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Amerique Latine: Mouvement pédagogique: nouvelle phase, nouvel élan

EDUCATION POUR LA PAIX

Un article de l’Internationale de l’Education

La troisième réunion du Mouvement pédagogique a permis de renouveler la cohésion et le programme pour l’avenir de l’éducation en Amérique latine, grâce à un plan visant à renforcer l’influence du mouvement syndical sur les politiques publiques.

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Organisée du 1er au 3 décembre à San José, au Costa Rica, la réunion a regroupé plus de 500 personnes provenant de 18 pays et 34 syndicats de l’éducation d’Amérique latine, ainsi que des invité(e)s internationaux/ales venu(e)s des Etats-Unis, de France, de Norvège et de Suède.

Selon Hugo Yasky, Président du Comité régional de l’Internationale de l’Education pour l’Amérique latine, le chemin que doit emprunter le mouvement pédagogique constitue une nouvelle étape au cours de laquelle les syndicats doivent évaluer non seulement l’expérience de l’école, mais également l’expérience et les pratiques du personnel enseignant, tout en l’alignant sur la lutte et les mouvements sociaux. « Nous devons tout mettre en œuvre afin d’intégrer concrètement d’autres secteurs sociaux et de chercher à établir une relation solidaire avec les représentants des secteurs impliqués dans la cause des peuples d’Amérique latine. Nouer de telles alliances est capital », a affirmé Hugo Yasky.

La déclaration adoptée à l’issue de cette réunion présente le Mouvement pédagogique comme un espace de rencontre et de construction collective, qui vise à incarner, dans le monde de l’éducation, une vision de la société opposée au pouvoir économique, médiatique, financier et militaire.

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Question pour cet article:

What is the relation between peace and education?

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Contre la commercialisation et la privatisation de l’éducation

Parmi les principaux thèmes abordés dans le cadre de cette réunion, les affiliés de l’IE ont débattu des stratégies adoptées par les multinationales en vue de privatiser l’éducation. Pour illustrer ce thème, Antonio Olmedo, chercheur à l’Université de Roehampton au Royaume-Uni, a donné une conférence sur « Le processus de privatisation et de commercialisation de l’éducation », dans laquelle il a analysé les stratégies adoptées par les grandes entreprises pour imposer aux gouvernements leurs politiques mercantiles, lesquelles contribuent à nuire à la qualité de l’éducation et de l’enseignement. « Nous devons envisager d’autres solutions, car, tel un caméléon, le néolibéralisme est davantage réglementé que le secteur public lui-même », a expliqué Antonio Olmedo.

En outre, le professeur Luiz Fernandes Dourado, de l’Université fédérale de Goiás, au Brésil, a souligné que le processus de privatisation est un processus complexe qui affaiblit le mouvement syndical et tourne le dos à une gestion démocratique des écoles. Cette approche entre en contradiction avec la vision du Mouvement pédagogique latino-américain qui considère l’éducation comme un droit social.

Origine de la campagne internationale

D’après David Edwards, Secrétaire général adjoint de l’Internationale de l’Education (IE), la nouvelle campagne mondiale menée par son organisation contre le commerce de l’éducation – ce dernier étant prôné par les multinationales et les organismes multilatéraux – a pris naissance en Amérique latine. Cette campagne vise à défendre l’éducation publique et à mettre en lumière les véritables desseins de la privatisation.

« Lors du Congrès d’Ottawa, nous avons reçu le mandat de lancer une campagne contre la privatisation de l’éducation et d’en démasquer les principaux instigateurs. Nous avons tout d’abord analysé la situation dans d’autres régions du monde. Le marché mondial du secteur de l’éducation représente plus de 3 milliards de dollars américains, et les gouvernements de certains pays permettent à des groupes privés d’accéder à ce ʺbutinʺ. Nous tentons de révéler aux citoyens les agissements de ces multinationales », a déclaré Edwards.

(Merci à Janet Hudgins, le reporter pour cet article.)

L’Internationale de l’Education braque les projecteurs sur les réfugié(e)s

EDUCATION POUR LA PAIX

L’Internationale de l’Education (reproduit selon les termes de Creative Commons)

Comme l’a rappelé le 7e Congrès mondial de l’Internationale de l’Education réuni à Ottawa, au Canada, l’Internationale de l’Education doit œuvrer en faveur de l’accès des enfants déplacés à une éducation, et s’y attellera.

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Michael Thomson, du National Tertiary Education Union/Australie, Photo Credit: Gabriel Castro – IEAL

Fin 2014, on dénombrait 60 millions de personnes déplacées. Ces statistiques des Nations Unies ont été rapportées au Congrès par Graham Dawson, de la National Association of Schoolmasters Union of Women Teachers (NASUWT, Royaume-Uni), qui a proposé une résolution sur le droit à l’éducation des populations déplacées et des enfants réfugiés et apatrides. Il a souligné le désarroi dans lequel se trouvaient les réfugié(e)s d’Irak, de Syrie, du Moyen-Orient, d’Afrique du Nord et de nombreuses autres régions du monde, en affirmant qu’on ne pouvait « les laisser livrés à eux/elles-mêmes dans ce combat ».

Cette résolution met en lumière la détermination du Congrès à soutenir les organisations membres engagées dans les pays qui accueillent un nombre considérable de réfugié(e)s et d’enfants déplacés. Elle vient également souligner la volonté du Congrès à faire pression sur les acteurs nationaux et internationaux, afin que ces derniers accordent en priorité leur aide financière à l’éducation des réfugié(e)s et des populations déplacées à l’intérieur d’un pays.

La façon dont les réfugié(e)s sont traité(e)s dans le monde entier est tout simplement inacceptable, a déclaré Michael Thomson, du National Tertiary Education Union (NTEU, Australie), avant d’ajouter que les syndicats devaient s’attaquer de pied ferme au « traitement inhumain des enfants ».

L’IE doit appeler à la mise en place d’un nouveau protocole afin que les responsables de la guerre assument également leur responsabilité envers l’éducation, a déclaré Jean Kamdem, de la Fédération des Syndicats de l’Enseignement et de la Recherche (FESER, Cameroun). Cette mesure permettrait non seulement de promouvoir une éducation de qualité pour tous, a-t-il indiqué, mais également de promouvoir l’éducation dans les zones de conflit.

Michelle Olivier, SNUIPP-FSU (France), Rose Therese Magalie Georges, CNEH (Haïti), Stephanie Ly, AFT (Etats-Unis), Aurelia Sarasin, SNES-FSU (France), et Abdelaziz Iouy, SNE-FDT (Maroc), figuraient au nombre des participant(e)s à ce débat.

(Merci à Janet Hudgins, le reporter de CPNN de cet article.)

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Bolivie: Les médiateurs sont formées dans la culture de la paix

EDUCATION POUR LA PAIX

Un article de Henry Aira A. Gutierrez, Correo del Sur

Culture de la paix et la résolution des conflits sont des phrases que les Boliviens devons utiliser à ne pas atteindre les tribunaux. Dans la mise en œuvre des nouveaux codes moraux de cette Août 6, il est aussi la figure des médiateurs, qui visent à réduire la charge de travail des courts de justice en matière civile et commerciale. Après sélection par le Conseil de la magistrature, Ils prennent une formation pour une période de 20 jours.

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Les animateurs reçoivent l’instruction d’enseignants pour résoudre les conflits.

Dans quatre salles de classe à la Casa Tréveris, plus de 150 médiateurs reçoivent une formation pratique et théorique dans la fonction qu’ils vont utiliser dès le mois prochain.

“Le cours intensif est organisé en quatre modules: le premier se concerne la justice et les droits de l’Homme, la seconde est dédiée à la culture de la paix, la théorie du conflit comme une base de négociation et de médiation; la troisième, communication et médiation; et le quatrième se réfère au processus de réconciliation en tenant compte des principes, des modèles et des phases du modèle de facilitation », a déclaré Antonio Aramayo, directeur exécutif de la Fondation UNIR, une institution chargée de la formation des médiateurs.

Les nouveaux agents sont formés dans des instruments qu’ils doivent appliquer aux controverses de personnes, à partir de Août, quand ils entreront en vigueur les nouveaux codes Morales.

La loi sur la magistrature indique que la médiation est «le moyen de résolution des conflits et l’accès direct et immédiat à la justice ainsi que la première action de procédure”. Autrement dit, la médiation judiciaire vise non seulement à élargir l’accès à la justice, mais d’introduire la culture de la paix, les méthodes pacifiques de règlement des conflits à des solutions partagées.

“La culture de la paix est une percée dans le pays et maintenant nous mettons en œuvre les nouveaux codes en pratique pour la résolution des différends par voie de médiation, ce qui est bon, de créer une culture de paix et un pays qui n’est pas de confrontation, mais de la résolution rapide», a déclaré Patricia Yufra, district conciliante Quillacollo (Cochabamba).

“Nous apprenons à concilier, à regarder au-delà de la loi, d’analyser leurs problèmes pour qu’ils (les gens en conflit) pouvoir résoudre leurs conflits et différends pacifiquement et maintenir des relations humaines”, a dit Erick Suarez, médiateur de Santa Cruz.

Comme ces deux avocats professionnels, beaucoup sont formés et devraient retourner à leurs quartiers le 7 Août pour commencer leur travail.

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What are the methodologies for a culture of peace?

Le Forum mondial sur l’éducation adopte la Déclaration sur l’avenir de l’éducation

EDUCATION POUR LA PAIX

Un article par le Service de presse de l’UNESCO

Une vision de l’éducation pour les 15 prochaines années a été adoptée au Forum mondial sur l’éducation qui s’est clôturé aujourd’hui à Incheon, en République de Corée.
La Déclaration d’Incheon a été saluée par la communauté éducative internationale présente sur place, qui comptait notamment des ministres de plus de 100 pays, des organisations non-gouvernementales et des groupes de jeunes. Elle encourage les pays à assurer une éducation équitable, inclusive et de qualité et un apprentissage tout au long de la vie pour tous. La Déclaration appuie les cibles fixées en matière d’éducation qui figureront parmi les Objectifs de développement durable, ratifiés par les Nations Unies en septembre prochain.

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« Cette Déclaration représente un grand pas en avant », a déclaré la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova. « Elle reflète notre détermination à faire en sorte que tous les enfants et tous les jeunes acquièrent les connaissances et les compétences nécessaires pour vivre dignement, pour développer leur potentiel et devenir des citoyens mondiaux responsables. Elle encourage les gouvernements à fournir des opportunités d’apprentissage tout au long de la vie afin de permettre aux personnes qui le souhaitent de continuer à se développer. Elle affirme que l’éducation est vitale à la paix mondiale et au développement durable. »

La Déclaration d’Incheon s’appuie sur le mouvement international de l’Éducation pour tous (EPT), initié à Jomtien, en Thaïlande, en 1990 et réitéré à Dakar, au Sénégal, en 2000. L’EPT – et l’Objectif du Millénaire pour le développement fixé en matière d’éducation – ont permis des avancées significatives, mais bon nombre de cibles, comme l’accès universel à l’enseignement primaire, n’ont toujours pas été atteintes.

« Si cette génération d’enfants compte un jour réduire les inégalités et les injustices qui touchent le monde aujourd’hui, nous devons donner à chacun de nos enfants une chance d’apprendre. Cela doit être notre vision et notre engagement communs », a plaidé le Directeur exécutif de l’UNICEF, Anthony Lake.

La Déclaration d’Incheon sera mise en œuvre à travers le Cadre d’action Éducation 2030, une feuille de route destinée aux gouvernements et qu’ils adopteront d’ici la fin de l’année. Elle fournira des orientations sur les cadres juridiques et politiques efficaces en matière d’éducation, fondés sur les principes de responsabilité, de transparence et de gouvernance participative.

Sa mise en œuvre nécessitera une coordination régionale, ainsi qu’une évaluation et un suivi rigoureux de l’agenda pour l’éducation. Elle nécessitera également davantage de financement, notamment pour les pays les plus éloignés de l’objectif d’une éducation inclusive et de qualité. La Déclaration et le Cadre inciteront les pays à fixer des objectifs de dépense appropriés au niveau national, et à augmenter l’Aide publique au développement à destination des pays à faible revenu.

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What is the relation between peace and education?

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Parmi les principaux intervenants à la cérémonie de clôture figuraient Susan Hopgood, Présidente de l’Internationale de l’éducation ; Kishore Singh, Rapporteur spécial pour le droit à l’éducation ; Mohamed Sameh Amr, Président du Conseil exécutif de l’UNESCO ; Georg Kell, Directeur exécutif du Pacte mondial des Nations Unies ; António Guterres, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (par vidéo) ; Geeta Rao Gupta, Directrice exécutive adjointe de l’UNICEF ; Keith Hansen, Vice-Président des Pratiques mondiales au Groupe de la Banque mondiale ; Michaëlle Jean, Secrétaire générale de La Francophonie, ; Hwang Woo Yeo, Vice-Premier ministre de la République de Corée ; et Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO.

« Nous sommes tous d’accord pour dire que chaque élève a le droit à une éducation gratuite, publique et de qualité, » a affirmé Susan Hopgood, Présidente de l’Internationale de l’éducation – une organisation représentant plus de 30 millions d’enseignants et de travailleurs de l’éducation dans le monde. « Cependant, pour atteindre n’importe quel objectif en matière d’éducation, nous devons garantir aux élèves de chaque classe un enseignant bien formé, qualifié, motivé et soutenu. Fournir une éducation de qualité pour tous nécessitera une réforme des systèmes éducatifs. Afin de mettre en œuvre le Cadre d’action Éducation 2030 et d’améliorer la qualité de l’éducation, il est indispensable de transformer les systèmes éducatifs en systèmes favorables à une culture ouverte et collaborative. »

L’éducation est essentielle pour atteindre tous les nouveaux Objectifs de développement durable. Il est nécessaire pour éradiquer la pauvreté, stimuler une prospérité partagée et une croissance économique globale, mais aussi pour construire des sociétés pacifiques et tolérantes. La Déclaration d’aujourd’hui démontre l’engagement commun à concrétiser cette vision. Elle montre à quel point l’éducation peut transformer les vies.

(Merci à Janet Hudgins, la reporter pour cet article.)

Les Prix de l’Education seront décernés à des dirigeants syndicaux irakien et philippin

EDUCATION POUR LA PAIX

Un article par Internationale de l’Education

L’Internationale de l’Education a sélectionné les responsables syndicaux irakien et philippin pour l’attribution des prix des droits humains et de l’éducation, afin de récompenser leur engagement, leur dévouement et leur courage exceptionnels en faveur de la promotion de l’éducation pour tou(te)s.

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Le Bureau exécutif de l’Internationale de l’Education a sélectionné Luisa Bautista-Yu des Philippines pour recevoir le Prix Albert Shanker de l’Education et  Ahmed Jassam Salih Al-shiblawi d’Irak) pour le Prix Mary Hatwood Futrell des droits humains et syndicaux. Ces deux prix internationaux de solidarité sont décernés tous les quatre ans à l’occasion du Congrès de l’IE et sont devenus l’un des moments forts de l’événement.

La brillante carrière de Bautista-Yu est marquée par son engagement en faveur du développement de l’éducation aux Philippines. Active dans le secteur de l’éducation depuis plusieurs décennies, elle a commencé sa carrière en tant qu’enseignante dans le primaire et occupe actuellement le poste de coordinatrice régionale d’Eastern Vinyasas. Son engagement et son courage ont été déterminants dans la mission de reconstruction après le passage du typhon Haiyan qui a balayé les Philippines en 2013, détruisant les infrastructures et entraînant la déscolarisation de milliers d’enfants.

M. Salih Al-shiblawi Ahmed Jassim Salih, Président national du département technique de l’Iraqi Teachers Union (ITU), a fait preuve d’un courage et d’une détermination immenses pour défendre les droits humains et syndicaux dans son pays. Bravant les menaces et les attaques dirigées contre lui, sa famille et ses collègues, il a continué à diriger le syndicat avec courage et expertise.

Les deux Prix seront remis lors du 7e Congrès mondial de l’IE, qui se tient cette année à Ottawa, au Canada.

(Merci à Janet Hudgins, la reporter pour cet article.)

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Question pour cet article:

What is the relation between peace and education?

Letter from Mohatma Gandhi to Maria Montessori

To Madame Montessori

Even as you, out of your love for children, are endeavoring to teach children, through your numerous institution, the best that can be brought out of them, even so, I hope that it will be possible not only for the children of the wealthy and the well-to-do, but for the children of paupers to receive training of this nature. You have very truly remarked that if we are to reach real peace in this world and if we are to carry on a real war against war, we shall have to begin with children and if they will grow up in their natural innocence, we won’t have the struggle, we won’t have to pass fruitless idle resolutions, but we shall go from love to love and peace to peace, until at last all the corners of the world are covered with that peace and love for which, consciously or unconsciously, the whole world is hungering.

La 2è édition du Festival Amani fixée en mi-février à Goma

EDUCATION POUR LA PAIX ..

An article by Radio Okapi

Video: Goma music festival

La deuxième édition du Festival de musique Amani est annoncée du 13 au 15 février à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. Placée sous le thème : «Danser pour changer et chanter pour pour la paix », cette manifestation bénéficie de l’appui de plusieurs partenaires dont la Monusco et l’ONG Francopholies.

Goma

Une scene du video du première édition du festival

Ce festival entend consolider la culture de la paix et la réconciliation entre peuple d’une contrée en proie à des conflits armés depuis plus de deux décennies.

De nombreux artistes africains sont attendus dans ce festival dont l’Ivoirien Tiken Jah Fakoly et le chanteur malien Habib Koite.

La première édition du festival Amani, organisée en février 2014, avait drainé des milliers d’habitants de la région des Grands Lacs.

Les artistes-musiciens Tiken Jah Fakoly et Habib Koite parlent de ce festival au micro de Marcel Mayoyo.

( Cliquez ici pour une version anglaise)

 

Question related to this article:

What place does music have in the peace movement?

As of now, there are 33 CPNN articles on this theme, which reflects the extent to which music is the universal language of peace!