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Bulletin English May 1, 2015

. . THE ANTI-AUSTERITY SPRING . .

A few years ago we had the Arab spring. This year one might say we have the “Anti-austerity spring.”

It hit the major news media with the astonishing electoral victory of the Syriza political party in Greece. As the historian Frances Fox Piven reminds us, the victory reflects not only a political party but also a social movement against government austerity policies. As she puts it: “unlike a lot of American leftists, Syriza doesn’t say there are two different tracks—there are political parties and then there are movements. Instead, they work together. . . you see a dynamic in which movements can create space for a political party, especially a political party of the left.”

The electoral success of Syriza has encouraged other European political parties to take up the struggle against austerity. In Spain, Podemos has rapidly become a major political force. As Ryan Rappa and Irene Pañeda Fernández explain, “Podemos, like Syriza, rose out of widespread frustration with fiscal austerity, endemic corruption, and the failure of longstanding political parties to do anything about it.” Also like Syriza, it arose out of a social movement, the 2011 “15-M” anti-austerity movement . In France, the new anti-austerity political party, Nouvelle Donne, has grown out of a social movement named after the 1930’s New Deal of the American President at that time: “Le Collectif Roosevelt”. An especially interesting article describes a meeting in Paris where representatives of Syriza and Podemos described their tactics to a young audience of activists with Nouvelle Donne.

In Ireland, the new anti-austerity political party is the AAA (the Irish anti-austerity Alliance). Like Syriza (Alexis Tsipras, 41) and Podemos (Pablo Iglesias, 37), its leader is a dynamic young political figure, Paul Murphy, who is even younger (32).

Piven reminds us that political parties will have to make concessions, while social movements can remain militant. In that regard, CPNN carries reports from anti-austerity social movements in Germany and Canada. In Frankfurt, Germany, there have been demonstrations called “Blockupy”, inspired by the Occupy Wall Street movement a few years ago in the US. And in Montreal, Canada, the students have held demonstrations and launched a major student strike against austerity policies.

The anti-austerity movements were well represented last month at the World Social Forum where progressive social movements meet each year. This was the second year that the Forum took place in Tunisia, showing that the Arab spring is not completely dead!

We are reminded by Raffaele Morgantini and Tarik Bouafia that Europe is just confronting what Latin American countries, especially Argentina, Bolivia, Ecuador and Venezuela have been dealing with for decades now. Over the years, they turned against the imposed austerity policies of the World Bank and IMF. Because of this, they have been denounced by the major mass media who follow the line of the big international banks and their governmental partners, and they have been subjected to sabotage by the same imperialist forces that controlled their countries a few decades ago.

We have posed the question, “Movements against governmental fiscal austerity, are they part of the global movement for a culture of peace?” and we hope that CPNN readers will respond. Considering the reversals that followed the Arab spring, and the crushing of the Occupy Wall Street movement in the United States, the anti-austerity movement may not have a smooth road ahead of it. But taking a lead from Latin America, it may also be strong enough to prevail. If so, it will provide a good model for the global movement for a culture of peace.

      

SUSTAINABLE DEVELOPMENT

France

Syriza, Podemos, Nouvelle Donne. The alternative to austerity

WOMEN’S EQUALITY



International Conference: Building Global Support for Women Human Rights Defenders

DISARMAMENT AND SECURITY



London: Confronting a world at war conference

HUMAN RIGHTS



WACC-SIGNIS Human Rights Award 2014 goes to “Taxi”

FREE FLOW OF INFORMATION



World Social Forum in Tunis: Another world is possible, without the 1%

DEMOCRATIC PARTICIPATION



Closing of the World Social Forum: Citizens of the world versus terrorism and oppression

TOLERANCE AND SOLIDARITY



USA: Discipline Reformers Get A “Restorative” Lesson

EDUCATION FOR PEACE



Nonviolent Peaceforce: Women’s Peacekeeping Teams incorporated into South Sudan communities

Bulletin Français 1 mai 2015

. LE PRINTEMPS ANTI-AUSTERITÉ .

Il y a quelques années naissait le printemps arabe. Cette année nous pourrions dire que nous avons “le printemps de l’Anti-austérité.” 

!

 La victoire électorale stupéfiante du parti politique Syriza en Grèce a frappé les principaux médias . Comme l’historien Frances Fox Piven nous le rappelle, cette victoire est non seulement le reflet d’un parti politique, mais également celui d’un mouvement social contre les politiques d’austérité gouvernementales. Selon ses propres termes : “contrairement à beaucoup de gauchistes américains, Syriza ne dit pas qu’il y a deux pistes différentes, les partis politiques d’une part et ensuite les mouvements. Au lieu de cela, ils travaillent ensemble … vous assistez à une dynamique dans laquelle les mouvements peuvent aménager l’espace pour un parti politique, particulièrement pour un parti politique de gauche.”

Le succès électoral de la Syriza a encouragé d’autres partis politiques européens à prendre la lutte contre l’austérité.

En Espagne, Podemos est rapidement devenu une force politique majeure. Comme Ryan Rappa et Irene Pañeda Fernández l’expliquent, “Podemos, comme Syriza, est né de la frustration développée avec l’austérité fiscale, la corruption endémique et l’échec de partis politiques installés depuis longtemps et qui n’ont rien fait”. Comme Syriza, Podemos a surgi d’un mouvement social, le mouvement d’anti-austérité “de 15-M” 2011. En France, le nouveau parti politique d’anti-austérité, Nouvelle Donne, a émergé d’un mouvement social nommé “Collectif Roosevelt”, en référence au New Deal des années 1930 du Président américain Franklin Delano Roosvelt. Un article particulièrement intéressant décrit une réunion à Paris avec Nouvelle Donne. où les représentants de Syriza et de Podemos ont expliqué leurs tactiques devant une audience de jeunes activistes.


En Irlande, un autre parti politique d’anti-austérité, est né, l’AAA (l’Alliance irlandaise pour l’anti-austérité ). Comme Syriza (Alexis Tsipras, 41 ans) et Podemos (Pablo Iglesias, 37 ans), son leader est une jeune figure politique dynamique, Paul Murphy, qui est encore plus jeune, puisqu’ âgé de 32 ans.

Piven prévoit que les partis politiques devront faire des concessions, tandis que les mouvements sociaux resteront militants. Dans la même idée, CPNN publie les rapports des mouvements sociaux de l’anti-austérité venant de Allemagne et du Canada. À Francfort en Allemagne, il y a eu des manifestations appelées “Blockupy”, inspirées par le ‘’mouvement Occupy Wall Street’’ d’il y a quelques années aux Etats Unis. Et à Montréal au Canada, les étudiants ont organisé et lancé une grande grève contre les politiques d’austérité .

Finalement, Raffaele Morgantini et Tarik Bouafia nous rappellent que les pays d’Amérique latine, en particulier l’Argentine, la Bolivie, l’Équateur et le Venezuela se sont retournés contre les politiques d’austérité imposées par la Banque mondiale et par le FMI depuis des années maintenant. En conséquence, ils ont été condamnés par les grands médias qui suivent la ligne des grandes banques internationales et de leurs partenaires gouvernementaux et ils ont été sabotés par les mêmes forces impérialistes qui contrôlaient leurs pays il y a quelques décennies.



En conclusions, nous posons cette question : “les Mouvements contre l’austérité fiscale gouvernementale font-ils partie du mouvement mondial pour une culture de paix?” Nous espérons que les lecteurs de CPNN répondront.

Considérant les renversements qui ont suivi le printemps arabe et l’écrasement du mouvement d‘Occupy Wall Street aux États-Unis, les mouvements d’anti-austérité ne peuvent pas avoir une route lisse devant eux. Mais en tenant compte de l’ avance prise par l’Amérique Latine, nous pouvons y croire avec force.

S’il en est ainsi, il fournira un bon modèle pour le mouvement mondial pour une culture de paix.

      

DEVELOPPEMENT DURABLE

France

Syriza, Podemos, Nouvelle Donne. L’alternative à l’austerité

WOMEN’S EQUALITY



International Conference: Building Global Support for Women Human Rights Defenders

DISARMAMENT AND SECURITY



London: Confronting a world at war conference

DROITS DE L’HOMME



Le Prix WACC-SIGNIS pour les Droits de l’Homme 2014 décerné à “Taxi Téhéran

FREE FLOW OF INFORMATION



World Social Forum in Tunis: Another world is possible, without the 1%

PARTICIPATION DEMOCRATIQUE



Clôture du Forum social mondial : Les citoyens du monde contre le terrorisme et l’oppression des peuples

TOLERANCE AND SOLIDARITY



USA: Discipline Reformers Get A “Restorative” Lesson

EDUCATION FOR PEACE



Nonviolent Peaceforce: Women’s Peacekeeping Teams incorporated into South Sudan communities

Continuation de Syriza, Podemos, Nouvelle Donne. L’alternative à l’Europe des Draghi-Macron

(continuation de l’article)

Syriza
 
Vangelis Goulas, membre de Syriza, nous a expliqué que son parti vient des luttes altermondialistes et n’est donc pas né en un jour et récemment. Sa première apparition date des élections législatives de 2004, fruit d’une alliance électorale de plusieurs partis de gauche, partiellement initié déjà pour les élections locales de 2002. En 2006, rien de significatif ne sort des élections municipales, le positionnement étant peu clair. Syriza, allié en 2007 au mouvement communiste KOE, dépasse les 5% aux élections législatives et obtient 14 sièges, principalement dans les grandes villes. La jeunesse se rallie de plus en plus après 2008 à Syriza qui a soutenu les manifestations faisant suite à la mort d’un adolescent de 15 ans tué par un policier.

On arrive en 2010, année où se met en place le ‘’soutien’’ (sic) de l’Europe à la Grèce. « En échange de grands sacrifices », comme l’a titré La Tribune du 3 mai 2010. Un mémorandum est signé entre la Troïka et la Grèce. « Je l’ai signé sans le lire », avouera le ministre du développement Michalis Chryssochoïdis. Une espèce de Michel Sapin grec.

Puis la situation s’accélère en même temps qu’elle se dégrade.
Syriza devient en 2012 la première force de gauche aux élections législatives anticipées. Une force à la fois contestataire et constructive, proposant des solutions alternatives. Mais la droite fait alliance avec le Pasok et la gauche démocrate pour continuer de complaire au programme de la Troïka.

Arrive les élections législatives de 2015. Syriza, après avoir fait un travail de pédagogie politique, l’emporte avec un programme anti-austérité. Alexis Tsipras est nommé Premier ministre.
 
Où en est Syriza aujourd’hui ?
Un pays comme la Grèce peut-il être souverain ?
 
Sur la souveraineté de la Grèce, comme de tout autre pays en Europe aujourd’hui, force est de reconnaître que le dogme européen de l’austérité pèse, avant toute velléité nationale. Dans des termes certes différents, les Institutions, nouveau nom de la Troïka, s’adressent de la même façon à Tsipras et à Valls.

Ce qui nous permets de lire dans La tribune du 24 mars : « Ce qui importe pour Berlin comme pour Bruxelles, c’est avant tout de dissimuler cette stratégie du « nœud coulant » où l’on laisse le patient grec s’asphyxier de plus en plus jusqu’à ce qu’il accorde tout ce qu’on lui demande ».

Et dans La Croix du 26 janvier : « Il est évident que la France doit redoubler d’efforts, que ce soit au niveau des réformes budgétaires ou des réformes structurelles », a déclaré mercredi 25 février au soir le vice-président de la Commission européenne chargé de l’euro, Valdis Dombrovskis ».

Sauf que les grecs ont choisi, nous dit Vangelis Goulas, de décider de leur avenir et parlent plus fort. En maintenant un plan anti-austérité et humanitaire, notamment.

Un risque existe, c’est certain. Car l’oligarchie européenne, représentée par Mario Draghi, ancien Président pour l’Europe de Goldman-Sachs et Président de la BCE, a pour principal objectif, non pas de sauver la Grèce mais de préserver les intérêts des banques. Ce qui a été fait une fois déjà, en repassant des banques aux Etats une partie de la dette grecque.

Mario Draghi qui n’hésite pas aussi à demander aux banques grecques de ne plus acheter de bons du trésor grec, histoire de faire plier à Athènes ceux qui pourraient être un mauvais exemple de démocratie en Europe, montre le coté inhumain de ceux qui servent la finance avant tout. Peu lui importe la conséquence de ses décisions sur le peuple grec.

Vangelis Goulas nous apprend au passage que la Grèce se retrouve à devoir gérer, vu la situation internationale perturbée à l’Est et au Moyen Orient, un flux migratoire clandestin important, comme doit le faire aussi l’Italie. Une question que l’Europe, grande pourvoyeuse de leçons aux pays du sud, refuse de mettre à son ordre du jour.
 
Podemos. Ganemos. Mouvement des Indignados.
Espagne. Ce n’est pas une crise, c’est une arnaque.
 
En Espagne, la situation a priori n’est pas la même qu’en Grèce, mais a eu les mêmes conséquences dramatiques pour la population.

Le pays était donné en exemple la veille encore de la crise de 2008, ce qui n’a pas empêché la bulle immobilière, soutenue activement par les banques, de s’écrouler. De grands projets, toujours liés à une corruption importante des élus, ont été stoppés net. Les banques ont donc du être sauvées. Car ici comme ailleurs, « il faut sauver le système ». Qui profite, ici comme ailleurs, à la seule oligarchie financière et politique.

Le déficit public explose. Un plan d’austérité est mis en place par la gauche au pouvoir. Les expulsions se multiplient. Le chômage monte à 25%. Celui des moins de 25 ans explose à 50%. En 2011 la droite remporte les élections.

Les espagnols ont calculé que 168,4 milliards leur avaient été volés sous les gouvernements successifs, en fraude fiscale, (80 milliards), pour être donnés aux banques (36 milliards), à l’église (10 milliards), en intérêts de la dette (39 milliards), etc. Alors que le budget de la santé en 2013 était de 3,8 milliards, celui de l’éducation de 1,9 milliards, celui de l’emploi de 26 milliards.

Fin de l’article:

C’est sur ce terrain qu’est né le grand mouvement des indignés espagnol, (Los Indignados, émules ibériques de Stephane Hessel), appelé aussi M15, qui occupe durant plusieurs semaines la Puerta des Sol, à Madrid en 2011. Mouvement assembléiste, non violent, fortement démultiplié dans les autres régions.

Ruben Borlado, membre du M15 et de Ganemos, un mouvement de transformation sociale, nous en a retracé l’histoire. Une histoire qui s’arrête sans avoir pu, et sans avoir voulu, mettre en place un relai politique, mais qui se prolonge depuis, de manière très vivante, de différentes façons. Ce qu’illustre le propos de Ruben, qui nous dit ne parler au nom de personne, mais en son nom propre, comme  un activiste social.

C’est ainsi que se sont développées une multitude de mouvements locaux, s’impliquant, sous divers noms, en réseaux, socialement, dans la défense des expulsés, dans l’organisation de marches, dans des élections municipales.

Comme Ganemos le tente à Zaragoza et dans quelques autres villes. Comme le fait de son coté Podemos, qui ne se présente pas toujours sous son drapeau mais sous celui de mouvements associatifs. 
 
Podemos.
 
C’est en janvier 2014 qu’est créé Podemos, avec pour objectif de donner un débouché politique aux mouvements nés du M15 de la Puerta Del sol. Ses initiateurs appartiennent à la frange intellectuelle espagnole, issus pour partie de l’université, dont quelques professeurs d’économie et de sciences politiques.

Première tentative, première réussite, à l’occasion des élections européennes. Podemos dépasse les 10% des voix dans certaines régions d’Espagne, et obtient, avec une moyenne nationale de 8%, 5 élus au Parlement de Strasbourg. Un coup de canon dans la politique espagnole et dans les autres pays d’Europe.

Marco Albert, de Podemos,  nous a montré qu’il n’y avait pas de réponses simple à une situation au départ hétérogène, et donc complexe à gérer, celle des Indignados du 15 mai. C’est pourquoi, outre les ingrédients dégagés plus haut par Eric Alt, il faut bien comprendre que le succès de Podemos vient d’un mélange subtil, et qui n’a pas convenu à tous, de pratiques encore idéalistes, comme un financement participatif, et de pratiques organisationnelles jugées indispensables pour lutter sur le front des élections.

Il y a eu lutte entre tendance mouvementiste et tendance organisationnelle, cette dernière étant portée par le jeune et déjà célèbre Pablo Iglesias, qui l’a emporté. Sa tendance juge que le passage par l’Etat est indispensable pour une transformation sociale. Laquelle passe par une lutte prioritaire contre la corruption qui éclabousse largement à droite comme à gauche. (1700 dossiers sont en cours d’instruction), et par une bataille culturelle, d’accord en tous points avec notre ami le juge sicilien Scarpinato.
 
Réseaux, communication, mobilité intellectuelle.
 
Parmi d’autres éléments ayant contribué au succès de Podemos, il faut citer :

Tout d’abord son positionnement au dessus du clivage droite gauche, pour le remplacer par un clivage ‘’gens d’en haut’’ ‘’gens d’en bas’’.

Puis ensuite, la bataille de la communication menée par Pablo Iglesias, dans sa propre émission de débats sur une chaine locale madrilène universitaire ‘’La Tuerka’’, ce qui lui a ouvert un accès aux autres chaines.

Et c’est certainement aussi son  travail en réseau avec des centaines de clubs locaux, associations, mouvements participatifs, dont les importants mouvements des « Marées sociales », organisées sur les thèmes de la santé, du système éducatif, des personnes expulsées, des retraités précarisés, de la défense de l’eau comme ressource publique, qui lui assure un lien permanent avec ce qui bouge au niveau des citoyens.

Enfin, il faut reconnaître à Pablo Iglesias des facilités de communication lui permettant de se réapproprier dans l’actualité les thèmes sensibles, au point d’être traité par certains de populiste.

Ce qui n’est plus une injure lorsque cela vient de ceux dont la politique consiste à entretenir chez les citoyens les reflexes conditionnés de la peur. Peur de perdre son emploi, peur de perdre son logement, peur de la précarité, peur de se faire remarquer, peur de l’autre, voisin ou émigré. Des reflexes créés par ce que Naomi Klein a appelé « La stratégie du choc ».
 
Information additionnelle.

Eric Alt a donné la parole en fin de réunion à Sophie Wahnich, venue présenter l’association française « Interdemos : De peuple à peuple », une initiative visant à collecter des fonds pour manifester la solidarité des peuples français et européens avec la Grèce dans le moment critique vécu par ce pays.
 
Cercle Podemos Paris.
http://podemosparis.com/blog/
http://podemosparis.com/quienes-somos/que-es-un-circulo-podemos/

Syriza à Paris
http://syriza-fr.org
 
Nouvelle Donne

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Continuation of Syriza, Podemos, Nouvelle Donne. The alternative to the Europe of Draghi-Macron

(continued from main article)

Syriza

Vangelis Goulas, a member of Syriza, explained to us that his party is the product of the anti-globalization struggles and was not born yesterday. It first took part in parliamentary elections in 2004, the result of an electoral alliance of several parties of the left, which was already initiated for the local elections in 2002. In 2006, nothing significant came out of municipal elections and its position was unclear. Syriza, allied to the communist movement KOE in 2007, exceeded 5% in the parliamentary elections and received 14 seats, mainly in large cities. The involvement of youth increased after 2008 when Syriza supported the protests following the death of a 15 year old boy killed by a policeman.

That brings us to 2010, the year of the so-called ‘”support” of Europe to Greece. “In exchange for great sacrifices,” as headlined La Tribune of May 3, 2010. A memorandum was signed between the Troika and Greece. “I signed it without reading it,” confessed the Greek Development Minister Michalis Chrisochoïdis, the Greek equivalent of our Michel Sapin.

Then the situation accelerates while it degrades.
Syriza becomes in 2012 the first force on the left in anticipation of the elections. It’s a force both contentious and constructive, offering alternative solutions. But the right wing makes an alliance with PASOK and Democratic Left to continue to please the program of the Troika.

Comes the parliamentary elections of 2015. Syriza, after good work of political education, won with an anti-austerity program. Alexis Tsipras was appointed Prime Minister.

Next questions:
What is Syriza today?
A country like Greece can it be sovereign?

With regard to the sovereignty of Greece, as in any other country in Europe today, we must recognize that the European policy of austerity has more weight than any national forces. Albeit in different terms, the Institutions (the new name of the Troika) weigh equally on Tsipras in Greece and Valls in France.

This allows us to read in La Tribune of March 24: “What is important for Berlin as in Brussels, it is primarily to hide this strategy of the “noose” which lets the Greek patient suffocate more and more until he is ready to do whatever is asked of him.”

And read in La Croix January 26: “It is clear that France must redouble its efforts, whether at the level of budgetary reforms or structural reforms,” ​​according to the Vice President of the European Commission responsible for the euro, Valdis Dombrovskis”.

Except that the Greeks have chosen, says Vangelis Goulas, to decide their future and speak louder. And to maintain an anti-austerity and humanitarian policy.

There is a risk, for sure. The European oligarchy, represented by Mario Draghi, former European President for Goldman Sachs and President of the ECB, has as its main objective, not to save Greece but to preserve the interests of the banks. This was done once already when part of the Greek debt was passed off to the State banks.

Mario Draghi also does not hesitate to ask the Greek banks to stop buying Greek treasury bonds, to force the hand of Athens which might otherwise be a bad example of democracy in Europe. This shows the inhuman side of those who serve finance first. They don’t care about the consequences of their decisions on the Greek people.

Vangelis Goulas tells us that as a result of the disturbed international situation in the East and the Middle East, Greece finds himself having to manage an important flow of clandestine migration, as must also Italy. This is a question that Europe, which is always giving lessons to the countries of the South, refuses to put on its agenda.

Podemos. Ganemos. Indignados movement.
Spain. “This is not a crisis, it’s a scam.”

In Spain, the economic situation is not exactly the same as in Greece, but it has the same dramatic consequences for the population.

The country was given as an example just before the 2008 crisis, which did not prevent the housing bubble, actively supported by the banks to collapse. Large construction projects, always linked to a major corruption of elected officials, were stopped just like that. So the banks had to be saved. In this case, as always, “it was necessary to save the system.” And the only ones who benefited, here as elsewhere, were the financial and political oligarchy.

Next the public deficit explodes. An austerity plan is put in place by the leftwing government. Evictions increase. Unemployment rises to 25%. Unemployment for those under 25 explodes to 50%. In 2011 the rightwing won the elections.

The Spanish have calculated that 168 billion euros have been stolen from them by successive governments in tax fraud (80 billion), money given to banks (36 billion), to the church (10 billion), in the interests of the debt (39 billion), etc. Compare the sums given to the health budget which in 2013 was $ 3.8 billion, education which was 1.9 billion, and employment 26 billion.

Last part of article:

It is on this ground that the great movement of the Spanish indignados developed, (Los Indignados, emulating Stephane Hessel), also known as M15, which occupied for several weeks the Puerta Sol in Madrid in 2011. An assemblyiste movement non-violent, multiplied to many regions.

Ruben Borlado, member of the M15 and Ganemos a movement of social transformation, traced its history for us. It’s a history that was never able, and never wanted to establish a political party. Instead, it has kept going strong, but in different ways. As Ruben emphasized, they preferred to speak in their own voices as social activists, rather than allow others to speak for them.

Thus a multitude of local movements have developed, involving, under various names and networks, the defense of people who have been expelled, by organizing marches and participating in municipal elections.

As was done by Ganemos in Zaragoza and some other cities. And as was done by Podemos side, which does not always present itself under its own flag but under those of associated movements.

Podemos.

It was in January 2014 that Podemos was created to give a political arm for the M15 movement of Puerta Del sol. Its initiators were Spanish intellectuals fringe, partly coming from the university, some professors of economics and political science.

First attempt, it met success in the European elections. Podemos exceeded 10% of the vote in some parts of Spain, and obtained a national average of 8% with 5 elected to Parliament in Strasbourg. It was like a cannon shot across the bow of Spanish politics and other European countries.

Marco Albert of Podemos, explained to us that because of its heterogeneous start with the Indignados of 15 May, there were no simple answers to the situation and therefore it was difficult to manage,. Therefore, besides the above ingredients released by Eric Alt of Nouvelle Donne, it should be understood that the success of Podemos was due to a subtle blend of tactics, not agreed upon by everyone, such as participatory financing and organizational practices deemed essential to fight on the electoral front.

There was a struggle between the “movement trend” and the “organizational trend”, the latter being led by the young and already famous Pablo Iglesias, and it was he who won. He insists that social transformation requires changing the State. This requires both a struggle against corruption involving both the rightwing and the leftwing (1700 cases are under investigation), and a cultural struggle, agreeing in all respects with our friend, the Sicilian judge Scarpinato.

Networks, communication, intellectual mobility.

Among other factors contributing to the success of Podemos we should mention:

First of its position above the left-right divide, replacing it with the division between the “people above” and the 
”people below”.

And then, the battle of communication led by Pablo Iglesias, in his own talk show on a local university Madrid channel ”The Tuerka”, which is then picked up and distributed by other channels.

And it is certainly its networking with hundreds of local clubs, associations, participatory movements, large movements of “social Tides” held on the topics of health, of education, of the deportees, the insecurity of retirees, defense of water as a public resource, which ensures a permanent link that moves at level of the citizens.

Finally, we must recognize the communication ability of Pablo Iglesias which enables him to appropriate sensitive news topics, to the point of being considered by some as a populist.

This is not an insult when it comes from those whose policy is to maintain people in a state of conditioned fear: fear of job loss, fear of losing their housing, fear of insecurity, fear of standing out, fear of the other, neighbor or immigrants. Reflexes created by what Naomi Klein calls “The Shock Strategy”.

Additional information.

Eric Alt gave the floor at the end of meeting to Sophie Wahnich, who came to present the French association “Interdemos: From people to people”, an initiative to raise funds to demonstrate the solidarity of the French and European peoples with Greece in the critical moment experienced by the country.

Circle Podemos Paris.
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Syriza in Paris
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Nouvelle Donne

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Syriza, Podemos, Nouvelle Donne. L’alternative à l’Europe des Draghi-Macron

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

un article par Bernard Leon (reproduit avec permission de l’auteur)

Les représentants des deux jeunes partis politiques, Podemos (Espagne) et Syriza (Grèce) se sont retrouvés vendredi 27 mars à la Maison des Mines à Paris, pour échanger sur leurs retours d’expérience avec les militants de Nouvelle Donne, porteurs avec eux de la même volonté d’alternative à ces partis de droite et de gauche qui ont perdu un peu partout en Europe leur identité démocratique.

France

Car, et les résultats du deuxième tour des départementales le montrent, partout, comme l’écrivait en 2008, le Juge antimafia Roberto Scarpinato, dans « Le retour du prince » (Editions de la Contre Allée),  « Partout, les gens perçoivent et éprouvent dans leur propre chair la pression d’une souffrance sociale qui s’accroit de jour en jour ». Et, continue-t-il « C’est bien la raison pour laquelle le pouvoir ne jouit plus, désormais, d’aucun respect social ».

Eric Alt, au nom de Nouvelle Donne, a ouvert la soirée devant une salle jeune et attentive, en rappelant les ingrédients qui ont servi à Pablo Iglesias, le chef de file de Podemos, de mener à bien son action.

– En finir avec le pessimisme, qui est toujours une excuse pour ne rien faire.

– Montrer de la résolution. N’avoir pas peur en conséquence d’appeler un chat un chat. Et Macron un oligarque. En se souvenant de sa déclaration de début d’année. « Il faut des jeunes qui aient envie d’être milliardaire », avait-t-il confié aux Echos. A la grande consternation de quelques socialistes.

– Afficher de la fierté et de l’audace. Deux qualités qui ont été à la base des grands défilés populaires dénommées le mouvement des « Marées » en Espagne, comme des manifestations du 18 mars à Francfort, à l’occasion de l’inauguration du nouveau siège de la BCE, un bâtiment de 1,3 milliards d’euros, pour protester contre le diktat de l’austérité imposé par les institutions européennes : la BCE, le FMI, la Commission.

– Changer le regard sur la politique. Laquelle nous montre des « façades Potemkine », un véritable trompe l’œil qui cache un vide à investir.

– Montrer de l’empathie pour nos semblables. Savoir se mettre à la hauteur des gens. Ecouter « le parlement des invisibles », selon l’expression de Rosanvallon.
 
Un fil rouge relie les trois partis, espagnol, grec, français, mais dans une temporalité différente, celui de la nécessité de sortir de ce que le pouvoir fait de nous, de nous libérer personnellement et collectivement, ce qui implique, et je cite encore Roberto Scarpinato : « un processus de déstructuration des impostures culturelles qui imprègnent nos vies dès le plus jeune âge ». Cela suppose de changer comme indiqué ci dessus « notre regard ». Podemos et Syriza devraient nous y aider.

Préliminaire. D‘où viennent Syriza et Podemos ? Où en sont ils ? Où vont ils,  où allons nous ? Quels possibles peut-on imaginer aujourd’hui ?

Pendant très longtemps, beaucoup de latino-américains regardaient l’Europe avec

(cliquez ici pour la continuation de l’article)

(cliquez ici pour une traduction en anglais)

Question for this article:

Movements against governmental fiscal austerity, are they part of the global movement for a culture of peace?

Readers’ comments are invited on this question.

Premio WACC-SIGNIS de Derechos Humanos 2014 a “Taxi”

. . . DERECHOS HUMANOS . . .

un artículo de Signis, Asociación Cathólica Mundial para la Comunicación

El filme Taxi, de Jafar Panahi (Irán, 2014), recibió el premio WACC-SIGNIS de Derechos Humanos 2014. Taxi, es un largometraje de corte documental que muestra la sociedad contemporánea en Irán. [WACC=La Asociación mundial para la comunicación cristiana].

teheran

“Taxi”, por Jafar Panahi © Jafar Panahi Film Productions

Una manera inusual y creativa de promover el derecho humano a comunicar desafiando la censura y rompiendo así el tabú del silencio en Irán. Un taxi amarillo recorre las calles bulliciosas de la ciudad de Teherán acogiendo a diversos pasajeros que con franqueza dialogan con el conductor, que no es otro que el mismo director del filme Jafar Panahi.

Taxi cumple un doble rol, por un lado al mostrar en pantalla la libertad de expresión mientras que irónicamente se ve cómo las nuevas tecnologías son parte de la misma vida y de las interacciones sociales de la actualidad. La cinta critica la manera en que las imágenes de los medios a menudo manipulan a la opinión pública sobre lo que es oficial, auténtico y legal contrapuesto a lo que no es legal, falso o simplemente criminal.

Panahi alcanzó el reconocimiento internacional gracias a su primer largometraje, El globo blanco , que ganó La Cámara de Oro en el Festival de Cannes en 1995. Este fue el mejor premio obtenido por un filme iraní en este festival. Pese al veto en su país de origen, la crítica siguió aclamándolo recibiendo premios que incluyeron el Leopardo de Oro en el Festival de Locarno por su filme El espejo (1997), el León de Oro en el Festival de Venecia por El círculo (2000), y el Oso de Plata al mejor director en el Festival de Berlín por Offside (2006).

Los filmes de Panahi se han hecho conocidos por su perspectiva humana sobre la vida en Irán, a menudo centrándose en las dificultades que tienen los niños, los pobres y las mujeres. En sus propias palabras, “soy un cineasta. Lo único que puedo hacer es hacer cine. El cine es mi expresión y el significado de mi vida. Nada puede impedirme hacer cine porque cuando entro a los rincones más escondidos, puedo conectarme con mi yo interior”.

Abbas Kiarostami, quien diera a conocer mundialmente el cine iraní, ponía a menudo a sus protagonistas en autos para que la audiencia viera lo que el actor veía. El auto y los ojos del observador se hacían uno, con una cámara que se desplazaba, de tal forma que el director compartía observaciones y pensamientos con los espectadores.

Jafar Panahi utiliza una técnica similar en Taxi , aunque la decisión para hacerlo no haya sido del todo voluntaria. En la actualidad, Panahi está impedido de hacer cine en su país y no se le permite viajar al extranjero. A pesar de haber sido sentenciado a reclusión, fue absuelto gracias a la presión internacional; sin embargo, ha decidido ignorar esta prohibición.

Taxi significa un acto valiente de resistencia. El director actúa como un conductor de taxi en su propio filme, entablando conversaciones con numerosos pasajeros en su recorrido por Teherán. Algunos de estos pasajeros hacen alusión directa a los abusos democráticos en Irán. Al respecto, Taxi se convierte en un filme políticamente comprometido.

Es también muy divertido pues el chofer de taxi y sus pasajeros hablan frecuentemente de cine lo que resulta en conversaciones perspicaces que lo convierte en una cinta audaz en un contexto actual.

(Clickear aqui para la version inglés del este articule y aqui para la version francés.)

Pregunta para este artículo:

Le Prix WACC-SIGNIS pour les Droits de l’Homme 2014 décerné à “Taxi Téhéran”

. . . DROITS DE L’HOMME . . .

une article par Signis, Association Catholique Mondiale pour la Communication

Le Prix WACC-SIGNIS pour les Droits de l’Homme 2014 a été décerné au film Taxi Téhéran réalisé par Jafar Panahi (Iran, 2014), un long métrage documentaire qui reflète la société iranienne contemporaine.

teheran
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“Taxi”, par Jafar Panahi © Jafar Panahi Film Productions

Une manière insolite et créative de promouvoir le droit à communiquer, de défier la censure et de briser le tabou du silence qui enserre l’Iran. C’est ce que propose Taxi Téhéran , dans lequel un taxi jaune parcourt les rues animées de Téhéran, accueillant divers passagers libres de s’exprimer avec franchise en répondant aux questions du chauffeur, qui n’est autre que le réalisateur Jafar Panahi.

Taxi Téhéran joue un double jeu visuel, en mettant en scène la liberté d’expression tout en montrant, avec ironie, comment les nouvelles technologies font aujourd’hui partie intégrante des interactions sociales. Le film souligne et critique la manière dont les images qui proviennent des médias dictent souvent la perception qu’ont les gens de ce qui est officiel, authentique et légal, par opposition à ce qui est officieux, faux ou tout simplement criminel.

Panahi a obtenu une reconnaissance internationale dès son premier long métrage, Le Ballon blanc, qui a remporté la Caméra d’or au Festival de Cannes en 1995, le premier prix majeur décerné à un film iranien à Cannes. Bien que ses films aient souvent été interdits dans son propre pays, il a continué à séduire les cinéphiles du monde entier et a reçu de nombreux prix dont le Léopard d’or du festival de Locarno pour Le Miroir (1997), le Lion d’or à Venise pour Le Cercle (2000), et l’Ours d’argent du Meilleur réalisateur à la Berlinale pour Offside (2006).

Les films de Panahi sont connus pour leur perspective humaniste sur la vie en Iran, s’intéressant souvent aux difficultés des enfants, des pauvres, et des femmes. De lui, il déclare : “Je suis un cinéaste. Je ne sais rien faire d’autre que de faire des films. Le cinéma est mon moyen d’expression et le sens de ma vie. Rien ne peut m’empêcher de faire des films. Car quand je suis poussé à bout, je me sens connecté avec moi-même.”

Abbas Kiarostami, qui a donné ses lettres de noblesse au cinéma iranien, met souvent en scène ses personnages en voiture, afin que le public voie ce que l’acteur voit. Le véhicule et le regard du spectateur se rejoignent comme dans une caméra en mouvement, qui permet au cinéaste de partager sa vision et ses pensées avec le spectateur.

Jafar Panahi utilise une technique similaire dans Taxi Téhéran , mais cette décision n’est pas entièrement volontaire. Panahi n’est pour l’instant ni autorisé à réaliser des films dans son pays, ni à voyager à l’étranger. Condamné à une peine de prison, il a été libéré suite aux pressions venant de nombreux pays. Et il a choisi de ne pas respecter l’interdiction de filmer qu’on lui a imposée.

Taxi Téhéran est donc un acte courageux de résistance. Le cinéaste joue le rôle du chauffeur de taxi dans son propre film, conversant avec les passagers qu’il emmène à travers les rues de Téhéran. Certains de ces passagers s’expriment ouvertement sur les manquements démocratiques en Iran. A cet égard, Taxi Téhéran est un film politiquement engagé.

Le film ne manque pas non plus d’humour. Et le chauffeur et ses passagers parlent aussi beaucoup de cinéma. Il en résulte des conversations passionnantes et une approche lucide sur les événements actuels.

Le Prix WACC-SIGNIS pour les Droits de l’Homme récompense un documentaire qui met en lumière des questions sur les Droits de l’Homme qui reflète les valeurs et priorités des associations chrétiennes WACC.

(Cliquez ici pour la version anglaise de cet article ou ici pour la version espagnole.)

Question pour cet article:

Côte d’Ivoire: Ouverture à Yamoussoukro du centre régional ISESCO pour la culture de la paix

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE .

un article par Abidjan.net

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Gnamien Konan a procédé jeudi, à l’ouverture officielle à Yamoussoukro du centre régional pour l’éducation à la culture de la paix (CRECP) en présence de M. Najib Rhiati représentant l’organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO), initiatrice de la création du CRECP en Côte d’Ivoire.

yamoussoukro

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Le CREP est logé au sein de la Fondation internationale Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix. Il est destiné à promouvoir le dialogue, les droits de l’homme, la justice et la paix pour un monde meilleur. Il a démarré en 2008, mais concrétisé par la signature d’un accord entre la République de Côte d’Ivoire et l’ISESCO en octobre 2013.

(cliquez ici pour une traduction anglaise de cet article.)

(Question pour cet article:)

How can we develop the institutional framework for a culture of peace?

The Houghouët-Boigny Foundation of Yamoussoukro: what is its contribution to the culture of peace?

“Il a pour mission de promouvoir, dans les États africains francophones membres de l’ISESCO, l’éducation à la culture de paix dans les systèmes et programme éducatifs, de renforcer les capacités de leurs formateurs dans le domaine de la culture de la paix, et de faciliter l’intégration de l’éducation à la culture de la paix dans les programmes d’enseignement scolaire et universitaire”, a indiqué Dr Diénéba Doumbia, directeur du département de la recherche de la paix de la Fondation FHB.

Le plan d’action triennal actuel du CREP prévoit un programme continu d’éducation aux valeurs humaines, selon le représentant du directeur général de l’ISESCO, Najib Rhiati.

“Ce programme vise à faire de l’école un espace d’égalité et de fraternité humaine, un espace qui ouvrira la voie à l’instauration d’une vie commune, fondée sur les valeurs de la paix et de la solidarité et établie par les enfants qui formeront une jeunesse capable de construire l’avenir”, a-t-il précisé.

Gnamien Konan, pour sa part, a expliqué que les conflits et tensions sont nés de l’incivisme et de la démission des citoyens du jeu démocratique. ”Cette montée de violences déstabilise nos économies, portent préjudice aux systèmes éducatifs et anéantissent la solidarité légendaire des pays africains”, a-t-il déploré.

Aussi a-t-il engagé les animateurs du CRECP à mener continuellement des réflexions, afin d’imaginer des mécanismes innovants et efficaces et de nouvelles attitudes qui permettront d’éduquer les populations à la culture de la paix, gage d’un développement harmonieux de nos pays.

Ecuador: 19 jueces de Paz trabajan en 12 provincias del país

. PARTICIPACIÓN DEMOCRATICA.

un artículo del Redacción Justicia, El Telégrafo (abreviado)

Los funcionarios ayudan en la solución de coflictos en zonas rurales. Este año la cobertura se ampliará a otras 6 localidades ecuatorianas. En la semana atienden a 20 personas.

Ecuador
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Los primeros 19 jueces de Paz nombrados fueron capacitados por la Judicatura en un taller de 40 horas. Foto: Cortesía

A principios del año anterior Berta Vaca adquirió un terreno de 2 hectáreas en el sector Las Palmas, provincia de Pastaza, pero a los pocos meses el Municipio de Puyo ocupó alrededor de 10 metros de su propiedad para construir un camino vecinal con dirección a la zona de Marianitas.

Esta acción molestó a la mujer que le pidió explicaciones al dueño original, Claudio Caicedo, quien le indicó que le entregaría la misma extensión en la parte posterior del terreno que le compró, lo cual la apaciguó.

Transcurrieron los días y no se efectuaba el trámite, Vaca cruzó una cadena en el camino para impedir el paso como una protesta, por lo que consideraba un perjuicio.

Esto motivó que los lugareños acudan a Luis Alcócer, posesionado en enero como juez de Paz de la parroquia Veracruz, provincia de Pastaza, donde reside hace 40 años.

El hombre, conocido por cerca de 220 habitantes del sector, contactó de inmediato a la mujer y al vendedor de la propiedad, los citó en la oficina de la junta parroquial y luego de 30 minutos de diálogo se solucionó el problema.

El juez de Paz escribió un acta con el compromiso de que Caicedo resarcie la extensión de terreno, con lo cual la señora Vaca acudió a la Notaría cantonal para que le fijen los nuevos linderos en la escritura. “No fue complicado solo hablamos amigablemente, llegamos a un acuerdo y así evitamos un litigio legal, solucionamos todo por la paz”, manifestó Alcócer.

La directora de Acceso a la Justicia del Consejo de la Judicatura, Patricia Salazar, informó que en diciembre de 2014 se nombraron 19 jueces de Paz para que trabajen en 17 parroquias de 12 provincias del país. “Los jueces son nombrados por la propia comunidad de donde son residentes y la Judicatura los capacita sobre sus competencias, así como la manera de llegar a acuerdos amistosos que se basan esencialmente en la voluntad de las partes”, dijo. . .

Los elegidos son voluntarios y no reciben sueldo, así como tampoco cobran por sus servicios a los usuarios, pero el compromiso es atender 8 horas a la semana a los habitantes de su sector, lo que pueden hacerlo en las oficinas de las juntas parroquiales. “La Judicatura ayuda con el mobiliario, computadora, impresora, así como el acceso a consultas directas con asesores jurídicos de la entidad”, aseguró Salazar.

La funcionaria señaló que los 19 jueces han atendido un promedio de 20 personas a la semana cada uno. “Con esto se evitó que esos vecinos vayan a instancias judiciales, lo que hubiese generado un gasto de tiempo y dinero para el ciudadano y el Estado”, agregó.

Esto ha alentado a la Judicatura a incentivar la participación de más jueces de Paz. “Existen cerca de 2.000 parroquias rurales en el país a las que queremos llegar con este programa y creemos que hasta finales de 2015 tendremos otros 80 jueces de Paz con esta línea de difundir la cultura del diálogo como vía de solución pacífica de los conflictos”. . .

(clickear aqui para la version ingles)

(Question for this article:)

How important is community development for a culture of peace?

This discussion question applies to the following articles:

Ivy Walls: Local Lawyer's Fight to Help His Community
UCONN Celebrates Kwanzaa
Reforming the “Hooker”
A Hartford Community Project Promotes Culture of Peace
La Paloma Sabanera Coffee House and Bookstore
Activities of the Santa Barbara Association for UNESCO
Hope in a Shanty Town: Story of a Woman in Bangkok
Fondation Idolè et la culture de la paix
Fondation Idolè and the Culture of Peace
Despertando almas para el cambio social
Waking Souls for Social Change
Extreme Poverty is Violence – Breaking the Silence – Searching for Peace
Estragia de Centros de Desarrollo Integral Juvenil – Soacha, Colombia
The Centre for the Integral Development of Youth in Soacha, Colombia
Lanzan proyecto para evitar que jóvenes caigan en delincuencia [Honduras]
Project launched to prevent young people from falling into crime [Honduras]
Obreros y sindicatos reviven la Promesa [Puerto Rico]
Assault on Peaceful Co-existence (Nagaland, India)
Peace Promotion Can Work (Chicago)
Peru: Intiwawa Children of the Sun
Reforma Agrária por uma Cultura de Paz (Brasil)
Land Reform for a Culture of Peace (Brazil)
Realizan jornada “Construyendo una Cultura de Paz para mi Comunidad” (República Dominicana)
'Building a Culture of Peace for my Community' (Dominican Republic)
Estudiantes caminan por la paz y la justicia en Siquinalá, Escuintla (Guatemala)
Students march for peace and justice in Siquinalá, Escuintla (Guatemala)

Côte d’Ivoire: Festival de musique du 21 au 26 avril à Abidjan pour des “élections apaisées” en Afrique

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE .

une article par Africatime

Le Femua, un festival de musique réunissant une dizaine d’artistes africains de renom, se tiendra du 21 au 26 avril à Abidjan en faveur d'”élections apaisées” sur le continent, où plusieurs scrutins se dérouleront cette année, a indiqué l’organisation.

Abidjan
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“On ne peut rester les bras croisés face à une actualité électorale très controversée dans les deux Congo (RDC et Congo -Brazzaville), au Burkina et Togo”, a expliqué à l’AFP Salif Traoré, dit A’Salfo, le leader du groupe ivoirien Magic System.

“La musique va donc fédérer des vibrations pour baisser la tension et faire passer un message sur les élections apaisées”, a espéré A’Salfo, ambassadeur de l’Unesco pour l'”alphabétisation et la culture de la paix” depuis 2012.

Le Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua), créé en 2008, réunit pour cette 8e édition une dizaine d’artistes de renom, dont Fally Ipupa (RDCongo), Freshlyground (Afrique du Sud), Joel Sebunjo (Ouganda), Bracket (Nigeria), Philip Monteiro (Cap-Vert), Habib Koité (Mali) ou encore Smarty (Burkina Faso).

Du 21 au 26 avril, le Femua se déroulera essentiellement à Anoumabo, un quartier pauvre d’Abidjan aux ruelles boueuses, où se côtoient habitations précaires et maisons modernes.

“Nous allons lancer un message à partir du ghetto, d’où partent les contestations qui embrasent le pays”, a insisté le chanteur A’Salfo.

Le quartier d’Anoumabo a vu naitre Magic System, groupe star de la musique ivoirienne, qui depuis son succès “Premier Gaou”, enchaîne les tubes en Afrique et en Europe.

Le Nigeria, le plus riche pays d’Afrique vient de vivre une alternance démocratique applaudie par ses habitants et la communauté internationale. Mais le déroulement et l’issue d’autres scrutins africains paraissent plus incertains.

L’ONU s’est ainsi alarmée mercredi de la “direction prise” par le Burundi avant les législatives et la présidentielle prévues en mai et juin. La Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Togo et la Guinée sont également en année électorale.

(Cliquez ici pour une traduction de cet article en anglais)

Question pour cet article

How should elections be organized in a true democracy?

Latest reader comment:

CPNN receives more and more articles from Africa about initiatives that contest the European model of “winner-takes-all” elections, and demand that elections should only be part of a broader democratic process that seeks consensus and compromise.

This fits with the pre-colonial systems of justice in Africa, when there was no monotheism and no single supreme god, no single supreme law, no single “truth” provided by divine intervention, but rather a compromise among many different “gods,” perspectives and “truths” arrived at through a process of mediation, for example, the “palabra.”