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Maroc: Le festival international de la culture Amazighe du 14 au 16 juillet à Fès

EDUCATION POUR LA PAIX

Un article de Atlas Info

La 13eme édition du festival international de la culture amazighe sera organisée du 14 au 16 juillet à Fès sous le signe “Amazighité et diversité culturelle face aux extrémismes”.

Initiée par l’Association Fès-Saiss et le Centre Sud Nord en partenariat avec la Fondation Esprit de Fès, la région Fès-Meknès, la Fondation BMCE et l’Office national Marocain du Tourisme (ONMT), cette manifestation tend à débattre, entre autres, des stratégies cohérentes de consolidation du dialogue interculturel, de la cohésion sociale et du renforcement de la culture démocratique.

Ce festival international, devenu un rendez-vous incontournable, s’inscrit dans le cadre des actions et efforts visant la promotion de la culture amazighe à travers la mise en valeur du patrimoine immatériel amazigh, la diversité culturelle et leurs apports à la culture de la paix.

Le festival porte sur une multitude d’activités dont des soirées artistiques avec la participation d’Abdelhafid Douzi, Aicha Tachinwite, Hadda Ouakki, Said Senhaji, Ibtissam Tisket et Hassan El Berkani, l’Italienne Laura Conti, outre la danse Ahidous de Tahla et flamenco, et bien d’autres stars de la chanson amazighe et méditerranéenne.

La 12ème édition du Festival international de la culture amazighe, a été initiée sous le thème “Amazighité et cultures méditerranéennes : Le vivre-ensemble”.

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Lancement de la 27ème session de la conférence internationale des affaires islamiques

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article dans Nile International

Le haut conseil des affaires islamiques lance les travaux de la 27ème session de la conférence internationale des affaires islamiques au ministère des Waqfs sous le nom de “le rôle des commandants et des preneurs des décisions dans la propagation de la culture de paix et la lutte contre le terrorisme et les défis”.



Les travaux de la conférence internationale des affaires islamiques aurant lieu pendant deux jours sous les auspices du président de la république Abdel Fatah El-Sissi.

Ont assisté à la séance inaugurale de la conférence: le ministre des Waqfs Mohamed Mokhtar Gomaa, le mufti de la république Dr. Chawki Gomaa, et des ambassadeurs de nombre de pays islamiques, arabes et étrangers.

La conférence est axée sur les moyens de lutter contre le terrorisme et l’extrémisme, le rôle des leaders politiques et parlementaires, des organisations internationales, des cadres médiatiques et religieux dans la propagation de la paix et la confrontation du terrorisme et des partis politiques dans la sensibilisation des jeunes.

Une tournée touristique, culturelle et religieuse sera organisée pour les participants à la conférence.

Aussi, des étrangers participant organiseront une conférence de presse pour passer en revue leurs impressions sur la situation en Egypte.

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Conférence pour la paix au Proche-Orient – Déclaration conjointe

DESARMAMENT ET SECURITE . .

La déclaration conjointe traduite par France Diplomatie

I) À la suite de la réunion ministérielle organisée à Paris le 3 juin 2016, les Participants se sont rencontrés à Paris le 15 janvier 2017 afin de réaffirmer leur soutien au règlement juste, durable et global du conflit israélo-palestinien. Ils ont rappelé que le seul moyen de parvenir à une paix durable était une solution négociée avec deux États, Israël et la Palestine, vivant côte à côte en paix et en sécurité.


Cliquez sur le foto pour l’élargir.

Ils ont souligné qu’il était important que les parties réaffirment leur engagement en faveur de cette solution, prennent des mesures urgentes afin d’inverser les évolutions négatives actuelles sur le terrain, notamment la poursuite des actes de violence et des activités de colonisation, et lancent des négociations directes significatives.

Ils ont rappelé que la solution des deux États négociée devait respecter les aspirations légitimes des deux parties, y compris le droit des Palestiniens à un État et à la souveraineté, mettre fin complètement à l’occupation commencée en 1967, répondre aux besoins de sécurité d’Israël et résoudre toutes les questions relatives au statut final sur le fondement des résolutions 242 (1967) et 338 (1973) du Conseil de sécurité des Nations Unies, et ils ont également rappelé les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.

Ils ont souligné l’importance de l’Initiative arabe de paix de 2002 comme cadre global pour le règlement du conflit israélo-arabe, contribuant ainsi à la paix et à la sécurité de la région.

Ils ont salué les efforts déployés pour faire progresser la paix au Proche-Orient, notamment l’adoption de la résolution 2334 du Conseil de sécurité des Nations Unies le 23 décembre 2016, qui a clairement condamné les activités de colonisation, l’incitation à la violence et tous les actes de violence et de terrorisme, et ils ont appelé les deux parties à prendre des mesures pour faire progresser la solution des deux États sur le terrain ; les recommandations du Quartet, le 1er juillet 2016 ; et les principes énoncés par le Secrétaire d’État des États-Unis d’Amérique le 28 décembre 2016.

Ils ont noté qu’il était important de répondre à la situation dramatique dans la Bande de Gaza dans le domaine humanitaire et de la sécurité et ils ont appelé à prendre rapidement des mesures pour améliorer la situation.

Ils ont rappelé qu’il était important que les Israéliens et les Palestiniens respectent le droit international, notamment le droit humanitaire international et les droits de l’Homme.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

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How can a culture of peace be established in the Middle East?

(. . . suite)

II) Les Participants ont souligné le potentiel pour les deux parties d’un accord de paix en matière de sécurité, de stabilité et de prospérité. Ils se sont déclarés prêts à déployer les efforts nécessaires pour parvenir à la solution des deux États, ainsi qu’à contribuer de manière substantielle aux arrangements visant à assurer la viabilité d’un accord de paix négocié, en particulier concernant les incitations politiques et économiques, le renforcement des capacités de l’État palestinien et le dialogue avec la société civile. Ces incitations pourraient inclure, notamment :

– un partenariat spécial privilégié avec l’Union européenne ; d’autres incitations politiques et économiques et une participation plus importante du secteur privé ; le soutien des efforts ultérieurs mis en œuvre par les parties pour améliorer la coopération économique ; la poursuite du soutien financier à l’Autorité palestinienne afin de bâtir les infrastructures d’une économie palestinienne viable ;

– le soutien et le renforcement des mesures prises par les Palestiniens pour exercer leurs responsabilités étatiques par la consolidation de leurs institutions et de leurs capacités institutionnelles, y compris en termes de services ;

– la tenue de forums réunissant les sociétés civiles israélienne et palestinienne, afin d’améliorer le dialogue entre les parties, de raviver le débat public et de renforcer le rôle de la société civile des deux côtés.

III) Se projetant vers l’avenir, les Participants :

– invitent les deux parties à réaffirmer officiellement leur engagement en faveur de la solution des deux États, se dissociant ainsi de ceux qui rejettent cette solution ;

– appellent chaque partie à manifester, de manière indépendante, par des politiques et des actions, un engagement sincère en faveur de la solution des deux États et à s’abstenir d’actions unilatérales qui préjugeraient de l’issue des négociations sur les questions liées au statut final, en particulier concernant entre autres Jérusalem, les frontières, la sécurité et les réfugiés, actions unilatérales qu’ils ne reconnaîtront pas ;

– se félicitent de la perspective d’une coopération accrue entre le Quartet, les membres de la Ligue des États arabes et d’autres acteurs pertinents, afin de poursuivre les objectifs de la présente Déclaration.

Dans le prolongement de la conférence, les Participants intéressés, se déclarant prêts à évaluer les progrès accomplis, ont décidé de se réunir à nouveau avant la fin de l’année pour aider les deux parties à progresser sur la voie de la solution des deux États par la négociation.

La France informera les parties du soutien collectif et de la contribution concrète de la communauté internationale à la solution des deux États, qui figurent dans la présente Déclaration conjointe.

Maroc: Madagh à l’heure de sa onzième Rencontre mondiale du soufisme

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de Libération

La 11eme édition de la Rencontre mondiale du soufisme s’est ouverte, samedi à Madagh, province de Berkane sous le signe “Soufisme et culture de la paix: vision universelle de l’islam pour les valeurs du vivre-ensemble et la paix des civilisations”.

Cette rencontre, organisée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, se veut l’occasion de mettre en lumière les apports du soufisme pour construire la paix, apporter un soin particulier au vivre-ensemble et la coopération constructive entre pays, indiquent les organisateurs dans une note de présentation de ce rendez-vous annuel, ajoutant que l’objectif est de “montrer l’islam sous son vrai visage, tolérant, prônant la paix et le respect de toutes les civilisations”.

Intervenant à cette occasion, le directeur de la rencontre, Mounir El Kadiri Boudchich, s’est félicité que cette rencontre intellectuelle et spirituelle est devenue au fil des années un rendez-vous de choix pour des érudits et des enseignants chercheurs pour débattre des questions d’actualité en lien avec la coexistence et le vivre-ensemble entre religions et cultures de la paix, soulignant l’importance du thème retenu pour cette édition dans la mesure où la culture de la paix est désormais au centre des préoccupations du monde entier.

Pendant plusieurs siècles, la présence de la Zaouiya en terre marocaine n’a cessé de cultiver ces valeurs à grande échelle et de former des hommes d’exception, capables de les incarner et de les faire rayonner, estiment les organisateurs, ajoutant que le Maroc d’aujourd’hui, digne héritier de cette histoire, continue de séduire et de porter très haut ses valeurs qui font de lui un cas particulier mais aussi un exemple à suivre.

Plusieurs thèmes ont été retenus pour le débat notamment “Culture de la paix : concept et significations “, ” Culture de paix en islam : contenus et expressions”, “Culture de paix : dimensions individuelle, sociale et culturelle”, “Soufisme et culture de paix : exemples historiques”, “Culture de paix et mise en pratique d’une diplomatie spirituelle” et “Le soufisme et la paix verte”.

En marge de cette édition, des rencontres et des conférences seront organisées à Oujda et Berkane pour faire connaître le soufisme en tant que fondement de l’identité marocaine.
Plusieurs autres activités sont prévues également en marge de cette édition, dont “un village de solidarité” traitant de la création des associations et des coopératives dans la région de l’Oriental et de l’économie solidaire et sociale, des sessions de formation pour les journalistes locaux et des rencontres dédiées à l’écologie traitant de l’importance de la protection de l’environnement dans l’islam.

“L’approche soufie ne peut s’identifier à un discours philosophique sur la paix, elle se caractérise plutôt par une méthode pratique qui vise à purifier l’homme des mauvais penchants l’incitant au mal, au conflit, à la haine, à la domination ou à la violence”, expliquent les initiateurs, ajoutant que les sociétés d’aujourd’hui en quête de stabilité et de développement “trouveront, sans aucun doute, dans le modèle et la méthodologie soufis, une source d’inspiration pour fonder une paix à l’échelle individuelle, familiale et sociale, de l’économie et de l’environnement”.

L’histoire du Maroc, depuis longtemps terre par excellence du soufisme, est un témoignage probant d’une paix fondée sur la purification spirituelle de l’homme, relève la même source, mettant l’accent sur le rôle prépondérant joué par les zaouiyas dans l’enracinement des valeurs de tolérance, de cohabitation et de respect d’autrui.

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Beyrouth : une conférence internationale appelle à une participation accrue des femmes dans les initiatives de paix

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article de Xinhuanet

Une conférence internationale destinée à “donner la priorité aux femmes, à la paix et à la sécurité dans l’agenda du monde arabe” a appelé jeudi à agir pour garantir une participation accrue des femmes dans les différents aspects des initiatives de paix et de sécurité dans le monde arabe.

Beirut

Cette conférence, qui s’est tenue du 8 au 10 août à Beyrouth, était organisée par l’Institut pour les Etudes féminines dans le monde arabe de l’Université Libano-américaine et par la Commission économique et sociale des Nations Unies sur l’Asie occidentale (ESCWA).

Selon un communiqué de l’ESCWA, la conférence s’est conclue par le lancement d’un “Appel à l’action de Beyrouth”. Elle a notamment appelé les pays arabes, l’ONU, la Ligue arabe, la société civile, les législateurs et les professionnels à remplir leurs engagements dans ce domaine.

Les participants ont appelé à “développer un nouveau paradigme susceptible de promouvoir une culture de la paix, protéger activement les femmes de la violence, et faire face aux problèmes tels que l’extrémisme violent, les discours religieux radicaux et la répression politique”, selon le communiqué.

La conférence a réuni une quarantaine d’experts de haut niveau, d’universitaires et de spécialistes de l’ONU et de onze pays arabes. Ils ont discuté ensemble de la participation des femmes aux initiatives régionales de paix et de sécurité.

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Rencontre méditerranéenne de médiation à Tanger

EDUCATION POUR LA PAIX

Un article de Libération

La ville du Détroit abrite les 2 et 3 juin 2016 la cinquième rencontre méditerranéenne de médiation. Un forum juridico-social élargi au Sud de la Méditerranée. Faisant suite aux rencontres précédentes, et considérant l’importance croissante de la médiation dans la réalité sociale des deux Rives de la Méditerranée comme moyen alternatif de résolution de conflits, cette manifestation est d’une grande importance étant donné l’opportunité de débat et de réflexion qu’elle permet aux acteurs des deux rives.

mediation

Cette manifestation a pour objectifs la promotion de la culture de la médiation dans le pourtour méditerranéen, la création d’un réseau de médiateurs de paix et de résolution des conflits notamment au sud de la Méditerranée.

En effet, la médiation est amenée à jouer un rôle prépondérant dans la résolution des conflits de type familial, commercial, interculturel ou des affaires à l’intérieur comme à l’extérieur du processus. C’est un outil utile voire nécessaire.

Selon un communiqué des organisateurs, cette rencontre ambitionne de promouvoir l’échange d’informations sur la médiation, considérée dans son acceptation la plus large et au service des échanges d’expériences entre les pays du pourtour méditerranéen.

Réunissant plusieurs chercheurs et experts de renom relevant de plusieurs pays de la région, ce forum est conçu selon une démarche déductive, partant du général vers le spécifique, depuis la médiation jusqu’aux différents champs d’application. Ainsi, les interventions programmées aborderont les différentes thématiques de la médiation, ayant trait aux volets commercial, familial, interculturel ou des affaires.

Organisée par l’Université Abdelmalek Essaadi de Tétouan, l’Université nationale d’éducation à distance (UNED), l’Université Pablo Olavide, le Groupe de recherche en études arabes contemporaines de l’Université de Grenade, la Fondation Trois Cultures de la Méditerranée et l’Association nationale des médiateurs (Paris), cette rencontre entend diffuser la culture de la résolution des conflits à travers la médiation et sa consolidation dans l’espace méditerranéen afin d’aider à promouvoir la culture de la paix.

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Tunisie: Appel à une participation massive à la première rencontre internationale sur l’éducation à la paix

EDUCATION POUR LA PAIX

Un article de Babnet Tunisie

La présidente de l’association Sawtouna, Hédia Ben Jemaa El Bhiri, a appelé le gouvernement, les partis politiques, la société civile et les parents à participer à la première rencontre internationale sur l’éducation à la paix qui se tiendra à Tunis au mois de juillet prochain.

tunisia
Photo TAP

S’exprimant lors d’un colloque national tenu à l’initiative de l’association, samedi, au palais des congrès, sous le slogan Ensemble pour l’éducation à la paix, la présidente de Sawtouna a précisé que l’objectif d’une telle manifestation est d’examiner le rôle de l’éducation dans l’enracinement des valeurs de dialogue, de tolérance et de paix chez les jeunes générations.

Le but de la première rencontre internationale sur l’éducation à la paix est de donner une vision prospective sur l’avenir de l’éducation à l’horizon 2030, a-t-elle ajouté.

La diffusion de la culture de la paix au sein des établissements scolaires figure parmi les priorités du ministère de la femme, de la famille et de l’enfance, a indiqué, pour sa part, Nizar Kharbech, chef de cabinet au ministère de la femme.

Selon le responsable, la tenue de la première rencontre internationale sur l’éducation à la paix coïncide avec le lancement par le ministère d’un programme global de prise en charge des enfants, notamment, dans les zones prioritaires en vue de les aider à faire face au terrorisme.

De son côté, le secrétaire d’Etat égyptien de l’enfance, Achraf Ameur a affirmé que les pays du monde arabe et du tiers-monde ont besoin de coexister pacifiquement dans le cadre de la compréhension mutuelle et du respect de la loi, évoquant dans ce cadre, les conflits communautaires dont souffre la société arabe.

En marge du colloque, une lecture a été donnée d’un pacte de paix pour les enfants, texte qui met l’accent sur la nécessité d’enraciner les valeurs de solidarité, de tolérance, de liberté et du dialogue chez les jeunes générations.

A la clôture de cette manifestation, une compétition se tiendra entre les élèves de 20 écoles primaires pour choisir le meilleur poster sur la paix.

(cliquez ici pour la version anglaise de cet article.

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Des enseignant(e)s irakien(ne)s lancent une campagne pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article de Internationale de l’Education

Conjointement à la campagne des 16 jours d’activisme contre la violence sexiste des Nations Unies, les enseignant(e)s irakien(ne)s ont organisé différentes activités autour du thème « De la paix nationale à la paix mondiale, une éducation pacifique pour tous ».

iraqi
Les activités organisées durant la campagne pour mettre fin à la violence contre les femmes dans une école irakienne.

Afin de sensibiliser la population au problème de la violence à l’égard des femmes et de mettre en place des mesures concrètes visant à éradiquer ce fléau, le syndicat irakien Kurdistan Teachers Union (KTU) a lancé une série d’initiatives.

« Outre ces activités, et en collaboration avec les représentantes et représentants du KTU dans toutes les écoles se soumettant aux directives du syndicat, nous avons sensibilisé la population à l’importance d’une égalité des chances en matière d’éducation », a déclaré le Président du KTU, Abdalwahed M. Haje.

Cependant, la culture locale s’érige parfois en obstacle. C’est pourquoi le KTU a invité les parents à soutenir les efforts visant à réduire le taux d’enfants non scolarisés, qui s’élève actuellement à 12 %. Le KTU a également appelé le gouvernement et le ministère de l’Education à lui fournir davantage d’outils afin de réduire le nombre d’adultes n’ayant pas reçu d’éducation.

Voici quelques exemples d’événements organisés par le KTU:

• Participation à un grand événement communautaire, rassemblant le Président du Conseil des ministres et son adjoint, les parlementaires, les ministres, les organisations de femmes et la société civile, à l’occasion du lancement de la campagne nationale le 16 novembre.

• Organisation de cinq réunions dans les provinces d’Erbil, de Dahuk, de Souleimaniye et de Kirkouk, auxquelles ont participé des centaines de femmes. Ces rencontres ont mis l’accent sur l’importance de la campagne, sur le respect des femmes, sur le renforcement de l’égalité et sur l’explication des réglementations internationales en vigueur.

• Organisation de deux séminaires accueillant deux intervenant(e)s et militant(e)s, Newroz Hawezy et Hero Kamal, qui ont présenté un grand nombre de données et de statistiques sur les actes de violence et les solutions trouvées, ainsi que sur les réglementations en matière de droits humains. En termes d’opportunités d’emploi, il a été souligné que l’éducation se portait bien, et affichait un ratio de 53 hommes pour 47 femmes.

• Organisation de deux expositions de photographies. La première, organisée à Erbil, proposait des images et des graphiques mettant en exergue le rôle que jouaient les femmes dans la société par le passé, ainsi que la violence dont elles sont victimes. La deuxième, tenue à Souleimaniye, présentait des photographies autour du rôle de la femme dans l’organisation d’un foyer, ainsi que dans les domaines de la gestion, de l’économie et de l’agriculture. Ces deux événements ont mis en lumière le fait qu’une communauté saine, c’est une communauté dans laquelle les hommes comme les femmes participent de façon équitable.

(Cliquez ici pour une version espagnole de cet article ou ici pour une version anglaise.)

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Les jeunes de Gaza solidaires de la France

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Spécial pour CPNN

Le mardi 17 novembre 2015, des dizaines de jeunes étudiants, ainsi que quelques professeurs et membres du personnel de l’université Al-Aqsa de Gaza se sont rassemblés devant le département de français , en solidarité avec le peuple de France après les attentats meurtriers qui ont frappé Paris vendredi dernier.

gaza
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Malgré la pluie , le mauvais temps, et la période d’examens, les jeunes étudiants ont insisté pour  participer à ce rassemblement de solidarité.  

Ce regroupement a été organisé à l’initiative du département de français de l’université Al-Aqsa de Gaza, et du Centre de la paix de cette université.

Il  avait pour objectif de montrer que les jeunes de Gaza, malgré leur souffrance quotidienne,  malgré un blocus israélien inhumain et les conséquences dramatiques de la dernière offensive militaire israélienne de l’été 2014, veulent exprimer leur solidarité à un pays ami de la Palestine et à une population de plus en plus solidaire de la cause palestinienne.

Les participants sont venus avec des pancartes qui disent toute  la solidarité des jeunes de Gaza avec la France.

Elles portaient les slogans suivants :

-Les jeunes de Gaza solidaires de la France

– Gaza solidaire de Paris

-Pour la liberté, contre la haine

-Amitiés de Gaza la vie à Paris la vie

-Vive les relations franco-palestiniennes

-Malgré leur souffrance, les Palestiniens de Gaza envoient un message de soutien à la France

-Contre la violence, pour la paix, la justice et la tolérance

-Amour, paix, fraternité, égalité, liberté, justice, solidarité

Ce rassemblement de solidarité a été bien couvert par les médias nationaux et internationaux.

Ziad Medoukh, directeur du département de français, Coordinateur du Centre de la paix , ainsi que quelques étudiants de français ont accordé des interviews aux chaînes de radio et télévision présentes.

(Merci à Phyllis Kotite d’avoir envoyé ceci à CPNN.)

(Cliquez ici pour une traduction anglaise.

Prix Nobel de la paix 2015, belle leçon d’espoir à la tunisienne…

. PARTICIPATION DEMOCRATIQUE .

Un article de Mounira El Bouti, Liberte-Algerie

En redressant mon siège, je recule d’un pas, relève le torse et d’un coup de la main gauche, je balaye la mèche qui me gêne pour commencer à écrire ce billet et à chaque geste, à chaque pensée, à chaque bouffée d’oxygène inspirée je me rappelle que j’ai du sang tunisien qui coule dans mes veines, mélangé à un sang algérien mais ça, vous le savez déjà…

nobel
Video de l’annonce de la Prix Nobel de la Paix

Ce sang, ne peut que me rendre fière, appartenir à deux pays aussi grands de par leur histoire et de par leurs peuples ne peut que vous rendre fière.

Il y a donc, une heure que je viens d’apprendre la grande nouvelle, le prix Nobel de la Paix a été décerné au quartet parrainant le dialogue national en Tunisie et cerise sur le gâteau, il y avait une femme parmi eux, la présidente du patronnât tunisien, Madame Ouided Bouchemaoui. Ce n’est pas la ‘féministe’ qui est en moi qui met l’accent sur ce point, c’est juste la femme que je suis..

J’ai longtemps écrit que le leadership féminin est fort par sa valeur consensuelle, ce leadership transactionnel et réfléchi donne au dialogue tout son sens et permet aux organisations de sortir des crises les plus difficiles, en voici la preuve, une preuve tunisienne pour répondre définitivement à mes détracteurs, c’est juste la chercheuse que je suis.

Revenons donc à l’event marquant de la journée, non de la semaine, non du siècle…

Une première historique : le prix Nobel de la paix de 2015 est attribué à la Tunisie ! Quelle étonnante année ! on aura tout vu :promulgation d’une constitution qualifiée de première constitution démocratique dans le monde arabo-musulman , élection d’un président de la République par voie démocratique et transparente, attentats terroristes dont celui du musée du Bardo pour frapper la culture et l’histoire, et l’attentat de Sousse pour frapper l’une des principales sources de survie du pays , le tourisme mais ni l’histoire, ni la culture ni le tourisme n’ont été touchés.

La Tunisie en crise, donne l’exemple..

Dans la calligraphie chinoise, le mot «crise» se com­pose de deux idéogrammes. Le premier caractère signifie «danger», le deuxième «opportunité». À raison, puisque la crise porte en elle non seulement des risques, mais aussi des chances. La façon dont une organisation agit en situation de crise, comment elle la sur­monte, voire en saisit les opportunités, dépend de son intelligence et de la compétence de son manager.

La crise pèse lourd sur la Tunisie, mais en même temps elle prouve au monde que la résistance est là, qu’il y a encore de l’espoir et de la créativité, que même en temps de crise on peut se voir décerner des prix, que tout dépend de notre degré de conscience et de notre façon de voir les choses, si nous croyons au changement, il arrivera..

Bel exemple donc, flatté d’ailleurs par Monsieur François Hollande, président français, par David Cameron, premier ministre britannique et salué par des millions d’utilisateurs sur les social medias.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Clickez ici pour une traduction anglaise. )

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The Arab Spring, Can Tunisia continue the momentum they started?

(. . . suite)

Mais que représente réellement ce prix ?

Pour moi, ce prix est un message fort et profond d’espoir, et un rappel du poème d’Abu Al Kasseem Echebi ‘Lorsque le peuple un jour veut la vie, Force est au destin de répondre’…

Le destin répond très fort parfois, comme aujourd’hui. Après une tentative d’assassinat d’une personnalité connue en Tunisie à savoir Ridha Charfeddine, président de l’Etoile Sportive du Sahel et député du parti au pouvoir, Nidaa Tounes, qui a l’a échappée belle avec sa voiture criblée de 30 balles, n’est-ce pas le destin qui réagit ?

Un destin protecteur, prometteur et rassurant. J’ignore quelle étoile veille sur la Tunisie, mais elle le fait bien, nous avons évité le pire et nous voilà tous aussi excités que des enfants à la veille de la rentrée scolaire à guetter les news, les réactions des célébrités et à actualiser nos fils d’actu Fb et Twitter..

Je vais vous raconter l’histoire du dialogue à l’origine du prix..

Le Dialogue national tunisien est un quartet qui regroupe l’UGTT (premier syndicat), l’Utica (patronat), l’Ordre des avocats et la Ligue tunisienne des droits de l’Homme.

Formé à l’été 2013, à un moment où le processus de démocratisation était en danger en raison d’assassinats politiques et de vastes troubles sociaux, le quartet a organisé un long et difficile dialogue national entre les islamistes et leurs opposants, les obligeant à s’entendre pour sortir d’une paralysie institutionnelle.

Ce dialogue a évité le pire à la Tunisie qui frôlait la guerre civile notamment après l’assassinat de Chokri Belaid , Mohamed Brahmi et le guet-apens qui a eu raison de jeunes soldats au mont Chaambi.

Voilà une raison de plus de continuer à croire et rêver et à ne jamais perdre espoir, aimer une personne c’est croire en elle, même dans les moments les plus difficiles et c’est valable pour sa patrie, je vous écrivais dans mon dernier billet que la joie de vivre rejaillira, le goût d’aimer pointera le bout de son nez, seulement , il faut y croire..

Pour moi, ce n’est pas le prix Nobel de la paix mais de l’espoir et de l’amour, beaucoup d’amour dans le cœur et dans les mains, des mains qui ont construit la liberté et qui continuent contre vents et marées à construire le changement…

Merci à vous tous qui êtes venus nous soutenir, qui avez tenu vos promesses de vous rendre en Tunisie, je vous remercie du fond du cœur et vous demande aujourd’hui, de nous féliciter, d’être heureux pour nous et de partager notre enthousiasme et de cultiver notre espoir grandissant.

Ce prix doit être décerné un jour à tous les peuples qui aspirent à la liberté, à la Palestine divisée et meurtrie, à une Syrie qui agonise, à une Algérie perdue entre deux rives, aux pays du Gollf anesthésiés par l’argent, nerf de la guerre, à une Libye volée, à une Egypte vendue, un jour ces peuples opprimés malgré l’apparence, auront le droit, eux aussi, de ressentir cette joie, d’être honorés et remerciés.

Avant de reprendre la dernière gorgée de mon café brulant mais qui ne me fait aucun effet, étant bouillonnante de joie et de fierté, je vous ordonne de nous féliciter, félicitez-nous, enviez-nous ! Ce n’est pas la coupe du monde de football, ce n’est pas une découverte scientifique, ce n’est pas un tirage au sort gagnant, c’est encore mieux, c’est le prix Nobel…

Une dernière chose, comme en temps de crise, il faut toujours se préparer, préparons nous à une pluie de critiques et de commentaires rabat-joies et envieux, les conséquences seront lourdes car ce prix et bel et bien une grande gifle à tous les dictateurs arabes.