Category Archives: Moyen Orient

La Ligue des Ouléma, Prêcheurs et Imams des Pays du Sahel: La communication pour contrer l’extrémisme

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de L’Expression

Les ouléma, imams et prêcheurs des pays du Sahel doivent impérativement user des moyens de communication modernes afin de contrer la menace de l’extrémisme religieux et violent.
L’extrémisme est en mutation rapide. Pour le contrer, il faut une adaptation aussi rapide. Autrement dit, la lutte contre les idéologies extrémistes et les discours violents qui ont recours actuellement au Web et les réseaux sociaux, doit user des mêmes supports de communication.


C’est pour permettre à la Ligue des ouléma, prêcheurs et imams des pays du Sahel d’atteindre cet objectif que le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, a reçu hier son secrétaire général, Youcef Belmehdi. Selon un communiqué du ministère de la Communication, Djamel Kaouane «a écouté, durant cet entretien, un exposé de Youcef Belmehdi sur les activités de la Ligue des ouléma du Sahel dont les principes sont la coexistence pacifique avec les autres religions et le rejet de toutes sortes d’extrémismes».

L’audience a également permis de «passer en revue les moyens susceptibles d’être mis en oeuvre par la communication pour vulgariser et promouvoir le message de tolérance et de modération prôné par cette association», précise la même source. Il faut dire que les ouléma, imams et prêcheurs des pays du Sahel ont une importante mission à accomplir, celle de lutter par l’information et la sensibilisation contre l’extrémisme religieux dans la région. Ces derniers doivent impérativement donc user des moyens de communication modernes afin de réussir leur campagne de sensibilisation.

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Question for this article

Islamic extremism, how should it be opposed?

(. . . suite)

Afin de concrétiser cette mission préventive pour contrer la menace de l’extrémisme religieux et violent, et mener à bien cette lutte en amont, la Ligue a mis en place un programme prévoyant une intervention des imams et prêcheurs sur le Web et les réseaux sociaux. Cette «incursion» des membres de la Ligue dans le monde virtuel, va permettre de faire un travail de contre-propagande barrant la route aux cellules dormantes de groupes extrémistes qui endoctrinent et recrutent des victimes sur les réseaux sociaux.

L’autre terrain sur lequel la Ligue des ouléma, prêcheurs et imams des pays du Sahel, veut peser, est celui des universités. Il est à rappeler qu’en octobre dernier, la Ligue en collaboration avec le Centre africain d’études et de recherches sur le terrorisme (Caert) a convenu d’élaborer un programme de formation des imams et prêcheurs africains. Le programme prévoit de faire bénéficier les Africains de l’expérience algérienne en matière de prévention de l’extrémisme violent et du terrorisme.

La Ligue avait, auparavant, organisé, le premier cycle de formation des imams membres de la Ligue, lequel a porté sur des thématiques telles que «l’optimisation de l’utilisation des médias» par les imams et les prêcheurs, «la réforme en islam» et «le rôle de la zakat et du wakf dans la résorption des problèmes sociaux».

Créée en janvier 2013 à Alger, la Ligue des ouléma, prêcheurs et imams du Sahel s’emploie à diffuser la culture de la paix et à bannir la violence et l’extrémisme dans cette région. Elle regroupe des ouléma, prêcheurs et imams des pays de la région membres de la Ligue, à savoir l’Algérie, la Mauritanie, le Mali, le Nigeria, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad, ainsi que trois pays observateurs au titre du Processus de Nouakchott, à savoir la Côte d’Ivoire, le Sénégal et la Guinée.

Tunis: Vers le renforcement du partenariat scientifique Iran-pays arabes

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article de Web Manager Center

Des universitaires arabes et iraniens ayant participé au troisième congrès scientifique international des universités d’Iran et du monde arabe, tenu à Tunis les 11 et 12 novembre, ont souligné l’importance de renforcer l’échange culturel et civilisationnel entre les pays du monde arabe pour briser les stéréotypes créés par les politiciens et les médias et qui ne s’adaptent plus à la réalité d’aujourd’hui.


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Le congrès a été couronné par la publication d’un communiqué comportant des recommandations scientifiques dont la valorisation du partenariat scientifique fructueux entre les universités arabes et iraniennes et la nécessité d’engager des dialogues approfondis pour élaborer des stratégies scientifiques capables de renforcer les relations académiques entre les deux parties pour un avenir meilleur et prometteur au partenariat universitaire arabo-persan.

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How can we ensure that science contributes to sustainable development?

(. . . suite)

Les recommandations ont également mis l’accent sur l’importance de la science en tant que patrimoine humain qui dépasse les conflits ethniques, appelant à renforcer les échanges et à promouvoir l’information objective et la culture de la paix et de la tolérance.

Les participants ont, en outre, appelé à un véritable débat entre les musulmans pour mieux positionner l’Islam avec les autres religions et à promouvoir le patrimoine scientifique commun pour éduquer les jeunes aux fondements civilisationnels communs et diffuser les langues arabe et persan. Ils ont également souligné l’importance de promouvoir les efforts de la traduction en tant que moyen de diffuser la culture et la science des pays et l’intensification des rencontres académiques et des échanges entre les étudiants, les professeurs et les chercheurs arabes et iraniens.

A noter que ce congrès, organisé sous la tutelle de l’Université de la Manouba, a vu la participation de présidents d’universités arabes de Tunisie, du Liban, d’Algérie, de Libye, du Maroc, d’Irak et de la Syrie outre la participation de 11 universités iraniennes.

Les conférences organisées en marge de cette manifestation ont porté sur les moyens de renforcer le partenariat universitaire entre les pays du monde arabe et l’Iran.

Mauritanie: Festival Nouakchott Jazz Plus: du 18 au 23 septembre 2017

EDUCATION POUR LA PAIX ..

Un article par Le Reflet

Dans un souci de mieux faire connaître la musique jazz en Mauritanie, l’association « Les Echos du Sahel » organise cette année le festival de jazz en collaboration avec le Ministère de la Culture et de l’Artisanat, l’Institut Français (IfM), l’Ambassade de France, l’Ambassade d’Espagne et l’Ambassade des Etats-Unis, également avec le soutien aussi d’autres associations et opérateurs économiques.


Ce festival se veut « un grand rendez-vous d’échanges interculturels entre les musiciens mauritaniens et ceux de la sous-région, d’Europe et des Etats-Unis. Il s’inscrit dans le cadre de la promotion de la musique jazz comme vecteur de paix, de liberté d’expression et d’unité : Il est porteur d’un message de tolérance et d’ouverture aux autres, pour une parfaite cohésion sociale. »

L’enjeu est aussi de : « créer et développer des temps et un espace d’échange entre les cultures à travers des ateliers de découverte, un partage d’expérience avec des musiciens professionnels mauritaniens et étrangers. Initier des musiciens et les jeunes mauritaniens à la pratique du jazz, promouvoir la culture de la Paix et de la Tolérance dans la sous-région, dans les pays du Sahel et dans le monde à travers le festival de jazz et pérenniser le festival de jazz en Mauritanie » rappelle Babi Sarr, secrétaire général des « Echos du Sahel » et initiateur du festival de jazz en Mauritanie.

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What place does music have in the peace movement?

Au programme de cette édition il est prévu : Concerts des artistes mauritaniens et étrangers, ateliers pédagogiques entre musiciens étrangers et mauritaniens, une exposition, des conférences et débats, des projections de films sur le jazz et un vibrant hommage à feu Saidou Bâ Banbaado, guitariste traditionnel, par son fils Cheikhou Bâ et le musicien Steve Shehan (France).

Sont invités à ce rendez-vous culture:

Kahil El’Zabar et David Murray (USA), Samy Thiébault (France), Steve Shehan (France), Jerez – Texas (Espagne), Friedrich Zur Heide (Allemagne), Noura Seymaly (Mauritanie), Walfadjiri (Mauritanie), le Dental Orchestra (Mauritanie).

Pour rappel, le lancement de cette édition est prévu ce 18 septembre à 20h aux Echos du Sahel .Une Conférence de presse du Nouakchott Jazz PLUS Festival 2017 aura lieu mardi 19 septembre à 10 heures à l’Hôtel Monotel.

L’évènement sera marqué notamment par un concert de Samy Thiebault, le 19 septembre à l’IfM (1.000um / 500 um pour les adhérents) à 20h, le 21 septembre un concert à l’IfM à 20h avec Noura Seymali, Dental Orchestra (Mauritanie), Jerez Texas, David Murray et Kahil El’Zabar (USA) (entrée libre). Un dîner concert est prévu le vendredi 22 septembre à l’hôtel Monotel à 20h entrée 10.000 um.

Une restitution des ateliers pédagogiques avec David Murray & Kahil El’Zabar et les musiciens stagiaires mauritaniens est proposé samedi 23 septembre à 20h aux Echos du Sahel (entrée libre), le public vibrera aussi durant cette soirée au rythme du duo Steve Shehan et Cheikhou Ba aux Echos du sahel.

Maroc: Le festival international de la culture Amazighe du 14 au 16 juillet à Fès

EDUCATION POUR LA PAIX

Un article de Atlas Info

La 13eme édition du festival international de la culture amazighe sera organisée du 14 au 16 juillet à Fès sous le signe “Amazighité et diversité culturelle face aux extrémismes”.

Initiée par l’Association Fès-Saiss et le Centre Sud Nord en partenariat avec la Fondation Esprit de Fès, la région Fès-Meknès, la Fondation BMCE et l’Office national Marocain du Tourisme (ONMT), cette manifestation tend à débattre, entre autres, des stratégies cohérentes de consolidation du dialogue interculturel, de la cohésion sociale et du renforcement de la culture démocratique.

Ce festival international, devenu un rendez-vous incontournable, s’inscrit dans le cadre des actions et efforts visant la promotion de la culture amazighe à travers la mise en valeur du patrimoine immatériel amazigh, la diversité culturelle et leurs apports à la culture de la paix.

Le festival porte sur une multitude d’activités dont des soirées artistiques avec la participation d’Abdelhafid Douzi, Aicha Tachinwite, Hadda Ouakki, Said Senhaji, Ibtissam Tisket et Hassan El Berkani, l’Italienne Laura Conti, outre la danse Ahidous de Tahla et flamenco, et bien d’autres stars de la chanson amazighe et méditerranéenne.

La 12ème édition du Festival international de la culture amazighe, a été initiée sous le thème “Amazighité et cultures méditerranéennes : Le vivre-ensemble”.

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Lancement de la 27ème session de la conférence internationale des affaires islamiques

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article dans Nile International

Le haut conseil des affaires islamiques lance les travaux de la 27ème session de la conférence internationale des affaires islamiques au ministère des Waqfs sous le nom de “le rôle des commandants et des preneurs des décisions dans la propagation de la culture de paix et la lutte contre le terrorisme et les défis”.



Les travaux de la conférence internationale des affaires islamiques aurant lieu pendant deux jours sous les auspices du président de la république Abdel Fatah El-Sissi.

Ont assisté à la séance inaugurale de la conférence: le ministre des Waqfs Mohamed Mokhtar Gomaa, le mufti de la république Dr. Chawki Gomaa, et des ambassadeurs de nombre de pays islamiques, arabes et étrangers.

La conférence est axée sur les moyens de lutter contre le terrorisme et l’extrémisme, le rôle des leaders politiques et parlementaires, des organisations internationales, des cadres médiatiques et religieux dans la propagation de la paix et la confrontation du terrorisme et des partis politiques dans la sensibilisation des jeunes.

Une tournée touristique, culturelle et religieuse sera organisée pour les participants à la conférence.

Aussi, des étrangers participant organiseront une conférence de presse pour passer en revue leurs impressions sur la situation en Egypte.

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Conférence pour la paix au Proche-Orient – Déclaration conjointe

DESARMAMENT ET SECURITE . .

La déclaration conjointe traduite par France Diplomatie

I) À la suite de la réunion ministérielle organisée à Paris le 3 juin 2016, les Participants se sont rencontrés à Paris le 15 janvier 2017 afin de réaffirmer leur soutien au règlement juste, durable et global du conflit israélo-palestinien. Ils ont rappelé que le seul moyen de parvenir à une paix durable était une solution négociée avec deux États, Israël et la Palestine, vivant côte à côte en paix et en sécurité.


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Ils ont souligné qu’il était important que les parties réaffirment leur engagement en faveur de cette solution, prennent des mesures urgentes afin d’inverser les évolutions négatives actuelles sur le terrain, notamment la poursuite des actes de violence et des activités de colonisation, et lancent des négociations directes significatives.

Ils ont rappelé que la solution des deux États négociée devait respecter les aspirations légitimes des deux parties, y compris le droit des Palestiniens à un État et à la souveraineté, mettre fin complètement à l’occupation commencée en 1967, répondre aux besoins de sécurité d’Israël et résoudre toutes les questions relatives au statut final sur le fondement des résolutions 242 (1967) et 338 (1973) du Conseil de sécurité des Nations Unies, et ils ont également rappelé les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.

Ils ont souligné l’importance de l’Initiative arabe de paix de 2002 comme cadre global pour le règlement du conflit israélo-arabe, contribuant ainsi à la paix et à la sécurité de la région.

Ils ont salué les efforts déployés pour faire progresser la paix au Proche-Orient, notamment l’adoption de la résolution 2334 du Conseil de sécurité des Nations Unies le 23 décembre 2016, qui a clairement condamné les activités de colonisation, l’incitation à la violence et tous les actes de violence et de terrorisme, et ils ont appelé les deux parties à prendre des mesures pour faire progresser la solution des deux États sur le terrain ; les recommandations du Quartet, le 1er juillet 2016 ; et les principes énoncés par le Secrétaire d’État des États-Unis d’Amérique le 28 décembre 2016.

Ils ont noté qu’il était important de répondre à la situation dramatique dans la Bande de Gaza dans le domaine humanitaire et de la sécurité et ils ont appelé à prendre rapidement des mesures pour améliorer la situation.

Ils ont rappelé qu’il était important que les Israéliens et les Palestiniens respectent le droit international, notamment le droit humanitaire international et les droits de l’Homme.

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How can a culture of peace be established in the Middle East?

(. . . suite)

II) Les Participants ont souligné le potentiel pour les deux parties d’un accord de paix en matière de sécurité, de stabilité et de prospérité. Ils se sont déclarés prêts à déployer les efforts nécessaires pour parvenir à la solution des deux États, ainsi qu’à contribuer de manière substantielle aux arrangements visant à assurer la viabilité d’un accord de paix négocié, en particulier concernant les incitations politiques et économiques, le renforcement des capacités de l’État palestinien et le dialogue avec la société civile. Ces incitations pourraient inclure, notamment :

– un partenariat spécial privilégié avec l’Union européenne ; d’autres incitations politiques et économiques et une participation plus importante du secteur privé ; le soutien des efforts ultérieurs mis en œuvre par les parties pour améliorer la coopération économique ; la poursuite du soutien financier à l’Autorité palestinienne afin de bâtir les infrastructures d’une économie palestinienne viable ;

– le soutien et le renforcement des mesures prises par les Palestiniens pour exercer leurs responsabilités étatiques par la consolidation de leurs institutions et de leurs capacités institutionnelles, y compris en termes de services ;

– la tenue de forums réunissant les sociétés civiles israélienne et palestinienne, afin d’améliorer le dialogue entre les parties, de raviver le débat public et de renforcer le rôle de la société civile des deux côtés.

III) Se projetant vers l’avenir, les Participants :

– invitent les deux parties à réaffirmer officiellement leur engagement en faveur de la solution des deux États, se dissociant ainsi de ceux qui rejettent cette solution ;

– appellent chaque partie à manifester, de manière indépendante, par des politiques et des actions, un engagement sincère en faveur de la solution des deux États et à s’abstenir d’actions unilatérales qui préjugeraient de l’issue des négociations sur les questions liées au statut final, en particulier concernant entre autres Jérusalem, les frontières, la sécurité et les réfugiés, actions unilatérales qu’ils ne reconnaîtront pas ;

– se félicitent de la perspective d’une coopération accrue entre le Quartet, les membres de la Ligue des États arabes et d’autres acteurs pertinents, afin de poursuivre les objectifs de la présente Déclaration.

Dans le prolongement de la conférence, les Participants intéressés, se déclarant prêts à évaluer les progrès accomplis, ont décidé de se réunir à nouveau avant la fin de l’année pour aider les deux parties à progresser sur la voie de la solution des deux États par la négociation.

La France informera les parties du soutien collectif et de la contribution concrète de la communauté internationale à la solution des deux États, qui figurent dans la présente Déclaration conjointe.

Maroc: Madagh à l’heure de sa onzième Rencontre mondiale du soufisme

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de Libération

La 11eme édition de la Rencontre mondiale du soufisme s’est ouverte, samedi à Madagh, province de Berkane sous le signe “Soufisme et culture de la paix: vision universelle de l’islam pour les valeurs du vivre-ensemble et la paix des civilisations”.

Cette rencontre, organisée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, se veut l’occasion de mettre en lumière les apports du soufisme pour construire la paix, apporter un soin particulier au vivre-ensemble et la coopération constructive entre pays, indiquent les organisateurs dans une note de présentation de ce rendez-vous annuel, ajoutant que l’objectif est de “montrer l’islam sous son vrai visage, tolérant, prônant la paix et le respect de toutes les civilisations”.

Intervenant à cette occasion, le directeur de la rencontre, Mounir El Kadiri Boudchich, s’est félicité que cette rencontre intellectuelle et spirituelle est devenue au fil des années un rendez-vous de choix pour des érudits et des enseignants chercheurs pour débattre des questions d’actualité en lien avec la coexistence et le vivre-ensemble entre religions et cultures de la paix, soulignant l’importance du thème retenu pour cette édition dans la mesure où la culture de la paix est désormais au centre des préoccupations du monde entier.

Pendant plusieurs siècles, la présence de la Zaouiya en terre marocaine n’a cessé de cultiver ces valeurs à grande échelle et de former des hommes d’exception, capables de les incarner et de les faire rayonner, estiment les organisateurs, ajoutant que le Maroc d’aujourd’hui, digne héritier de cette histoire, continue de séduire et de porter très haut ses valeurs qui font de lui un cas particulier mais aussi un exemple à suivre.

Plusieurs thèmes ont été retenus pour le débat notamment “Culture de la paix : concept et significations “, ” Culture de paix en islam : contenus et expressions”, “Culture de paix : dimensions individuelle, sociale et culturelle”, “Soufisme et culture de paix : exemples historiques”, “Culture de paix et mise en pratique d’une diplomatie spirituelle” et “Le soufisme et la paix verte”.

En marge de cette édition, des rencontres et des conférences seront organisées à Oujda et Berkane pour faire connaître le soufisme en tant que fondement de l’identité marocaine.
Plusieurs autres activités sont prévues également en marge de cette édition, dont “un village de solidarité” traitant de la création des associations et des coopératives dans la région de l’Oriental et de l’économie solidaire et sociale, des sessions de formation pour les journalistes locaux et des rencontres dédiées à l’écologie traitant de l’importance de la protection de l’environnement dans l’islam.

“L’approche soufie ne peut s’identifier à un discours philosophique sur la paix, elle se caractérise plutôt par une méthode pratique qui vise à purifier l’homme des mauvais penchants l’incitant au mal, au conflit, à la haine, à la domination ou à la violence”, expliquent les initiateurs, ajoutant que les sociétés d’aujourd’hui en quête de stabilité et de développement “trouveront, sans aucun doute, dans le modèle et la méthodologie soufis, une source d’inspiration pour fonder une paix à l’échelle individuelle, familiale et sociale, de l’économie et de l’environnement”.

L’histoire du Maroc, depuis longtemps terre par excellence du soufisme, est un témoignage probant d’une paix fondée sur la purification spirituelle de l’homme, relève la même source, mettant l’accent sur le rôle prépondérant joué par les zaouiyas dans l’enracinement des valeurs de tolérance, de cohabitation et de respect d’autrui.

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Beyrouth : une conférence internationale appelle à une participation accrue des femmes dans les initiatives de paix

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article de Xinhuanet

Une conférence internationale destinée à “donner la priorité aux femmes, à la paix et à la sécurité dans l’agenda du monde arabe” a appelé jeudi à agir pour garantir une participation accrue des femmes dans les différents aspects des initiatives de paix et de sécurité dans le monde arabe.

Beirut

Cette conférence, qui s’est tenue du 8 au 10 août à Beyrouth, était organisée par l’Institut pour les Etudes féminines dans le monde arabe de l’Université Libano-américaine et par la Commission économique et sociale des Nations Unies sur l’Asie occidentale (ESCWA).

Selon un communiqué de l’ESCWA, la conférence s’est conclue par le lancement d’un “Appel à l’action de Beyrouth”. Elle a notamment appelé les pays arabes, l’ONU, la Ligue arabe, la société civile, les législateurs et les professionnels à remplir leurs engagements dans ce domaine.

Les participants ont appelé à “développer un nouveau paradigme susceptible de promouvoir une culture de la paix, protéger activement les femmes de la violence, et faire face aux problèmes tels que l’extrémisme violent, les discours religieux radicaux et la répression politique”, selon le communiqué.

La conférence a réuni une quarantaine d’experts de haut niveau, d’universitaires et de spécialistes de l’ONU et de onze pays arabes. Ils ont discuté ensemble de la participation des femmes aux initiatives régionales de paix et de sécurité.

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Rencontre méditerranéenne de médiation à Tanger

EDUCATION POUR LA PAIX

Un article de Libération

La ville du Détroit abrite les 2 et 3 juin 2016 la cinquième rencontre méditerranéenne de médiation. Un forum juridico-social élargi au Sud de la Méditerranée. Faisant suite aux rencontres précédentes, et considérant l’importance croissante de la médiation dans la réalité sociale des deux Rives de la Méditerranée comme moyen alternatif de résolution de conflits, cette manifestation est d’une grande importance étant donné l’opportunité de débat et de réflexion qu’elle permet aux acteurs des deux rives.

mediation

Cette manifestation a pour objectifs la promotion de la culture de la médiation dans le pourtour méditerranéen, la création d’un réseau de médiateurs de paix et de résolution des conflits notamment au sud de la Méditerranée.

En effet, la médiation est amenée à jouer un rôle prépondérant dans la résolution des conflits de type familial, commercial, interculturel ou des affaires à l’intérieur comme à l’extérieur du processus. C’est un outil utile voire nécessaire.

Selon un communiqué des organisateurs, cette rencontre ambitionne de promouvoir l’échange d’informations sur la médiation, considérée dans son acceptation la plus large et au service des échanges d’expériences entre les pays du pourtour méditerranéen.

Réunissant plusieurs chercheurs et experts de renom relevant de plusieurs pays de la région, ce forum est conçu selon une démarche déductive, partant du général vers le spécifique, depuis la médiation jusqu’aux différents champs d’application. Ainsi, les interventions programmées aborderont les différentes thématiques de la médiation, ayant trait aux volets commercial, familial, interculturel ou des affaires.

Organisée par l’Université Abdelmalek Essaadi de Tétouan, l’Université nationale d’éducation à distance (UNED), l’Université Pablo Olavide, le Groupe de recherche en études arabes contemporaines de l’Université de Grenade, la Fondation Trois Cultures de la Méditerranée et l’Association nationale des médiateurs (Paris), cette rencontre entend diffuser la culture de la résolution des conflits à travers la médiation et sa consolidation dans l’espace méditerranéen afin d’aider à promouvoir la culture de la paix.

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Tunisie: Appel à une participation massive à la première rencontre internationale sur l’éducation à la paix

EDUCATION POUR LA PAIX

Un article de Babnet Tunisie

La présidente de l’association Sawtouna, Hédia Ben Jemaa El Bhiri, a appelé le gouvernement, les partis politiques, la société civile et les parents à participer à la première rencontre internationale sur l’éducation à la paix qui se tiendra à Tunis au mois de juillet prochain.

tunisia
Photo TAP

S’exprimant lors d’un colloque national tenu à l’initiative de l’association, samedi, au palais des congrès, sous le slogan Ensemble pour l’éducation à la paix, la présidente de Sawtouna a précisé que l’objectif d’une telle manifestation est d’examiner le rôle de l’éducation dans l’enracinement des valeurs de dialogue, de tolérance et de paix chez les jeunes générations.

Le but de la première rencontre internationale sur l’éducation à la paix est de donner une vision prospective sur l’avenir de l’éducation à l’horizon 2030, a-t-elle ajouté.

La diffusion de la culture de la paix au sein des établissements scolaires figure parmi les priorités du ministère de la femme, de la famille et de l’enfance, a indiqué, pour sa part, Nizar Kharbech, chef de cabinet au ministère de la femme.

Selon le responsable, la tenue de la première rencontre internationale sur l’éducation à la paix coïncide avec le lancement par le ministère d’un programme global de prise en charge des enfants, notamment, dans les zones prioritaires en vue de les aider à faire face au terrorisme.

De son côté, le secrétaire d’Etat égyptien de l’enfance, Achraf Ameur a affirmé que les pays du monde arabe et du tiers-monde ont besoin de coexister pacifiquement dans le cadre de la compréhension mutuelle et du respect de la loi, évoquant dans ce cadre, les conflits communautaires dont souffre la société arabe.

En marge du colloque, une lecture a été donnée d’un pacte de paix pour les enfants, texte qui met l’accent sur la nécessité d’enraciner les valeurs de solidarité, de tolérance, de liberté et du dialogue chez les jeunes générations.

A la clôture de cette manifestation, une compétition se tiendra entre les élèves de 20 écoles primaires pour choisir le meilleur poster sur la paix.

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