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Mali : la consolidation de la paix entre communautés à travers le patrimoine culturel

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE .

Un article de Bamada

Le festival du vivre ensemble, la solennité d’ouverture sous la présidence du ministre de la cohésion sociale et de la réconciliation Lassine Bouaré a eu lieu ce 17 janvier et se poursuit jusqu’au 22 janvier 2020 à Tombouctou sur le cite du monument de la flemme de la paix à Abaradjou.

Dénommé,  »le festival du vivre ensemble » à pour thème cette 4em édition  »utilité du patrimoine pour la consolidation de la paix » .C’est un moment non seulement de retrouvailles mais aussi des activités culturelles dans la région de Tombouctou et de la culture de la paix dans son ensemble. Il a vu le jour sous l’initiative de Salaha Maïga et financé par la Munisma seul depuis en 2016 jusqu’à ce jour. Salué et soutenu par des autorités et de la population de Tombouctou tous en particulier.

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Latest Discussion

Can festivals help create peace at the community level?

‘‘Le festival du vivre ensemble » a pour objectif selon le gouverneur de la région de Tombouctou Ahmed Kouena (est un respect de dialogue, d’échange entre les jeunes de la région et ceux d’ailleurs en vu de créer entre eux des liens d’amitié, de fraternité,  de renforcer l’unité et la cohésion sociale, tout en préservant notre identité culturelle). L’organisation de cet événement a su redonner l’espoir à l’ensemble des couches ethniques.

Cette 4ème édition selon Salaha Maïga à été un grand défi d’une part, du au fait que le cite lui même était abandonné et servait de dépotoir ; en d’autre part, cette localité de la région, du nom de Abaradjou est considérée comme  »zone rouge  » une zone d’attaque régulière. Un succès par ce que tous les défis sont relevés. Salaha souhaite pour les prochaines occasions une aide de la part de l’Etat et de bonnes volontés et des sponsors. Car disait-il jusqu’ici nous n’avons pas de sponsor officiel  ». Il remercie ensuite la jeunesse et les autorités locales, nationale et internationale, des groupes armés, la population de Tombouctou qui ont pris à cœur d’honorer cette noble initiative.

Cette initiative est envisageable vu que des populations et des vies sont décimées  par des attaques meurtrières et des conflits intercommunautaires, enfin de promouvoir le respect, la cohésion, la réconciliation et la paix entre les individus, les communautés, les régions et le pays.

Pour des élections apaisées en 2020 : Trois artistes ivoiriens vont marcher d’Abidjan à Korhogo

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Un article de linfodrome

Le mouvement citoyen des artistes dénommé ‘’Les marcheurs de la paix’’ a annoncé mardi 28 janvier 2020, à la Maison de la presse à Abidjan-Plateau, le projet « 700 km de marche sportive des artistes ivoiriens pour des élections apaisées en Côte d’ivoire ». Le 9 mars prochain, trois artistes, Famian Jay’rico, président de l’Ong Côte d’Ivoire la belle, Boklay le Bobognard, leader de ‘’’actions caritatives’’ et Paul Mady’s, membre de la chaire Unesco, vont partir d’Abidjan, à pieds, à partir de l’hôtel du district, au Plateau, pour Korhogo où leur périple devrait s’achever à la mairie, le 09 avril 2020. leur slogan: «Oui à ma voix, non à ma vie».


Le mouvement citoyen des artistes dénommé ‘’Les marcheurs de la paix’’ en action pour des élections sans violence en 2020 (ph : AC)

Cette marche est une contribution à la prévention des violences électorales et promotion de la culture de la paix pour des élections apaisées», a expliqué Atsé Christian, le chef du projet.

«Au seuil de cette année 2020, année des élections présidentielles où les populations demeurent déjà apeurées par le spectre d’une éventuelle crise… entretenue par des discours marqués par la violence verbale et autres propos agressifs tenus par les hommes politiques ainsi que certains médias, nous artistes de la République de Côte d’Ivoire, engagés volontairement et socialement, avons décidé d’apporter notre pierre à bâtir cet édifice si fragile qu’est la paix et la cohésion sociale, à travers une initiative dénommée: ‘’700 km pour prévenir les violences électorales, 700km pour promouvoir la culture de la paix et la cohésion sociale, 700km pour des élections apaisées en Côte d’Ivoire en 2020’’, a justifié M. Atsé.

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How should elections be organized in a true democracy?

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L’artiste compositeur chanteur, Boklay le Bobognard a expliqué qu’il s’agit pour eux, de démontrer à travers cette marche, une volonté d’aller à la paix et à des élections apaisées. «Nous donnerons notre corps et notre âme pour faire passer notre message», a-t-il déclaré. Et d’ajouter: «Le message que nous voulons envoyer aux populations et à tous les acteurs politiques, c’est que nous avons un seul pays, une seule patrie, faisons tout pour préserver la paix parce que sans la paix, il n’y a pas de spectacles».

Paul Mady’s a souligné que cette marche doit être considérée comme «un symbole car en 2002, la crise est entrée par le nord de la Côte d’Ivoire. C’est donc comme si on reprenait cette même crise au sud, pour la faire ressortir par le nord». «Nous ne voulons plus connaître cela», a-t-il insisté.

Pour sa part, Famian Jay’Rico Jay One a fait remarquer que cette marche est «apolitique». «Nous nous adressons au citoyen ivoirien, quel qu’il soit, d’où qu’il vienne. Nous avons décidé de nous sacrifier physiquement pour la Côte d’Ivoire parce que nous devons œuvrer ensemble pour que ce pays retrouve son identité», a-t-il clarifié.

Les organisateurs de cette marche visent plusieurs objectifs. Entre autres, partager avec la population le concept d’élection apaisée dans la perspective des prochaines échéances électorales, sensibiliser les Ivoiriens et les autorités sur la prévention des violences électorales, plaider pour des élections inclusives. D’Abidjan à Korhogo, les trois artistes et leur staff feront des escales à Yamoussoukro, Tiébissou, Djebonoua, Bouaké, Katiola, Tafiré et Ferkessedougou.

L’UNESCO accompagne les jeunes pour des réflexions sur les formes d’expressions émergentes afin de consolider la paix, la démocratie et le développement en Afrique

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de l”UNESCO

Le jeudi 26 décembre 2019 à Dakar, le Bureau régional Multisectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest-Sahel, à travers le secteur des Sciences Humaines et Sociales (SHS), a organisé un atelier de restitution de l’étude « Jeunes et espaces de liberté en Afrique : Expressions émergentes des Jeunes pour consolider la paix, la démocratisation et atteindre les ODD ».

L’objectif principal était de définir et d’éclairer les politiques publiques à l’intention des jeunes afin de les rendre plus pertinentes, inclusives et équitables. Sous la présidence de Mme Néné Fatoumata Sall, Ministre de la Jeunesse, l’atelier a réuni plus d’une quarantaine de participants parmi lesquels les membres du conseil scientifique de l’étude, les représentants de la COMNat Sénégal en charge de la coordination logistique de l’étude, les représentants d’organisations de jeunesse, les représentants de la société civile, des chercheurs et universitaires de la Gambie et du Sénégal, les partenaires clés du Forum de Banjul, les membres de l’Equipe Multidisciplinaire de Recherche et le Staff du Bureau de l’UNESCO à Dakar.

« Cette étude constitue une plateforme d’échanges, de consolidation & d’appropriation dont la finalité est de mobiliser les connaissances des jeunes pour éclairer les politiques publiques et accélérer les transformations sociales en Afrique », a indiqué Mme Néné Fatoumata Tall, Ministre de la Jeunesse, de l’emploi et de la construction citoyenne du Sénégal.

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Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

Will UNESCO once again play a role in the culture of peace?

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Durant ses interventions liminaires, le Dr Maréma Touré Thiam, Cheffe de la section des Sciences Humaines et Sociales du Bureau de l’UNESCO à Dakar a rappelé que « pour l’UNESCO, les jeunes sont des actrices et des acteurs essentiels pour trouver des solutions aux défis, ils sont la solution au développement de l’Afrique. Ils ont toujours joué un rôle majeur dans la démocratisation et la pacification des sociétés ». Ainsi, cette étude, réalisée par une équipe de 9 chercheurs (avec 7 profils différents et venant de 5 pays couverts par le Bureau), en collaboration avec le Bureau de Bamako et le programme Culture du BReDa, a permis d’analyser les tendances dans plusieurs pays d’Afrique (notamment d’Afrique de l’Ouest) quant aux expressions « émergentes », à la créativité et à la capacité d’innovation de la jeunesse africaine en matière d’engagement civique et citoyen. L’atelier a été l’occasion d’échanger sur les efforts nécessaires pour accompagner les jeunes et les aider à travailler ensemble pour encourager l’innovation et les changements sociaux, le développement de leurs sociétés, lutter contre la pauvreté et l’inégalité, et à favoriser une culture de la paix.

Les discussions et les échanges durant l’atelier ont permis de valider les résultats avec l’ensemble des participants et des parties prenantes, mais aussi de souligner l’importance pour l’UNESCO d’accompagner les jeunes et les chercheurs pour des réflexions sur les formes d’expression innovantes des jeunes, afin de consolider la paix, la démocratie et le développement en Afrique.

« Les jeunes ont un rôle prépondérant à jouer dans la marche des sociétés car représentant le levier par lequel les Nations devront s’appuyer pour aspirer à un développement » Mme, Néné Fatoumata Tall, Ministre de la Jeunesse, de l’emploi et de la construction citoyenne du Sénégal

Il a été recommandé de poursuivre et de développer la recherche scientifique sur les jeunes et d’approfondir celle-ci afin de mettre à la disposition des autorités et parties prenantes un « document consolidé » pour informer les politiques de jeunesse. L’atelier s’est terminé avec la lecture de la déclaration du Forum régional africain des jeunes, tenu à Banjul en Octobre 2019.

Burkina Faso: Lutte contre la radicalisation : Des imams et prêcheurs renforcent leurs connaissances

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article par Le Faso

Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale, Siméon Sawadogo, a présidé, le 10 janvier 2020, la cérémonie de fin de formation des imams, prêcheurs et maîtres coraniques sur les droits humains, la culture de la paix, la santé et l’environnement. Les stagiaires se sont engagés à propager les enseignements reçus pour un Burkina de paix.

IIl faut cultiver la paix

Au cours de leur stage, les imams, prêcheurs et maîtres coraniques ont appris la nécessité de cultiver la paix et cela passe par le comportement et les enseignements qui sont dispensés dans les écoles coraniques et les mosquées. La leçon semble bien comprise par les stagiaires. Le premier module a porté sur l’éducation à la culture de la paix. Nous avons appris qu’il faut être tolérant, juste, équitable et cultiver la paix intérieure afin de la partager aux membres de la famille, du quartier et de la ville , a résumé, Harouna Tao, Imam-prêcheur de Titao. A ce propos, il a promis d’enseigner et de travailler désormais à promouvoir la paix autour de lui et a exhorté ses coreligionnaires à en faire pareil.

Le deuxième module a porté sur les droits humains et les voies de recours à la justice. Les formateurs ont enseigné aux apprenants les fondements des droits humains ainsi que la nécessité de les respecter pour un meilleur vivre ensemble. Nous connaissons désormais les droits de l’individu, des personnes. Nous avons aussi appris, lorsqu’on est lésé dans ses droits, comment recourir à la justice pour chercher réparation. Nous allons encourager ces attitudes dans nos mosquées, nos prêches afin de promouvoir une bonne cohabitation entre les musulmans et les autres communautés religieuses a ajouté l’imam Harouna Tao.

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Islamic extremism, how should it be opposed?

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Le dernier module, la santé et l’environnement en lien avec le développement durable, a été un cadre pour les apprenants de comprendre la nécessité de préserver la nature pour les générations futures. Un enseignement qui a été bien accueilli par les leaders religieux et qui promettent de le mettre en application. Un environnement sain et propice contribue à une santé de toute la population, ce qui prépare l’avenir des générations futures. Le développement dans la nouvelle vision doit prendre en compte l’avenir de la planète, des générations futures. Si l’on se pose la question de savoir quel enfant nous laissons sur cette terre et quelle terre nous laissons à notre progéniture, il est important que nous travaillions à préserver l’environnement, a ajouté l’imam Tao.

La formation était nécessaire

Les 20 jours de formation ont été initiés par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et réalisés en partenariat avec le gouvernement burkinabè et le Cercle d’études, de recherches et de formation islamiques (CERFI). Pour Siméon Sawadogo, la formation était bien nécessaire au regard du contexte national. Il a exhorté les stagiaires à former les imams, prêcheurs et maîtres coraniques qui n’ont pas participé à la formation.

Le gouvernement a fait le constat que nous devons travailler à lutter contre l’extrémisme violent et contre la radicalisation. Ce sont des éléments de fait que nous avons constatés dans notre société et que le gouvernement travaille à éradiquer. La CEDEAO a bien voulu accompagner le gouvernement burkinabè et la sous-région dans cette lutte en formant les premiers responsables qui sont chargés d’aller enseigner les autres en matière de préceptes religieux.

Ainsi ce sont des imams, des prédicateurs qui ont été formés ici au CERFI grâce à l’appui de la CEDEAO et à leur tour, ils iront former les gens dans les médersas afin que dans leurs prêches dans les mosquées et les lieux religieux, ils puissent bannir le discours haineux et qu’ils puissent travailler à ce que les gens apprennent comment vivre ensemble et connaissent les vrais préceptes de la religion;, a indiqué Siméon Sawadogo.

Les stagiaires sont désormais des envoyés du gouvernement burkinabè auprès de leurs coreligionnaires afin de barrer la route à l’extrémisme violent et la radicalisation qui nourrissent le terrorisme dans les pays de la sous-région dont le Burkina.

Le PAYNCoP Gabon plaide pour la participation et l’appui des initiatives des jeunes auprès des Nations Unies

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

De : Jerry Bibang

La Coordination Nationale du Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix (PAYNCoP Gabon) a pris part, le mercredi 15 janvier 2020, à la séance de travail du Sous-secrétaire des Nations Unies, en charge des questions de paix et sécurité, Mme Bintou Keita, avec les Organisations de la Société Civile (OSC) gabonaise.

La rencontre qui intervenait en marge du 7ème Forum sur la paix, organisé à Libreville, a permis à Mme Bintou d’échanger avec les OSC gabonaises sur les questions de développement, de paix et sécurité au niveau national.

Intervenant sur la contribution des jeunes au développement et à la consolidation de la paix, le Coordonateur National du PAYNCoP Gabon a situé l’apport des jeunes à deux niveaux : la participation et l’action. Les jeunes sont une force de proposition et d’action.

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Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

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Malheureusement, en dépit du cadre normatif favorable à leur participation, notamment la résolution 2250 (jeunes, paix et sécurité) du Conseil de Sécurité de l’ONU, la Charte Africaine de la Jeunesse et à la Politique Nationale de la Jeunesse, leur participation reste un réel défi un niveau national. Ils sont marginalisés et leurs besoins et aspirations ainsi que leurs avis ne sont pas pris en compte. Le taux de chômage inquiétant, la situation alarmante du système éducatif ainsi que celle du Conseil National de la Jeunesse constituent des exemples illustratifs de cette situation. Comment les jeunes vont-ils contribuer au développement du pays alors qu’ils ne sont pas associés dans tout ce qui fait ?

En outre, en marge de la participation au niveau décisionnel, les jeunes sont en action. Ils prennent des initiatives, mènent des activités multiples et variées dans différents domaines.

Malheureusement, ces activités sont limitées par faute de moyens insuffisants. Nous avons donc besoins d’appui, de financements pour être plus efficace. Dans le cadre associatif, les gabonais sont exclus de certains financements en raison du statut de notre pays (Pays à Revenus Intermédiaire) alors que cela reste une réalité théorique pour la majorité des gabonais. Dans les faits, se loger décemment, bien se former, se nourrir, se soigner et avoir un emploi décent reste un privilège au Gabon au même titre qu’au Burundi ou au Soudan, classés parmi les pays les plus pauvres au monde.

En réponse à cette réaction, la sous-secrétaire des Nations-Unies a promis de relayer ces observations à qui de droit avant d’encourager les jeunes à ne pas baisser les bras car la jeunesse c’est le présent et l’avenir du Gabon et de l’Afrique.

Alpha Blondy depuis Daloa, Côte d’Ivoire : « Ne laissons pas la politique nous diviser »

EDUCATION POUR LA PAIX ..

Un article de Yeclo

Alpha Blondy a appelé le samedi 4 janvier 2020 les populations de Daloa à l’union et à l’entente pour être plus fort lors de son concert.

“Ne laissons pas la politique nous diviser. nous sommes un et indivisible et notre force c’est dans l’union et dans l’entente que nous pouvons faire face à l’adversité.” a indiqué Alpha Blondy lors de son concert.


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What place does music have in the peace movement?

Le concert prévu pour démarrer vers 17h, a véritablement commencé vers 23h. Les mélomanes, sortis nombreux pour écouter l’artiste et ses messages, ont perturbé le bon déroulement du concert. Les agents commis à la sécurité  ont été débordé par des jeunes spectateurs, mais le calme est revenu après une intervention énergique de la police.

Dans la mi-journée, l’artiste a rencontrer quelques communautés vivant à Daloa pour leur parler de la nécessité de rester uni pour la stabilité et la paix en Côte d’Ivoire. Après Dimbokro, Ferkéssedougou, Korhogo, c’est à Daloa que l’artiste a tenu son concert financé par le premier ministre Amadou Gon Coulibaly pour sensibiliser les population à l’union et à la culture de la paix.

Le PAYNCoP Gabon Plaide pour l’Implication des Jeunes au Sein de la Commission Nationale des Droits de l’Homme

DROITS DE L’HOMME . .

A CPNN de Jerry Bibang, le Coordonnateur National du PAYNCoP

La Coordination Nationale du Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix (PAYNCoP Gabon) a pris part, du 26 au 27 novembre 2019, à un atelier de sensibilisation sur les Institutions Nationales des Droits de l’Homme (INDH).

Organisé par le Ministère en charge des Droits de l’homme et la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) avec l’appui du Bureau Régional des Nations Unies pour l’Afrique Centrale (UNOCA) et le Centre Régional des Nations Unies pour la Démocratie et les Droits de l’Homme en Afrique Centrale (CARO), cette rencontre a réunis plusieurs experts notamment ceux du Système des Nations Unies, du Gouvernement, de la Commission Nationale des Droits de l’Homme ainsi que ceux des Organisations de la Société Civile.

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“L’objectif est de rendre opérationnelle la CNDH à travers le partage de bonnes pratiques et les contributions des uns et des autres” a indiqué le Représentant de l’UNOCA au début de l’atelier.

Au cours des travaux, le PAYNCoP Gabon a plaidé pour une implication plus accrue des Organisations de la Société Civile notamment celles qui représentent les jeunes. Dans ce sens, le Coordonnateur National a suggéré de modifier le critère d’âge qui fixe l’âge minimum de 40 ans pour être commissaire à la CNDH.

S’il est possible d’être député ou Ministre à 35 ans au Gabon, pourquoi fixer l’âge des commissaires de la CNDH à 40 au minimum, s’est interrogé Jerry Bibang. “Cette disposition constitue un facteur d’exclusion et une violation du droit à la participation des jeunes dans la gestion des affaires publiques,” a-t-il expliqué. Elle est d’ailleurs opposée aux instruments juridiques régionaux et internationaux qui encouragent la participation des jeunes notamment la Charte Africaine de la Jeunesse et la résolution 2250 (jeunes, paix et sécurité) du Conseil de sécurité des Nations Unies, a-t-il ajouté avant d’insister sur le fait qu’il convient de prendre en compte la composante jeunesse dans la reforme actuelle de la Commission Nationale des Droits de l’Homme.

Les différentes propositions de cet atelier visent à modifier le texte portant création et organisation de la CNDH du Gabon afin de la mettre aux normes internationales, notamment les principes de Paris. Le projet de texte modifier sera remis très prochainement aux autorités compétentes.

Le PAYNCoP Gabon S’Associe au Conseil National de la Jeunesse pour dire Stop aux Violences sur les Jeunes

DROITS DE L’HOMME . .

A CPNN de Jerry Bibang, le Coordonnateur National du PAYNCoP

Face à la recrudescence des violences sur les jeunes au Gabon, la Coordination Nationale du Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix (PAYNCoP Gabon) et le Conseil National de la Jeunesse du Gabon (CNJG) se sont associés, samedi 26 octobre, pour condamner fermement ce phénomène qui porte atteinte à la jeunesse gabonaise. C’était au cours d’un point de presse qui a eu l’adhésion de plusieurs organisations de jeunesse du Gabon.

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Rights of the child, How can they be promoted and protected?

Au cours de cette déclaration, lue par Fernandez Ona, le Président du CNJG, les jeunes leaders ont rappelé les dispositions juridiques internationales relatives à la protection de l’enfant notamment l’article 16 de la Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant qui dispose que : « Les Etats parties à la présente charte prennent des mesures législatives, administratives, sociales et éducatives spécifiques pour protéger l’enfant contre toute forme de torture, traitement inhumain et dégradant, et en particulier toute forme d’atteinte ou d’abus physique ou mental, de négligence ou de mauvais traitement, y compris les sévices sexuels, lorsqu’il est confié à la garde d’un parent, d’un tuteur légal, de l’autorité scolaire ou de toute autre personne ayant la garde de l’enfant. »

Aussi, L’agenda 2040 de l’Union Africaine sur les droits et le bien-être de l’Enfant africain, en son aspiration 7, exhorte aux Etats-Partis d’assurer la protection contre toutes les formes de violence à l’endroit des enfants. Dans le même sens, la Constitution de la République, en son Préambule, réaffirme la nécessité d’assurer et de protéger l’intégrité physique et morale de la jeunesse.

« En dépit de ce dispositif normatif, force est de constater pour le regretter, la récurrence des cas de violences à l’endroit des jeunes sur le territoire national » a souligné Jerry Bibang, le Coordonnateur National du PAYNCoP. « Ces violences sont multiples et variées, notamment les violences physiques, sexuelles, économ

Tchad : le ministère de la Femme salue les initiatives de paix associatives

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de Al Wihda

La ministre de la Femme, de la Protection de la petite enfance et de la Solidarité nationale, Dr. Djallal Ardjoune Khalil, a reçu en audience lundi, la délégation de l’Union nationale des jeunes cadres pour la consultation et la cohabitation pacifique, conduite par son secrétaire général, Sidick Sougui Lony.

L’échange entre la ministre et la délégation a porté essentiellement sur la paix, le désarmement de la population civile et la cohabitation pacifique entre les différentes communautés de la province de Ouaddaï.

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Guinée: Wanep et ses partenaires s’engagent pour la paix et le développement

. . PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE .

Un article de Guinee 360

«La paix au coeur d’un développement en République de Guinée», c’est le thème d’une conférence de presse tenue ce samedi,19 octobre 2019, à Conakry.

C’est une initiative de l’organisation catholique pour la promotion Humaine (OCPH), en collaboration avec Wanep-Guinée, sous le financement de l’USAID, pour une période de deux ans

C’est dans le cadre de la mise en oeuvre des activités de son projet intitulé: «Projet de cohésion culturelle pour la paix et prospérité».

L’objectif de ce projet selon son coordinateur, est de permettre aux communautés de Conakry et de l’intérieur du pays de développer une culture de la paix pour connaître une plus grande prospérité.

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How can we develop the institutional framework for a culture of peace?

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«C’est pour que les citoyens renforcent la cohésion sociale au sein et entre les groupes éthniques.» a explique  Moïse Bangoura

Le représentant de Wanep-Guinée à la rencontre a énuméré quelques actions phares réalisées par ce projet.

«A travers ce projet nous avons obtenu quelques resultats. Nous avons menés des activités de renforcement des capacités des plateformes multi acteur. Nous avons aussi renforcer la capacité des autorités locales elues et nommées. Parce que l’un des constats que nous avons fait dans notre pays l’État prend beaucoup de temps à gérer les conflits que de s’occuper des questions de développement.» estime pour sa part Boubacar Mansaré

Le PM du projet de cohésion culturelle pour la paix et la prospérité lui,  a focalisé son intervention sur la crise sociopolitique que traverse la Guinée.

Jonas Mamadi Kamano, rappelle que l’OCPH, CRS et Wanep n’étant pas des organisations d’activiste, s’attaque plutôt aux causes profondes des conflits en faisant des analyses, des recherches et en proposant des solutions.

«Avant qu’il n’y ait crise, à partir des signaux nous essayons de faire des analyses approfondies et nous faisons des recommendations. Nous disons aux différents acteurs ce qu’il faut faire pour qu’il n’y ait pas embrasement.» explique t-il

Des actions de sensibilisations et des formations sont aussi des stratègies prévues par ce projet pour limiter les dégâts en Guinée.