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Liban: Rencontre avec Ogarit Younan (Prix de la prévention des conflits et la Paix )

EDUCATION POUR LA PAIX .

Un article de Agenda Culturel

L’association CHAML a reçu le “Prix de la prévention des conflits et la Paix au Liban 2019” de la fondation Ghazal, récompensant chaque année une ONG. Cette récompense s’inscrit dans le cours de la  longue carrière de ses fondateurs, Ogarit Younan et Walid Slaiby. Pionniers de la non-violence au Liban et dans la région, initiateurs de la formation interactive au Liban, ils sont reconnus comme des figures de la société́ civile depuis plus de 30 ans. Ils ont à leur actif la création de plusieurs associations et surtout la fondation de l’Académie Universitaire pour la Non-violence et les Droits Humains – AUNOHR. 


A l’occasion de la remise du prix, Ogarit Younan répond aux questions de l’Agenda Culturel. 

Depuis combien de temps l’association Chaml existe- t- elle et quels en sont les buts ?

Je voudrais tout d’abord saluer la Fondation GHAZAL et son président fondateur Michel Ghazal, pour ce lien, actif plutôt que passif, qu’il noue avec son pays, en appuyant chaque année des actions concrètes de paix et de citoyenneté.

CHAML(“شمل”، “شباب مواطنون لاعنفيون لاطائفيون”), a été créee au cœur des bouleversements de 2005 qui ont profondément divisé le pays en rassemblant 260 jeunes, à travers des activités dans toutes les mohafazats du pays. Les membres du groupe fondateur viennent de différents horizons mais sans être à la manière ‘confessionnelle folklorique’ car ce n’est absolument pas la philosophie de CHAML. 

En 2008, CHAML obtient le statut officiel d’une association civile conformément à la loi libanaise (Avis No 1040/ Date 10 Septembre 2008). 
 
Les membres du comité de coordination et d’administration de CHAML est composé de professionnels dans l’action civile, de formateurs et formatrices qui sont parmi les senior trainer au Liban. Ils possèdent une qualification spéciale et sont, les premiers au Liban, à détenir un Master en Droits de l’Homme et Non-violence. 
 
De par ses objectifs, CHAML œuvre principalement à contribuer dans les domaines suivants :

* Sensibiliser les jeunes étudiants, notamment les adolescents des classes secondaires par un programme annuel dans des écoles publiques et privées dans toutes les régions du pays.

* Entreprendre des initiatives de paix et de citoyenneté destinées à résoudre des conflits et des ‘blessures’ profondes dans la société libanaise.

* Lutter pour le changement du système confessionnel et des lois injustes.

* Appuyer, de par ses expertises, d’autres organisations civiles, au niveau national et régional, dans des projets pour les jeunes, les femmes, l’éducation et les réfugiés.

Lire ICI les exemples d’activités de CHAML. 
 
La révolution du 17 octobre se veut un soulèvement pacifique. Vous attendiez-vous à un tel soulèvement d’une population que l’on croyait “dans le coma” ?

Evidemment, on s’attendait à quelque chose qui dit «ça suffit », mais c’était sans commune mesure avec ce NON massif. D’ailleurs, ce soulèvement est le résultat d’une accumulation de petits ‘non’ graduels. Plutôt qu’un ‘coma’, je préfère dire ‘une colère’ latente longtemps silencieuse, s’exprimant à maintes reprises au travers d’actions, des fois réussies et la plupart des fois non réussie. Le plus important à présent c’est que ‘l’esprit de la révolution’ bâtisse une stratégie professionnelle et bien organisée qui manque toujours mais qui se développe. 

(Voir suite sur colonne de droite.)

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Question pour cet article:

Can peace be guaranteed through nonviolent means?

(. . suite)

Lors de ce soulèvement et à votre avis, quels effets ont eu les formations que vous avez dispensées durant ces dernières années ?

Nous avons vu partout et dans toutes les régions les personnes que nous avons formées ces 30 dernières années. Elles participaient dans l’organisation des groupes, la formation aux moyens d’action non-violentes, l’animation des tentes sur des places publiques, l’élaboration d’alternatives, la coordination entre les groupes, les manifestations courageuses face au rappel à la guerre civile et au ‘style confessionnel des milices’ et là je pourrais notamment citer la manifestation des « mères non-violentes » à Chiyah-Ayn Remmaneh organisée par des activistes de CHAML et des étudiantes d’AUNOHR.  
 
La non-violence peut-elle avoir le dernier mot ?

La non-violence est la seule issue. A travers mes rencontres et discussions sur des places publiques à Beyrouth et Tripoli, même les personnes affirmant qu’il n’y a de révolution « que par le sang » ont changé d’avis, quand ils ont découvert que la non-violence est courage, force et solutions efficaces, contrairement à ce qu’ils ont appris. Cela nous mène à mettre fin à la glorification de la violence, à cultiver l’esprit de la non-violence et diffuser ses exemples concrets.     
 
Concernant votre université, à qui sont ouvertes les portes d’AUNOHR ? 
L’Académie Universitaire pour la Non-violence et les Droits Humains – AUNOHR, unique en son genre au Liban et pionnière au niveau mondial a été fondée officiellement en 2014 et les cours ont débuté en 2015-2016. 
 
AUNOHR fut conçue suivant une philosophie qui traite de l’éducation plutôt que de l’enseignement, où la formation au sein de l’université est une vie en soi, et selon les termes de Comenius « des ateliers Humanistes professionnels ».
 
Nous offrons 9 domaines de spécialisations de niveau Master et Diplôme Universitaire (DU) s’appuyant sur tous les domaines académiques et professionnels, et créant de nouvelles opportunités de travail qualifiées internationalement comme étant « les jobs de ce présent en transition et du futur ». 
 
Les étudiants viennent du Liban et de tous les pays arabes; les trois premières promotions sont de six pays: Syrie, Palestine, Irak y compris Kurdistan, Egypte, Jordanie et Liban.

Les participants ont de 21 à 67 ans, femmes et hommes. 

Comme il s’agit de nouvelles spécialisations dans l’enseignement supérieur, les étudiants-es sont de divers horizons académiques et professionnels: enseignants, directeurs d’écoles, journalistes, avocats, profs d’université, activistes, fondateurs d’associations, médecins, élus municipaux, cadres dans le secteur public, employés de banques, religieux, coordinateurs de campagnes civiles et acteurs politiques, artistes, etc. 
 
En même temps, des dizaines de participants se sont joint à des cours ‘individuels’ à horaires flexibles, et ont reçu des certificats officiels (chaque cours: 3 crédits).
   
Comment tout un chacun peut participer à diffuser des messages de non-violence autour d’eux ?

Le meilleur message ne pourrait être que celui des personnes formées avec nous, et je vous invite à écouter les témoignages des étudiants et qui se sont exprimés à l’unanimité que ce fut un « tournant » dans leur vie personnelle et professionnelle. 
 
Voir ici un vidéo de témoignages des étudiants de l’Université.

Merci à Phyllis Kotite, le reporter pour cet article.

Alpha Blondy depuis Daloa, Côte d’Ivoire : « Ne laissons pas la politique nous diviser »

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Un article de Yeclo

Alpha Blondy a appelé le samedi 4 janvier 2020 les populations de Daloa à l’union et à l’entente pour être plus fort lors de son concert.

“Ne laissons pas la politique nous diviser. nous sommes un et indivisible et notre force c’est dans l’union et dans l’entente que nous pouvons faire face à l’adversité.” a indiqué Alpha Blondy lors de son concert.


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Question related to this article:

What place does music have in the peace movement?

Le concert prévu pour démarrer vers 17h, a véritablement commencé vers 23h. Les mélomanes, sortis nombreux pour écouter l’artiste et ses messages, ont perturbé le bon déroulement du concert. Les agents commis à la sécurité  ont été débordé par des jeunes spectateurs, mais le calme est revenu après une intervention énergique de la police.

Dans la mi-journée, l’artiste a rencontrer quelques communautés vivant à Daloa pour leur parler de la nécessité de rester uni pour la stabilité et la paix en Côte d’Ivoire. Après Dimbokro, Ferkéssedougou, Korhogo, c’est à Daloa que l’artiste a tenu son concert financé par le premier ministre Amadou Gon Coulibaly pour sensibiliser les population à l’union et à la culture de la paix.

Extinction Rebellion, peu politique ? « Nous avons occupé le centre de Paris pendant cinq jours ! »

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Un article de Reporterre

En réponse à ceux qui critiquent la faiblesse politique d’Extinction Rebellion, les auteurs de cette tribune affirment que leur « message politique est dans l’action même : une autre organisation de la société est possible ». Et répètent que la non violence stricte est un choix « calculé et déterminé ».

La semaine d’action d’Extinction Rébellion a suscité de nombreux commentaires : certains purement anecdotiques et d’autres qui se veulent plus politiques. Les uns et les autres passent à côté de ce qui fait la raison d’être d’Extinction Rébellion. Explications…


Nous n’allons pas revenir sur les nombreux commentaires anecdotiques qui ne servent qu’à masquer les questions importantes. Nous allons essayer de nous concentrer sur les critiques qui portent sur la nature et les méthodes d’Extinction Rébellion.

Nous ne sommes pas un mouvement politique au sens classique.

Certains voudraient retrouver chez Extinction Rébellion les slogans et les prises de position partisanes contre tel ou tel pouvoir politique ou économique. Ces commentateurs reproduisent les schémas classiques du jeu politique et voudraient faire rentrer Extinction Rébellion dans leur cadre d’analyse habituel. Ils tirent des conclusions hâtives — et souvent contradictoires — sur un mouvement qui refuse la rhétorique et l’incantation pour choisir l’action dans un cadre très précis : la désobéissance civile.

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Question pour cet article:

Can peace be guaranteed through nonviolent means?

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Un exemple concret de notre approche est l’occupation du centre de Paris du 7 au 11 octobre. Certains ont reproché à cette occupation d’être légère en contenu politique. Vraiment ? Pendant cinq jours, au cœur de la capitale, nous avons soustrait un espace public stratégique aux pouvoirs publics. Nous y avons fait vivre une démocratie directe (trois assemblées générales tenues par jour), des lieux d’échange et de formation, des cuisines collectives ouvertes à tous… Nous avons entretenu et nettoyé l’espace public à la place des services de la Mairie. Nous avons aidé les commerçants dans leur ravitaillement et les services de la propreté à assurer la collecte des déchets. Le tout à 100 mètres de la préfecture de police. Notre message politique est dans l’action même : une autre organisation de la société est possible. Nuit Debout en discutait, nous l’avons fait à Châtelet.

Notre approche dépasse le cadre politique habituel. Nous ne contestons pas un régime en particulier, nous questionnons un système de valeurs qui conduit à la destruction du vivant. Et notre proposition est que les citoyens s’emparent de ce débat et fassent des choix eux-mêmes. Nous défendons une démocratie directe, car elle seule nous permettra d’être résilient face aux crises à venir.

Elle serait naïve, ne dérangerait pas les pouvoirs en place et surtout ne prendrait pas en compte la violence institutionnelle”

Voilà une critique qui revient souvent au sujet de la désobéissance civile non-violente. C’est un contre-sens complet ! Martin Luther King, apôtre de la non violence, n’aurait ni vu, ni pris en compte la violence institutionnelle ? Ce qu’on appelle non violence est justement une stratégie qui vise à révéler la violence institutionnelle. Comme dans les arts martiaux, il s’agit de retourner la violence de l’attaquant (ici l’État) contre lui-même.

Quand les forces de l’ordre gazent à bout portant nos activistes non-violents sur le pont de Sully à Paris, les images font le tour du monde, et la condamnation est unanime. Il faut le dire avec force, l’action non-violente c’est détourner la violence de l’État pour le placer face à ses contradictions. Ce n’est pas être naïf, c’est un choix calculé. Déterminé. Et nous l’assumons dans chacune de nos actions. L’État peut esquiver cette confrontation comme il vient de le faire, mais c’est une tactique intenable à moyen terme pour le pouvoir.

Certains groupes appellent à des actions plus radicales, qui auraient — selon eux — un impact plus grand. Qu’ils montent ces actions eux-mêmes ! Leurs tribunes et leurs lettres ouvertes ne sont que de la rhétorique. L’incantation est sans limites, l’action va les cadrer. Pour Extinction Rébellion, la désobéissance civile non-violente est à la fois une éthique et une stratégie à long terme. La non violence stricte est la seule stratégie inclusive !

Delia Mamon, la paix par l’éducation (Suisse)

EDUCATION POUR LA PAIX .

Un article par Stéphane Bussard en Le Temps

Delia Mamon, 65 ans, a fondé l’ONG Graines de Paix en 2005 pour repenser les systèmes éducatifs qui n’intègrent pas assez de valeurs d’humanité et de paix. Une mission d’autant plus urgente que les violences sociétales se multiplient


L’agenda 2030 du développement des Nations unies comprend 17 Objectifs de développement durable (ODD), que «Le Temps» incarne cette semaine à travers cinq personnalités.

En mars 2003, à Verbier, près de 250 personnes sont réunies sur la place du village. Delia Mamon s’en souvient comme si c’était aujourd’hui: «L’invasion américaine de l’Irak m’a fait sortir de mes gonds. Les raisons qui ont mené à la guerre relevaient d’une falsification criante de la réalité.» Ce qui l’a particulièrement mise en colère, c’est le fait que l’opinion publique «a tout gobé». Française de 65 ans, Delia Mamon refuse la passivité. Etre citoyenne, semble-t-elle suggérer, c’est assumer une responsabilité sociale.

Elle crée en 2005, à Genève, l’organisation non gouvernementale Graines de Paix, récompensée en 2019 par le Prix Smart Peace de la fondation Leaders pour la paix, créée par l’ex-premier ministre français Jean-Pierre Raffarin. Objectif: repenser l’éducation pour pacifier les rapports sociaux et la planète et pour développer, chez les élèves, la faculté de discernement.

«J’ai appris le discernement avec mon père, un inventeur de solutions technologiques pour de grandes entreprises», relève Delia Mamon, qui a eu le goût d’apprendre très jeune. Elle prenait plaisir à apprendre à lire à son frère. Avec son ONG, dont elle est présidente, elle estime qu’à une époque où les violences de tous ordres se multiplient, notamment à l’école, il est temps de «former à la culture de la paix». Elle ne va pas jusqu’à affirmer que le faucon Dick Cheney, vice-président américain à l’époque de l’invasion de l’Irak, aurait été brutalisé dans le cadre scolaire, mais elle considère la qualité du parcours éducatif de chacun comme une contribution majeure à une société moins violente. Graines de Paix axe son action sur deux Objectifs de développement durable prônés dans l’agenda 2030 des Nations unies: une éducation de qualité (ODD 4) et la construction de la paix (ODD 16).

«La paix commence par apprendre à parler et à écouter»

Femme de conviction, ex-économiste à l’OCDE avant d’être responsable du marketing stratégique pour plusieurs sociétés dont Honeywell Europe qui lui vaudra le Prix du Président en 1984, Delia Mamon a les idées aussi claires qu’elle est indépendante. A 15 ans, elle partait seule en vacances. Aujourd’hui encore, elle voyage sans peur.

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Question pour cet article:

What is the relation between peace and education?

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Même si elle exerce sa fonction de présidente à titre bénévole, Delia Mamon est totalement investie dans sa mission. Elle qui estime n’avoir «jamais buté sur un plafond de verre» a beau avoir longtemps travaillé dans le marketing, son expérience personnelle dans les systèmes éducatifs américain et français, sa découverte d’autres systèmes en Afrique ou au Moyen-Orient ont charpenté sa réflexion. Née aux Etats-Unis d’un père russophone de Samarcande, dans l’actuel Ouzbékistan, et d’une mère de Kiev, elle a bâti son expérience un peu partout. En France, en Belgique, en Italie.

Aux Etats-Unis, avec lesquels elle n’a plus vraiment d’atomes crochus, elle a vécu avec bonheur son cursus scolaire dans un établissement public du New Jersey, notamment avec un professeur noir: «Il n’y avait pas de violence physique. Le directeur de l’établissement adorait son travail. On était dans les années 1960. On était valorisé à l’oral par des présentations (show and tell). En comparaison, le système français, manquant d’humanité, ne m’a pas permis de m’épanouir, il m’a presque détruite. Aujourd’hui, j’ai une vision très claire de ce qu’il convient de faire ou de ne pas faire.» Sa priorité désormais: insérer davantage de valeurs humaines, développer la cohésion sociétale et l’entente interculturelle, favoriser l’acquisition de compétences sociales et de réflexion critique dans les programmes scolaires. «La paix, martèle-t-elle, commence par apprendre à parler et à écouter.»

L’intelligence émotionnelle des enfants

Son envie de développer une méthodologie pédagogique a un but: accroître le niveau d’éducation au sens large dans le but de prévenir les violences et la radicalisation. Le tropisme de Delia Mamon en faveur de l’éducation et de la paix, elle le lie à l’influence orientale de son père, de la famille de Samarcande imprégnée des valeurs d’ouverture évoquées par la Route de la soie, de l’amour de l’autre et de l’hospitalité persane.

Concrètement, avec ses spécialistes pédagogiques et un comité scientifique comprenant notamment le professeur Philippe Jaffé, membre du Comité des droits de l’enfant de l’ONU, Graines de Paix élabore du matériel pédagogique pour les écoles, dont une collection intitulée Grandir en paix. En Suisse, les cantons de Vaud, de Fribourg et du Valais ont validé des manuels scolaires de l’ONG genevoise. Delia Mamon apprécie beaucoup la culture du consensus suisse. Elle met néanmoins en garde: des signes d’érosion sont à ses yeux perceptibles. Le système éducatif doit en tenir compte. A cet égard, elle se félicite du Plan d’études romand qui intègre des notions de «pensée créative», de solidarité et d’estime de soi. A travers une exposition pédagogique itinérante, Léon et ses émotions, qui devrait bientôt paraître sous forme de livre, Graines de Paix juge essentiel de développer l’intelligence émotionnelle des enfants.

«Nous sommes très actifs en Côte d’Ivoire, où nous développons un projet sur plusieurs années», ajoute la présidente. La Côte d’Ivoire a été pendant quarante ans, à l’image de la Yougoslavie de Tito, un Etat bienveillant bien qu’autoritaire sous l’égide de Félix Houphouët-Boigny. Depuis la fin de la guerre civile en 2011, les autorités ivoiriennes ont pris conscience qu’il fallait restaurer la culture de la paix pour éviter une nouvelle guerre. «Cela commence par l’école, précise Delia Mamon. Bien que la pratique fût interdite en 2011, les enseignants continuaient de battre les élèves à coups de cravache. Pour y remédier, nous avons développé de nouveaux outils pédagogiques dont «Apprendre en paix, éduquer sans violence». A l’échelle mondiale, les violences physique, sexuelle et émotionnelle touchaient 50% des enfants en 2016, soit près d’un milliard d’individus. C’est pourquoi notre travail, conclut Delia Mamon, consiste aussi à aider les enseignants par des outils pour prévenir de telles violences.»

Le PAYNCoP Gabon Sensibilise les Jeunes Leaders Associatifs sur La Résolution 2250

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Envoyé à CPNN par Jerry Bibang, Coordinateur de PAYNCoP Gabon

Dans le cadre des manifestations relatives au 10ème anniversaire du décès du Président Omar Bongo Ondimba, la Coordination Nationale du Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix (PAYNCoP Gabon) a organisé, le samedi 08 juin, à la Maison des Nations-Unies, une conférence sur le thème : “Les nouveaux défis de la construction de la paix en Afrique”

La rencontre qui a réuni essentiellement les leaders des organisations de jeunesse a été ponctuée par trois communications. La première, animée par Jerry Bibang, le Coordonateur National du PAYNCoP Gabon, a porté sur l’implication des jeunes dans les questions de paix et sécurité.

Pour l’intervenant, les jeunes constituent la tranche d’âge la plus importante en Afrique et au Gabon. De ce fait, ils sont les principaux artisans et victimes des conflits et guerres. Par conséquent, il est important que ces derniers s’impliquent à tous les niveaux dans les questions de paix et sécurité. Pour le Coordonateur du PAYNCoP Gabon, il s’agit simplement de mettre en œuvre la Résolution 2250, adoptée depuis 2015 par le Conseil de sécurité des Nations Unies.

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Question related to this article:


Mediation as a tool for nonviolence and culture of peace
 
  
Cette résolution recommande aux Etats d’associer les jeunes à tous les niveaux dans les questions de paix et sécurité notamment lors des activités de prévention, de médiation, résolution de conflits ou lors des activités post-conflit. L’implication des jeunes se présente alors comme l’un des défis à relever dans la construction de la paix, a conclu le Coordonateur National du PAYNCoP Gabon.

Pour le Docteur Jean Delors Biyoghe, les nouveaux défis de la construction de la paix sont multiples et variés. Ils peuvent se résumer à la crise des hommes de médiation, la fragilité des Etats, la mauvaise gouvernance, la sécurisation du cyber espace et bien d’autres.

En effet, les acteurs en charge des médiations trainent le plus souvent des casseroles, soutient le politologue. De ce fait, il se pose parfois un problème de notoriété de ces acteurs lors de la résolution des crises ou conflits. Comment convaincre un Chef d’Etat de quitter pacifiquement et démocratiquement le pouvoir si vous-mêmes vous posez des actes antidémocratiques, s’es interrogé l’intervenant. L’obsolescence des stratégies de résolution de conflit constitue également l’un des défis à relever. Au lieu de construire la paix, on assiste à une imposition de la paix, a fait remarquer le conférencier. Tel est par exemple le cas au Mali et en Centrafrique.

De plus, la montée en puissance des multinationales, associée à la multiplication des Etats fragiles s’avèrent comme un autre défi à la construction de la paix. Selon le conférencier, la construction de la paix passe aussi et surtout par la satisfaction des besoins sociaux et économiques des citoyens. On ne peut véritablement pas construire la paix si les besoins vitaux des populations restent insatisfaits.

La troisième communication, assurée par Théophane Nzame-Biyoghe, a porté sur l’action politique et diplomatique d’Omar Bongo Ondimba en tant que chantre de la paix. Le conférencier a passé en revue les différentes crises et conflits résolus par l’ancien Chef de l’Etat notamment en Angola, en Centrafrique, au Congo… un engagement pour la paix qui lui a valu plusieurs récompenses à l’internationale dont le prix « laurier d’or de la paix », attribué par le jury international des trophées de paix, le prix MANAHAE pour la paix, décerné par la Corée du sud en reconnaissance de ces efforts pour la restauration de la stabilité et le règlement des conflits armés dans la sous-région d’Afrique centrale. Pour Théophane Nzame, Omar Bongo Ondimba laisse un héritage que tous les gabonais devraient s’approprier, même si la paix reste un idéal en perpétuel construction.

Les jeunes de l’Afrique de l’Ouest outillés à Lomé sur la prévention des conflits

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Un article de Bernard Yao Adzorgenu dans L.frii

« Genre et citoyenneté responsable dans les cercles juvéniles pour la paix en Afrique de l’Ouest », tel est le thème qui réunit depuis le 22 janvier 2019 à Lomé, une centaine de jeunes venus de neuf (9) pays de la sous-région.

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Question pour cet article:

Where is peace education taking place?

Pendant quatre (4) jours, ces jeunes seront outillés afin de travailler de façon collective dans la région ouest africaine pour la réduction des conflits et apporter la paix.

Il sera question de discuter la prévention des conflits et la culture de la paix, la démocratie citoyenne, la notion de leadership féminin en contexte africain, etc.

« Il s’agit d’outiller ces leaders a travailler de façon collective dans la région pour la réduction des conflicts, dans la suite logique de la résolution 2250 et 1325 du conseil de sécurité de l”ONU. Ces conflicts affectent plus les jeunes et les femmes », a expliqué M. Edoward Pilewa Karoue, Président du Mouvement international des étudiants catholiques (MIEC).

Le pays représentés sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ioire, Le Ghana, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal et le Togo.

Avant-première du film “Forgiven” avec Forest Whitaker à l’UNESCO

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Un article de l’UNESCO

L’UNESCO a accueilli l’avant-première du film « Forgiven », en présence d’Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, de Forest Whitaker, Acteur et Envoyé spécial de l’UNESCO pour la paix et la réconciliation, et de Roland Joffé, Réalisateur, et Jean Lemierre, Président de BNP Paribas, au Siège de l’UNESCO à Paris, le 15 décembre 2018. L’événement, organisé en partenariat avec SAJE Distribution et BNP Paribas, avec le soutien d’Air France, a clôturé la célébration par l’UNESCO du 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme.


© UNESCO / Fabrice Gentile

Audrey Azoulay s’est réjouie que l’UNESCO, maison de l’éducation, des sciences et de la culture, ait été choisie pour projeter le film « Forgiven » à une occasion aussi spéciale. Rappelant le rôle du cinéma dans la promotion des échanges, de la compréhension et de l’empathie, la Directrice générale a félicité Forest Whitaker pour ses efforts inlassables en tant qu’Envoyé spécial de l’UNESCO pour « réparer les liens rompus, en particulier parmi les jeunes. » Jean Lemierre a ajouté qu’« il est essentiel que les entreprises s’engagent auprès des jeunes, et contribuent à leur donner les moyens de prendre en main leur destin.»

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Question related to this article:

What are some good films and videos that promote a culture of peace?
  
« Forgiven » est un film basé sur la pièce The Archbishop and the Antichrist de Michael Ashton qui raconte l’histoire de la recherche de réponses de l’archevêque Desmond Tutu pendant la Commission de vérité et de réconciliation, et ses rencontres avec le personnage fictif Piet Blomfeld. Après la fin de l’apartheid, l’archevêque Desmond Tutu (Forest Whitaker) dirige la Commission et se rend à la prison de sécurité maximale Pollsmoor du Cap pour rencontrer Piet Blomfeld (Eric Bana), un ancien officier des Forces de défense sud-africaines et Afrikaner Weerstandandsbeweging, pour évaluer sa candidature pour une amnistie. Blomfeld est un témoin potentiel des meurtres commis à l’époque de l’apartheid, en particulier celui de la fille adolescente de Mme Morobe, qui supplie l’archevêque de trouver des réponses sur sa fille disparue.

Le message du film sur le pardon et la guérison comme conditions préalables à des sociétés justes et compatissantes résonne particulièrement cette année alors que nous célébrons le 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme et le 100e anniversaire de la naissance de Nelson Mandela.

« C’est toujours inspirant de voir des gens se réunir pour regarder un film sur la justice, » a déclaré Forest Whitaker. « C’est vraiment un honneur de faire partie de la communauté de l’UNESCO – un si beau contexte pour la projection de ce film – un contexte d’éducation, de construction de la paix dans l’esprit des gens. J’espère que le film transmettra ce message de construction dont j’ai tant appris en Afrique du Sud. »

La projection du film a été suivie d’une discussion avec Roland Joffé et Forest Whitaker, animée par Nada Al-Nashif, Sous-Directrice générale de l’UNESCO pour les sciences sociales et humaines. Pour Joffé, ce film visait à mettre en évidence l’humanité qui est inhérente à chaque individu et qui nous relie. Whitaker a souligné à quel point il est important que chaque personne décide de prendre position en faveur des droits humains. « Nous devons regarder même les plus petites situations et voir comment nous pouvons les changer. Tu peux le faire… avec ton cœur ! Le changement se produira. »

« Forgiven » a été projeté au London International Film Festival en octobre 2017 et est sorti aux Etats-Unis le 9 mars 2018. Le film sortira en France le 9 janvier 2019.

France: L’Atelier des Artistes en Exil: Prix Culture pour la Paix

EDUCATION POUR LA PAIX

Extraits du site web de L’Atelier des Artistes en Exil:

L’Atelier des Artistes en Exil a remporté la Prix culture pour la Paix, décerné par la Fondation Chirac.

à propos

L’Europe assiste sur son territoire au plus grand mouvement de population de ses soixante-dix dernières années. Parmi ces personnes se trouvent des artistes contraints de fuir leur pays. Parce que réfugié n’est pas un métier, que le rôle de l’art est celui de dire et de montrer ce qui dérange et de faire entendre la voix des opprimés, que c’est à travers la voix de ses artistes que les cultures des pays en péril peuvent continuer à se perpétuer, il est important que les artistes puissent continuer à exercer leur art.

C’est pourquoi l’atelier des artistes en exil se propose d’identifier des artistes en exil de toutes origines, toutes disciplines confondues, de les accompagner en fonction de leur situation et de leurs besoins, de leur offrir des espaces de travail et de les mettre en relation avec des professionnels (réseau français et européen), afin de leur donner les moyens d’éprouver leur pratique et de se restructurer.

L’atelier des artistes en exil développe également son propre festival pluridisciplinaire, Visions d’exil, en co-construction avec des lieux partenaires.

notre mission

un lieu dédié pour l’aa-e au 102 rue des Poissonniers 75018 Paris

(cliquez ici pour une version anglaise de cet article)

Question pour cet article:

Do the arts create a basis for a culture of peace?, What is, or should be, their role in our movement?

The refugee crisis, Who is responsible?

L’atelier des artistes en exil propose :

* un espace d’accueil et de conseil où les artistes sont reçus
individuellement et où leurs besoins sont identifiés ;

* un espace de convivialité où les artistes peuvent transiter, disposer d’ordinateurs connectés à internet, se réunir en petit nombre, organiser des rendez-vous ;

* des espaces de pratique artistique où les artistes peuvent venir travailler

. . . ponctuellement ou sous forme de résidences, ponctuées de monstrations

. . . en direction des professionnels, d’ateliers de pratique artistique en direction

. . . d’un public amateur.

vous êtes un artiste en exil…

Vous étiez un artiste professionnel dans votre pays, vous aviez une activité artistique dans votre pays, vous souhaitez redémarrer ou développer votre pratique, l’aa-e peut :

* faire le point sur votre situation ;

* mettre à disposition des lieux de réunion et de travail ;

* trouver des espaces de travail équipés :

* aménager des rencontres avec des professionnels ;

* organiser des moments de visibilité avec du public ;

* faire le lien avec d’autres artistes pour échanger ou compléter un projet ;

* aider à rédiger un cv ou un dossier artistique ;

* relayer votre profil et vos projets sur son site web ;

* accompagner le montage de votre projet ;

* mettre en place des cours et des formations ;

* informer sur le système culturel français ;

* faciliter des démarches administratives ;

* dispenser des conseils et indiquer les bons interlocuteurs juridiques et sociaux ;

* proposer de conduire des workshops.

Ouverture à Bangui de l’atelier de formation sur la médiation et résolution des conflits

EDUCATION POUR LA PAIX .

Un article de l’Agence Centafricaine de Presse

 La Vice-recteur de l’Université de Bangui, Olga Yongo, a ouvert, lundi 10 décembre 2018 à Bangui, un atelier de formation sur la médiation et la résolution des conflits à l’intention des étudiants de l’Université de Bangui.


Vue des participants à la formation

La Vice-recteur Olga Yongo a expliqué que ce séminaire qui va du 10 au 14 décembre prochain inaugure un vaste programme de formation sur le dialogue interculturel à l’Université de Bangui. 

Elle a souligné que cet atelier a pour objectif de renforcer le rôle des participants dans la promotion de la culture du dialogue et de la paix en s’appuyant sur les principes du travail en commun pour que le dialogue et la médiation deviennent les outils principaux de la résolution de conflit et de la diffusion d’une culture de la paix.

( Cliquez ici pour une version anglaise)

 

Question related to this article:


Mediation as a tool for nonviolence and culture of peace
 
  
Elle a invité les participants à tirer le plus grand avantage de la présence parmi eux des formateurs locaux de très haut niveau  et elle est persuadée, compte tenu de la pertinence des thèmes et de la qualité des communications programmées, que les résultats de ces travaux seront à la hauteur de leurs attentes. 
  
« Je ne saurais terminer mon propos sans exprimer ma reconnaissance à M. le directeur régional du bureau Afrique centrale et des Grands Lacs de l’Agence universitaire francophone (AUF) qui a mis à contribution les moyens techniques, financiers et intellectuels pour l’organisation de ce séminaire », a-t-elle poursuivi.  
  
La Vice-recteur a également adressé ses remerciements à tous ceux qui ont accepté de participer au séminaire et de faire une communication pour partager leur expérience dans la promotion de la paix. 
  
Le Responsable du Campus Numérique Francophone, Anicet Doumous, a, pour sa part, indiqué que l’AUF, au regard de l’axe 9 de son plan stratégique 2017-2021, a décidé d’organiser, en collaboration avec l’Université de Bangui, un atelier de formation sur la médiation et la résolution de conflits au profit des étudiants. 

Présentation à Abidjan d’un manuel de formation sur la culture de la paix et la cohésion sociale

EDUCATION POUR LA PAIX

Un article du Journal de Cameroun

Un manuel de formation sur la culture de la paix, de la cohésion sociale, la prévention et la gestion pacifique des conflits a été présenté, jeudi [29 novembre], à Abidjan par la ministre ivoirienne de la solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné.L’offre de compétence proposée dans ce manuel de 235 pages est structurée autour de quatre modules que sont la culture et la consolidation de la paix, la cohésion sociale, la prévention des conflits et la gestion pacifique des conflits.


«Avec la remise officielle ce jour de ce Manuel, la Côte d’Ivoire vient de faire un pas de plus sur le chemin de la consolidation de la paix et du renforcement de la cohésion sociale. Ce manuel arrive au bon moment (…)», s’est félicitée la ministre Mariatou Koné après avoir remercié les partenaires techniques et financiers du pays, notamment le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA, en anglais), l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et le Fonds pour la consolidation de la paix (PBF) des Nations unies.

« Merci d’avoir consacré votre mandat, au lendemain de la crise post-électorale de 2011, avec le concours précieux de vos collaborateurs, à éloigner des Ivoiriens la peur de l’autre en investissant dans l’élaboration et la promotion d’outils pour le dialogue politique, interculturel, interreligieux et intercommunautaire », a-t-elle lancé à leur endroit.

Pour la ministre Koné, ce manuel « constitue un puissant vecteur pour renforcer le vivre ensemble et construire aussi l’Ivoirien nouveau », invitant « chacun et chacune à s’en approprier effectivement comme un instrument pour construire une culture de la paix, qui doit être traduite dans tous nos comportements quotidiens et visibles dans nos manières de vivre avec les autres ».

(Voir suite sur colonne de droite.)

(cliquez ici pour une traduction anglaise.

Question pour cet article:

How do we promote a human rights, peace based education?

(. . suite)

« Être en paix avec les autres, être en paix avec soi-même, tel est le défi permanent pour créer les conditions d’un développement durable au service du bien-être individuel et collectif. Rien ne doit freiner notre ardeur pour l’atteinte d’un tel objectif », a-t-elle conclu.

Le module sur la culture de la paix et la consolidation de la paix a pour vocation de générer chez les participants aux sessions de formation une compréhension claire de la paix et de la culture de la paix, de même que les conditions de sa consolidation. Il vise aussi à leur permettre de connaître et de s’approprier les valeurs et attitudes que la paix et la culture de la paix induisent dans la vie quotidienne de tout citoyen.

Quant au module sur la cohésion sociale, en plus de fixer le champ lexical du concept, il traite de ses implications de la vie en société, notamment à travers le besoin réconciliation et les étapes clé qu’un tel processus requiert  dans une société en crise.

De son côté, le module sur la prévention des conflits promeut les pratiques traditionnelles et modernes communes de prévention de conflits et leur fonctionnement. Celles-ci sont déclinées de façon à permettre aux apprenants d’en faire une connaissance plus approfondie mais surtout qu’elles soient mobilisables par ceux-ci pour anticiper les conflits.

Enfin, le module sur la gestion des conflits est construit de sorte à engager les participants aux sessions de formation dans une réflexion collective qui leur permette de relativiser et de dédramatiser le conflit, le définir correctement et en avoir une nette représentation par la détermination du rôle qu’il peut jouer dans une société, ses différents types, ses causes, les acteurs qui en sont parties prenantes ainsi que les attitudes qu’il convient d’adopter lorsqu’il survient.
 
En 2015, un état des lieux réalisé en matière de cohésion sociale et de paix en Côte d’Ivoire, avec l’appui technique et financier du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), a mis en évidence la nécessité pour une meilleure construction de la paix de disposer de trois outils essentiels. Il s’agit d’une Stratégie nationale de réconciliation et de la cohésion sociale 2016-2020, d’un Programme national de cohésion sociale nouveau sur la période 2016-2020 et d’un manuel en vue de l’harmonisation des compétences en matière de culture de paix et de cohésion sociale.