les sources d’inspiration et sur le potentiel des ressources culturelles, naturelles et humaines du continent pour identifier des pistes d’action concrètes permettant de construire une paix durable, pierre angulaire du développement endogène et du panafricanisme.” Par contre, on espère que ce n’est pas un mauvais signe pour l’avenir que l’avant-proposa de la brochure par la nouvelle Directrice générale de l’UNESCO ne mentionne pas la culture de la paix.

L’UNESCO et l’OMT signent la Déclaration de Mascate sur le tourisme et la culture: « Favoriser le développement durable »

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article de L’UNESCO

La culture, sous toutes ses formes, incite plus de 1,2 milliard de touristes à faire leurs valises et traverser les frontières internationales chaque année. C’est un moyen important de promouvoir le dialogue interculturel, de créer des opportunités d’emploi, de freiner la migration rurale et de nourrir un sentiment de fierté au sein des communautés d’accueil. Pourtant, non maitrisé, il peut également nuire à l’expérience même du tourisme culturel.


Photo copyright Ministry of Heritage and Culture of Oman

Reconnaissant qu’une approche durable ayant l’adhésion de tous les partenaires, est cruciale pour le tourisme culturel, la consolidation de la paix et la protection du patrimoine, les représentants de l’UNESCO, de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT),  des délégations,  des acteurs du secteur privé, des membres de communautés locales et des ONG ont signé, le 12 décembre dernier, la Déclaration de Mascate sur le tourisme et la culture « Favoriser le développement durable ».

Cette signature a conclu les deux jours consacrés à la Conférence mondiale sur le tourisme et la culture, co-organisée par l’UNESCO et l’OMT et accueillie par le Sultanat d’Oman. Grâce à cette déclaration, une trentaine de ministres et vice-ministres du tourisme et de la culture, ainsi que 800 participants de 70 pays, ont réaffirmé leur engagement à renforcer les synergies entre tourisme et culture et à promouvoir la contribution du tourisme culturel dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030.

« Le tourisme culturel est en plein essor, sa notoriété est croissante, il prend de l’ampleur incluant innovation et changement. Pourtant, cette croissance engendre une responsabilité accrue: la responsabilité de protéger nos biens culturels et naturels, le fondement même de nos sociétés et de nos civilisations » a déclaré Taleb Rifai, Secrétaire général de l’OMT.

Francesco Bandarin, Sous-directeur général de l’UNESCO pour la culture, a souligné que nous devons créer une dynamique positive entre la culture et le tourisme, « qui favorise la pérennité, tout en bénéficiant aux communautés locales. Cette dynamique doit contribuer davantage à la sécurité et à la stabilité des villes, au travail décent, à la réduction des inégalités, à l’environnement, à la promotion de l’égalité des sexes et à la création de sociétés pacifiques et inclusives. »

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Question for this article:

How can tourism promote a culture of peace?

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Les ministres du Cambodge, de Libye, de Somalie, de l’Irak et du Vietnam ont discuté du rôle du tourisme culturel en tant que facteur de paix et de prospérité et ont partagé leurs points de vue sur la capacité du tourisme à soutenir leur pays.

La Déclaration préconise des politiques de tourisme culturel qui, non seulement responsabilisent les communautés locales, mais également emploient de nouveaux modèles innovants de tourisme favorisant le développement durable, l’interaction hôte-invité et les échanges culturels. Cette Déclaration favorise l’intégration du tourisme culturel durable et la protection du patrimoine dans les cadres de sécurité nationaux, régionaux et internationaux. Par ailleurs, elle promeut la gestion responsable du tourisme, en particulier avec l’engagement des communautés locales, ainsi que l’utilisation des nouvelles technologies pour un développement urbain durable. La Déclaration fait également référence à la Convention de l’UNESCO de 1972 sur la protection du patrimoine mondial culturel et naturel et à la Convention de 2005 pour la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles en relation avec ces objectifs.

Ahmed Bin Nasser Al Mahrizi, Ministre du tourisme du Sultanat d’Oman, a souligné l’importance d’échanger des expériences et des idées pour parvenir à un développement touristique durable.

Les participants ont partagé les meilleures pratiques sur des sujets tels que l’engagement communautaire, la gestion des visiteurs et l’utilisation des ressources du tourisme dans des sites aussi diversifiés que la Zone de conservation de Ngorongoro en Tanzanie, Ras Al Khaimah aux Émirats arabes unis ou le Château de Versailles en France.

 L’entrepreneuriat, les PME et la protection des savoirs traditionnels ont été considérés comme compatibles avec le développement du tourisme durable, avec des exemples dans le secteur de l’hôtellerie en Inde et d’autres régions développant des initiatives alimentaires locales. D’autres exemples incluent des projets comme celui de la Banque mondiale revitalisant le patrimoine culturel pour le développement du tourisme durable, ou le partenariat de Seabourn Cruise Line avec l’UNESCO, pour sensibiliser les visiteurs au patrimoine mondial.

Après la première Conférence mondiale OMT / UNESCO sur le tourisme et la culture au Cambodge en 2015, cette deuxième conférence faisait partie des événements officiels de l’Année internationale du tourisme durable 2017, proclamée par les Nations Unies. Istanbul (Turquie) et Kyoto (Japon) recevront respectivement les éditions 2018 et 2019.

Gros plan : Ne laisser personne de côté: mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article de ONU Mujeres

La campagne mondiale « 16 jours d’activisme contre la violence faite aux femmes », prévue du 25 novembre au 10 décembre, se déroulera, cette année, sur fond d’un tollé mondial sans précédent. Des millions de personnes se sont ralliées derrière le hashtag #MeToo et d’autres campagnes, révélant au grand jour la véritable ampleur du harcèlement sexuel et d’autres formes de violence dont les femmes sont victimes au quotidien et partout dans le monde. Pour transformer la culture de la violence basée sur le genre, il faut d’abord commencer par briser le silence.


Las niñas se organizan antes del marzo para poner fin a la violencia de género en Dar es Salaam, Tanzania. Un letrero dice: “Absténgase de usar lenguaje ofensivo para mujeres y niños”. Foto: ONU Mujeres / Deepika Nath.

La nécessité impérative de soutenir les personnes particulièrement vulnérables se trouve au cœur du thème de cette année, « Ne laisser personne de côté : mettre fin à la violence contre les femmes et les filles » de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes (25 novembre) et des 16 jours d’activisme contre la violence faite aux femmes de la campagne TOUS UniS (du 25 novembre au 10 décembre). La campagne TOUS UniS vous invite à vous joindre au mouvement en faveur de l’élimination de la violence à l’égard des femmes en utilisant la couleur orange pour rendre vos actions visibles.

* Voir comment intervenir ici.

* Lisez le message du Secrétaire General des Nations Unies pour cette journée.

Une femme ou une fille sur trois est victime de violence au cours de sa vie – il s’agit d’une femme de trop. La violence à l’égard des femmes et des filles existe dans tous les pays et dans toutes les sociétés. Elle existe à la maison, à l’école, dans la rue, au travail, sur Internet et dans les camps de réfugiés. Elle se produit pendant les guerres, et même en l’absence de guerre. Trop souvent, elle est banalisée et reste impunie.

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Question related to this article

Protecting women and girls against violence, Is progress being made?

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Peu importe le lieu où elle se produit, sa forme ou sa victime, la violence doit être éradiquée. La promesse des Objectifs de développement durable – ne laisser personne pour compte – ne peut être tenue sans mettre un terme à la violence faite aux femmes.

Reportages

La violence à l’égard des femmes et des filles peut être éradiquée. Des solutions éprouvées existent pour soutenir et autonomiser les victimes qui ont survécu à la violence afin d’empêcher sa réapparition. Les lois et les politiques constituent des instruments puissants pour punir les auteurs de ces crimes, s’assurer que justice soit faite, fournir des services nécessaires et mettre un terme à l’impunité. Il existe de nombreuses façons de résister contre les normes, les attitudes et les comportements violents qui perpétuent la violence à l’égard des femmes, mais aussi de les prévenir ; nous avons toutes et tous un rôle à jouer en ce sens.

Bien que nulle ne soit à l’abri de la violence basée sur le genre, où que ce soit, certaines femmes et filles se trouvent tout particulièrement en situation de vulnérabilité, notamment les jeunes filles et les femmes âgées, les femmes qui s’identifient comme lesbiennes, bisexuelles, transgenres ou intersexuées, les immigrées et les réfugiées, les femmes autochtones et issues de minorités ethniques, ou encore les femmes et les filles vivant avec le VIH et souffrant d’un handicap, ainsi que celles victimes des crises humanitaires.

Consultez nos reportages du monde entier qui mettent en avant l’importance de ne laisser personne pour compte et les actions entreprises pour rompre le cycle de la violence faite aux femmes.

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(Merci à Janet Hudgins, le reporter de CPNN pour cet article)

L’Union Africaine et l’ONU signent un mémorandum d’accord pour la consolidation de la paix

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de l’Agence Anadolu

L’Union africaine (UA) et l’Organisation des Nations Unies (ONU) ont signé mercredi un mémorandum d’accord pour promouvoir la coopération conjointe dans le renforcement de la paix et de la stabilité en Afrique.

«Le but de la signature du mémorandum d’accord est de fournir un cadre et de renforcer la coopération pour soutenir la consolidation de la paix et soutenir les efforts de paix en Afrique», a déclaré l’UA dans un communiqué publié sur son site web.

Le communiqué considérait le mémorandum d’accord comme une étape concrète vers la mise en œuvre du «cadre commun des Nations Unies et de l’Union africaine pour renforcer le partenariat dans le domaine de la paix et de la sécurité».

(L’article se continue à droite.)

(Cliquez ici pour l’article en anglais.)

Question for this article

What is the United Nations doing for a culture of peace?

Can the African Union help bring a culture of peace to Africa?

(L’article se continue de la gauche.)

Le 19 avril 2017, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, et le Président de la Commission de l’Union africaine, le Tchadien Moussa Faki, ont signé un nouveau cadre pour renforcer le partenariat dans le domaine de la paix et de la sécurité.

Selon ses signataires, le mémorandum d’accord «continuera de renforcer la coordination des efforts des Nations Unies et de l’Union africaine et contribuera à un partenariat stratégique plus prévisible dans les domaines de la prévention des conflits, du dialogue politique, de la réconciliation nationale, de la gouvernance démocratique et des droits de l’homme».

Le mémorandum d’accord a été signé par le commissaire du Conseil de paix et de sécurité de l’organisation panafricaine, l’Algérien Smail Chergui, et le secrétaire général adjoint à la consolidation de la paix de l’ONU, Oscar Fernandez.

Le mémorandum a été signé au siège de la mission permanente de l’Union africaine à New York, en marge de la 72e session de l’Assemblée générale des Nations Unies.