Category Archives: EDUCATION POUR LA PAIX

Le Festival Amani réussit à «renforcer le vivre ensemble

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Un article de Radio Okapi

La 4eme édition du Festival Amani a pris fin dimanche 12 février à Goma (Nord-Kivu). Pendant trois jours, plus de trente mille personnes de tous les horizons ont pris part à ce grand rendez – vous culturel pour la promotion de la paix dans la région des Grands Lacs. La musique, la danse, l’exposition des œuvres d’art, la promotion de l’entreprenariat… une diversité qui a plu aux festivaliers.


Les organisateurs du festival se félicitent de la réussite de cet évènement, qui, selon eux, contribue aux efforts de construction de la paix dans cette région.

«Notre objectif est de pouvoir renforcer le vivre ensemble. Et dans une région post-conflit, comme celle [des Grands Lacs], et où la moyenne des jeunes présents dans ce festival n’a connu que des moments assez traumatiques, le festival s’inscrit dans sa thématique à pouvoir encourager le vivre ensemble», a expliqué Vianney Bisimwa, administrateur du festival.

L’évènement a ainsi offert une occasion de pouvoir renforcer les liens entre les gens et de pouvoir contribuer à la gestion des traumatismes que les jeunes ont vécus, a-t-il poursuivi.

Lorsque les gens sont réunis dans ce festival, selon lui, ils ne se regardent pas au travers de groupes ethniques, ou à travers d’autres formes de différences identitaires, mais «bien au contraire, ils se regardent par rapport à ce qu’ils ont en commun. Ça veut dire l’amour de la musique, de la danse, l’attachement à l’entreprenariat».

Parmi les retombées positives du festival, Vianney Bisimwa, évoque les opportunités dans le secteur de l’entreprenariat:

«Nous avons vu tout à l’heure le projet CIGOM, un projet que le festival Amani a financé par rapport à la production de craie, qui est un succès. Et nous avons beaucoup d’artistes qui, après le festival, ont entrepris [certains projets]».

[Note: Pour les article de CPNN concernant les premières trois années du festival Amani, voir ici pour 2016, ici pour 2015 et ici pour 2014.]

( Cliquez ici pour une version anglaise)

 

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Le Bénin veut introduire l’éducation à la culture de la paix dans le système éducatif

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Un article de aContonou

Une centaine d’acteurs du système éducatif béninois, examinent depuis jeudi à Cotonou, les modalités pratiques d’introduction, dans le système éducatif national, le manuel d’éducation à la paix, aux droits de l’Homme, à la citoyenneté, à la démocratie et à l’intégration régionale de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).


Paulin Hountondji, Président du Conseil National de l`Education © Autre presse par DR
(Cliquez sur l’image pour l’élargir)

S’exprimant à l’ouverture de l’atelier national sur l’éducation à la culture de la paix au Bénin, le président du Conseil national de l’Education du Bénin, Paulin Hountondji, a déploré le fait que ce manuel édité par la CEDEAO, n’est pas en usage dans les écoles de la sous-région et particulièrement au Bénin pendant que le besoin s’en fait pressant sur le terrain.

“Prenant conscience des limites de l’approche sécuritaire qui privilégie la réplique militaire, la CEDEAO a jugé opportun, voire impératif d’élaborer, pour l’ensemble des pays membres de son espace, ce manuel pour ériger dans l’esprit des hommes, les défenses de la paix”, a-t-il souligné.

Il a également estimé qu’avec l’exacerbation du terrorisme religieux et des tragédies qu’elle fait vivre au quotidien dans le monde, en Afrique et particulièrement dans la sous-région ouest-africaine, la problématique de la paix par un autre chemin devient un impératif catégorique.

(cliquez ici pour la version anglaise de cet article)

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Berlin: Du pacifisme à la nonviolence

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Un article de Pressenza (repris selon Creative Commons)

Avec le thème : « La réconciliation est l’unique chemin pour parvenir à la paix », ce 1er octobre, veille de la Journée Internationale de la Nonviolence, des centaines de personnes ont réalisé à Berlin un symbole humain de la paix qui s’est transformé en un symbole pour la nonviolence, coïncidant avec la célébration de cette journée internationale dans de nombreux points de la planète.

Ce symbole s’est réalisé dans le cadre de l’IPB2016, à Ernst – Reuter – Platz de Berlin en accord avec la proposition de l’agence internationale Pressenza.

Berlin
Symbole de la paix – Symbole de la nonviolence (Crédit image : Dario Lo Scalzo)

Organisée du 1er au 3 décembre à San José, au Costa Rica, la réunion a regroupé plus de 500 personnes provenant de 18 pays et 34 syndicats de l’éducation d’Amérique latine, ainsi que des invité(e)s internationaux/ales venu(e)s des Etats-Unis, de France, de Norvège et de Suède.

La forme connue du symbole de la paix s’est transformée, à un moment donné, en un symbole de la nonviolence représentant la nécessité d’avancer depuis le champs du pacifisme à celui de la nonviolence, ce qui implique la reconnaissance de différentes formes de violence, non seulement la violence physique dont l’expression maximum est la guerre, mais aussi la violence économique, raciale, religieuse, générationnelle, sexuelle, psychologique, morale etc.

La nonviolence apporte en plus un style de vie quotidien qui se base sur le principe moral universel « traite les autres comme tu voudrais qu’ils te traitent. »

Ces mots, dans la bouche de différentes personnes tant dans leurs âges que dans leurs nationalités, et les images qui accompagnent ces paroles constituent la meilleure explication de cet acte significatif et inspirateur.

Demain, 2 octobre, anniversaire de la naissance de Gandhi, c’est la Journée internationale de la Nonviolence.

« Nous sommes réunis ici, aujourd’hui, pour célébrer la journée de la nonviolence, illuminer l’obscurité du moment actuel avec la simple lumière de nos téléphones portables et avec la force puissante de nos meilleures aspirations.

Il y a beaucoup de gens comme nous dans le monde, des gens qui se battent pour la paix et croient que la violence n’est pas naturelle et peut être vaincue.

(Voir suite sur colonne de droite.)

(cliquez ici pour la version anglaise de cet article ou ici pour la version espagnole.)

Question pour cet article:

Can peace be guaranteed through nonviolent means?

(. . suite)

Nous ne sommes pas seuls sur cette place à Berlin, car, à travers le monde, de nombreux événements ont eu lieu ces derniers jours. Des flash mobs, de la musique, du théâtre, du cinéma, des vidéos, des photos, des cours dans les écoles, des ateliers pour enfants et adultes, etc. Ces événements sont trop nombreux pour pouvoir être tous énumérer maintenant, mais nous souhaitons saluer ici les personnes et les organisations qui élèvent leurs voix pour créer un nouvel humanisme, un moment historique de réconciliation, un climat de paix et désarmement ».

Et maintenant, allumons nos lumières !

A ce moment précis, le symbole vivant de la paix s’est illuminé grâce aux lumières des téléphones, pendant que les personnes réunies ont été invitées méditer…

« Nous sommes réunis aujourd’hui pour envoyer un signe de soutien aux millions de personnes dans le monde qui exigent la paix.

Pour envoyer un signe d’espoir à tous ceux qui vivent en guerre. Pour leur dire que nous ne les oublions pas.

Pour envoyer un signe d’encouragement à ceux qui veulent la paix, mais ne sont pas encore parmi nous.

Pour nous envoyer un signe à nous-mêmes, afin de ne jamais oublier l’importance et la valeur de ce que nous faisons.

Pour envoyer un avertissement à ceux qui alimentent guerres et violence, afin qu’ils sachent que nous ne dormons pas.

Afin qu’ils sachent qu’une nouvelle culture de la paix et de la nonviolence est en train de naître ».

Et avec le symbole de la nonviolence nouvellement configuré, une nouvelle méditation a ensuite été proposée :

« Si nous sommes là aujourd’hui c’est pour dénoncer la déshumanisation, l’oppression et la violence sous toutes ses formes – raciale, religieuse, environnementale, économique, physique, sexuelle, psychologique et morale.

Nous nous rebellons contre l’enchaînement à une culture mécanique de ressentiment, de culpabilité et de vengeance, et lançons une révolution non-violente, internationale, personnelle et sociale.

Nous n’accepterons pas un futur fermé pour l’être humain et pour notre planète.

Nous exigeons le droit de tout être humain à être heureux et libre. Libre de contraintes externes et internes, libre de douleur et souffrance.

Alors, en connectant avec l’être qui est en nous, inspirons depuis le plus profond de nos coeurs en demandant de vaincre la violence. Et, depuis le plus profond du coeur, nous nous engageons ici à donner le meilleur de nous-mêmes pour construire une culture de paix et de nonviolence, en recherchant ce qui nous unit, en construisant des ponts entre les êtres humains et en oeuvrant à la réconciliation avec nous-mêmes, entre les gens et entre les peuples.

À toutes et à tous, Paix, Force et Joie ! »

Grèce: Un syndicat national exerce des pressions afin de garantir l’accès à l’éducation de tous les enfants réfugiés

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de l’Internationale de l’Education (repris selon Creative Commons)

Confrontée à une augmentation spectaculaire du nombre de réfugié(e)s provenant des pays voisins en conflit, la Greek Federation of Secondary State School Teachers fait appel à la solidarité de sorte à ce que tous les enfants aillent à l’école.

Le Président et le Secrétaire général de la Greek Federation of Secondary State School Teachers (Fédération grecque des enseignants du secondaire-OLME) exercent des pressions sur le Gouvernement grec pour que ce dernier alloue des fonds spéciaux visant à faire face aux coûts associés à la création centres d’accueil et d’hébergement adéquats pour les réfugié(e)s. Ces centres leur apporteront de la nourriture, des soins de santé, des services de traduction et des services juridiques dans des conditions de vie décentes. L’OLME a également demandé au Gouvernement grec de garantir l’accès à l’éducation à tous les enfants qui resteront en Grèce, ajoutant que pour cela il faudra fournir les infrastructures nécessaires et des conditions adéquates pour permettre une transition en douceur.

Greece
Photo ©UN

Une génération perdue

L’appel du syndicat a comme base un récent rapport de l’UNICEF intitulé « Education Under Fire » (L’éducation en flammes) exposant la très dure réalité des réfugié(e)s, et plus particulièrement celle des enfants. D’après le rapport, les guerres au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ont provoqué le non accès à l’éducation de 13 millions d’enfants. En outre, 9.000 écoles au Moyen-Orient ne sont plus en fonctionnement et environ 700.000 enfants réfugiés ne sont pas scolarisés car les établissements scolaires grecs ne peuvent pas accueillir autant de nouveaux/elles étudiant(e)s.

Compte tenu que les Etats des Balkans ont fermé leurs frontières en mars dernier, des milliers d’enfants réfugiés coincés en Grèce ont rarement voire pas le moindre accès à l’éducation. Certaines organisations de défense des droits humains ont qualifié de « génération perdue » ces enfants réfugiés à qui est refusé le droit à l’éducation.

L’OLME: Appel à la solidarité et au dialogue

« Nous invitons les syndicats grecs des enseignants à ouvrir la voie, une fois encore », c’est ce qu’ont affirmé les dirigeants de l’OLME le 18 septembre dernier. « Nous les invitons à faire preuve de solidarité envers les réfugiés et les immigrants de façon concrète à travers l’organisation et la participation à des actions conjointes visant à fournir tous types de matériels et de soutien moral aux réfugiés. En même temps, nous les invitons à organiser des débats au sein de la communauté éducative avec pour objectif de sensibiliser les jeunes sur le sujet des réfugiés et des immigrants. Les perceptions racistes et la discrimination raciale vis-à-vis des réfugiés et des immigrants n’ont pas leur place au sein du système éducatif ni au sein de la société grecque ».

En guise de réponse, les syndicats grecs d’enseignants, les écoles et les étudiant(e)s ont mis en œuvre plusieurs initiatives montrant leur solidarité vis-à-vis des réfugié(e)s.

(Cliquez ici pour une version anglaise ou ici pour une version espagnole.)

(L’article se continue à droite.)

Question for discussion

The refugee crisis, Who is responsible?

(L’article se continue de la gauche.)

Aides financières

Le Conseil d’administration de l’OLME a alloué des fonds aux syndicats grecs d’enseignants les plus concernés par une arrivée massive de réfugié(e)s. Ces fonds seront utilisés pour apporter à ces derniers une aide humanitaire. L’OLME a l’intention de soutenir les mobilisations ainsi que les mouvements de personnes, pour apporter un soutien à chaque effort fourni soit par les écoles soit dans un cadre social plus large, afin de consolider une société qui réclame comme siennes les valeurs de liberté, égalité et respect des droits humains.

« Le financement est essentiel pour la mise en œuvre d’un plan d’éducation tel que nous l’avons décrit ci-avant », dit l’un des dirigeants de l’OLME. Au jour d’aujourd’hui, 7 millions d’euros ont été utilisés pour la construction de centres d’hébergement, la formation d’enseignants et de formateurs d’enseignants, ainsi que pour la production de manuels scolaires. Plus encore, 2,8 millions d’euros seront versés par l’Organisation internationale pour les migrations afin de payer pour le transport aller-retour de ces enfants aux classes d’accueil et de payer pour le nettoyage des écoles jusqu’en décembre 2016.

Plans à long terme

En plus, le Ministère grec de l’Education a mis en place un programme d’initiation pour les enfants réfugiés au sein du système scolaire grec, prenant en compte les questions éducatives et pédagogiques. Parmi les 27.000 enfants réfugiés qui ont échoué en Grèce, on estime qu’au moins 18.000 d‘entre eux sont en âge d’être scolarisés. Ces sept derniers mois, les enfants hébergés dans des camps de réfugiés n’ont eu accès qu’à des cours assurés temporairement par des volontaires. Le Ministère estime que les premières classes d’accueil commenceront à fonctionner vers la fin septembre et que d’autres classes dites « ordinaires » prendront le relais, progressivement, avec des milliers d’enfants réfugiés immigrants qui seront intégrés dans les écoles grecques.

Pendant ce temps, les enseignant(s) qui se sont porté(e)s volontaires pour donner des cours dans les classes d’accueil et dans les centres d’hébergement pour réfugiés reçoivent une formation spécialisée. Compte tenu que le nombre d’enseignant(e)s grec(que)s qualifié(e)s pour enseigner les langues maternelles de ces enfants n’est pas suffisant, le ministère a invité les ONG à contribuer à leur fournir des ressources humaines.

L’OLME insiste cependant sur le fait que cette étape initiale de mise en place de classes d’accueil devrait être suivie par l’intégration de tous les enfants réfugiés dans des écoles ordinaires du système éducatif grec.

La Conférence sur l’Education des enfants réfugiés

L’Internationale de l’Education tiendra prochainement une conférence dont la thématique sera ‘L’Education des enfants réfugiés – une voie rapide vers l’égalité des opportunités et vers l’intégration’, les 21 et 22 novembre prochains, à Stockholm, en Suède. Cet évènement sera une opportunité unique de présenter le travail des syndicats de l’enseignement à travers le monde entier pour faire en sorte que les enfants réfugiés et migrants aient accès à une éducation adéquate. Il mettra aussi en relief les efforts des syndicats fournis pour garantir que les enseignant(e)s qui enseignent à ces enfants réfugiés et migrants reçoivent une formation et des conditions de travail et de vie de qualité. Enfin, il réaffirmera également que l’éducation est un droit humain dont personne ne devrait être privé, quelles que soient les circonstances.

(Merci à Janet Hudgins, la reporter de CPNN pour cet article)

Côte d’Ivoire: l’UNESCO annonce la création d’une école pour la culture de la paix à Yamoussoukro

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Un article de Abidjan.net

Le sous-directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) pour l’Afrique, Edouard Firmin Matoko a annoncé mardi la création d’une école pour la culture de la paix à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne, lors d’une rencontre.

Matoko
Edouard Firmin Matoko

Dénommée “centre panafricain de recherche et de formation de haut niveau à la culture de la paix, cette école devrait ouvrir ses portes “dans une année au plus tard”, soit en 2017, a indiqué M. Matoko au cours d’un atelier réunissant les experts de l’UNESCO, de l’Union Africaine (UA) et de l’Etat de Côte d’Ivoire.

L’école va être logée au sein de la Fondation Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix, a-t-il poursuivi espérant en “la rapidité des procédures”.

“Après la validation prochaine en conseil des ministres en Côte d’Ivoire, le dossier de la création de cette école doit être soumis à la conférence des chefs d’Etats et de gouvernement de l’UA en juillet à Kigali (Rwanda)’’, a précisé le sous-directeur général de l’UNESCO pour l’Afrique.

L’objectif du ‘‘centre panafricain de recherche et de formation de haut niveau à la culture de la paix’’ dont le contenu pédagogique, le profil du personnel enseignant et le coût de la formation n’ont pas encore été définis, va être ‘‘le renforcement des capacités des décideurs aux valeurs de la paix et de la citoyenneté’’, selon l’ambassadrice permanente de la Côte d’Ivoire à l’UNESCO, Denise Houphouët.

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Côte d’Ivoire/ Des clubs de paix et de non-violence installés dans les Universités et grandes écoles

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Un article de abidjan.net

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Bakayoko Ly Ramata a procédé, jeudi [19 mai] à Yamoussoukro, à l’investiture des clubs de paix et de non-violence des Universités et grandes écoles de Côte d’Ivoire avec pour objectif la pacification de l’espace universitaire.

abidjan

La cérémonie d’investiture a eu lieu à l’institut national polytechnique de Yamoussoukro à l’occasion du lancement des activités de renforcement des capacités des clubs de paix et de non-violence des Universités et grandes écoles de Côte d’Ivoire en présence du ministre de la Solidarité, de la Cohésion Sociale et de l’Indemnisation des Victimes, Pr Mariatou Koné et de la Représentante du Secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire, Aichatou Mindaoudou.

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University campus peace centers, What is happening on your campus?

Il s’agit de sept clubs issus des universités Félix Houphouët-Boigny de Cocody, Nangui Abrogoua d’Abidjan, Alassane Ouattara de Bouaké, Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo, Lorougnon Guédé de Daloa et les grandes écoles publiques l’ENS d’Abidjan et, INP-HB de Yamoussoukro.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a salué les étudiants pour leur adhésion massive à la cause de la paix avant de les mettre en mission en tant qu’ambassadeurs de paix pour s’attaquer aux barrières de la violence, de l’intolérance et du fanatisme.

« Je vous exhorte à poser sur le campus des actes de non-violence, c’est à ce prix que l’activité académique pourra se dérouler dans un climat apaisé et que les Universités ivoiriennes pourront se hisser au niveau des meilleures Universités du monde et contribuer à l’émergence de la Côte d’Ivoire » a conseillé Mme Ly Ramata Bakayoko.

La campagne de sensibilisation de proximité sur la culture de la paix avec les étudiants a été lancée conjointement en 2015 par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l’ONUCI. Elle offre un cadre d’échange d’expériences et d’acquisition de techniques qui permettront aux membres de mieux jouer leur rôle en appui aux efforts de pacification de l’espace universitaire conformément à l’esprit de la Charte de non-violence qui porte le nom du professeur émérite Alassane Salif N’Diaye.

Rencontre méditerranéenne de médiation à Tanger

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Un article de Libération

La ville du Détroit abrite les 2 et 3 juin 2016 la cinquième rencontre méditerranéenne de médiation. Un forum juridico-social élargi au Sud de la Méditerranée. Faisant suite aux rencontres précédentes, et considérant l’importance croissante de la médiation dans la réalité sociale des deux Rives de la Méditerranée comme moyen alternatif de résolution de conflits, cette manifestation est d’une grande importance étant donné l’opportunité de débat et de réflexion qu’elle permet aux acteurs des deux rives.

mediation

Cette manifestation a pour objectifs la promotion de la culture de la médiation dans le pourtour méditerranéen, la création d’un réseau de médiateurs de paix et de résolution des conflits notamment au sud de la Méditerranée.

En effet, la médiation est amenée à jouer un rôle prépondérant dans la résolution des conflits de type familial, commercial, interculturel ou des affaires à l’intérieur comme à l’extérieur du processus. C’est un outil utile voire nécessaire.

Selon un communiqué des organisateurs, cette rencontre ambitionne de promouvoir l’échange d’informations sur la médiation, considérée dans son acceptation la plus large et au service des échanges d’expériences entre les pays du pourtour méditerranéen.

Réunissant plusieurs chercheurs et experts de renom relevant de plusieurs pays de la région, ce forum est conçu selon une démarche déductive, partant du général vers le spécifique, depuis la médiation jusqu’aux différents champs d’application. Ainsi, les interventions programmées aborderont les différentes thématiques de la médiation, ayant trait aux volets commercial, familial, interculturel ou des affaires.

Organisée par l’Université Abdelmalek Essaadi de Tétouan, l’Université nationale d’éducation à distance (UNED), l’Université Pablo Olavide, le Groupe de recherche en études arabes contemporaines de l’Université de Grenade, la Fondation Trois Cultures de la Méditerranée et l’Association nationale des médiateurs (Paris), cette rencontre entend diffuser la culture de la résolution des conflits à travers la médiation et sa consolidation dans l’espace méditerranéen afin d’aider à promouvoir la culture de la paix.

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Paris: Un orchestre debout !!!

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Pour CPNN par Kiki Chauvin

Dans l’esprit du mouvement “Nuit debout” qui continue d’exister par les coordinations et non par un pouvoir directif, la créativité se conjugue dans le partage et non dans l’individualisme.

orchestre
Clique sur l’image pour l’élargir

Ainsi, l’appel lancé sur les réseaux sociaux a permis de rassembler pas moins de 350 musiciens de tous horizons et de tous niveaux, de l’amateur au professeur de conservatoire.
Mercredi 20 avril, cet orchestre a interprété , sur la place de la République, devant une audience de plusieurs milliers de personnes (y ajouter les 16000 spectateurs de la transmission en direct sur Internet) trois mouvements de la Symphonie du Nouveau Monde d’Anton Dvorak pour un concert symbolique.

Composé entre autres de 40 trompettes, d’autant de flûtes traversières, d’une quinzaine d’hautbois, de 60 violons, cette hétéroclite harmonie auto-organisée a joué d’instruments inhabituels comme le saxophone, la mandoline et plus inattendu encore le ukulélé, qui ont dû innover en écrivant leurs propres partitions  !!! Les musiciens qui ne se connaissaient pas ont eu 2 h pour s’accorder. La difficulté est venue du choix de la direction de l’orchestre : comment mener un tel groupe en restant dans l’esprit du mouvement, c’est à dire pas de chef.. même d’orchestre ! Après discussions, consentements et votes, la coordination résolue se fera à trois têtes, trois baguettes différentes, une pour chaque mouvement de la symphonie interprétée. L’un des trois meneurs est d’ailleurs une femme violoniste qui a dirigé pour la première fois !

Après le succès de cette soirée, l’orchestre a proposé un autre concert. La date retenue est le samedi 30 avril. Entre “Le chœur des esclaves de Nabucco” de Verdi et La 9ème Symphonie de Beethoven, les votes décideront…

A l’image de cet esprit militant, sont apparus différents lieux d’informations citoyennes, comme ce stand de consultations juridiques gratuites “Avocats debout” dressé sur le place à 18h chaque soir. Une infirmerie, une cantine distributive, une “TV debout”, une “Radio debout” et une “Biblio debout” sont installés puis démontés chaque nuit.

Le 30 avril y aura t-il la naissance d’un “chœur debout” ?

Un cœur qui bat pour un monde différent, un monde de justice sociale, de partage, de reconnaissance des valeurs humaines excluant le “dieu argent”, un monde de solidarité dans une Culture universelle de Paix.

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Goma, Nord Kivu, Congo: clôture de la 3è édition du Festival Amani

EDUCATION POUR LA PAIX ..

Un article de Radio Okapi

La troisième édition du Festival de musique et de danse «Amani» a fermé ses portes, dimanche 14 février, à Goma (Nord-Kivu). Placée sous le thème: «Danser pour changer, chanter pour la paix», cette activité entend consolider la culture de la paix et la réconciliation entre peuple d’une contrée en proie à des conflits armés depuis plus de deux décennies.

Goma
un extrait de la production de Werra Son

Ce festival a connu la participation des artistes congolais et de la sous-région des Grands lacs dont Noel Ngiama Makanda dit Werra Son.

Invité à la clôture de cette activité, l’artiste-musicien sénégalais Ismae Lô a agrémenté le festival avec ses chansons fêtiches notamment « Africas » et « Dibi Dibi rek ».

Il a exprimé sa volonté de revenir encore au Festival Amani pour poursuivre, avec d’autres artistes, le travail de promotion de la paix non seulement dans l’Est de la RDC mais également dans toute la région des Grands lacs.

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What place does music have in the peace movement?

As of now, there are 36 CPNN articles on this theme, which reflects the extent to which music is the universal language of peace! These include the first and second editions of the Amani festival at Goma.

Tunisie: Appel à une participation massive à la première rencontre internationale sur l’éducation à la paix

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Un article de Babnet Tunisie

La présidente de l’association Sawtouna, Hédia Ben Jemaa El Bhiri, a appelé le gouvernement, les partis politiques, la société civile et les parents à participer à la première rencontre internationale sur l’éducation à la paix qui se tiendra à Tunis au mois de juillet prochain.

tunisia
Photo TAP

S’exprimant lors d’un colloque national tenu à l’initiative de l’association, samedi, au palais des congrès, sous le slogan Ensemble pour l’éducation à la paix, la présidente de Sawtouna a précisé que l’objectif d’une telle manifestation est d’examiner le rôle de l’éducation dans l’enracinement des valeurs de dialogue, de tolérance et de paix chez les jeunes générations.

Le but de la première rencontre internationale sur l’éducation à la paix est de donner une vision prospective sur l’avenir de l’éducation à l’horizon 2030, a-t-elle ajouté.

La diffusion de la culture de la paix au sein des établissements scolaires figure parmi les priorités du ministère de la femme, de la famille et de l’enfance, a indiqué, pour sa part, Nizar Kharbech, chef de cabinet au ministère de la femme.

Selon le responsable, la tenue de la première rencontre internationale sur l’éducation à la paix coïncide avec le lancement par le ministère d’un programme global de prise en charge des enfants, notamment, dans les zones prioritaires en vue de les aider à faire face au terrorisme.

De son côté, le secrétaire d’Etat égyptien de l’enfance, Achraf Ameur a affirmé que les pays du monde arabe et du tiers-monde ont besoin de coexister pacifiquement dans le cadre de la compréhension mutuelle et du respect de la loi, évoquant dans ce cadre, les conflits communautaires dont souffre la société arabe.

En marge du colloque, une lecture a été donnée d’un pacte de paix pour les enfants, texte qui met l’accent sur la nécessité d’enraciner les valeurs de solidarité, de tolérance, de liberté et du dialogue chez les jeunes générations.

A la clôture de cette manifestation, une compétition se tiendra entre les élèves de 20 écoles primaires pour choisir le meilleur poster sur la paix.

(cliquez ici pour la version anglaise de cet article.

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