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Tchad: Commémoration de la Journée nationale de la paix, de la cohabitation pacifique et de la concorde nationale

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article du Journal du Tchad

L’édition 2015 de cette journée a été marqué par un rassemblement et des prières œcuméniques au palais du 15 janvier Le Président de la République Idriss Deby Itno a assisté ce matin (mardi 12 décembre 2015), au palais du 15 janvier, à la prière collective organisée par les trois confessions religieuses au Tchad. C’est en présence du Premier ministre Kalzeubé Payimi Deubet, de plusieurs personnalités et de nombreux fidèles.

Tchad
caption: © Droits reservés

Pour cette édition 2015, c’est le Tchad en miniature, représenté dans ses trois confessions religieuses (musulmane, protestante et catholique), qui s’est donné rendez-vous au Palais du 15 janvier pour célébrer, la Journée nationale de la paix, de la cohabitation pacifique et de la concorde nationale. Comme un seul homme, mû par un instinct patriotique et un désir ardent de vivre en commun, les fidèles des trois confessions religieuses ont entonné l’hymne national dans sa version française et arabe. La symbolique est forte.

Donnant le ton à la cérémonie, le Révérend Père Paolino, Coordinateur de la plate-forme religieuse, a, dans son mot de circonstance, cité un verset biblique tiré du livre saint: « heureux ceux qui créent la paix autour d’eux, car Dieu les appellera ses fils». La paix nécessite l’implication de tous sans exclusion aucune. La religion ne doit pas être un prétexte pour tuer au nom de Dieu. L’on ne doit pas permettre à ce que la religion devienne un prétexte pour déstabiliser. «Toute religion est message de paix et d’amour». Le phénomène de l’extrémisme religieux nous interpelle plus que jamais surtout lorsque les extrémistes se servent de la religion pour contredire la volonté de Dieu : celle de la sacralité de la vie humaine «Tu ne tueras point». Le Révérend Père Paolino d’ajouter que «nous devons tous agir pour faire du Tchad un véritable modèle de cohabitation pacifique et de tolérance religieuse».

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Question related to this article:

 

How can different faiths work together for understanding and harmony?

(. . suite)

«Nous devons construire notre pays et éduquer nos enfants en leur inculquant la culture de la paix, du dialogue, de la tolérance et du respect mutuel. Puisse Dieu nous accorder la grâce d’être une grande famille Tchadienne unie, avec le même idéal et cette même force de caractère qu’est l’humilité», a poursuivi pour sa part, le Secrétaire général de l’Entente des Eglises et Missions Evangéliques au Tchad (EEMET), Pasteur Souina Potifar.

Le SG de l’EEMET a, par la suite, énuméré, quelques pistes de solutions devant permettre de régler certains conflits par le dialogue, la négociation ou l’arbitrage ainsi que l’introduction d’un programme de construction de la paix dans nos établissements d’enseignement primaire, secondaire et supérieur.

«Dieu est paix, source de tout bien pour l’Homme. La paix est plus forte que la guerre. La paix est gage d’un développement intégral, durable et harmonieux», a renchéri de son côté, le représentant de la Conférence Episcopale du Tchad, Mgr Henry Coudray.

Clôturant l’intervention des leaders religieux, le président du Conseil supérieur des affaires islamiques du Tchad, Dr Cheikh Hissein Hassan Abakar a relevé pour le déplorer, la montée de l’extrémisme religieux et ses corollaires. «Que Dieu nous préserve de ce cancer qui ronge notre société et a invité ses compatriotes à être vigilants face à ce phénomène qui risque de détruire le tissu social».

Dr Cheikh Hissein Hassan Abakar devait par la suite remercier, le Chef de l’Etat pour avoir marqué son accord de financer la construction d’un «Centre pour la paix et la cohabitation pacifique». « Dieu est avec vous et il est avec tous », conclut-il.

«Que Dieu bénisse le Tchad, ses autorités et les prennent en garde», c’est par cette prière chère à tous, que les leaders des trois confessions religieuses ont élevé leurs voix en direction du Très Haut.

Prononçant son discours, le Président de la République Idriss Deby Itno a félicité et encouragé, les leaders religieux et leurs fidèles pour les multiples efforts de construction de la paix au Tchad. « L’expérience du Tchad en matière de cohabitation pacifique est citée comme un label. Je vous dis bravo, bravo et merci. Il faut tout faire pour que les démons de la division échouent». Faisant allusion à la menace terroriste, le Chef de l’Etat a déclaré que «le Tchad ne périra point. Il en sortira vainqueur. Nous devons rester unis et vigilants», a souligné le Chef de l’Etat.

La cérémonie a été ponctuée par la lecture des versets coraniques, bibliques, des récitals et des poèmes magnifiant, la paix et ses vertus pour le Tchad.

América Latina: Movimiento Pedagógico: nueva fase, nuevo impulso

. . EDUCACIÓN PARA LA PAZ . .

Un artículo del Internacional de la Educación

El tercer encuentro del Movimiento Pedagógico ha renovado la cohesión y la agenda para el futuro de la educación en América Latina, con un plan de refuerzo de la influencia del movimiento sindical sobre las políticas públicas.

pedagogical

El Encuentro se llevó a cabo en San José de Costa Rica entre el 1 y el 3 de diciembre. En la reunión participaron más de 500 personas procedentes de 18 países y 34 sindicatos de la educación de Latinoamérica, así como invitados internacionales de Estados Unidos, Noruega, Francia y Suecia.

Hugo Yasky, Presidente del Comité Regional de la Internacional de la Educación de América Latina señaló que el camino por el que debe enrumbarse el movimiento pedagógico representa una nueva etapa en la que los sindicatos deben evaluar la experiencia de la escuela junto con la experiencia y la práctica docente, poniéndola en sintonía con la lucha y los movimientos sociales. “Tenemos que avanzar para incorporar en la práctica a otros sectores sociales, trascender y buscar la articulación solidaria con los representantes de los sectores que están involucrados en la causa popular de los pueblos de América Latina. Esa construcción de alianzas es clave”, sostuvo Yasky.

La declaración que resultó del encuentro subraya el Movimiento Pedagógico como espacio de encuentro y construcción colectiva, resuelto a encarnar en el ámbito de la educación una visión de sociedad contrapuesta a la que se impone de la mano del bloque dominante, el poder económico, mediático, financiero y militar.

(El artículo continúa en el lado derecho de la página.)

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Question for this article:

What is the relation between peace and education?

(Artículo continúa de la parte izquierda de la página)

Contra la comercialización y la privatización de la educación

Como uno de los temas centrales del encuentro, las organizaciones afiliadas a la IE debatieron las estrategias que utilizan empresas multinacionales para privatizar la educación. Así, Antonio Olmedo, investigador de la Universidad de Roehampton del Reino Unido, ilustró el tema con su conferencia “El proceso de privatización y comercialización de la educación”. Analizó el planteamiento de grandes empresas para imponer a los gobiernos sus propuestas mercantilistas, contribuyendo así a la inseguridad de la calidad de la educación y la docencia. “Tenemos que pensar en otras soluciones, porque el neoliberalismo es como un camaleón y se encuentra más regulado que el mismo sector público” aseguró.

También el profesor Luiz Fernandes Dourado, de la Universidad Federal de Goiás, Brasil, subrayó que el proceso de privatización es un proceso sofisticado que, como consecuencia, lleva al debilitamiento del movimiento sindical y rompe con la gestión democrática en las escuelas. Esto se contrapone con la visión del Movimiento Pedagógico Latinoamericano, que entiende la educación como un derecho social.

Inspiró la campaña internacional

David Edwards, secretario general adjunto de la Internacional de la Educación (IE), señaló que la nueva campaña mundial que realiza su organización frente al comercio educativo, que promueven empresas transnacionales y organismos multilaterales está inspirada en América Latina. La campaña es la nueva herramienta para defender la educación pública y dejar en evidencia la intención real tras la privatización.

“En el Congreso de Ottawa recibimos el mandato de lanzar una campaña contra la privatización de la educación y desenmascarar a quienes están detrás. Comenzamos la campaña para analizar lo que sucede en otras partes del mundo. En educación el mercado mundial asciende a más de 3 mil millones y los gobiernos en algunos países le están facilitando el acceso a este ‘botín’ a grupos privados. Estamos tratando de mostrar a los ciudadanos lo que realmente hacen esas multinacionales”, señaló Edwards.

Amerique Latine: Mouvement pédagogique: nouvelle phase, nouvel élan

. . EDUCATION POUR LA PAIX . .

Un article de l’Internationale de l’Education

La troisième réunion du Mouvement pédagogique a permis de renouveler la cohésion et le programme pour l’avenir de l’éducation en Amérique latine, grâce à un plan visant à renforcer l’influence du mouvement syndical sur les politiques publiques.

pedagogical

Organisée du 1er au 3 décembre à San José, au Costa Rica, la réunion a regroupé plus de 500 personnes provenant de 18 pays et 34 syndicats de l’éducation d’Amérique latine, ainsi que des invité(e)s internationaux/ales venu(e)s des Etats-Unis, de France, de Norvège et de Suède.

Selon Hugo Yasky, Président du Comité régional de l’Internationale de l’Education pour l’Amérique latine, le chemin que doit emprunter le mouvement pédagogique constitue une nouvelle étape au cours de laquelle les syndicats doivent évaluer non seulement l’expérience de l’école, mais également l’expérience et les pratiques du personnel enseignant, tout en l’alignant sur la lutte et les mouvements sociaux. « Nous devons tout mettre en œuvre afin d’intégrer concrètement d’autres secteurs sociaux et de chercher à établir une relation solidaire avec les représentants des secteurs impliqués dans la cause des peuples d’Amérique latine. Nouer de telles alliances est capital », a affirmé Hugo Yasky.

La déclaration adoptée à l’issue de cette réunion présente le Mouvement pédagogique comme un espace de rencontre et de construction collective, qui vise à incarner, dans le monde de l’éducation, une vision de la société opposée au pouvoir économique, médiatique, financier et militaire.

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Question pour cet article:

What is the relation between peace and education?

(. . suite)

Contre la commercialisation et la privatisation de l’éducation

Parmi les principaux thèmes abordés dans le cadre de cette réunion, les affiliés de l’IE ont débattu des stratégies adoptées par les multinationales en vue de privatiser l’éducation. Pour illustrer ce thème, Antonio Olmedo, chercheur à l’Université de Roehampton au Royaume-Uni, a donné une conférence sur « Le processus de privatisation et de commercialisation de l’éducation », dans laquelle il a analysé les stratégies adoptées par les grandes entreprises pour imposer aux gouvernements leurs politiques mercantiles, lesquelles contribuent à nuire à la qualité de l’éducation et de l’enseignement. « Nous devons envisager d’autres solutions, car, tel un caméléon, le néolibéralisme est davantage réglementé que le secteur public lui-même », a expliqué Antonio Olmedo.

En outre, le professeur Luiz Fernandes Dourado, de l’Université fédérale de Goiás, au Brésil, a souligné que le processus de privatisation est un processus complexe qui affaiblit le mouvement syndical et tourne le dos à une gestion démocratique des écoles. Cette approche entre en contradiction avec la vision du Mouvement pédagogique latino-américain qui considère l’éducation comme un droit social.

Origine de la campagne internationale

D’après David Edwards, Secrétaire général adjoint de l’Internationale de l’Education (IE), la nouvelle campagne mondiale menée par son organisation contre le commerce de l’éducation – ce dernier étant prôné par les multinationales et les organismes multilatéraux – a pris naissance en Amérique latine. Cette campagne vise à défendre l’éducation publique et à mettre en lumière les véritables desseins de la privatisation.

« Lors du Congrès d’Ottawa, nous avons reçu le mandat de lancer une campagne contre la privatisation de l’éducation et d’en démasquer les principaux instigateurs. Nous avons tout d’abord analysé la situation dans d’autres régions du monde. Le marché mondial du secteur de l’éducation représente plus de 3 milliards de dollars américains, et les gouvernements de certains pays permettent à des groupes privés d’accéder à ce ʺbutinʺ. Nous tentons de révéler aux citoyens les agissements de ces multinationales », a déclaré Edwards.

(Merci à Janet Hudgins, le reporter pour cet article.)

COP21 vue par Naomi Klein : « Le changement climatique génère des conflits »

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article par Naomi Klein dans la revue Ballast (abrégé)

Tandis que les dirigeants du monde se réunissent pour « remédier » au problème du changement climatique à la Conférence de Paris, dite COP21, nous retrouvons l’essayiste canadienne Naomi Klein, auteure des ouvrages phares No Logo et La Stratégie du choc, dans les bureaux de l’un de ses éditeurs. . . .

Naomi Klein
People’s climate march in Prague, 29 November 2015. Friends of the Earth International under a Creative Commons Licence

Tout cela [qui] arrive ici, à Paris, au moment du sommet international sur le climat, nous éclaire également sur ce que les gouvernants décident de qualifier de crise ou pas : nous voyons aujourd’hui que cela est très subjectif. Nous sommes ici pour débattre de la crise climatique, une crise majeure pour l’humanité, mais qui n’a jamais été traitée comme telle par les élites. Nos dirigeants font tous de très beaux discours mais ne changent jamais les lois. Il y a clairement deux poids, deux mesures. Pour des raisons sécuritaires, ils feraient n’importe quoi, mais quand il s’agit de la sécurité de l’humanité, de protéger la vie sur Terre, c’est beaucoup de paroles et très peu d’actes. Ils n’ont jamais mis en place aucune mesure de régulation sérieuse pour les pollueurs, par exemple, et ils ne veulent pas que les accords qu’ils passent entrent eux soient juridiquement contraignants. Le protocole de Kyoto l’était. Mais voilà que nous faisons marche arrière.

Pourquoi est-ce qu’un accord sur le climat est notre principale chance pour la paix ?

Tout d’abord parce que le changement climatique génère déjà des conflits. Comme la quête aux énergies fossiles. Si on prend le Moyen-Orient, par exemple, notre course à l’énergie fossile est l’une des raisons principales de nombreuses guerres illégales. Est-ce que l’Irak aurait été envahi s’il avait principalement exporté des asperges (comme l’a fait remarquer Robert Fisk) ? Probablement pas. Ce que l’Occident voulait, c’était le pétrole irakien, afin de le mettre en vente sur le marché mondial. Voilà ce qu’était le projet de Dick Cheney. Cela a déstabilisé toute la région — qui n’était déjà pas très stable, à cause des précédentes guerres pour le pétrole et des nombreux coups d’États et des dictateurs installés et soutenus par les puissances occidentales. Il faut également savoir que cette région est une des plus vulnérables face au changement climatique, à cause duquel de très larges parties du Moyen-Orient sont devenues invivables. La Syrie a connu la pire sécheresse de son histoire juste avant que la guerre civile n’éclate. Ce fut l’un des facteurs de déstabilisation du pays. La paix ne sera pas possible tant que des mesures fortes ne seront pas prises pour le climat. Je me suis intéressée de plus près à cette problématique quand j’ai compris que si nous voulons vraiment prendre le changement climatique au sérieux, il faudra en passer par une redistribution des richesses, des opportunités et des technologies. Dans mon dernier livre, je cite Angelica Navarro, négociatrice bolivienne pour le commerce et le climat, qui dit que le changement climatique a engendré l’obligation d’un plan Marshall pour la planète.

Vous dites que pour inverser cette tendance, il nous faut déconstruire le capitalisme. Comment faire passer cette idée qui peut être difficile à imaginer, pour la plupart des gens ?

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

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Question for this article:

Despite the vested interests of companies and governments, Can we make progress toward sustainable development?

(. . . suite)

Au Canada, nous avons essayé de travailler en partant du postulat que le changement climatique nous impose un ultimatum. Il ne faut pas seulement changer les choses, il faut les changer maintenant ; et si nous ne le faisons pas dans les dix prochaines années, il sera trop tard. Qu’est-ce que cela entraîne dans le domaine de la santé, de l’éducation, des droits des indigènes, de l’inégalité ? Quel serait l’impact sur les droits des réfugiés si nous prenions le changement climatique au sérieux ? Nous avons réuni les leaders de soixante organisations et rédigé un document, intitulé « The Leap Manifesto », qui, nous l’espérons, permettra de trouver une solution. Nous avons pensé que le meilleur moyen de parvenir à régler ce problème était de nous réunir et d’agir. Ça n’a pas été facile de réunir toutes ces organisations, car toutes travaillent sur des problématiques très importantes. Si vous travaillez contre la pauvreté, vous n’avez pas le temps de faire autre chose. Mais lorsque le changement climatique devient une cause de ce contre quoi vous luttez, quand il devient un outil pour poursuivre votre combat, quand il vous permet de trouver de nouveaux partenaires, de nouveaux alliés, alors il n’est plus une distraction mais un moteur. On a également mené quelques actions. Nous avons, entre autres, organisé un rassemblement sur le thème « Travail, Justice, Climat ». Ce n’était pas un exercice théorique mais une vraie réflexion sur comment s’organiser : comment aborder le sujet du climat avec les syndicats pour que cela ait un impact, avec les personnes qui luttent pour les services de base, le logement, les mouvements de population ? Quels messages faire passer, de quelle manière ? Ça a été très riche en enseignements, donc très utile. Ensuite, nous avons rédigé et lancé le manifeste « The Leap », qui n’est probablement ni parfait ni suffisant, mais c’est un bon début…

Je suis vraiment choquée de voir à quel point les mouvements anti-austérité et ceux pour le climat ne semblent pas du tout communiquer en Europe. J’ai entendu Tsipras soudainement évoquer le changement climatique cette semaine — et je crois que c’est la première fois, depuis qu’il a pris ses fonctions. Le changement climatique est le meilleur argument contre l’austérité. Pourquoi ne pas utiliser ce levier dans les négociations avec l’Allemagne, à qui ce sujet tient apparemment énormément à cœur et qui a une des politiques énergétiques les plus ambitieuses du monde ? Pourquoi ne pas utiliser cet argument dans chaque réunion, et dire que l’austérité est impensable parce que nous sommes devant une crise majeure pour l’humanité et que nous devons agir ? Et, pourtant, nous n’entendons quasiment jamais Podemos ou Syriza parler du changement climatique. J’ai donné une conférence pendant un rassemblement « Blockupy » à Francfort, il y a quelques mois, et le sujet n’a jamais été abordé. Quand j’ai évoqué les connexions entre le changement climatique et les autres mouvements, tout le monde a compris ; c’est très concret. Si on reste uniquement sur le terrain de la crise économique, les gouvernements vont évidemment couper leurs aides aux renouvelables, augmenter les tarifs des transports publics, privatiser les chemins de fer, comme ils le font en Belgique, dire qu’il faut forer pour se procurer du pétrole et du gaz et nous sortir de la dette.

Mais tout est lié ! Alors pourquoi la problématique du changement climatique semble-t-elle si lointaine ? Il n’est pas difficile du tout d’utiliser cet argument, mais le changement climatique a tellement été bureaucratisé que les gens ont peur d’en parler. Un peu comme ils avaient peur de parler du commerce, à l’époque où on a commencé à évoquer les accords de libre-échange, parce que c’était tellement bureaucratique qu’ils pensaient qu’il fallait avoir un diplôme de droit international pour comprendre. Tout cela a été pensé pour que la population ne veuille pas en parler, ne participe pas. Et puis, malgré tout, les gens se sont éduqués, ont trouvé des manières d’en parler et compris quel impact cela avait sur leur vie. Ils ont réalisé qu’ils avaient le droit de prendre part à cette conversation. Pour ce qui concerne le changement climatique, je pense que les gens ont peur de faire des erreurs scientifiques. Il y a trois niveaux de langage bureaucratique : le niveau scientifique, le niveau politique et le niveau des Nations unies. C’est très compliqué à comprendre, en particulier le langage de ces dernières, qui est un cauchemar. Il suffit de jeter un œil au programme de la COP21 ! C’est écrit dans une langue que personne ne comprend. Tout cela fait partie de la raison pour laquelle, même s’il est évident de mettre en lien le changement climatique et l’austérité, ce n’est jamais fait. . . .

Les gouvernements se battent pour que ces cibles dérisoires ne soient pas légalement contraignantes. C’est l’inverse du progrès: nous reculons : Kyoto était légalement contraignant ; là, on se dirige vers des accords non contraignants. L’objectif à Copenhagen était 2 degrés, ce qui était déjà trop, et là nous allons vers 3. C’est de la physique basique. On n’avance pas.

Brasil: Evento fará balanço de ações dos últimos 15 anos do Fórum Social Mundial

. LIBERTAD DE INFORMACIÓN .

Um artigo de Suzy Scarton, Jornal do Comércio

Entre os dias 19 e 23 de janeiro do ano que vem, Porto Alegre será sede do Fórum Social Temático (FST) 2016, cujas discussões pretendem abordar desafios e perspectivas na luta por outro mundo possível, além de realizar um balanço das ações realizadas na última década e meia. O evento também comemora os 15 anos do primeiro Fórum Social Mundial realizado em Porto Alegre, em 2001. A marcha de abertura será realizada no dia 19 de janeiro, às 15h, a partir do Largo Glênio Peres.

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Jonathan Heckler/JC

Crise do capitalismo, contexto político brasileiro e internacional, participação da juventude, cultura de paz, racismo, integração latino-americana, ativismo e combate à xenofobia e à homofobia são alguns dos temas que serão trabalhados durante o encontro. O prefeito José Fortunati reafirmou a importância do evento para a consolidação de ideias que podem mudar o mundo. “Só alterando o atual sistema conseguiremos avançar”, declarou ontem, no lançamento da edição do evento do ano de 2016. Fortunati também destacou a liderança de movimentos sociais e sindicais para que o evento tenha tomado forma, reiterando que a prefeitura contribui com o suporte organizacional e de estrutura.

As atividades serão realizadas, principalmente, na Usina do Gasômetro, na Câmara de Vereadores, no Parque da Redenção, na Assembleia Legislativa e no largo Zumbi dos Palmares. O secretário municipal adjunto de Governança Local, Carlos Siegle, afirmou que, embora as pautas tenham mudado neste espaço de 15 anos, “a reflexão segue necessária para um profundo debate sobre o papel do cidadão”.

As inscrições para participar do fórum já estão abertas e podem ser feitas no site www.forumsocialportoalegre.org.br. A primeira edição do evento, que se considera uma novidade no cenário internacional pela capacidade de articulação de matizes na luta anticapitalista e pela radicalidade de propostas políticas, sociais, econômicas e ambientais, foi em 2001. Entre os convidados dessa edição estão o ex-presidente Luiz Inácio Lula da Silva, o ex-presidente uruguaio Pepe Mujica, o escritor e sociólogo espanhol Manuel Castells, a ativista brasileira de violência contra a mulher Maria da Penha e a ativista paquistanesa Malala Yousafzai.

(Clique aqui para uma versão inglês

 

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Boletín español el 1 de diciembre 2015

. . ACEPTAR A LOS REFUGIADOS . .

La crisis de los refugiados en Europa ha revelado contradicciones profundas en la cultura de guerra. Como indicó el comunicado de Premios Nobel de la Paz después de su reciente reunión en Barcelona: “La crisis de los refugiados y la migración no son aisladas. Es un síntoma de problemas más amplios de la humanidad que incluyen… las consecuencias del militarismo, el nacionalismo extremo, y el uso de la fuerza y las guerras por las potencias mundiales en la búsqueda de sus intereses estratégicos, financieros e ideológicos.”

En su discurso sobre la crisis, el premio Nobel Kofi Annan dijo que Europa debe tener en cuenta a los refugiados como un recurso potencial más que un problema. En esto sentido, abordamos en el CPNN este mes numerosas iniciativas en todo el mundo que reciben e integran los refugiados en sus sociedades.

En Francia, 15 organizaciones de la sociedad civil y las organizaciones internacionales están trabajando actualmente para recibir e integrar a los refugiados. Esto incluye una red de 570 asociaciones en el FNARS “Fédération nationale des associations d’accueil et de réadaptation sociale” (Federación Nacional de Asociaciones de acogida e integración social).

En España, La Comisión Española de Ayuda al Refugiado (CEAR) tiene en comprometimiento de las organizaciones e instituciones que componen su asamblea: partidos políticos, sindicatos, grupos religiosos, organizaciones no gubernamentales y personalidades que defienden los derechos humanos de los solicitantes de asilo. Por ejemplo, la Escuela de Cultura de Paz de Barcelona está desarrollando un mapa de ciudades con las buenas prácticas en este sentido.

América Latina ha sido un líder en acoger a refugiados, con excelentes leyes en muchos de sus países. Los principios básicos se adoptaron en diciembre pasado en Brasilia, con motivo del 30 aniversario de la Declaración de 1984 de Cartagena sobre Refugiados. En su plan de acción, los gobiernos de América Latina y el Caribe comprometen-se a abordar el tema desde una perspectiva humanitaria. Ejemplos de estos esfuerzos incluyen la implementación de programas como “Asilo de Calidad” y “Fronteras Solidarias Seguras”, que satisfagan las necesidades de las personas que viven, cruzan o regresan por las zonas fronterizas. En cuanto a la crisis actual, unos 6.000 sirios ya han fueron recibidos en Brasilia, Buenos Aires y Montevideo.

Los gobernadores republicanos de Estados Unidos se opusieron a la acogida de refugiados de Siria, pero en respuesta, la organización ” Ciudades Unidas para la Acción de Inmigración“, una coalición de casi 100 ciudades dirige el esfuerzo de promover y administrar la reforma migratoria a nivel nacional. Con esta iniciativa 18 alcaldes de las principales ciudades, como Nueva York, Chicago y Baltimore, escribieron una carta diciendo entre otras cosas que “la crisis de refugiados mundial trae consigo una responsabilidad y la oportunidad de dar la bienvenida a los que buscan el exilio de la tiranía y la opresión”.

Por ejemplo, la ciudad de New Haven ha invitado a una familia siria que había sido rechazada por el gobernador republicano de Indiana. Al llegar, la familia fue recibida por el gobernador demócrata de Connecticut: “Yo les aseguré que no sólo dio la bienvenida, pero yo estaba orgulloso de que llegaron a los Estados Unidos y que vienen a Connecticut”.

El comediante y director estadounidense Michael Moore resume la lucha en una carta abierta al gobernador republicano del estado de Michigan: “Sólo quería hacerle saber que, contrariamente a su declaración negando una casa de refugiados sirios en nuestro estado de Michigan, voy a desafiar a su prohibición y ofrecer mi casa en Traverse City, Michigan, a los refugiados sirios. Me pondré en contacto con el Departamento de Estado en Washington para hacerles saber que estoy feliz de proporcionar un alojamiento seguro para todas las parejas de refugiados sirios aprobadas por los procedimientos de control de la administración Obama en el que tengo toda la confianza… Pido a todos los que tienen habitaciones en sus casas o apartamentos que estén vacías, para ponerlos a disposición de refugiados sirios e iraquíes… Eso es lo que queremos que sea la “American way” a partir de ahora. Basta de guerra! Basta de interferencia en la vida de los demás. No más dar la espalda a aquellos que sufren de los daños que hemos creado”.

Por último, reconocemos las 50 ciudades de ICORN ( La Red Internacional de Ciudades de Refugio). Todos los miembros de ICORN son ciudades de refugio que proporciona refugio temporal a través de residencias para escritores y artistas perseguidos. En general, la residencia es por dos años. Según ICORN, estos “escritores y artistas representan un recurso valioso para toda la red de ciudades. Ellos traen un nuevo impulso a la vida cultural de cada ciudad. Contribuyen a mejorar el conocimiento de las diferentes culturas en su ciudad y que enriquecen nuestro debate, nuestra visión y comprensión”.

A largo plazo, los refugiados pueden enriquecer nuestro debate, nuestra visión y entendimiento de que debemos pasar de la cultura de guerra actual a una cultura mundial de paz.

      

TOLERANCIA Y SOLIDARIDAD

granma
América Latina escucha el llamado de los refugiados

IGUALDAD HOMBRES/MUJERES

geneva

International dialogue on gender equality in the media to be held in Geneva

DESARME Y SEGURIDAD

drones
USA Exclusive: Air Force Whistleblowers Risk Prosecution to Warn Drone War Kills Civilians, Fuels Terror

DERECHOS HUMANOS

wiego
Nearly 100 Home-based Workers from 24 Countries Gather in Delhi to Adopt Historic Delhi Declaration on Workers’ Rights

DESAROLLO SUSTENTABLE

food sovereignty
We are the solution: African women organize for land and seed sovereignty

PARTICIPACIÓN DEMOCRATICA

cities
New Cities of Peace

LIBERTAD DE INFORMACIÓN

Angola Angola alberga bienal sobre cultura de paz en África

EDUCACIÓN PARA PAZ

restorative
USA: Restorative Practices in Schools

Bulletin français 1 decembre 2015

. . ACCUEILLIR LES RÉFUGIÉS . .

La crise des réfugiés en Europe a révélé des contradictions profondes dans la culture de guerre. Comme les lauréats du prix Nobel de la paix l’ont exprimé dans leur récente réunion à Barcelone : “La crise des réfugiés et de la migration n’existent pas isolément. C’est le symptôme de problèmes plus larges qui se révèlent à l’humanité, tels que. . . les conséquences du militarisme, du nationalisme extrême, et de l’utilisation de la force dans des ‘guerres par procuration’ activées par les puissances mondiales dans la poursuite de leurs intérêts stratégiques, financiers et idéologiques.”

Dans ses remarques sur la crise, le lauréat du prix Nobel Kofi Annan affirme que l’Europe doit considérer les réfugiés comme une ressource potentielle et non comme un problème. Tenant compte de cela, CPNN révèle ce mois-ci les nombreuses initiatives à travers le monde qui accueillent et intègrent les réfugiés dans leur société.

En France, 15 associations de la société civile et des organisations internationales travaillent actuellement à accueillir et à intégrer les réfugiés.  L’une de ces organisation comprend un réseau de 570 associations: le FNARS «Fédération nationale des associations d’accueil et de réadaptation sociale».

En Espagne, la Commission pour l’aide aux réfugiés (CEAR) engage des organisations et des institutions pour la solidarité avec les réfugiés.  Font partie de son Assemblée: des partis politiques, des syndicats, des groupes religieux, des ONG et des personnalités qui défendent les droits de l’Homme des demandeurs d’asile.  L’Ecole de la culture de paix à Barcelone élabore actuellement un plan du monde montrant des villes avec de bonnes pratiques à cet égard.

L’Amérique latine a longtemps été un chef de file dans l’accueil des réfugiés, avec une législation excellente dans plusieurs de ses pays. Les principes fondamentaux ont été adoptés en décembre de l’an dernier à Brasilia, à l’occasion du 30e anniversaire de la Déclaration de Carthagène de 1984 sur les réfugiés. Le plan d’action engage les gouvernements latino-américains et Caraïbes d’aborder le problème d’un point de vue humanitaire. Des exemples de cet effort comprennent la mise en œuvre de programmes tels que “Asi­lo de Calidad” et “Fron­teras Solidarias y Seguras,” qui répondent aux besoins des gens qui vivent, traversent ou retournent dans les zones frontalières. En ce qui concerne la crise actuelle, quelque 6000 Syriens ont été déjà reçus à Brasilia, Buenos Aires et Montevideo.
.

Aux États-Unis les gouverneurs républicains sont opposés à l’accueil des réfugiés de Syrie, mais en réponse, l’organisation “Cities United For Immigration Action“, une coalition de près de 100 villes et comtés dirige l’effort de promouvoir et exécuter des réformes de l’immigration à l’échelle nationale.  Avec cette initiative 18 maires des villes les plus importantes, y compris New York, Chicago et Baltimore, ont écrit une lettre disant entre autres que «la crise mondiale des réfugiés apporte avec elle une responsabilité et l’opportunité d’accueillir ceux qui cherchent l’exil de la tyrannie et de l’oppression.”

Par exemple, la ville de New Haven a invité une famille syrienne qui avait été rejetée par le gouverneur républicain de l’Indiana.  En arrivant, la famille a été accueillie par le gouverneur démocrate du Connecticut: “Je leur ai assuré que non seulement je leur souhaite la bienvenue, mais que je suis fier qu’ils soient venus aux États-Unis et plus particulièrement au Connecticut.’’

L’humoriste et réalisateur américain, Michael Moore, résume la lutte dans une lettre ouverte au gouverneur républicain de son État du Michigan: “Je voulais juste vous faire savoir que, contrairement à votre déclaration de refuser l’accueil à des réfugiés syriens dans notre état du Michigan, je défie votre interdiction et j’offre ma maison de Traverse City, Michigan, aux réfugiés syriens que vous avez rejetés. Je vais contacter le Département d’Etat de Washington pour leur faire savoir que je suis heureux de fournir un refuge à tous les couples de réfugiés syriens approuvés par les procédures de contrôle de l’administration Obama dans lesquelle j’ai toute confiance… Je demande à toute personne qui possède des chambres vides dans sa maison ou appartement, de les mettre à la disposition de réfugiés syriens et irakiens… Voilà ce que nous voulons être à partir de maintenant dans l’ “American way” !  Assez de guerre!  Assez  d’interférence dans la vie d’autres personnes.  Assez  d’ignorer les dégâts que nous avons créés.”

Et enfin, nous saluons les 50 villes de ICORN (Le Réseau Internationale des Villes de Refuge). Chaque membre de ICORN est une ville de refuge qui fournit des abris temporaires à travers des résidences pour écrivains et artistes persécutés. La résidence est généralement de deux ans. Selon ICORN, ces “écrivains et artistes représentent une ressource précieuse pour l’ensemble du réseau des villes.  Ils apportent de nouvelles impulsions à la vie culturelle de chaque ville.  Ils contribuent à l’amélioration des connaissances sur les différentes cultures dans votre ville et ils enrichissent notre débat, notre vision et notre compréhension.”

À long terme, les réfugiés peuvent enrichir notre débat, notre vision et notre compréhension du fait que nous devons passer de la culture de guerre actuelle à une culture mondiale de la paix.

      

TOLERANCE ET SOLIDARITÉ

routard
France: Comment veir en aide aux réfugiés ?

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES

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International dialogue on gender equality in the media to be held in Geneva

DISARMAMENT ET SECURITÉ

drones
USA Exclusive: Air Force Whistleblowers Risk Prosecution to Warn Drone War Kills Civilians, Fuels Terror

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Nearly 100 Home-based Workers from 24 Countries Gather in Delhi to Adopt Historic Delhi Declaration on Workers’ Rights

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New Cities of Peace

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L’Angola abrite le biennal sur la culture de paix en Afrique

ÉDUCATION POUR LA PAIX

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USA: Restorative Practices in Schools

España: La Comisión Española de Ayuda al Refugiado

. . TOLERANCIA E SOLIDARIDAD ..

Información de La Comisión Española de Ayuda al Refugiado

CEAR, con más de 30 años de experiencia, se define como una organización de acción voluntaria, humanitaria, independiente y plural; inspirada por un profundo respeto a los valores de la justicia, la solidaridad, la libertad, la igualdad, la independencia, el compromiso ético, la pluralidad, la transparencia, la participación y la coherencia. La defensa de estos principios, desde nuestra fundación en 1979, constituye su principal patrimonio y es la motivación esencial de su trabajo.

CEAR

La misión de CEAR es defender y promover los Derechos Humanos y el desarrollo integral de las personas refugiadas, apátridas y migrantes con necesidad de protección internacional y/o en riesgo de exclusión social.

En la actualidad CEAR cuenta con el compromiso de 454 personas voluntarias y 154 trabajadoras. Pero también cuenta con el compromiso de organizaciones e instituciones solidarias con las personas refugiadas y que forman parte de su Asamblea: partidos políticos, sindicatos, confesiones religiosas y ONG, así como personalidades de reconocido prestigio en el campo de la defensa del asilo y los derechos humanos.

Partidos políticos: Partido Socialista Obrero Español (PSOE), Partido Popular (PP) e Izquierda Unida (IU).

Sindicatos: Comisiones Obreras (CC.OO.), Unión General de Trabajadores (UGT) y la Unión Sindical Obrera (USO).

Confesiones religiosas: Cáritas, Iglesia Evangélica Española y la Asociación Musulmana de España.

Organizaciones Sociales: IEPALA, Asociación Proderechos Humanos de España (APDHE) y Club de Amigos de la Unesco.

La composición de la Asamblea de CEAR es el fiel reflejo de la pluralidad de organizaciones políticas y de la sociedad civil que se unieron para trabajar porque nuestro país se convirtiera en tierra de acogida y protección de las personas refugiadas. Sinónimo del consenso político y social por la defensa del derecho de asilo y de la voluntad de unir esfuerzos, otorga a CEAR una de sus principales fortalezas: la pluralidad.

CEAR es una organización sin ánimo de lucro, declarada de utilidad pública por el Ministerio de Interior. CEAR aplica el régimen fiscal especial regulado en el Título II de la Ley 49/2002, de 23 de diciembre, de régimen fiscal de las entidades sin fines lucrativos y de los incentivos fiscales al mecenazgo.

( Clickear aquí para la version inglês.)

Question for discussion

La mission humanitaire de l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies pour les jeunes réfugiés et le sport prend fin en Colombie

. . TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ . .

Un article du Site officiel du Mouvement olympique

Jacques Rogge, président d’honneur du CIO et envoyé spécial du secrétaire général Ban Ki-moon pour les jeunes réfugiés et le sport, vient de conclure cette semaine [27 novembre] une mission humanitaire de deux jours en Colombie. Au cours de cette mission, il a eu l’occasion de se faire une idée concrète des défis que les personnes déplacées à l’intérieur du pays doivent relever.

Colombia
caption: ©Coldeportes (5)

La visite de Jacques Rogge a également été l’occasion d’annoncer le lancement d’un nouveau projet fondé sur le sport dans les villes de Quibdò et Buenaventura situées dans la région pacifique, fortement touchées par cette question. Le projet, conjointement financé par le CIO et le Haut-Commissariat des réfugiés (HCR) a pour ambition de protéger, par le sport, les jeunes et les enfants des risques de conflits armés et d’autres formes de violence.

Pour cette mission, Jacques Rogge était accompagné du ministre colombien des Sports et ancien membre du CIO, Andrés Botero Phillipsbourne, du président du Comité National Olympique (CNO) colombien, Baltazar Medina, de la lutteuse colombienne et double médaillée olympique, Jackeline Rentería Castillo, et d’une délégation du HCR placée sous la conduite du représentant du HCR en Colombie, Stéphane Jaquemet.

La mission a commencé par une visite du bureau du HCR à Bogotá afin de discuter du déplacement de la population locale, lequel est dû à 50 ans de conflits internes et s’est traduit par plus de 6,9 millions de personnes déplacées à l’intérieur du pays dont 38 % d’enfants et d’adolescents selon les estimations. L’agence onusienne pour les réfugiés planche sur des solutions afin de gérer les lourdes conséquences que doivent supporter en particulier les enfants et les femmes de cette région. La réunion a été suivie par une visite au ministère des Sports – Coldeportes – et au CNO afin de discuter des éventuelles synergies autour de la mise en œuvre de programmes de sport pour les personnes déplacées à l’intérieur du pays.

L’envoyé spécial, Jacques Rogge, s’est également rendu au bureau du HCR à Quibdó et dans la communauté de Villa España, laquelle accueille actuellement une centaine de familles déplacées. Il a eu l’occasion de dialoguer sur le terrain avec des représentants de l’association locale pour la jeunesse AJODENIU, qui a fait part de son profond désir quant à la création d’infrastructures et de programmes de sport étant donné le manque actuel d’installations les plus sommaires.

Le nouveau projet dévoilé par l’envoyé spécial est baptisé “L’alternative du sport : protéger les enfants et les jeunes des risques de conflits armés et des autres formes de violence”. Son objectif précis est de répondre à ces besoins tout en utilisant le sport pour créer un environnement sûr et un lieu d’échanges, où les jeunes peuvent recevoir le soutien approprié, être informés de leurs droits et développer des mécanismes de protection automatique. Pour les jeunes qui ont connu les conflits, la guerre et le déplacement, le fait de pratiquer un sport et de participer à des activités récréatives leur fournit un exutoire constructif et le soutien psychosocial dont ils ont tant besoin.

(Cliquez ici pour une traduction anglaise.)

(L’article se continue à droite.)

Question for discussion

What is happening in Colombia, Is peace possible?

(L’article se continue de la gauche.)

Le sport est aussi une alternative saine à des modèles et à des modes de vie potentiellement dangereux ou risqués. Ainsi qu’Ingrid Palacios, une jeune représentante déplacée de l’association des jeunes, l’a précisé : “Le déplacement n’a pas tué nos rêves et je suis convaincue que, dans notre communauté, nous avons de nombreux médaillés olympiques potentiels, nous avons juste besoin d’une occasion pour le prouver ! Nous savons que ce rêve peut devenir réalité, car le sport nous incitera à devenir de meilleures personnes, nous donnera le sens du travail en équipe et encouragera une culture de paix dont nous avons cruellement besoin dans notre pays.” De plus, s’agissant du cas spécifique des communautés indigènes, le soutien à la pratique des sports traditionnels contribuera au renforcement de l’identité communautaire et de la cohésion sociale.

Le projet conjoint CIO-HCR – auquel Coldeportes et le CNO se sont engagés à apporter un soutien sans faille, à commencer par la construction d’une infrastructure multisportive par le ministère – devrait s’étendre sur trois ans. Son coup d’envoi l’année prochaine coïncidera avec la signature très attendue en mars 2016 d’un accord de paix en Colombie entre le gouvernement et les factions belligérantes.

S’exprimant à propos de ces développements historiques, l’envoyé spécial, Jacques Rogge, a déclaré : “Il est de notre devoir d’aider la jeunesse et la population locale et de soutenir les efforts de paix en cours. Et quel meilleur moyen de le faire que par le sport, lequel est reconnu comme un puissant vecteur de responsabilisation des jeunes, de santé, d’éducation et d’intégration sociale.”

Le représentant du HCR en Colombie, Stéphane Jaquemet, a pour sa part indiqué : “Les athlètes sont des modèles pour les jeunes déplacés et défavorisés. Nous sommes intimement convaincus du rôle déterminant que le sport peut jouer, non seulement pour leur reconstruction personnelle, mais aussi plus largement, pour faire avancer le processus de paix.”

Ces 20 dernières années, le CIO et le HCR ont utilisé le sport pour soutenir le rétablissement et le développement des jeunes réfugiés dans de nombreux camps et installations à travers le monde. Suite à l’approbation de l’Agenda olympique 2020, la feuille de route stratégique pour l’avenir du Mouvement olympique, et au vu de la crise actuelle des réfugiés à l’échelle mondiale, le CIO a débloqué un fonds d’urgence spécial de deux millions de dollars américains pour mettre sur pied des projets d’aide par le sport en collaboration avec les CNO du monde entier. Les détails de certains des projets d’ores et déjà lancés sont disponibles ici et ici.

Avec le concours des CNO et du HCR, le CIO s’est en outre lancé dans un processus d’identification des athlètes subissant des déplacements forcés afin de les aider grâce aux programmes de la Solidarité Olympique à participer aux Jeux Olympiques de Rio 2016. Le CIO ne doute pas que cette initiative apportera de l’espoir aux athlètes réfugiés qui souhaitent reprendre l’entraînement et concourir aux Jeux. Cette initiative est aussi pensée comme un symbole d’espoir pour tous les réfugiés du monde entier et permettra de contribuer à sensibiliser à l’ampleur de cette crise.

América Latina escucha el llamado de los refugiados

. . TOLERANCIA E SOLIDARIDAD ..

Un artículo de Laura Bécquer Paseiro, Granma

Pese a las diferencias culturales, re­ligiosas e idiomáticas, América Latina ofreció una pronta respuesta a la crisis de refugiados desatada por guerras en el Medio Oriente y el Norte de África, específicamente el conflicto que vive Siria desde el 2011.

granma
Foto: AFP

La inestable situación en la nación árabe provocó el desplazamiento de al menos cuatro millones de personas que escaparon de la violencia. Dicha crisis es la peor desde la Segunda Guerra Mundial y afecta a Europa en gran medida.

Según la Organización Inter­nacio­nal para las Migraciones, más de 350 000 personas cruzaron el Medi­terrá­neo para llegar al Viejo Con­tinente. Mientras la Unión Europea debate có­mo repartirse a los inmigrantes, es­tas personas encontraron en el otro lado del Atlántico una nueva oportunidad.

Países como Brasil, Argentina, Uru­guay y Chile tienen programas para recibir a los refugiados. Cerca de 6 000 sirios se encuentran repartidos entre Brasilia, Buenos Aires y Montevideo.

En el 2014 el Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Re­fu­gia­dos (Acnur) llamó a varias naciones a ampliar sus políticas de concesión de asilo.

Oportunidades de empleo, acceso a la salud y educación sin muchas trabas son solo algunas de las ventajas que ofrece la región a quienes huyen de conflictos en sus países de origen.

Esas oportunidades están ampa­radas además en prácticas legislativas en materia de protección de refugiados calificadas por el organismo de la ONU como excelentes.

La hoja de ruta latinoamericana adoptada en diciembre del año pasado en Brasilia, en ocasión del 30 aniversario de la Declaración de Car­ta­gena sobre Refugiados de 1984, propuso nuevos enfoques para las necesidades de estas personas, así como de los desplazados.

El Plan de Acción estipuló, entre otros asuntos, el compromiso de los Gobiernos latinoamericanos y caribeños para solucionar el problema des­de un punto de vista humanitario. La implementación de los programas Asi­lo de Calidad (que incorpora altos es­tándares de protección) y el de Fron­teras Solidarias y Seguras (que aborda las necesidades de personas que residen, transitan o retornan a áreas fronterizas como parte de movimientos mi­gratorios); son ejemplos de la respuesta regional al fenómeno.

(El artículo continúa en el lado derecho de la página)

( Clickear aquí para la version inglês.)

Question for discussion

The refugee crisis, Who is responsible?

(El artículo continúa del lado izquierdo de la página)

Otro proyecto fue el de Movilidad Laboral, el cual representa un mecanismo novedoso de cooperación y solidaridad que les ofrece la posibilidad de beneficiarse de opciones migratorias existentes dentro de los marcos de integración regional, particularmente dentro del Mercosur.

Dichas políticas surtieron efecto en países como Argentina que presentó en octubre del 2014 el Pro­grama Siria, que facilita la obtención de visados humanitarios para las familias de ese país, así como las palestinas que han sufrido el impacto de la guerra.

Para acogerse al mismo, los emigrantes que buscan asilo deben tener vínculos con la familia acogedora, ya sea de parentesco o de afectividad. Desde su comienzo, más de 100 personas accedieron al programa.

En el caso de Brasil, esta es la nación latinoamericana que más refugiados sirios acogió —2 077— desde el 2011. Actualmente alberga a 1 700 acogidos y otros 4 000 están solicitando asilo, acorde con el Comité Nacional para los Refugiados (Conare), que depende del Ministerio de Justicia brasileño.

Los más de 10 000 kilómetros que separan el epicentro del conflicto con la nación sudamericana, no han sido un impedimento.

Uruguay también se sumó a los programas de ayuda humanitaria. Ba­­jo la presidencia de José Pepe Mu­jica, esta nación organizó la llegada de 42
personas en la primera de dos tandas de 120 refugiados en el 2014. Sin embargo, el actual presidente Tabaré Vázquez anunció recientemente una revisión del proyecto para evaluar el panorama.

Otro país latinoamericano que pretende incrementar su ayuda es Chile. Allí viven solo 10 asilados sirios, por lo que el Gobierno de Michelle Bachelet hizo pública su intención de acoger más. Hasta el momento, serían recibidas entre 50 y 100 familias.

Varios analistas estiman que la respuesta rápida y acertada de Amé­rica Latina a la crisis migratoria se debe a los orígenes de los habitantes de la región.

Cerca de 18 millones de latinoamericanos tienen origen ára­be, en su mayoría inmigrantes que llegaron entre fines del siglo XIX y comienzos del XX.

Estas tierras resultaron atractivas para ellos, al punto que hoy siguen siendo una oportunidad para empezar de nuevo.