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Le Bénin veut introduire l’éducation à la culture de la paix dans le système éducatif

EDUCATION POUR LA PAIX

Un article de aContonou

Une centaine d’acteurs du système éducatif béninois, examinent depuis jeudi à Cotonou, les modalités pratiques d’introduction, dans le système éducatif national, le manuel d’éducation à la paix, aux droits de l’Homme, à la citoyenneté, à la démocratie et à l’intégration régionale de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).


Paulin Hountondji, Président du Conseil National de l`Education © Autre presse par DR
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S’exprimant à l’ouverture de l’atelier national sur l’éducation à la culture de la paix au Bénin, le président du Conseil national de l’Education du Bénin, Paulin Hountondji, a déploré le fait que ce manuel édité par la CEDEAO, n’est pas en usage dans les écoles de la sous-région et particulièrement au Bénin pendant que le besoin s’en fait pressant sur le terrain.

“Prenant conscience des limites de l’approche sécuritaire qui privilégie la réplique militaire, la CEDEAO a jugé opportun, voire impératif d’élaborer, pour l’ensemble des pays membres de son espace, ce manuel pour ériger dans l’esprit des hommes, les défenses de la paix”, a-t-il souligné.

Il a également estimé qu’avec l’exacerbation du terrorisme religieux et des tragédies qu’elle fait vivre au quotidien dans le monde, en Afrique et particulièrement dans la sous-région ouest-africaine, la problématique de la paix par un autre chemin devient un impératif catégorique.

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Niger: Ouverture à Niamey d’un forum sur la culture de la paix par le dialogue religieux dans la sous-région

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de Mali Actu (Source: Agence de presse Xinhua)

L’éducation à la culture de la paix à travers le dialogue intra et inter-religion est au centre d’un forum de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) depuis mardi dans la capitale nigérienne, Niamey, sous la présidence du chef de l’Etat nigérien Mahamadou Issoufou.

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Le président du Niger Mahamadou Issoufou Photo d’archives/REUTERS/Brian Snyder

Cette importante rencontre qui est à sa première édition durera deux jours. Elle accueille les délégations des 15 pays membres de la CEDEAO ainsi que d’importantes personnalités religieuses.

Selon le président Mahamadou Issoufou, en ouvrant les travaux, ce forum intervient au moment où la zone sahélo-saharienne notamment le bassin du lac Tchad fait face aux menaces terroristes. « Dans cette région, des gens tuent, violent et pillent au nom de l’islam. Ailleurs, on assiste à l’instrumentalisation d’autres religions à des fins politiques, économiques et sociales », a-t-il indiqué.

Il est donc normal, pour lui, qu’au niveau de l’espace CEDEAO qu’on réfléchisse à l’éducation à la culture de la paix à travers le dialogue intra et inter-religion.

Ce forum, selon le ministre nigérien de la Culture, Assoumana Malam Issa, vise à garantir le développement économique et l’intégration sociale des quinze pays membres de la CEDEAO, un espace qui connait aujourd’hui, « des crises et tensions politiques, sociales, ethniques et religieuses, ralentissant l’élan dans lequel cette organisation s’est lancée ».

Plusieurs facteurs socioculturels seraient à la base de l’instabilité constatée dans les Etats membres qui sont entre autres « la mauvaise compréhension, l’interprétation et la déformation des préceptes au sein des religions, l’ignorance, l’injustice, l’injustice réelle ou supposée, et la suspicion mutuelle ainsi que l’intolérance et l’extrémisme, causes profondes des conflits ».

Il s’agit pour ses initiateurs, par la faveur de la présence remarquable des différentes confessions religieuses des pays, « d’établir un dialogue interreligieux, susciter des rapports harmonieux entre les religions, discuter de la coexistence pacifique à travers l’éducation des fidèles sur la nécessité de bâtir une culture de la paix, inculquer aux chefs religieux une culture de dialogue interreligieux de l’action afin de transformer le pluralisme religieux en un facteur de développement social ».

La CEDEAO a été créée en 1975 pour promouvoir l’intégration socioéconomique des Etats par la libre circulation des biens et des personnes. Elle regroupe 15 Etats membres à savoir le Bénin, la Côte d’ivoire, le Niger, le Nigeria, la Guinée Bissau, le Sénégal, le Mali, le Liberia, la Sierra Leone, le Burkina Faso, le Togo, le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Conakry, et le Ghana.

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Goma, RDC: La commémoration de la Journée Internationale de la Paix

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Extraits d’un rapport envoyé à CPNN par Patrick Mulemeri, Congo Peace Network

Pour la commémoration de la journée internationale de la paix, les activités ont été organisées le 21 Septembre 2016, date de dans la grande salle du collège MWANGA et ont connu la participation de 271 personnes composées essentiellement des jeunes membres des clubs de CPN [Congo Peace Network], les concourants, leurs familles, les invités venus des organisations partenaires (Christian AID, BCNUDH, Counterpart International…), la délégation des étudiants de l’Université protestation sur la paix et les sciences sociales de Butare au Rwanda, des autorités locales et des jeunes de différentes églises de la place.

congo
Six jeunes musiciens locaux ont joué devant les participants
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Après la prestation des concourants en musique et la prestation des concourants en poésie, littérature et dissertation et accompanées par une exposition et explication des images par les concourants en dessin, il y a eu des discours sur la paix.

Discours des jeunes de BUTARE de l’université protestante de la Paix

Les étudiants venus de l’université Protestante de BUTARE, partenariat avec CPN, ont par l’entremise de leur délégué, présenté un discours sur la paix, inscrivant dans un contexte sous régional où la paix est une nécessité car ses fruits tels que la sécurité, le développement, la liberté etc. que tout le monde désire, sont bénéfiques non seulement pour certains aujourd’hui, mais aussi et surtout pour les générations à venir. Ils nous ont appelé à la cohabitation pacifique car “l’œil pour l’œil” nous rendra tous aveugles comme Gandhi aimait bien le dire.

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What has happened this year (2016) for the International Day of Peace?

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Présentation du discours des jeunes des clubs de CPN

Ils ont été suivis par la présentation du discours des jeunes de CPN qui ont fustigé le fait que les jeunes sont manipulés et utilisés au profit des acteurs invisibles pour la destruction de leur propre vie et de la société. Ils ont suggéré que les jeunes soient impliqués dans les projets de développement du pays tout en félicitant CPN qui les encadre, les forme et fait d’eux le vecteur de la paix pour le développement et le relèvement du pays.

Présentation du discours de paix en anglais par un jeune de CPN

Avant la publication des résultats du concours par le jury, un des jeunes de CPN a lu son discours en anglais, en commençant par décrier ce qui s’est passé à Kinshasa en plein mois de la paix. Il a insinué qu’ alors que nous commémorons la journée internationale de la paix, il y a ceux qui sont dans les camps des déplacés sous toutes sortes d’intempérie et aux prises à des souffrances incommensurables, abandonnant leurs logis, leurs champs et appelés aujourd’hui vulnérables.

Ce que nous vivons dans la province du Nord Kivu est loin d’être appelé « paix », car c’est chaque seconde qu’il y a violations des droits de l’Homme, assassinat, tuerie, meurtre, kidnapping etc. Les communautés s’entretuent et l’on fait croire qu’elles sont en conflit alors qu’il y a des décennies qu’elles vivaient harmonieusement ensemble ; la cohabitation pacifique entre les communautés ethniques ne poserait pas problème s’il n’existerait pas des mains invisibles qui agissent dans l’ombre pour détruire la paix.

Présentation de l’ouvrage « 1000 expressions de paix des jeunes de CPN

La célébration de la journée internationale de la paix, était également l’occasion pour CPN de présenter l’ouvrage « les 1000 expressions de paix des jeunes » lequel regorge d’expressions de jeunes sur la paix au moyen de dessins, dissertations, poèmes et messages véhiculés au travers de la musique.

Afrique: Cedeao : Les femmes appelées à asseoir une paix durable

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article par Tata Sane pour Le Soleil

Les femmes ont toujours été des actrices fondamentales dans la recherche de la paix. Cette assertion a été rappelée, hier, lors de la rencontre organisée par le Groupe de travail, « Femme, Paix et Sécurité en Afrique de l’Ouest », en partenariat avec le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’ouest et le Sahel (Unowas). L’activité se tient en prélude à la journée internationale de la paix, édition 2016. Elle constitue, selon la présidente de la représentation Sénégal du Groupe de travail « Femme, Paix et Sécurité en Afrique de l’Ouest », une occasion favorable à la réflexion et à l’échange sur les mécanismes d’actions et d’interventions des femmes et des jeunes dans leur contribution à asseoir la paix et la sécurité durable dans l’espace sahélien fortement secoué par des menaces extrêmes.

cedeao

Diago Ndiaye estime que face à la forte propension des menaces terroristes qui n’épargnent aucune Nation, les femmes doivent jouer pleinement leur rôle en vue de construire une paix durable dans l’espace Cedeao. Dans son message publié à l’occasion de cette journée, le secrétaire général des Nations Unies a précisé que « la paix ne se réduit pas à une simple trêve ». Pour Ban Ki-moon, « la paix implique de bâtir, à l’échelle mondiale, une société dont les membres vivent à l’abri de la pauvreté et bénéficient tous de la prospérité ». Par conséquent, le développement durable est essentiel pour l’instauration d’une paix stable. Non sans rappeler que le respect des droits de l’Homme en est la condition préalable. «La ruée vers des ressources limitées est souvent à l’origine des conflits. C’est pourquoi, nous devons nous appuyer sur le programme de développement durable à l’horizon 2030 pour empêcher que de tels conflits éclatent en faisant en sorte que personne ne soit laissé pour compte », indique le Sg de l’Onu.

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Un panel de haut niveau sur le rôle et la place des femmes et des jeunes dans les processus et programmes de paix et de sécurité au Sénégal a été passé au crible. Traitant du sous thème : « Leadership féminin, paix, sécurité, prévention de conflits, médiation et consolidation de la paix : Quels rôle pour les femmes ? », le Dr Christiane Agboton Johnson a rappelé que les 17 objectifs de développement durable qui ont été choisis pour cette année contribuent tous à la construction de la paix.

L’implication des femmes et des jeunes

Parlant du rôle des femmes, Mme Agboton pense que toutes les femmes ont un rôle à jouer à différents niveaux. Toutefois, elle s’interroge sur la manière dont ces dernières pourront se retrouver pour devenir une force de proposition. «Aujourd’hui, eu égard à tout ce qui a été fait, est ce que l’influence est réelle ? Les femmes représentent 50% de la population, malgré tout, les conflits perdurent. C’est tout le sens de ma question qui est de savoir est-ce qu’elles pourront devenir une force de proposition », dit-elle. La conseillère genre au Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (Unowas) a rappelé la résolution 2250 des Nations Unies relative aux jeunes, paix et sécurité. Agathe Télou estime que cette résolution intervient à un moment où tous les acteurs demandent l’implication des jeunes dans la recherche de paix à travers le monde. «Cette résolution est une reconnaissance par rapport aux efforts que les jeunes fournissent pour contribuer à asseoir la paix et la sécurité dans l’espace Cedeao », a-t-elle fait savoir. Mme Agathe Télou traitait du sous-thème : «Jeune, paix et sécurité : Résolution 2250 du Conseil de sécurité des Nations Unies ».

Afrique: Journée Internationale de la Paix

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Une enquête par CPNN

Nous avons extrait des articles de “Google News,” en anglais et en français, parus dans la semaine du 17 au 24 septembre, sous les titres de «international day of peace» et «Journée internationale de la paix.” D’éventuels articles, rédigés en langues locales ne figurent pas dans cette enquête. Pour les événements ailleurs dans le monde, cliquez ici.

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La carte ci-dessus fait apparaître 15 pays engagés dont voici les extraits:

Burkina Faso: L’association des anciens combattants, anciens militaires, veuves et orphelins victimes de guerre a marqué l’événement avec une marche pour méditer sur cette valeur. Qui mieux que les anciens combattants, anciens militaires, pour apprécier la paix ?

Mali: La Fédération malienne des clubs, centres et Associations UNESCO (FEMACAU), en collaboration avec le programme GENOVICO, a commémoré la journée à travers une conférence-débat sur le thème : «La culture de la paix en milieu scolaire et universitaire».

Sénégal: L’artiste planétaire Youssou Ndour a lancé un vibrant message au monde entier. “En ce 21 septembre 2016, j’invite toutes les nations et les populations à cesser les hostilités et à écarter les causes de conflits.”

Madagascar: Le ROTARY Club Antananarivo Ainga et l’Office Régional du Tourisme d’Analamanga ont marqué la journée par une distribution de pots de miel dans le Jardin d’Antaninarenina. Historiquement, le miel est symbole d’abondance et de plénitude dans la société Malagasy.

Togo: Wanep-Togo en collaboration avec le Réseau Paix et Sécurité pour les femmes de l’espace CEDEAO ont fait une table ronde pour impliquer les femmes dans le processus de paix et de développement au Togo et ailleurs.

Casamance, Sénégal: Les femmes de la plateforme pour la paix en Casamance, en compagnie de leurs sœurs de Gambie, de Guinée-Bissau et de Sierra Leone, ont organisé une série d’activités autour du thème « Les objectifs de développement durable, comme composantes de la paix »

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What has happened this year (2016) for the International Day of Peace?

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Rwanda, Burundi and RDC: Mille cinq cents jeunes du Rwanda, du Burundi et de la RDC se sont réunis à Goma pour discuter de la paix. Ils ont pris part à des ateliers sur la paix ainsi qu’à un concert de bienfaisance.

Algérie: A l’occasion de la Journée internationale de la paix, la wilaya de Mostaganem a organisé une cérémonie de remise du prix Emir Abdelkader à trois personnalités ayant œuvré pour la promotion de la paix : l’Espagnol Federico Mayor, le Canadien Raymond Chretien et l’Algérien Lakhdar Brahimi.

République Démocratique du Congo: Plus de onze mille jeunes et élèves de Dungu dans la province du Haut-Uélé ont été sensibilisés sur la culture de la paix, lors d’un atelier organisé par le Forum des jeunes pour le développement de Dungu.

Guinée: La Convention des Acteurs non Etatiques de Guinée (CANEG) et African Crisis Group (ACG), deux organisations de la société civile ont organisé un forum sur la consolidation de la paix en Guinée.

Bénin: Le président exécutif du Centre panafricain de prospective sociale, Albert Tévoèdjrè, a appelé les Africains à apprendre à vivre ensemble en vue d’une instauration d’une paix durable sur le continent.

Nigéria: En collaboration avec Edizwine Bar, le Coalition des jeunes dirigeants du Delta du Niger a organisé une marche pour la paix avec un concert impliquant les meilleurs talents et les artistes de la région.

Sud-Soudan: Les fonds, programmes et institutions de l’Organisation des Nations Unies et la mission des Nations Unies de maintien de la paix a organisé un certain nombre d’évènements à travers le pays. Ces initiatives ont été organisées en collaboration avec la Plate-forme nationale pour la paix et la réconciliation (NPPR) et d’autres organisations non-gouvernementales.

Liberia: En livrant le discours d’ouverture lors de la cérémonie à l’intérieur de la Journée internationale de la paix tenue à l’Hôtel de Ville de Monrovia, le Directeur exécutif du bureau de Peacebuilding, Edward Mulbah, a déclaré que le Libéria avait fait d’énormes progrès pour faire face aux causes profondes des 14 années de guerre civile, mais il était important de savoir qu’il y avait encore des défis.

Rwanda: Selon la Commission nationale de l’unité et la réconciliation, la journée a regroupé plusieurs organisations non-gouvernementales, les organisations internationales de paix, les dirigeants religieux et les communautés locales sous le thème “Le rôle de la jeunesse dans la promotion de la paix et du développement durable.».

Afrique du Sud: En partenariat avec les bénévoles des Nations Unies et l’ACCORD, les étudiants de Boston Media House et l’Université de technologie de Tshwane ont rencontré les Casques bleus pour une meilleure compréhension du travail de l’ONU dans la résolution des conflits, la paix et la sécurité.

Afrique: Développement durable : L’avenir des terroirs est dans l’énergie verte

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article par Idrissa Sané pour Le Soleil Online

La disponibilité de l’énergie est une condition essentielle pour l’essor des territoires. Toutefois, les experts qui ont pris part au Global local forum ont préconisé l’exploitation des opportunités offertes par les énergies renouvelables en Afrique.

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Abdoulaye Sène, président du Global local forum

Le Global local forum a pris fin, hier [22 juillet à Dakar], avec une palette de recommandations. Les intervenants ont proposé aux collectivités locales de jouer un rôle plus prépondérant dans le développement des politiques énergétiques, y compris des initiatives d’économie d’énergie. « Nous devons faire des politiques territoriales énergétiques une priorité de la coopération décentralisée. Les mosquées, les mairies, les conseils départementaux doivent être éclairés avec l’énergie renouvelable », a proposé Abdoulaye Sène, président du Global local forum.

En outre, la rentabilisation des investissements passe par la formation des ressources humaines pour assurer l’entretien des batteries et des équipements de stockage et de transport de l’énergie. « Il nous faut un écosystème local. Il s’agit d’avoir des personnes formées capables de faire l’entretien du matériel », a suggéré M. Sène. Le député a également estimé qu’il faut une gouvernance décentralisée de la politique énergétique. Pour sa part, le Délégué général à la promotion des pôles urbains de Diamniadio et du lac Rose (Dgpu), Seydou Sy Sall, a convié à une rupture dans la construction et aussi dans la répartition spatiale des habitats. Il a regretté que la construction des maisons et des bâtiments ne prenne pas en compte le zonage climatique.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

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How can we encourage people to care for the environment?

(. . . suite)

En fait, il s’agit de tenir en considération la température, l’humidité de l’air et même l’ensoleillement. « Le zonage climatique a été fait, mais on ne s’y réfère pas. Nous ne pouvons pas construire un même modèle de classe à Diourbel et à Dakar. Ces deux villes n’enregistrent pas les mêmes températures », a argumenté M. Sall.

Auparavant, le directeur de cabinet du ministère de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire, Alassane Mbengue, a plaidé pour la valorisation des déchets solides en développant des filières de production de l’énergie comme dans beaucoup de pays.

Le président du Conseil patronal des énergies renouvelables au Sénégal (Coperes), Abdoul Fall, a dit militer pour la mobilisation des financements avec les fonds qui encouragent les politiques concourant à la préservation de l’environnement.

« L’Etat et les collectivités doivent se fixer des objectifs de leur indépendance énergétique. L’Afrique ne peut pas disposer autant de potentialités en énergies renouvelables et être une indigente énergétique », a-t-il laissé entendre.

Le président du Réseau des organisations des producteurs agricoles (Ropa), Mamadou Sissoko, a insisté sur la mise en place des mécanismes permanents de concertation et de dialogue à la base. Il est nécessaire, a-t-il prêché, d’associer les principaux bénéficiaires au processus d’élaboration de toute politique ou de projet.

Culture de la Paix: Jeunesse Africaine et Créations Artistiques

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Rédigé pour CPNN par Kiki Chauvin

La semaine dernière, CPNN a republié un article concernant le lancement de la campagne de la jeunesse pour une culture de la paix en Afrique centrale, qui a eu lieu à Libreville au Gabon. Cette semaine, nous avons reçu deux remarquables vidéos créées par ces mêmes jeunes pour cette campagne. Ils ont créée une page Facebook pour leur campagne, très justement nommée “Africa4peace”.

La première vidéo est un spot d’une minute 20 secondes qui sera diffusé par les stations de télévision et de radio du Gabon. La jeunesse de la campagne figure dans la vidéo portant des torches de cérémonies traditionnelles et en criant le mot «paix» dans des langues differentes parlées en Afrique centrale. Le mot “paix” dans les 40 langues existantes, est aménagé en dessin afin de créer un logo composite de la campagne:

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La seconde vidéo est une chanson, “Donnons la paix”, composée par Annie-Flore Batchiellilys et présentée par les jeunes de la campagne comme une production artistique. Cliquez ici pour le voir.

En présentant des membres de la campagne et leurs vidéos, le représentant de l’UNESCO au Gabon, Enzo Fazzino, a souligné que le travail a demandé à ces jeunes plus de trois mois de préparation. Cela a été une “veritable culture de la paix, c’est à dire, une prise de responsibilité, un engagement au quotidien déjà en tant qu’acteur et egalement du fait d’être capable de participer avec les autres pour construir des societés qui soient plus justes, qui soient plus équitables, inclusives et pacifiques.” (Voir ici un vidéo de la réunion de présentation.).

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Promotion de la paix en Afrique Centrale : Batchiellilys et les jeunes évoquent la paix dans sa diversité linguistique

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de L’Union, quotidien de Gabon

Le Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix (Payncop), le Réseau des organisations de jeunes Africains leaders des nations du Gabon (Rojalnu-Gabon) et le Conseil national de la jeunesse du Gabon (Cnjg), ont procédé, samedi écoulé [9 juillet], au lancement de la campagne des jeunes pour la promotion de la culture de la paix en Afrique centrale.

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L’événement a eu lieu dans les locaux du Bureau des Nations unies en Afrique centrale (Unoca), partenaire de ce projet, au même titre que l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) et le Système des Nations unies au Gabon.

Une occasion pour les hauts cadres du système onusien, Vincenzo Fazzino, Marie-Evelyne Barrys Petrus, et les médias, notamment, d’apprécier solennellement le titre “Donnons la Paix”, de l’artiste Annie-Flore Batchiellilys, composé en collaboration avec la jeunesse africaine, ainsi que les autres supports mis en œuvre dans le cadre de cette campagne.

Pour les initiateurs du projet, cette campagne a vocation à mettre médiatiquement en lumière la notion de culture de la paix. De sorte à susciter à la fois une prise de conscience et une réaction de l’opinion publique en général, et de la jeunesse en particulier, au rôle que chacun peut jouer pour construire et consolider la paix et la non-violence au quotidien.

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Côte d’Ivoire: l’UNESCO annonce la création d’une école pour la culture de la paix à Yamoussoukro

EDUCATION POUR LA PAIX

Un article de Abidjan.net

Le sous-directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) pour l’Afrique, Edouard Firmin Matoko a annoncé mardi la création d’une école pour la culture de la paix à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne, lors d’une rencontre.

Matoko
Edouard Firmin Matoko

Dénommée “centre panafricain de recherche et de formation de haut niveau à la culture de la paix, cette école devrait ouvrir ses portes “dans une année au plus tard”, soit en 2017, a indiqué M. Matoko au cours d’un atelier réunissant les experts de l’UNESCO, de l’Union Africaine (UA) et de l’Etat de Côte d’Ivoire.

L’école va être logée au sein de la Fondation Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix, a-t-il poursuivi espérant en “la rapidité des procédures”.

“Après la validation prochaine en conseil des ministres en Côte d’Ivoire, le dossier de la création de cette école doit être soumis à la conférence des chefs d’Etats et de gouvernement de l’UA en juillet à Kigali (Rwanda)’’, a précisé le sous-directeur général de l’UNESCO pour l’Afrique.

L’objectif du ‘‘centre panafricain de recherche et de formation de haut niveau à la culture de la paix’’ dont le contenu pédagogique, le profil du personnel enseignant et le coût de la formation n’ont pas encore été définis, va être ‘‘le renforcement des capacités des décideurs aux valeurs de la paix et de la citoyenneté’’, selon l’ambassadrice permanente de la Côte d’Ivoire à l’UNESCO, Denise Houphouët.

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Togo Lutte contre le terrorisme : Le « Magazine le Pacific » joue sa partition

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de agence AFreePress

La lutte contre l’extrémisme religieux et le terrorisme en vogue dans le monde et particulièrement dans la sous-région ouest africaine, a été au cœur d’un forum organisé ce samedi à Lomé par le « Magazine le Pacific » soutenu par les Ambassades d’Egypte et de Libye au Togo, a constaté l’Agence de presse Afreepress.

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Ce forum pacifique placé sous le thème central : « Une convergence pour la culture de la paix », a pour objectif, selon El Hadj Moitapari Kouko, Directeur de publication du magazine organisateur, de promouvoir les échanges autour de la problématique de la paix, d’éclairer l’opinion sur les valeurs morales que véhicule l’Islam, de favoriser la contribution des médias dans les relais des concepts de paix et de tolérance. Il vise également à amener toutes les
communautés à adhérer activement à la culture de la paix, de partager la bonne manière du vivre-ensemble et de renforcer un dialogue ouvert.

Avant le développement des différents panels du forum, plusieurs personnalités se sont succédé au podium pour dire ce qu’elles pensent de la lutte contre le terrorisme.

Dans son mot, le ministre de la Sécurité et de la protection civile, le colonel Damehame Yark a signalé que l’environnement sécuritaire sous régionale, précaire tant par la porosité des frontières que la prolifération des armes légères et de petits calibres, est plus menacé avec les différentes attaques terroristes perpétrées au Mali, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire. Cette situation, selon lui, se double de la peur « légitime » des populations du fait de la multiplication des groupes terroristes et de la volatilité du caractère insaisissable des terroristes eux-mêmes.

« Aujourd’hui plus que jamais, le renforcement de la sécurité de nos territoires s’impose et cela passe d’abord à l’interne, par une franche collaboration entre les organisations de la société civile, les leaders d’opinion, les chefs religieux, bref la population dans son ensemble et les forces de défense et de sécurité », a-t-il ajouté.

Pour Atcha-Dédji Affo, Directeur général de la société de téléphonie mobile, Togocel, si la protection des populations et territoires incombe aux forces de l’ordre et de sécurité, la réussite de la lutte contre ce fléau passe par la participation des uns et des autres et des religions. « Le terroriste ne connaît ni religion, ni riche, ni pauvre », a-t-il relevé tout en attirant l’attention que la lutte contre le terrorisme à travers les armes coûte plus chère que la politique de prévention.

« L’Islam n’est pas une religion violente », a soutenu El Hadj Inoussa Bouraïma, Président de l’Union musulmane du Togo (UMT). Pour lui, le terroriste est un « violeur » et un « voleur de la paix ».

Mohamed Karim Shérif, Ambassadeur d’Egypte au Togo se dit convaincu que face au terrorisme, « la solution est l’amitié et l’action dans les échanges ».

Au total quatre (4) panels ont été développés pendant plusieurs heures sous les thèmes : « géopolitique des crises en relation avec le monde musulman », le « Djihad et le terrorisme », « l’Islam et la lutte contre le terrorisme » et les « valeurs spirituelles, gage de la coexistence pacifique ».

Au nombre des panélistes, on compte Monseigneur Nicodème Barrigah Bénissan, deux (2) universitaires (un Togolais et un Egyptien) et un islamologue.

A l’issue du forum qui est à sa première édition, un front uni pour la paix a été mis en place.

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