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Covid-19 : Une nouvelle organisation du monde s’impose (universitaire marocain)

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Un article de APA News

M. Abdelmoughit Benmassoud Tredano, Professeur de sciences politiques et de géopolitique à l’Université Mohammed V de Rabat, dresse une radioscopie des relations internationales post-Covid-19, ainsi que les premières leçons de la crise du coronavirus.

Selon lui, la crise ne fait que commencer avec l’effondrement des bourses, la chute du prix du pétrole, sur un fond de guerre entre les puissances, et d’autres signaux plus ou moins graves. « Ceci n’est que la partie visible de l’iceberg », estime-t-il.

Ainsi, une nouvelle organisation du monde s’impose. D’abord, au niveau individuel, du groupe et de la nation, l’individualisme est censé s’émousser et la solidarité gagner en profondeur, martèle l’universitaire.

De même, la notion de l’unicité de l’humain et de son destin commun doit interpeller l’insouciance d’avant. Ceci implique certainement de repenser l’organisation du monde sur tous les plans, dans le sens de moins de mondialisation, plus d’Etat-nation et surtout la réhabilitation de l’Etat providence, prédit Pr. Tredano.

Pour ce Directeur de la Revue Marocaine des Sciences Politiques et Sociales et Président du Centre de Recherche et d’Etudes en Sciences Sociales (CRESS), une nouvelle organisation du monde doit être envisagée et de nouveaux modes de production et de répartition de richesses doivent être recherchés et appliqués. Autant dire qu’une remise en cause de la mondialisation est plus qu’impérative voire salutaire.

« Ce n’est pas un luxe mais un choix incontournable et peut-être salvateur. Le choix entre l’extinction de l’humain et sa survie est désormais posé. Ça peut paraître anxiogène et excessif, mais le chaos est là », souligne l’universitaire marocain, auteur de nombreux travaux, ouvrages, articles et études portant sur des questions politiques internes et internationales.

(Cliquez ici pour une traduction anglaise.

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How can we work together to overcome this medical and economic crisis?

A toute chose malheur est bon. La crise du Covid-19 « peut avoir une vertu: celle de permettre à la planète une certaine pause », soutient-il. Pour lui, ce que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et les écologistes n’ont pas pu imposer aux décideurs politiques économiques et financiers, la crise liée à cette  pandémie est en train, en partie, de le réaliser.

Apparemment, l’air de la ville chinoise de Wuhan commence à être respirable; et l’eau des canaux de Venise (Italie) est, semble-t- il, plus transparente !

La pandémie du coronavirus pose de nombreux défis. L’Europe et le monde découvrent qu’ils dépendent, tous, de la Chine et la souveraineté économique ou souveraineté tout court est en cause.

Aussi, une remise en cause de la mondialisation suppose un début de relocalisation et de réindustrialisation, explique-t-il, ajoutant qu’une économie circulaire, écologique solidaire, coopérative et de proximité, doit être réhabilitée.

L’universitaire souligne par ailleurs que l’organisation du monde par groupes régionaux doit être adoptée du fait qu’aucun Etat ne peut se suffire à lui seul, sauf les Etats-continents. Il insiste ainsi sur l’impératif d’une solidarité entre les peuples et les Etats, dans des moments de crise planétaires.

La configuration géopolitique mondiale va complètement être chamboulée, reconnait-il, rappelant que les signaux relevés depuis, au moins 2003, se précisent: l’Europe s’effrite, l’Amérique patauge et l’Asie s’affirme.

Faisant observer qu’à la suite de chaque cataclysme géopolitique mondial, il y a nécessité de construire un ordre international nouveau, Pr. Tredano estime que l’idée de la coexistence des puissances régionales et internationales est une piste et un gage de garantie devant éviter la domination des puissants.

« La coopération internationale doit être effective et non pas seulement comme un slogan qu’on agite dans tous les forums internationaux et ce pour pouvoir affronter efficacement des situations de crise telle que celle que nous vivons actuellement. Désormais, tout est mondial ! », souligne le Professeur. 

En attendant une « démondialisation », enchaîne-t-il, la culture de la paix et de tolérance doit s’installer. 

« Ce n’est pas pour sacrifier à une mode, mais elle doit relever des conditions fondamentales et incontournables de vie collective des peuples et des États dans un monde difficile et complexe. Tout cela suppose une nouvelle organisation du monde », fait-il observer dans son analyse livrée à APA.

Mali : la consolidation de la paix entre communautés à travers le patrimoine culturel

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Un article de Bamada

Le festival du vivre ensemble, la solennité d’ouverture sous la présidence du ministre de la cohésion sociale et de la réconciliation Lassine Bouaré a eu lieu ce 17 janvier et se poursuit jusqu’au 22 janvier 2020 à Tombouctou sur le cite du monument de la flemme de la paix à Abaradjou.

Dénommé,  »le festival du vivre ensemble » à pour thème cette 4em édition  »utilité du patrimoine pour la consolidation de la paix » .C’est un moment non seulement de retrouvailles mais aussi des activités culturelles dans la région de Tombouctou et de la culture de la paix dans son ensemble. Il a vu le jour sous l’initiative de Salaha Maïga et financé par la Munisma seul depuis en 2016 jusqu’à ce jour. Salué et soutenu par des autorités et de la population de Tombouctou tous en particulier.

(Cliquez ici pour l’article en anglais. )

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Can festivals help create peace at the community level?

‘‘Le festival du vivre ensemble » a pour objectif selon le gouverneur de la région de Tombouctou Ahmed Kouena (est un respect de dialogue, d’échange entre les jeunes de la région et ceux d’ailleurs en vu de créer entre eux des liens d’amitié, de fraternité,  de renforcer l’unité et la cohésion sociale, tout en préservant notre identité culturelle). L’organisation de cet événement a su redonner l’espoir à l’ensemble des couches ethniques.

Cette 4ème édition selon Salaha Maïga à été un grand défi d’une part, du au fait que le cite lui même était abandonné et servait de dépotoir ; en d’autre part, cette localité de la région, du nom de Abaradjou est considérée comme  »zone rouge  » une zone d’attaque régulière. Un succès par ce que tous les défis sont relevés. Salaha souhaite pour les prochaines occasions une aide de la part de l’Etat et de bonnes volontés et des sponsors. Car disait-il jusqu’ici nous n’avons pas de sponsor officiel  ». Il remercie ensuite la jeunesse et les autorités locales, nationale et internationale, des groupes armés, la population de Tombouctou qui ont pris à cœur d’honorer cette noble initiative.

Cette initiative est envisageable vu que des populations et des vies sont décimées  par des attaques meurtrières et des conflits intercommunautaires, enfin de promouvoir le respect, la cohésion, la réconciliation et la paix entre les individus, les communautés, les régions et le pays.

Pour des élections apaisées en 2020 : Trois artistes ivoiriens vont marcher d’Abidjan à Korhogo

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Un article de linfodrome

Le mouvement citoyen des artistes dénommé ‘’Les marcheurs de la paix’’ a annoncé mardi 28 janvier 2020, à la Maison de la presse à Abidjan-Plateau, le projet « 700 km de marche sportive des artistes ivoiriens pour des élections apaisées en Côte d’ivoire ». Le 9 mars prochain, trois artistes, Famian Jay’rico, président de l’Ong Côte d’Ivoire la belle, Boklay le Bobognard, leader de ‘’’actions caritatives’’ et Paul Mady’s, membre de la chaire Unesco, vont partir d’Abidjan, à pieds, à partir de l’hôtel du district, au Plateau, pour Korhogo où leur périple devrait s’achever à la mairie, le 09 avril 2020. leur slogan: «Oui à ma voix, non à ma vie».


Le mouvement citoyen des artistes dénommé ‘’Les marcheurs de la paix’’ en action pour des élections sans violence en 2020 (ph : AC)

Cette marche est une contribution à la prévention des violences électorales et promotion de la culture de la paix pour des élections apaisées», a expliqué Atsé Christian, le chef du projet.

«Au seuil de cette année 2020, année des élections présidentielles où les populations demeurent déjà apeurées par le spectre d’une éventuelle crise… entretenue par des discours marqués par la violence verbale et autres propos agressifs tenus par les hommes politiques ainsi que certains médias, nous artistes de la République de Côte d’Ivoire, engagés volontairement et socialement, avons décidé d’apporter notre pierre à bâtir cet édifice si fragile qu’est la paix et la cohésion sociale, à travers une initiative dénommée: ‘’700 km pour prévenir les violences électorales, 700km pour promouvoir la culture de la paix et la cohésion sociale, 700km pour des élections apaisées en Côte d’Ivoire en 2020’’, a justifié M. Atsé.

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How should elections be organized in a true democracy?

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L’artiste compositeur chanteur, Boklay le Bobognard a expliqué qu’il s’agit pour eux, de démontrer à travers cette marche, une volonté d’aller à la paix et à des élections apaisées. «Nous donnerons notre corps et notre âme pour faire passer notre message», a-t-il déclaré. Et d’ajouter: «Le message que nous voulons envoyer aux populations et à tous les acteurs politiques, c’est que nous avons un seul pays, une seule patrie, faisons tout pour préserver la paix parce que sans la paix, il n’y a pas de spectacles».

Paul Mady’s a souligné que cette marche doit être considérée comme «un symbole car en 2002, la crise est entrée par le nord de la Côte d’Ivoire. C’est donc comme si on reprenait cette même crise au sud, pour la faire ressortir par le nord». «Nous ne voulons plus connaître cela», a-t-il insisté.

Pour sa part, Famian Jay’Rico Jay One a fait remarquer que cette marche est «apolitique». «Nous nous adressons au citoyen ivoirien, quel qu’il soit, d’où qu’il vienne. Nous avons décidé de nous sacrifier physiquement pour la Côte d’Ivoire parce que nous devons œuvrer ensemble pour que ce pays retrouve son identité», a-t-il clarifié.

Les organisateurs de cette marche visent plusieurs objectifs. Entre autres, partager avec la population le concept d’élection apaisée dans la perspective des prochaines échéances électorales, sensibiliser les Ivoiriens et les autorités sur la prévention des violences électorales, plaider pour des élections inclusives. D’Abidjan à Korhogo, les trois artistes et leur staff feront des escales à Yamoussoukro, Tiébissou, Djebonoua, Bouaké, Katiola, Tafiré et Ferkessedougou.

Le 12ème forum international peace and sport s’est conclu avec succès

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Un article de Peace and Sport

La 12ème édition du Forum International Peace and Sport s’est tenue du 11 au 13 décembre en Principauté de Monaco. Sur le thème « Investir pour la paix, Agir par le sport », le Forum a réuni 500 décideurs venus de 90 pays, 53 conférenciers de haut niveau, 10 Lauréats des Awards Peace and Sport et 40 Champions de la Paix, pour identifier et partager des solutions pour transformer les sociétés et laisser un héritage durable aux générations futures.

L’événement a débuté mercredi 11 décembre par trois débats et une table ronde ministérielle qui ont permis aux participants de partager les expériences et débouchant sur la conclusion de partenariats avec l’UNESCO, la Fondation Princesse Charlène de Monaco et la National Football League Alumni Association.

Le 12 décembre et pour marquer les 10 ans de leur club, les Champions de la Paix ont lancé un appel à l’action à travers un  manifeste e n 10 points dans lequel ils s’engagent à contribuer à transformer la société. Trois sessions plénières et deux master-class passionnantes ont été nourries par une collaboration avec des organisations internationales telles que le Conseil de l’Europe, le Haut-Commissariat aux Réfugiés et le Comité International Olympique. Un programme « Jeunesse » élaboré en partenariat avec l’University of Western Cape, le Yunus Sport Hub, la Swiss Academy for Development et ENGSO Youth a offert aux 15 jeunes de 13 nationalités l’occasion d’exprimer leur point de vue et de faire des recommandations sur le sujet.

La conférence de presse a été marquée par le lancement officiel de l’appli « Peace and Sport » développé par My Coach. Cette solution digitale articule l’expertise des programmes terrain de Peace and Sport avec le savoir-faire digital du leader français du sport numérique My Coach pour proposer une façon innovante de promouvoir la paix grâce à des programmes sportifs progressifs et annuels.

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How can sports promote peace?

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A cette occasion, Joël Bouzou, Président-Fondateur de Peace and Sport et Pascal Granero, Directeur Administratif et Financier de la Fondation Princesse Charlène de Monaco ont annoncé la signature d’un partenariat de 4 ans avec la Fondation Princesse Charlène de Monaco pour mettre en commun leurs forces et contribuer au bien-être et au développement des enfants quelles que soient leurs origines et conditions, grâce aux valeurs positives du sport, notamment par le rugby et la natation.

De plus, Peace and Sport a également renouvelé son partenariat avec l’UNESCO afin de contribuer pleinement à la mise en œuvre du Plan d’Action de Kazan (PAK), largement reconnu comme essentiel à la coordination internationale de la contribution du sport à l’Agenda 2030. Cette coopération comprend plusieurs projets visant à sensibilisation des gouvernements, dont la célébration du « 6 avril » et le développement de la Méthodologie Peace and Sport.

Le capitaine sud-africain Siya Kolisi, Champion du monde en titre et premier capitaine noir des Springboks, a été le grand gagnant des Awards Peace and Sport lors d’une cérémonie prestigieuse qui s’est tenue jeudi soir, remportant le prix du Champion de l’année 2019. En présence de Leurs Altesses Sérénissimes le Prince Albert II de Monaco, Patron de Peace and Sport, et de la Princesse Charlène de Monaco, d’autres organisations ont été récompensées telles que la Fondation F.C. Barcelona, la Danone Nations Cup et le Comité national olympique de Bosnie-Herzégovine et les deux villes de Sarajevo et Sarajevo Est pour l’organisation du 14e Festival olympique d’hiver de la jeunesse européenne (FOJE).

Le Forum s’est terminé vendredi 13 décembre par un temps consacré à des rencontres entre participants afin que ces derniers interagissent et établissent des contacts dans l’optique de générer de nouvelles synergies et initiatives au service de la paix par le sport. Peace and Sport a alors signé un protocole d’accord avec la National Football League Alumni Association pour promouvoir le sport comme outil de développement social, en capitalisant sur la volonté des joueurs retraités de la NFL de s’investir auprès leur communauté locale.

Le Président-Fondateur de Peace and Sport, Joël Bouzou, a déclaré :

« Cette édition sans précédent du Forum International a démontré qu’investir pour la paix peut avoir un impact positif sur les entreprises tout en contribuant à créer des sociétés plus inclusives. Nous avons passé trois jours incroyables d’apprentissage et de partage. Les participants au Forum ont fortement manifesté leur désir de changement en faveur de la paix dans le monde. Je tiens à remercier chacun pour sa contribution et je suis ravi de bâtir sur les bases qui ont été posées ici. »

Didier Drogba, Vice-Président de Peace and Sport et Champion de la Paix, a ajouté :

« Ce Forum a permis d’amorcer une nouvelle façon de penser et d’agir. Il a réussi à mettre en lumière des initiatives qui, en retour, transformeront les sociétés et laisseront un héritage durable aux générations à venir. Le manifeste lancé par les Champions de la Paix s’ancre dans cette dynamique et reçoit déjà des échos favorables annonçant des actions concrètes en faveur de la paix. »

Guinée: Wanep et ses partenaires s’engagent pour la paix et le développement

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Un article de Guinee 360

«La paix au coeur d’un développement en République de Guinée», c’est le thème d’une conférence de presse tenue ce samedi,19 octobre 2019, à Conakry.

C’est une initiative de l’organisation catholique pour la promotion Humaine (OCPH), en collaboration avec Wanep-Guinée, sous le financement de l’USAID, pour une période de deux ans

C’est dans le cadre de la mise en oeuvre des activités de son projet intitulé: «Projet de cohésion culturelle pour la paix et prospérité».

L’objectif de ce projet selon son coordinateur, est de permettre aux communautés de Conakry et de l’intérieur du pays de développer une culture de la paix pour connaître une plus grande prospérité.

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How can we develop the institutional framework for a culture of peace?

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«C’est pour que les citoyens renforcent la cohésion sociale au sein et entre les groupes éthniques.» a explique  Moïse Bangoura

Le représentant de Wanep-Guinée à la rencontre a énuméré quelques actions phares réalisées par ce projet.

«A travers ce projet nous avons obtenu quelques resultats. Nous avons menés des activités de renforcement des capacités des plateformes multi acteur. Nous avons aussi renforcer la capacité des autorités locales elues et nommées. Parce que l’un des constats que nous avons fait dans notre pays l’État prend beaucoup de temps à gérer les conflits que de s’occuper des questions de développement.» estime pour sa part Boubacar Mansaré

Le PM du projet de cohésion culturelle pour la paix et la prospérité lui,  a focalisé son intervention sur la crise sociopolitique que traverse la Guinée.

Jonas Mamadi Kamano, rappelle que l’OCPH, CRS et Wanep n’étant pas des organisations d’activiste, s’attaque plutôt aux causes profondes des conflits en faisant des analyses, des recherches et en proposant des solutions.

«Avant qu’il n’y ait crise, à partir des signaux nous essayons de faire des analyses approfondies et nous faisons des recommendations. Nous disons aux différents acteurs ce qu’il faut faire pour qu’il n’y ait pas embrasement.» explique t-il

Des actions de sensibilisations et des formations sont aussi des stratègies prévues par ce projet pour limiter les dégâts en Guinée.

Protection des Droits de l’homme et la paix au Cameroun : L’association internationale Kofi Annan s’engage

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Un article par Marcel Ndi de Agence Cameroun Presse

‘Association Internationale Kofi Annan vient de présenter le projet à la presse à Bafoussam. Ceci à la faveur d’une activité qui sera lancée dans les tous prochains jours.

En effet, le Projet “237- Peace and Good Governance”, est un nouveau concept de l’Association Internationale Kofi Annan pour la Promotion et la Protection des Droits de l’Homme et la Paix. Il s’agit d’un Programme d’Appui à la Restauration, la consolidation de la Paix et l’Amélioration de la Gouvernance Locale au Cameroun.

Selon le Dr Serges Mboumegne, président de ladite association, à l’occasion d’une rencontre avec les médias à Bafoussam, le projet qui devra s’étendre sur 12 mois comporte deux composantes : l’appui à la contribution des ménages à la construction des foyers de paix durable au Cameroun, et le renforcement des capacités des élus locaux et populations locales pour une participation effective à la gouvernance locale.

Avec l’appui du Réseau droits civils et politiques-Cameroun, le programme sera exécuté dans les régions de l’Ouest, Nord-Ouest et Sud-Ouest Cameroun avec délocalisation de certaines activités programmées dans les zones anglophones à Bafoussam, région de l’Ouest en cas de risque sécuritaire élevé.

Pour rappel, l’Association Internationale Kofi Annan a pour mission d’œuvrer à la promotion et la protection des droits de l’homme et la paix en vue de contribuer à la construction d’un Etat de droit durable et soucieuse du respect intégral des valeurs humaines.

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How can we develop the institutional framework for a culture of peace?

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• SUR LE PLAN NATIONAL

Contribuer à l’éradication des violences à l’égard des enfants et la femme ;

Vulgariser les instruments internationaux et nationaux en matière de Droits de l’Homme et la paix ;

Réduire les cas de violations des Droits de l’Homme ;

Contribuer au respect des droits des personnes du 3e âge et à l’insertion des personnes handicapées ;

Favoriser la culture de la paix ;

Faire un plaidoyer pour la participation des jeunes à l’élaboration des politiques publiques ;

Réduire les conflits individuels et collectifs de travail ;

Contribuer à l’amélioration de la situation des personnes détenues ;

Soutenir les politiques de développement durable ;

Dénoncer les cas de violations flagrantes des droits de l’Homme ;

Faire des consultations juridiques et assistance judiciaire ;

Contribuer à la lutte contre la corruption ;

Contribuer à la promotion des pratiques démocratiques.

• SUR LE PLAN INTERNATIONAL

Soutenir les initiatives de paix

Encourager les actions en faveur de l’intégration

Encourager la médiation

Appeler au respect des engagements internationaux relatifs aux Droits de l’Homme et la Paix.

Grands Lacs: les jeunes de la RDC et ceux du Rwanda ont manifesté à Goma pour la paix dans la sous-région

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Un article par Justin Kabumba de L’Interview

Plusieurs centaines des jeunes du Rwanda et de la République démocratique du Congo ont marché dans les rues ce jeudi 3 octobre 2019, à Goma chef de la province du Nord-Kivu pour soutenir la paix dans la région des Grands Lacs.


LINTERVIEW.CD/Photo Justin Kabumba

C’est sous le thème “Notre diversité, notre opportunité” que ces fils et filles venu de ces deux pays voisins, tous vêtus en bleus blancs qu’ils se sont réunis pour prêcher la paix dans la région de Grands Lacs et interpellés les dirigeants des ces deux pays que les jeunes sont prêts a œuvrer pour la paix .

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Can you add to this analysis of the Democratic Republic of the Congo?

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” Longtemps victimes des guerres en répétitions, nous avons pris l’option de célébrer la paix. Nous sommes entrain de pouvoir prêcher la culture de la paix ,parce-que pensons que la paix ça se construit, voilà pourquoi nous mobilisons les jeunes pour dire que nous sommes prêt pour la paix et nous soutenons la paix ” a déclaré, Guy Kibira, président provincial de la jeunesse du Nord-Kivu.

Ces jeunes disent croire au nouveau régime dans le retour de la paix total en RDC.

“Le nouveau régime inspire confiance ,voilà pourquoi nous faisons tout ça,pour qu’ils comprennent par tout ou ils se retrouvent et qu’ils comprennent que nous nous aspirons à la paix ,nous voulons vivre dans la paix et dans cette paix que nous aurons des partenaires qui viendrons investure dans notre région ” ajoute-t-il.

Même réaction du côté d’un jeune venu du Rwanda qui se dit être satisfait de l’initiative,la quelle selon lui pérenniserait la paix entre ces deux pays .

” Je suis venu marché avec mes frères congolais pour montré que nous sommes les mêmes ,et qu’on aucun problèmes entre le Rwanda et la RDC, nous devons vivres dans une bonne cohabitation pacifique ” déclare ,un jeune du Rwanda.
Cette marche s’inscrit dans le programme régional ” Dialogue transfrontalière pour la paix dans la région des Grands lacs .


Ces jeunes avec un signe de satisfaction se sont rassemblés au rond-point Muningi du territoire de Nyiragongo ou ils ont commencés leur marche avant d’aller chuter au stadium de L’ISC Goma ou plusieurs échanges d’expériences ont été fait afin de lancé un message fort aux autorités congolaises et Rwandaises et de leurs dires que les jeunes sont prêt pour la paix en harmonie dans la région de Grands Lacs et que ces dirigeants doivent suivre les aspirations profondes des jeunes de la province du Nord-Kivu en RDC et celle de la district de Rubavu au Rwanda.

Tournoi e la Paix / Le Payncop Gabon Sensibilise sur la Culture de la Paix et la Resolution 2250

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de Jerry Bibang

Dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale de la paix, la Coordination Nationale du Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix (PAYNCoP Gabon) a pris part, samedi 21 septembre dernier, au Tournoi de la Paix, organisé par le Système des Nations Unies au Gabon.

Au cours de cette manifestation, le PAYNCoP Gabon a entretenu les jeunes sur les attitudes, valeurs et comportements à adopter pour cultiver ”la culture de la paix”. Il s’agit, entre autres, du respect de l’autre, du rejet de toutes formes de violence, la solidarité à l’endroit des nécessiteux, le vivre-ensemble, le pardon, le dialogue etc.

(Cliquez ici pour l’article en anglais. )

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How can sports promote peace?

Aussi, le public a été sensibilisé, via un guide illustré, sur la résolution 2250 (jeunes, paix et sécurité) qui exhorte les Etats membres de l’Onu à mettre en place des mécanismes qui permettent une participation active des jeunes dans les questions de paix et sécurité à tous les niveaux du processus de consolidation ou de maintien de la paix.

En marge de cette sensibilisation, le PAYNCoP Gabon a également offert des trousseaux scolaires aux enfants de l’orphelinat Arc-en-ciel « afin de leur témoigner l’amour et la solidarité qui devraient orienter toutes nos actions » a expliqué Jerry Bibang, le Coordonnateur National du PAYNCoP Gabon. « C’est l’occasion pour nous de remercier nos partenaires grâce à qui nous menons ces activités notamment le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) et l’UNESCO » a-t-il ajouté.

Initié par l’UNOCA, le Tournoi de la Paix est une activité qui permet de célébrer, dans la communion et la convivialité, la paix comme valeur universelle sans laquelle il serait impossible d’envisager un développement durable. Cette année, la compétition a regroupé huit équipes notamment la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), la Direction générale des droits de l’homme, les Eléments français au Gabon, la Gendarmerie nationale, le Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix, le Système des Nations Unies et la Police Nationale qui a remporté la compétition. Rendez-vous a été pris pour l’année prochaine.

Essonne, France: De Grigny à Hiroshima, le parcours d’une lycéenne partie évoquer la Paix

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Un article de Actu

Inès Lakehal, une jeune lycéenne de Grigny de 17 ans a été envoyée par sa commune au Japon pendant une semaine pour élever la voix grignoise en faveur de la paix.

Elle n’a que 17 ans, et pourtant. Du haut de son jeune âge, la Grignoise Inès Lakehal peut désormais se prévaloir d’avoir assisté à un des plus importants rassemblements diplomatiques et solidaires de la jeunesse. Au cours de l’été, la lycéenne était dépêchée par sa commune au pays du Soleil levant pendant une semaine, dans le cadre d’un programme d’actions mené par l’organisation non gouvernementale Mayors for peace (Maires pour la paix, en français).

Ensuite, nous avons cette volonté associative de travailler dans ces différents Objectifs : représenter Grigny lors des cérémonies de commémoration japonaises du 6 août à Hiroshima et assister ensuite à la Conférence internationale de la jeunesse pour la Paix dans le Futur avec une quarantaine d’autres adolescents de différentes nationalités. « Cette expérience a été très enrichissante, s’exclame Inès Lakehal. C’est la première fois que je voyageais seule, aussi loin en dehors de la France, et que j’avais à utiliser l’anglais continuellement. Heureusement que je m’étais bien préparée », poursuit-elle en échappant un rire de soulagement.

Éprise de paix depuis ses 11 ans, cette dernière, très impliquée dans sa ville et qui parle couramment la langue de Shakespeare, disposait de motivations et d’un profil adéquats pour que son dossier de participation soit accepté par Mayors for peace.

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How can culture of peace be developed at the municipal level?

Ateliers de travail et visites culturelles

Divisée en deux temps, la journée japonaise standard d’Inès s’est articulée pendant sept jours entre des ateliers de travail thématiques sur la paix le matin et des visites culturelles du pays l’après-midi (ville d’Uwajima, balades avec le kimono estival traditionnel Yukata…). La lycéenne confie avoir rencontré lors de ce voyage des personnes « vraiment incroyables, investies, uniformément désireuses de faire la paix ».

« J’ai conduit des conversations sur la paix passionnantes et constructives. J’ai réalisé que bien des clichés que nous possédons sur certaines nationalités sont complètement faux. Je pense notamment à cette jeune Iranienne qui était dans mon groupe. Une des personnes les plus adorables du monde, si ouverte et vantant tant l’apaisement entre les états, alors même que nous avons en Europe cette image si mauvaise de l’Iran », reconnaît-elle.

Une future carrière dans la politique ou la diplomatie ?

Désormais riche de ses différents engagements et toujours aussi férue de paix, Inès n’exclut pas d’orienter son avenir et sa carrière vers la politique ou la diplomatie. « Depuis la fin de mes mandats au conseil municipal des collégiens à Grigny, j’accompagne les jeunes de cette instance pour leur permettre de s’adapter à leurs nouveaux rôles et prête mains fortes à ceux qui les encadrent pour trouver des idées, des projets », explique-t-elle.

La jeune demoiselle n’en reste pas pour le moins lucide et reconnaît que l’accession à de hautes sphères de décision peut parfois conduire aux désenchantements. « Avoir la chance de participer à tous ces dispositifs m’a donné une passion et l’envie de poursuivre dans cette voie. Mais c’est un milieu compliqué, que je n’avais pas ressenti jusqu’alors car à Grigny le cadre ressemble à un cocon, une grande famille où tout le monde se connaît », confit-elle.

150 communes françaises au sein de l’ONG

Mayors for peace a été créée en 1948 par les maires des villes japonaises bombardées lors de la Seconde Guerre mondiale Hiroshima et Nagasaki. Il s’agit d’une organisation non gouvernementale bénéficiant du statut de consultant spécial auprès du conseil économique et social des Nations Unies.

Ses grands axes d’actions portent sur la promotion et l’éducation à la culture de la paix, sur le soutien à la charte de l’ONU et le développement des organismes multilatéraux de sécurité, sur l’arrêt des guerres et le règlement pacifique des conflits, ou encore sur le désarmement et l’élimination des armes nucléaires. Rassemblant plus de 6 000 municipalités dans 160 pays, Mayors for peace a été rejoint en France par 150 communes tricolores. Le président de la branche hexagonale ne se révèle être que…Philippe Rio, le maire de Grigny.

Côte d’Ivoire: Béoumi:Les chefs traditionnels initient une caravane pour la paix

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Un article de L’intelligent d’Abidjan

Plusieurs mois après la crise intercommunautaire qu’a connue le département de Béoumi, des chefs cantons et chefs traditionnels, membres de la Chambre des rois et chefs traditionnls de Côte d’Ivoire et la Cour royale de Sakassou ont entamé mercredi 14 août 2019, une campagne de sensibilisation sur la culture de la paix et la cohésion dans ce département.

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How important is community development for a culture of peace?

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“Nous irons dans tous les villages du département de Béoumi pour promouvoir la paix, le rassemblement, la concorde et faire bloc autour des valeurs qui nous unissent tous”, à déclaré le chef de cette mission Nanan N’goran Koffi 2, par ailleurs président régional de la chambre des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire. Le lancement de cette campagne a été marqué plus tard par une rencontre avec les chefs de villages et guides musulmans du département de Béoumi à la résidence du chef canton Kondéh dans cette ville . À la chefferie kondêh et guides musulmans, Nanan N’goran Koffi 2 , les a exhortés à adhérer à cette campagne qui durera jusqu’au 5 octobre prochain afin de la réussir. Face à l’immensité de la tâche, il en appel à la prise de conscience de tous. “Nous devons amener nos populations à tuer en eux les sentiments de haine et d’orgueil pour s’engager résolument sur le chemin de la paix”, expliqué Nanan N’goran Koffi 2.

Nanan Ago Barthélémy, chef du canton Kondéh et Bamo Kéïta, imam central de la mosquée de Béoumi se sont engagés et ont engagé tous leurs collaborateurs à tous mettre en œuvre pour mener ensemble cette campagne afin de faire du département de Béoumi, un havre de paix et de cohabitation. “Il nous faut mettre tout en œuvre afin de faciliter cette campagne dans nos 98 villages. Les chefs cantons et chefs traditionnels de la région de Gbêkê sont unis autour de nous. La Côte d’Ivoire est unie autour de nous. Il nous appartient de saisir cette main tendue des chefs cantons et chefs traditionnels”, a dit Nanan Ago Barthélémy.