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Dr David Adams is the coordinator of the Culture of Peace News Network. He retired in 2001 from UNESCO where he was the Director of the Unit for the International Year for the Culture of Peace, proclaimed for the Year 2000 by the United Nations General Assembly.

Amerique Latine: Mouvement pédagogique: nouvelle phase, nouvel élan

EDUCATION POUR LA PAIX

Un article de l’Internationale de l’Education

La troisième réunion du Mouvement pédagogique a permis de renouveler la cohésion et le programme pour l’avenir de l’éducation en Amérique latine, grâce à un plan visant à renforcer l’influence du mouvement syndical sur les politiques publiques.

pedagogical

Organisée du 1er au 3 décembre à San José, au Costa Rica, la réunion a regroupé plus de 500 personnes provenant de 18 pays et 34 syndicats de l’éducation d’Amérique latine, ainsi que des invité(e)s internationaux/ales venu(e)s des Etats-Unis, de France, de Norvège et de Suède.

Selon Hugo Yasky, Président du Comité régional de l’Internationale de l’Education pour l’Amérique latine, le chemin que doit emprunter le mouvement pédagogique constitue une nouvelle étape au cours de laquelle les syndicats doivent évaluer non seulement l’expérience de l’école, mais également l’expérience et les pratiques du personnel enseignant, tout en l’alignant sur la lutte et les mouvements sociaux. « Nous devons tout mettre en œuvre afin d’intégrer concrètement d’autres secteurs sociaux et de chercher à établir une relation solidaire avec les représentants des secteurs impliqués dans la cause des peuples d’Amérique latine. Nouer de telles alliances est capital », a affirmé Hugo Yasky.

La déclaration adoptée à l’issue de cette réunion présente le Mouvement pédagogique comme un espace de rencontre et de construction collective, qui vise à incarner, dans le monde de l’éducation, une vision de la société opposée au pouvoir économique, médiatique, financier et militaire.

(Voir suite sur colonne de droite.)

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Question pour cet article:

What is the relation between peace and education?

(. . suite)

Contre la commercialisation et la privatisation de l’éducation

Parmi les principaux thèmes abordés dans le cadre de cette réunion, les affiliés de l’IE ont débattu des stratégies adoptées par les multinationales en vue de privatiser l’éducation. Pour illustrer ce thème, Antonio Olmedo, chercheur à l’Université de Roehampton au Royaume-Uni, a donné une conférence sur « Le processus de privatisation et de commercialisation de l’éducation », dans laquelle il a analysé les stratégies adoptées par les grandes entreprises pour imposer aux gouvernements leurs politiques mercantiles, lesquelles contribuent à nuire à la qualité de l’éducation et de l’enseignement. « Nous devons envisager d’autres solutions, car, tel un caméléon, le néolibéralisme est davantage réglementé que le secteur public lui-même », a expliqué Antonio Olmedo.

En outre, le professeur Luiz Fernandes Dourado, de l’Université fédérale de Goiás, au Brésil, a souligné que le processus de privatisation est un processus complexe qui affaiblit le mouvement syndical et tourne le dos à une gestion démocratique des écoles. Cette approche entre en contradiction avec la vision du Mouvement pédagogique latino-américain qui considère l’éducation comme un droit social.

Origine de la campagne internationale

D’après David Edwards, Secrétaire général adjoint de l’Internationale de l’Education (IE), la nouvelle campagne mondiale menée par son organisation contre le commerce de l’éducation – ce dernier étant prôné par les multinationales et les organismes multilatéraux – a pris naissance en Amérique latine. Cette campagne vise à défendre l’éducation publique et à mettre en lumière les véritables desseins de la privatisation.

« Lors du Congrès d’Ottawa, nous avons reçu le mandat de lancer une campagne contre la privatisation de l’éducation et d’en démasquer les principaux instigateurs. Nous avons tout d’abord analysé la situation dans d’autres régions du monde. Le marché mondial du secteur de l’éducation représente plus de 3 milliards de dollars américains, et les gouvernements de certains pays permettent à des groupes privés d’accéder à ce ʺbutinʺ. Nous tentons de révéler aux citoyens les agissements de ces multinationales », a déclaré Edwards.

(Merci à Janet Hudgins, le reporter pour cet article.)

COP21 vue par Naomi Klein : « Le changement climatique génère des conflits »

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article par Naomi Klein dans la revue Ballast (abrégé)

Tandis que les dirigeants du monde se réunissent pour « remédier » au problème du changement climatique à la Conférence de Paris, dite COP21, nous retrouvons l’essayiste canadienne Naomi Klein, auteure des ouvrages phares No Logo et La Stratégie du choc, dans les bureaux de l’un de ses éditeurs. . . .

Naomi Klein
People’s climate march in Prague, 29 November 2015. Friends of the Earth International under a Creative Commons Licence

Tout cela [qui] arrive ici, à Paris, au moment du sommet international sur le climat, nous éclaire également sur ce que les gouvernants décident de qualifier de crise ou pas : nous voyons aujourd’hui que cela est très subjectif. Nous sommes ici pour débattre de la crise climatique, une crise majeure pour l’humanité, mais qui n’a jamais été traitée comme telle par les élites. Nos dirigeants font tous de très beaux discours mais ne changent jamais les lois. Il y a clairement deux poids, deux mesures. Pour des raisons sécuritaires, ils feraient n’importe quoi, mais quand il s’agit de la sécurité de l’humanité, de protéger la vie sur Terre, c’est beaucoup de paroles et très peu d’actes. Ils n’ont jamais mis en place aucune mesure de régulation sérieuse pour les pollueurs, par exemple, et ils ne veulent pas que les accords qu’ils passent entrent eux soient juridiquement contraignants. Le protocole de Kyoto l’était. Mais voilà que nous faisons marche arrière.

Pourquoi est-ce qu’un accord sur le climat est notre principale chance pour la paix ?

Tout d’abord parce que le changement climatique génère déjà des conflits. Comme la quête aux énergies fossiles. Si on prend le Moyen-Orient, par exemple, notre course à l’énergie fossile est l’une des raisons principales de nombreuses guerres illégales. Est-ce que l’Irak aurait été envahi s’il avait principalement exporté des asperges (comme l’a fait remarquer Robert Fisk) ? Probablement pas. Ce que l’Occident voulait, c’était le pétrole irakien, afin de le mettre en vente sur le marché mondial. Voilà ce qu’était le projet de Dick Cheney. Cela a déstabilisé toute la région — qui n’était déjà pas très stable, à cause des précédentes guerres pour le pétrole et des nombreux coups d’États et des dictateurs installés et soutenus par les puissances occidentales. Il faut également savoir que cette région est une des plus vulnérables face au changement climatique, à cause duquel de très larges parties du Moyen-Orient sont devenues invivables. La Syrie a connu la pire sécheresse de son histoire juste avant que la guerre civile n’éclate. Ce fut l’un des facteurs de déstabilisation du pays. La paix ne sera pas possible tant que des mesures fortes ne seront pas prises pour le climat. Je me suis intéressée de plus près à cette problématique quand j’ai compris que si nous voulons vraiment prendre le changement climatique au sérieux, il faudra en passer par une redistribution des richesses, des opportunités et des technologies. Dans mon dernier livre, je cite Angelica Navarro, négociatrice bolivienne pour le commerce et le climat, qui dit que le changement climatique a engendré l’obligation d’un plan Marshall pour la planète.

Vous dites que pour inverser cette tendance, il nous faut déconstruire le capitalisme. Comment faire passer cette idée qui peut être difficile à imaginer, pour la plupart des gens ?

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

( Clickez ici pour la version anglaise .)

Question for this article:

Despite the vested interests of companies and governments, Can we make progress toward sustainable development?

(. . . suite)

Au Canada, nous avons essayé de travailler en partant du postulat que le changement climatique nous impose un ultimatum. Il ne faut pas seulement changer les choses, il faut les changer maintenant ; et si nous ne le faisons pas dans les dix prochaines années, il sera trop tard. Qu’est-ce que cela entraîne dans le domaine de la santé, de l’éducation, des droits des indigènes, de l’inégalité ? Quel serait l’impact sur les droits des réfugiés si nous prenions le changement climatique au sérieux ? Nous avons réuni les leaders de soixante organisations et rédigé un document, intitulé « The Leap Manifesto », qui, nous l’espérons, permettra de trouver une solution. Nous avons pensé que le meilleur moyen de parvenir à régler ce problème était de nous réunir et d’agir. Ça n’a pas été facile de réunir toutes ces organisations, car toutes travaillent sur des problématiques très importantes. Si vous travaillez contre la pauvreté, vous n’avez pas le temps de faire autre chose. Mais lorsque le changement climatique devient une cause de ce contre quoi vous luttez, quand il devient un outil pour poursuivre votre combat, quand il vous permet de trouver de nouveaux partenaires, de nouveaux alliés, alors il n’est plus une distraction mais un moteur. On a également mené quelques actions. Nous avons, entre autres, organisé un rassemblement sur le thème « Travail, Justice, Climat ». Ce n’était pas un exercice théorique mais une vraie réflexion sur comment s’organiser : comment aborder le sujet du climat avec les syndicats pour que cela ait un impact, avec les personnes qui luttent pour les services de base, le logement, les mouvements de population ? Quels messages faire passer, de quelle manière ? Ça a été très riche en enseignements, donc très utile. Ensuite, nous avons rédigé et lancé le manifeste « The Leap », qui n’est probablement ni parfait ni suffisant, mais c’est un bon début…

Je suis vraiment choquée de voir à quel point les mouvements anti-austérité et ceux pour le climat ne semblent pas du tout communiquer en Europe. J’ai entendu Tsipras soudainement évoquer le changement climatique cette semaine — et je crois que c’est la première fois, depuis qu’il a pris ses fonctions. Le changement climatique est le meilleur argument contre l’austérité. Pourquoi ne pas utiliser ce levier dans les négociations avec l’Allemagne, à qui ce sujet tient apparemment énormément à cœur et qui a une des politiques énergétiques les plus ambitieuses du monde ? Pourquoi ne pas utiliser cet argument dans chaque réunion, et dire que l’austérité est impensable parce que nous sommes devant une crise majeure pour l’humanité et que nous devons agir ? Et, pourtant, nous n’entendons quasiment jamais Podemos ou Syriza parler du changement climatique. J’ai donné une conférence pendant un rassemblement « Blockupy » à Francfort, il y a quelques mois, et le sujet n’a jamais été abordé. Quand j’ai évoqué les connexions entre le changement climatique et les autres mouvements, tout le monde a compris ; c’est très concret. Si on reste uniquement sur le terrain de la crise économique, les gouvernements vont évidemment couper leurs aides aux renouvelables, augmenter les tarifs des transports publics, privatiser les chemins de fer, comme ils le font en Belgique, dire qu’il faut forer pour se procurer du pétrole et du gaz et nous sortir de la dette.

Mais tout est lié ! Alors pourquoi la problématique du changement climatique semble-t-elle si lointaine ? Il n’est pas difficile du tout d’utiliser cet argument, mais le changement climatique a tellement été bureaucratisé que les gens ont peur d’en parler. Un peu comme ils avaient peur de parler du commerce, à l’époque où on a commencé à évoquer les accords de libre-échange, parce que c’était tellement bureaucratique qu’ils pensaient qu’il fallait avoir un diplôme de droit international pour comprendre. Tout cela a été pensé pour que la population ne veuille pas en parler, ne participe pas. Et puis, malgré tout, les gens se sont éduqués, ont trouvé des manières d’en parler et compris quel impact cela avait sur leur vie. Ils ont réalisé qu’ils avaient le droit de prendre part à cette conversation. Pour ce qui concerne le changement climatique, je pense que les gens ont peur de faire des erreurs scientifiques. Il y a trois niveaux de langage bureaucratique : le niveau scientifique, le niveau politique et le niveau des Nations unies. C’est très compliqué à comprendre, en particulier le langage de ces dernières, qui est un cauchemar. Il suffit de jeter un œil au programme de la COP21 ! C’est écrit dans une langue que personne ne comprend. Tout cela fait partie de la raison pour laquelle, même s’il est évident de mettre en lien le changement climatique et l’austérité, ce n’est jamais fait. . . .

Les gouvernements se battent pour que ces cibles dérisoires ne soient pas légalement contraignantes. C’est l’inverse du progrès: nous reculons : Kyoto était légalement contraignant ; là, on se dirige vers des accords non contraignants. L’objectif à Copenhagen était 2 degrés, ce qui était déjà trop, et là nous allons vers 3. C’est de la physique basique. On n’avance pas.

La mission humanitaire de l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies pour les jeunes réfugiés et le sport en Colombie

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article du Site officiel du Mouvement olympique

Jacques Rogge, président d’honneur du CIO et envoyé spécial du secrétaire général Ban Ki-moon pour les jeunes réfugiés et le sport, vient de conclure cette semaine [27 novembre] une mission humanitaire de deux jours en Colombie. Au cours de cette mission, il a eu l’occasion de se faire une idée concrète des défis que les personnes déplacées à l’intérieur du pays doivent relever.

Colombia
caption: ©Coldeportes (5)

La visite de Jacques Rogge a également été l’occasion d’annoncer le lancement d’un nouveau projet fondé sur le sport dans les villes de Quibdò et Buenaventura situées dans la région pacifique, fortement touchées par cette question. Le projet, conjointement financé par le CIO et le Haut-Commissariat des réfugiés (HCR) a pour ambition de protéger, par le sport, les jeunes et les enfants des risques de conflits armés et d’autres formes de violence.

Pour cette mission, Jacques Rogge était accompagné du ministre colombien des Sports et ancien membre du CIO, Andrés Botero Phillipsbourne, du président du Comité National Olympique (CNO) colombien, Baltazar Medina, de la lutteuse colombienne et double médaillée olympique, Jackeline Rentería Castillo, et d’une délégation du HCR placée sous la conduite du représentant du HCR en Colombie, Stéphane Jaquemet.

La mission a commencé par une visite du bureau du HCR à Bogotá afin de discuter du déplacement de la population locale, lequel est dû à 50 ans de conflits internes et s’est traduit par plus de 6,9 millions de personnes déplacées à l’intérieur du pays dont 38 % d’enfants et d’adolescents selon les estimations. L’agence onusienne pour les réfugiés planche sur des solutions afin de gérer les lourdes conséquences que doivent supporter en particulier les enfants et les femmes de cette région. La réunion a été suivie par une visite au ministère des Sports – Coldeportes – et au CNO afin de discuter des éventuelles synergies autour de la mise en œuvre de programmes de sport pour les personnes déplacées à l’intérieur du pays.

L’envoyé spécial, Jacques Rogge, s’est également rendu au bureau du HCR à Quibdó et dans la communauté de Villa España, laquelle accueille actuellement une centaine de familles déplacées. Il a eu l’occasion de dialoguer sur le terrain avec des représentants de l’association locale pour la jeunesse AJODENIU, qui a fait part de son profond désir quant à la création d’infrastructures et de programmes de sport étant donné le manque actuel d’installations les plus sommaires.

Le nouveau projet dévoilé par l’envoyé spécial est baptisé “L’alternative du sport : protéger les enfants et les jeunes des risques de conflits armés et des autres formes de violence”. Son objectif précis est de répondre à ces besoins tout en utilisant le sport pour créer un environnement sûr et un lieu d’échanges, où les jeunes peuvent recevoir le soutien approprié, être informés de leurs droits et développer des mécanismes de protection automatique. Pour les jeunes qui ont connu les conflits, la guerre et le déplacement, le fait de pratiquer un sport et de participer à des activités récréatives leur fournit un exutoire constructif et le soutien psychosocial dont ils ont tant besoin.

(Cliquez ici pour une traduction anglaise.)

(L’article se continue à droite.)

Question for discussion

What is happening in Colombia, Is peace possible?

(L’article se continue de la gauche.)

Le sport est aussi une alternative saine à des modèles et à des modes de vie potentiellement dangereux ou risqués. Ainsi qu’Ingrid Palacios, une jeune représentante déplacée de l’association des jeunes, l’a précisé : “Le déplacement n’a pas tué nos rêves et je suis convaincue que, dans notre communauté, nous avons de nombreux médaillés olympiques potentiels, nous avons juste besoin d’une occasion pour le prouver ! Nous savons que ce rêve peut devenir réalité, car le sport nous incitera à devenir de meilleures personnes, nous donnera le sens du travail en équipe et encouragera une culture de paix dont nous avons cruellement besoin dans notre pays.” De plus, s’agissant du cas spécifique des communautés indigènes, le soutien à la pratique des sports traditionnels contribuera au renforcement de l’identité communautaire et de la cohésion sociale.

Le projet conjoint CIO-HCR – auquel Coldeportes et le CNO se sont engagés à apporter un soutien sans faille, à commencer par la construction d’une infrastructure multisportive par le ministère – devrait s’étendre sur trois ans. Son coup d’envoi l’année prochaine coïncidera avec la signature très attendue en mars 2016 d’un accord de paix en Colombie entre le gouvernement et les factions belligérantes.

S’exprimant à propos de ces développements historiques, l’envoyé spécial, Jacques Rogge, a déclaré : “Il est de notre devoir d’aider la jeunesse et la population locale et de soutenir les efforts de paix en cours. Et quel meilleur moyen de le faire que par le sport, lequel est reconnu comme un puissant vecteur de responsabilisation des jeunes, de santé, d’éducation et d’intégration sociale.”

Le représentant du HCR en Colombie, Stéphane Jaquemet, a pour sa part indiqué : “Les athlètes sont des modèles pour les jeunes déplacés et défavorisés. Nous sommes intimement convaincus du rôle déterminant que le sport peut jouer, non seulement pour leur reconstruction personnelle, mais aussi plus largement, pour faire avancer le processus de paix.”

Ces 20 dernières années, le CIO et le HCR ont utilisé le sport pour soutenir le rétablissement et le développement des jeunes réfugiés dans de nombreux camps et installations à travers le monde. Suite à l’approbation de l’Agenda olympique 2020, la feuille de route stratégique pour l’avenir du Mouvement olympique, et au vu de la crise actuelle des réfugiés à l’échelle mondiale, le CIO a débloqué un fonds d’urgence spécial de deux millions de dollars américains pour mettre sur pied des projets d’aide par le sport en collaboration avec les CNO du monde entier. Les détails de certains des projets d’ores et déjà lancés sont disponibles ici et ici.

Avec le concours des CNO et du HCR, le CIO s’est en outre lancé dans un processus d’identification des athlètes subissant des déplacements forcés afin de les aider grâce aux programmes de la Solidarité Olympique à participer aux Jeux Olympiques de Rio 2016. Le CIO ne doute pas que cette initiative apportera de l’espoir aux athlètes réfugiés qui souhaitent reprendre l’entraînement et concourir aux Jeux. Cette initiative est aussi pensée comme un symbole d’espoir pour tous les réfugiés du monde entier et permettra de contribuer à sensibiliser à l’ampleur de cette crise.

France: Comment venir en aide aux réfugiés ?

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article du Routard

Face à l’urgence humanitaire, il est grand temps d’agir. Dons d’argent, volontariat, hébergement, soutien aux ONG et aux initiatives citoyennes locales… Routard.com fait le point sur les différents moyens d’aider les réfugiés en Europe, mais aussi leurs familles restées au pays.

routard
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C’est l’une des pires catastrophes humanitaires depuis la Seconde Guerre mondiale. Depuis le début de l’année, l’Europe fait face à un afflux record de réfugiés, dont une majorité de ressortissants syriens. Plus de 320 000 personnes, selon l’ONU, ont traversé la Méditerranée, venant de Syrie, d’Irak, d’Afghanistan, de Lybie, du Soudan et d’autres pays en guerre.

Pour des milliers d’entre eux, ce voyage aura été le dernier. La Méditerranée est devenue un cimetière, aux portes d’une Europe forteresse refusant de voir l’ampleur du drame.

Les chiffres font froid dans le dos. Rien que pour la Syrie, selon Amnesty International, près de 220 000 personnes ont été tuées depuis le début du conflit et 12,8 millions de personnes ont besoin d’urgence d’une aide humanitaire. Plus de 4 millions de réfugiés venant de Syrie (95 %) se trouvent dans seulement cinq pays, à savoir la Turquie, le Liban, la Jordanie, l’Irak et l’Égypte

Derrière ces froides statistiques, il y a autant de drames humains. Ces hommes, femmes et enfants n’ont d’autre choix que de quitter leur pays pour sauver leur vie. Ils méritent en premier lieu notre solidarité et notre aide, et non le rejet à coup de barbelés et de répression.

Il faut aider les réfugiés !

:: Comment s’y prendre ?

Lundi 7 septembre, François Hollande a annoncé que 24 000 réfugiés seraient accueillis sur le sol français en l’espace de deux ans, ce qui est dérisoire au regard de l’urgence humanitaire.

Sans attendre, vous pouvez apporter votre aide aux réfugiés qui ont besoin de vous. Les initiatives se multiplient en France qu’elles soient le fait de simples citoyens ou d’ONG.

Il y plusieurs façons d’aider :

– dons d’argent, de nourriture ou de vêtements ;

– accueil de personnes en difficulté ;

– bénévolat ; aide administrative, engagement citoyen auprès d’associations locales…

Pour être efficace, il est essentiel de s’organiser et prendre contact avec les bénévoles pour connaître les besoins réels.

:: À qui s’adresser ?

Routard.com vous donne les adresses et les liens utiles pour venir en aide aux réfugiés.

Les principales ONG pour venir en aide aux réfugiés

(Cliquez ici pour une traduction anglaise.)

(L’article se continue à droite.)

Question for discussion

The refugee crisis, Who is responsible?

(L’article se continue de la gauche.)

Les associations suivantes viennent en aide aux réfugiés à l’étranger, dans les pays d’origine et en France, en mettant en oeuvre différentes initiatives : aide médicale et alimentaire sur place, amélioration des conditions de vie des réfugiés dans les camps de transit, assistance tout au long du parcours, sauvetage en Méditerranée, soutien des associations locales, notamment à Calais.

Elles indiquent sur leur site leur programme d’aide et d’intervention et expliquent comment vous pouvez les aider.

La FNARS, une fédération qui regroupe 870 associations de solidarité à travers la France.

Agence des Nations Unies pour les réfugiés

International Rescue Comittee

Médecins du Monde

Médecins sans Frontières

La Croix Rouge Française

France Terre d’Asile

Care France

Première Urgence Internationale

Solidarités International

La Cimade

L’UNICEF

CCFD Terre-Solidaire

Emmaüs

Calais Migrant Solidarity

Les initiatives citoyennes et locales

Des centaines d’initiatives citoyennes ont vu le jour en France.

Afin de repérer la plus proche de chez vous, le site internet aiderlesrefugies.fr répertorie l’ensemble des opérations d’aide, de soutien et d’accueil en France et dans le monde en les géolocalisant sur une carte.

Si vous souhaitez héberger une personne ou une famille dans le besoin, l’association d’aide aux réfugiés SINGA a créé la plateforme CALM (Comme à la maison) qui met en relation les particuliers et les réfugiés et recense des milliers de propositions d’hébergements.

Libre à vous de choisir les initiatives qui vous correspondent le mieux, en faisant preuve de discernement notamment pour les dons d’argent car si les ONG ont un devoir légal de transparence, ce n’est pas forcément le cas des initiatives privées.

Quoi qu’il en soit, chaque geste compte. Merci pour votre aide.

Les jeunes de Gaza solidaires de la France

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Spécial pour CPNN

Le mardi 17 novembre 2015, des dizaines de jeunes étudiants, ainsi que quelques professeurs et membres du personnel de l’université Al-Aqsa de Gaza se sont rassemblés devant le département de français , en solidarité avec le peuple de France après les attentats meurtriers qui ont frappé Paris vendredi dernier.

gaza
Cliquez sur le photo pour l’élargir

Malgré la pluie , le mauvais temps, et la période d’examens, les jeunes étudiants ont insisté pour  participer à ce rassemblement de solidarité.  

Ce regroupement a été organisé à l’initiative du département de français de l’université Al-Aqsa de Gaza, et du Centre de la paix de cette université.

Il  avait pour objectif de montrer que les jeunes de Gaza, malgré leur souffrance quotidienne,  malgré un blocus israélien inhumain et les conséquences dramatiques de la dernière offensive militaire israélienne de l’été 2014, veulent exprimer leur solidarité à un pays ami de la Palestine et à une population de plus en plus solidaire de la cause palestinienne.

Les participants sont venus avec des pancartes qui disent toute  la solidarité des jeunes de Gaza avec la France.

Elles portaient les slogans suivants :

-Les jeunes de Gaza solidaires de la France

– Gaza solidaire de Paris

-Pour la liberté, contre la haine

-Amitiés de Gaza la vie à Paris la vie

-Vive les relations franco-palestiniennes

-Malgré leur souffrance, les Palestiniens de Gaza envoient un message de soutien à la France

-Contre la violence, pour la paix, la justice et la tolérance

-Amour, paix, fraternité, égalité, liberté, justice, solidarité

Ce rassemblement de solidarité a été bien couvert par les médias nationaux et internationaux.

Ziad Medoukh, directeur du département de français, Coordinateur du Centre de la paix , ainsi que quelques étudiants de français ont accordé des interviews aux chaînes de radio et télévision présentes.

(Merci à Phyllis Kotite d’avoir envoyé ceci à CPNN.)

(Cliquez ici pour une traduction anglaise.

L’Angola abrite le biennal sur la culture de paix en Afrique

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de Agência Angola Press

Le ministre angolais de l’Enseignement Supérieur, Adão do Nascimento, a annoncé aux représentants des Etats membres de l?UNESCO que l’Angola abriterait à partir de l’année prochaine, un biennal sur la culture de paix en Afrique.

Angola
Le ministre angolais de l’Enseignement Supérieur, Adão do Nascimento
Foto de Francisco Miudo

Intervenant à la 38ème session plénière de la conférence générale de l’UNESCO qui se déroule à Paris depuis le 3 novembre, le gouvernant a dit que le biennal ferait, entre autre, une évaluation sur l’accomplissement par les Etats membres de l’Union Africaine, du Plan d’action approuvée à Luanda, en mars 2013.

Selon lui, ce biennal est plus qu’une voie pragmatique pour la matérialisation du thème séculier de l’UNESCO concrètement comme les guerres naissent de l’esprit des hommes, c’est de l’esprit des hommes que doivent être élevés les défenseurs de la paix.

Le chef de la délégation angolaise à la conférence générale a salué les appels de l’UNESCO pour que la communauté internationale s’engage dans la défense inconditionnelle des biens du patrimoine de l’humanité, victimes de destruction indiscriminée, comme cela se passe malheureusement dans plusieurs régions du monde.

( Cliquez ici pour une version anglaise de cet article ou ici pour une version espagnole.)

 

Question related to this article.

France: Territoires zéro chômeur de longue durée

DROITS DE L’HOMME .

Un article de ATD Quart Monde

Dans le cadre de la Journée mondiale du refus de la misère, les « Territoires zéro chômeur de longue durée », une expérimentation initiée par ATD Quart Monde, lancent un avis de grève du chômage. Le 15 octobre, autour de piquets de grève conviviaux, chacun se mettra au travail.

chomage

La grève du chômage, qu’est-ce que c’est?

De la même manière que des salariés mécontents de leurs conditions de travail cessent leur activité, des citoyens qui protestent contre la privation d’emploi entament une grève du chômage.

Les chômeurs et les personnes qui les soutiennent effectueront des travaux utiles qui ne sont pas réalisés actuellement (cf dossier de presse).

Pourquoi ?

Le projet « Territoires zéro chômeur de longue durée » se propose de créer de nouveaux emplois financés par le transfert des coûts liés au chômage de longue durée. Mais cela est impossible sans une loi qui l’y autorise. Portée par Laurent Grandguillaume, député de la Côte-d’Or, cette proposition de loi sera examinée en première lecture à l’Assemblée Nationale la semaine du 23 novembre 2015.

Quels travaux dans quels lieux ?

Ce n’est ni le travail, ni les compétences qui manquent. Les acteurs du projet – chômeurs, entrepreneurs, élus… – ont identifié des besoins sociaux non satisfaits.Le 15 octobre, les grévistes accompliront les travaux correspondants dans chacun des territoires.

Ille-et-Vilaine : Pipriac et Saint Ganton

Création d’un jardin partagé entre la maison de retraite et le foyer de vie de personnes handicapées, travaux de terrassement sur le site du village néolithique, travaux divers d’entretien et d’embellissement du centre bourg, appui ponctuel au travail de récolte d’un maraîcher, faire traverser les enfants devant les écoles de Pipriac et Saint-Ganton, collecte de cartons et papiers auprès d’entreprises, travail administratif divers dans les deux mairies et en entreprise.

Meurthe-et-Moselle : Pays de Colombey et du Sud Toulois

A la base de loisirs de Favières, un atelier de fabrication de jus de pommes « cuvée des bras perdus » et une « Halle des compétences » qui permettra de décliner les métiers et savoirs-faire identifiés.

Deux-Sèvres : Grand Mauléon

Débroussaillage d’espaces publics, mise en place d’une collecte de recyclables auprès des personnes âgées, ateliers de lecture, d’initiation à l’informatique et création d’un circuit touristique.

Nièvre : à Prémery, Communauté de communes Entre Nièvres et forêts

Une partie des locaux d’une usine désaffectée sera remise en état pour aménager la première entreprise conventionnée du territoire.

Pour en savoir plus, téléchargez le communiqué et le dossier de presse

( Clickez ici pour la version anglaise de cet article.)

Question for this article:

Can state funds be used to provide work for the unemployed?

Prix Nobel de la paix 2015, belle leçon d’espoir à la tunisienne…

. PARTICIPATION DEMOCRATIQUE .

Un article de Mounira El Bouti, Liberte-Algerie

En redressant mon siège, je recule d’un pas, relève le torse et d’un coup de la main gauche, je balaye la mèche qui me gêne pour commencer à écrire ce billet et à chaque geste, à chaque pensée, à chaque bouffée d’oxygène inspirée je me rappelle que j’ai du sang tunisien qui coule dans mes veines, mélangé à un sang algérien mais ça, vous le savez déjà…

nobel
Video de l’annonce de la Prix Nobel de la Paix

Ce sang, ne peut que me rendre fière, appartenir à deux pays aussi grands de par leur histoire et de par leurs peuples ne peut que vous rendre fière.

Il y a donc, une heure que je viens d’apprendre la grande nouvelle, le prix Nobel de la Paix a été décerné au quartet parrainant le dialogue national en Tunisie et cerise sur le gâteau, il y avait une femme parmi eux, la présidente du patronnât tunisien, Madame Ouided Bouchemaoui. Ce n’est pas la ‘féministe’ qui est en moi qui met l’accent sur ce point, c’est juste la femme que je suis..

J’ai longtemps écrit que le leadership féminin est fort par sa valeur consensuelle, ce leadership transactionnel et réfléchi donne au dialogue tout son sens et permet aux organisations de sortir des crises les plus difficiles, en voici la preuve, une preuve tunisienne pour répondre définitivement à mes détracteurs, c’est juste la chercheuse que je suis.

Revenons donc à l’event marquant de la journée, non de la semaine, non du siècle…

Une première historique : le prix Nobel de la paix de 2015 est attribué à la Tunisie ! Quelle étonnante année ! on aura tout vu :promulgation d’une constitution qualifiée de première constitution démocratique dans le monde arabo-musulman , élection d’un président de la République par voie démocratique et transparente, attentats terroristes dont celui du musée du Bardo pour frapper la culture et l’histoire, et l’attentat de Sousse pour frapper l’une des principales sources de survie du pays , le tourisme mais ni l’histoire, ni la culture ni le tourisme n’ont été touchés.

La Tunisie en crise, donne l’exemple..

Dans la calligraphie chinoise, le mot «crise» se com­pose de deux idéogrammes. Le premier caractère signifie «danger», le deuxième «opportunité». À raison, puisque la crise porte en elle non seulement des risques, mais aussi des chances. La façon dont une organisation agit en situation de crise, comment elle la sur­monte, voire en saisit les opportunités, dépend de son intelligence et de la compétence de son manager.

La crise pèse lourd sur la Tunisie, mais en même temps elle prouve au monde que la résistance est là, qu’il y a encore de l’espoir et de la créativité, que même en temps de crise on peut se voir décerner des prix, que tout dépend de notre degré de conscience et de notre façon de voir les choses, si nous croyons au changement, il arrivera..

Bel exemple donc, flatté d’ailleurs par Monsieur François Hollande, président français, par David Cameron, premier ministre britannique et salué par des millions d’utilisateurs sur les social medias.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

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Question related to this article:

The Arab Spring, Can Tunisia continue the momentum they started?

(. . . suite)

Mais que représente réellement ce prix ?

Pour moi, ce prix est un message fort et profond d’espoir, et un rappel du poème d’Abu Al Kasseem Echebi ‘Lorsque le peuple un jour veut la vie, Force est au destin de répondre’…

Le destin répond très fort parfois, comme aujourd’hui. Après une tentative d’assassinat d’une personnalité connue en Tunisie à savoir Ridha Charfeddine, président de l’Etoile Sportive du Sahel et député du parti au pouvoir, Nidaa Tounes, qui a l’a échappée belle avec sa voiture criblée de 30 balles, n’est-ce pas le destin qui réagit ?

Un destin protecteur, prometteur et rassurant. J’ignore quelle étoile veille sur la Tunisie, mais elle le fait bien, nous avons évité le pire et nous voilà tous aussi excités que des enfants à la veille de la rentrée scolaire à guetter les news, les réactions des célébrités et à actualiser nos fils d’actu Fb et Twitter..

Je vais vous raconter l’histoire du dialogue à l’origine du prix..

Le Dialogue national tunisien est un quartet qui regroupe l’UGTT (premier syndicat), l’Utica (patronat), l’Ordre des avocats et la Ligue tunisienne des droits de l’Homme.

Formé à l’été 2013, à un moment où le processus de démocratisation était en danger en raison d’assassinats politiques et de vastes troubles sociaux, le quartet a organisé un long et difficile dialogue national entre les islamistes et leurs opposants, les obligeant à s’entendre pour sortir d’une paralysie institutionnelle.

Ce dialogue a évité le pire à la Tunisie qui frôlait la guerre civile notamment après l’assassinat de Chokri Belaid , Mohamed Brahmi et le guet-apens qui a eu raison de jeunes soldats au mont Chaambi.

Voilà une raison de plus de continuer à croire et rêver et à ne jamais perdre espoir, aimer une personne c’est croire en elle, même dans les moments les plus difficiles et c’est valable pour sa patrie, je vous écrivais dans mon dernier billet que la joie de vivre rejaillira, le goût d’aimer pointera le bout de son nez, seulement , il faut y croire..

Pour moi, ce n’est pas le prix Nobel de la paix mais de l’espoir et de l’amour, beaucoup d’amour dans le cœur et dans les mains, des mains qui ont construit la liberté et qui continuent contre vents et marées à construire le changement…

Merci à vous tous qui êtes venus nous soutenir, qui avez tenu vos promesses de vous rendre en Tunisie, je vous remercie du fond du cœur et vous demande aujourd’hui, de nous féliciter, d’être heureux pour nous et de partager notre enthousiasme et de cultiver notre espoir grandissant.

Ce prix doit être décerné un jour à tous les peuples qui aspirent à la liberté, à la Palestine divisée et meurtrie, à une Syrie qui agonise, à une Algérie perdue entre deux rives, aux pays du Gollf anesthésiés par l’argent, nerf de la guerre, à une Libye volée, à une Egypte vendue, un jour ces peuples opprimés malgré l’apparence, auront le droit, eux aussi, de ressentir cette joie, d’être honorés et remerciés.

Avant de reprendre la dernière gorgée de mon café brulant mais qui ne me fait aucun effet, étant bouillonnante de joie et de fierté, je vous ordonne de nous féliciter, félicitez-nous, enviez-nous ! Ce n’est pas la coupe du monde de football, ce n’est pas une découverte scientifique, ce n’est pas un tirage au sort gagnant, c’est encore mieux, c’est le prix Nobel…

Une dernière chose, comme en temps de crise, il faut toujours se préparer, préparons nous à une pluie de critiques et de commentaires rabat-joies et envieux, les conséquences seront lourdes car ce prix et bel et bien une grande gifle à tous les dictateurs arabes.

Journée de la paix : Ban Ki-moon appelle à un cessez-le-feu de 24 heures le 21 septembre

DESARMAMENT ET SECURITE .

Un article du Centre d’Actualités de l’ONU

A quelques jours de la Journée internationale de la paix, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a appelé à un cessez-le-feu de 24 heures ce jour-là, qui est célébré chaque année le 21 septembre.

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Dans une déclaration à la presse publiée jeudi soir, Ban Ki-moon a rappelé que « que l’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré que cette journée était consacrée au renforcement des idéaux de paix, à l’intérieur des pays et entre les nations et entre les peuples ».

« Elle a aussi été établie pour être une journée de non-violence et de cessez-le-feu. Le thème de la célébration de cette année est ‘Partenariats pour la Paix – la dignité pour tous’ qui vise à souligner combien il est important que tous les segments de la société travaillent ensemble pour la paix », a ajouté le Secrétaire général.

« Dans le cadre des préparatifs de la Journée de la Paix, je demande à tous les partenaires à s’exprimer en faveur de cet appel à déposer les armes, et à travailler sans relâche dans les jours à venir pour parvenir à un cessez-le-feu de 24 heures le 21 septembre », a-t-il encore dit.

( Cliquez ici pour la version anglaise ou ici pour la version espagnole. )

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Rassemblement à Vienne de centaines de femmes syndicalistes pour une conférence mondiale

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article de industri-all global union

Quelque 300 femmes syndicalistes de plus de 60 pays se rencontrent à Vienne, Autriche, pour la première Conférence mondiale des femmes organisée par IndustriALL Global Union.

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L’évènement, accueilli par le syndicat autrichien PRO-GE, se tient du 14 au 16 septembre dans la capitale.

Le président autrichien, Dr Heinz Fischer, prononcera une allocution à la cérémonie d’ouverture, aux côtés de la ministre de la Santé, Sabine Oberhauser, du ministre du Travail, Rudolf Hundstorfer, et de la secrétaire d’État, Sonja Stessl.

IndustriALL Global Union, qui représente 50 millions de travailleurs et travailleuses des secteurs du textile, de l’énergie et des mines, réunit des syndicalistes femmes des cinq continents pour aborder certaines questions qui touchent davantage les femmes sur le lieu de travail.

“Vienne a ouvert ses bras à nos collègues syndicalistes, et nous sommes heureux d’accueillir tant de femmes en Autriche pour la première Conférence mondiale des femmes de IndustriALL. Elle promet d’être une conférence vivante et instructive d’où nous émergeront plus fortes et mieux équipées pour améliorer la vie des femmes au sein du mouvement syndical,” a dit la secrétaire générale adjointe de IndustriALL, Monika Kemperle.

Un thème majeur de la conférence portera sur le rôle des syndicats pour empêcher la violence contre les femmes, avec à cette occasion le lancement d’une nouvelle campagne. La violence contre les femmes et la discrimination, que ce soit au travail ou non, limite le potentiel des femmes au travail et est donc une question syndicale.

Des intervenantes venues de pays aussi divers que l’Australie, la Colombie, l’Irak, le Myanmar, l’Ukraine et l’Afrique du Sud, partageront leur expérience et leur expertise pour améliorer la santé et la sécurité, accroître la protection de la maternité, empêcher le VIH/Sida, renforcer les effectifs, lutter contre l’emploi précaire, mettre fin à la discrimination des femmes, et obtenir un équilibre entre le travail et la famille, parmi d’autre sujets.

Une Charte de l’égalité pour la défense des droits des femmes sera proposée à l’adoption lors de la Conférence. Les syndicats, surtout dans les secteurs dominés par les hommes, n’ont pas toujours admis les besoins propres aux femmes ou tenu compte sérieusement de leurs préoccupations.

Les participantes se prononceront également sur les structures dirigeantes propres à IndustriALL dans une motion visant à accroître la représentation des femmes de 30 à 40 pour cent.

L’évènement sera diffusé en direct sur www.industriall-union.org et pourra être suivi sur twitter à @IndustriALL_GU et #WWCVienna.

Pour tout renseignement complémentaire, contacter Leonie Guguen, agente des communications à IndustriALL Global Union. Courriel: lguguen@industriall-union.org. Téléphone: +41 (0)79 137 54 36.

(Merci à Janet Hudgins, le reporter pour cet article.)

(Cliquez ici pour une version espagnole de cet article ou ici pour une version anglaise.)

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