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Le PAYNCoP Gabon Sensibilise les Jeunes Leaders Associatifs sur La Résolution 2250

EDUCATION POUR LA PAIX .

Envoyé à CPNN par Jerry Bibang, Coordinateur de PAYNCoP Gabon

Dans le cadre des manifestations relatives au 10ème anniversaire du décès du Président Omar Bongo Ondimba, la Coordination Nationale du Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix (PAYNCoP Gabon) a organisé, le samedi 08 juin, à la Maison des Nations-Unies, une conférence sur le thème : “Les nouveaux défis de la construction de la paix en Afrique”

La rencontre qui a réuni essentiellement les leaders des organisations de jeunesse a été ponctuée par trois communications. La première, animée par Jerry Bibang, le Coordonateur National du PAYNCoP Gabon, a porté sur l’implication des jeunes dans les questions de paix et sécurité.

Pour l’intervenant, les jeunes constituent la tranche d’âge la plus importante en Afrique et au Gabon. De ce fait, ils sont les principaux artisans et victimes des conflits et guerres. Par conséquent, il est important que ces derniers s’impliquent à tous les niveaux dans les questions de paix et sécurité. Pour le Coordonateur du PAYNCoP Gabon, il s’agit simplement de mettre en œuvre la Résolution 2250, adoptée depuis 2015 par le Conseil de sécurité des Nations Unies.

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Mediation as a tool for nonviolence and culture of peace
 
  
Cette résolution recommande aux Etats d’associer les jeunes à tous les niveaux dans les questions de paix et sécurité notamment lors des activités de prévention, de médiation, résolution de conflits ou lors des activités post-conflit. L’implication des jeunes se présente alors comme l’un des défis à relever dans la construction de la paix, a conclu le Coordonateur National du PAYNCoP Gabon.

Pour le Docteur Jean Delors Biyoghe, les nouveaux défis de la construction de la paix sont multiples et variés. Ils peuvent se résumer à la crise des hommes de médiation, la fragilité des Etats, la mauvaise gouvernance, la sécurisation du cyber espace et bien d’autres.

En effet, les acteurs en charge des médiations trainent le plus souvent des casseroles, soutient le politologue. De ce fait, il se pose parfois un problème de notoriété de ces acteurs lors de la résolution des crises ou conflits. Comment convaincre un Chef d’Etat de quitter pacifiquement et démocratiquement le pouvoir si vous-mêmes vous posez des actes antidémocratiques, s’es interrogé l’intervenant. L’obsolescence des stratégies de résolution de conflit constitue également l’un des défis à relever. Au lieu de construire la paix, on assiste à une imposition de la paix, a fait remarquer le conférencier. Tel est par exemple le cas au Mali et en Centrafrique.

De plus, la montée en puissance des multinationales, associée à la multiplication des Etats fragiles s’avèrent comme un autre défi à la construction de la paix. Selon le conférencier, la construction de la paix passe aussi et surtout par la satisfaction des besoins sociaux et économiques des citoyens. On ne peut véritablement pas construire la paix si les besoins vitaux des populations restent insatisfaits.

La troisième communication, assurée par Théophane Nzame-Biyoghe, a porté sur l’action politique et diplomatique d’Omar Bongo Ondimba en tant que chantre de la paix. Le conférencier a passé en revue les différentes crises et conflits résolus par l’ancien Chef de l’Etat notamment en Angola, en Centrafrique, au Congo… un engagement pour la paix qui lui a valu plusieurs récompenses à l’internationale dont le prix « laurier d’or de la paix », attribué par le jury international des trophées de paix, le prix MANAHAE pour la paix, décerné par la Corée du sud en reconnaissance de ces efforts pour la restauration de la stabilité et le règlement des conflits armés dans la sous-région d’Afrique centrale. Pour Théophane Nzame, Omar Bongo Ondimba laisse un héritage que tous les gabonais devraient s’approprier, même si la paix reste un idéal en perpétuel construction.

L’agroécologie et l’agriculture paysanne pour préserver la biodiversité

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article de AVSF, Agronomes & Vétérinaires Sans Frontières

Le 6 mai 2019, dans son rapport sur la biodiversité, l’IPBES [La Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques] alertait sur la menace d’extinction de près de 1 million d’espèces animales et végétales à court terme. L’agriculture et l’élevage industriels sont en partie responsables de ce désastre. L’agroécologie et l’agriculture paysanne représentent une alternative urgente pour préserver la biodiversité.

En 2017, nous alertions lors de notre campagne de l’érosion inquiétante de la biodiversité agricole : 75% des variétés comestibles ont disparu en 100 ans (FAO). L’essentiel de l’alimentation humaine repose uniquement sur 12 espèces végétales et 14 espèces animales ! Au cours des 10 dernières années, au moins une race animale domestique a disparu chaque mois (et ses caractéristiques génétiques avec elle), et 20% des races bovines, caprines, porcines, équines et avicoles du monde risquent actuellement l’extinction. En cause: la promotion d’une agriculture productiviste à haut investissement de capital et d’intrants de synthèse, en recherche de très hauts rendements à court terme. Or l’agroécologie en conditions d’agricultures paysannes s’avère une solution : elle s’appuie sur la biodiversité agricole, la valorise tout en  la protégeant, et ce faisant contribue au maintien de de la biodiversité dans son ensemble.

La biodiversité agricole est une partie de la biodiversité qui, au travers de la production agricole, contribue à l’alimentation des populations de même qu’à la préservation des écosystèmes. Elle est particulièrement importante pour maintenir la productivité et la résilience des systèmes de culture et d’élevage dans des environnements précaires et vulnérables. C’est cette grande diversité d’espèces végétales et de races animales adaptées au milieu local qui garantit en effet la survie de nombre de paysans d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique Latine dans leurs fermes et sur leurs terroirs, même dans des conditions climatiques difficiles et sur des sols fragiles.

Dans les pays du Sud, les initiatives se multiplient depuis quelques années, pour revaloriser les espèces locales et préserver durablement la biodiversité agricole. Ces initiatives, souvent développées à l’échelle des exploitations familiales, ont mis en lumière la relation étroite qui existe entre sécurité alimentaire et biodiversité.
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What is the relation between movements for food sovereignty and the global movement for a culture of peace? 



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Deux projets qui préservent la biodiversité agricole

Au Nord d’Haïti, des petits producteurs transforment du cacao de qualité, issu de variétés anciennes, criollo et trinitario, typiques des Caraïbes. Réputées pour leur finesse et leurs arômes puissants, ces fèves sont principalement destinées à la chocolaterie haut de gamme, à l’instar du criollo qui ne représente que 5% de la production mondiale, et s’avère donc une variété recherchée. Bien que les chocolatiers soient fortement demandeurs, ces fèves étaient jusqu’à présent mal valorisées sur le marché mondial. Pourquoi ? Parce que ces fèves haïtiennes n’étaient pas fermentées, une étape primordiale qui libère les “précurseurs” d’arômes. AVSF a donc formé les producteurs des coopératives paysannes FECCANO aux techniques de fermentation de ces variétés anciennes. Plusieurs centres de fermentation, de collecte et de conditionnement ont été installés pour les producteurs des 8 coopératives. Un cacao aujourd’hui très fortement rémunéré sur les marchés bio, équitable et de qualité en Europe, au bénéfice tant des producteurs que de la biodiversité : cultivé au coeur de jardins boisés en association avec de nombreux bois d’ombrage et fruitiers et autres cultures, le cacao joue un rôle important non seulement dans la sécurité alimentaire, mais aussi pour le maintien de la fertilité et de la biodiversité en général.

Partout en Afrique de l’Ouest, l’élevage paysan est quant à lui caractérisé par la diversité de races de bétails qu’il valorise. Ces races ont su développer des capacités d’adaptation exceptionnelles qui ont valu leur durabilité, de même que des résistances à certaines maladies parasitaires, comme la trypanosomiase, transmise par la mouche tsé-tsé et endémique dans toute la région. Or de nos jours, cette durabilité est menacée par l’érosion inquiétante de la diversité des races locales, de plus en plus évincées par des races introduites pour leur plus forte productivité en lait et viande.

Au Sénégal, AVSF soutient des organisations d’éleveurs pour mieux valoriser le bétail ruminant endémique (la race Ndama par exemple) et démontrer sa compétitivité tant sur les marchés que pour la résilience des populations face à des chocs climatiques ou économiques. Race de petit format, possédant une bonne fécondité, sa vitesse de croissance et sa conformation satisfaisantes lui confèrent des qualités bouchères indéniables. Cette valorisation se fait à travers l’organisation de concours, d’expositions et de foires spécifiques à ces espèces et races.

À travers ses nombreux projets AVSF agit auprès des paysans du Sud depuis 40 ans pour préserver et reconquérir la biodiversité cultivée et animale et assurer ainsi leur sécurité alimentaire ainsi que celle des populations urbaines qu’ils nourrissent.

DÉCOUVRIR D’AUTRES ACTIONS TERRAINS

Lire notre dossier de fond

(Merci a Kiki Chauvin, le reporter de CPNN pour cet article.)

Biennale de Luanda: Forum panafricain pour la culture de la paix

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de l’UNESCO

En Afrique, le concept de culture de la paix se nourrit de l’ensemble des valeurs, des systèmes de croyances, des traditions, des formes d’expression culturelles et artistiques qui contribuent aux respects des droits humains, à la diversité culturelle, à la solidarité et au refus de la violence en vue de la construction de sociétés démocratiques.

L’idée de créer une Biennale est née lors du Forum panafricain « Sources et ressources pour une culture de la paix » qui a eu lieu à Luanda en Angola en 2013, afin de faire grandir et rendre durable le Mouvement panafricain en faveur d’une culture de la paix et de la non-violence. 

La première édition de la Biennale aura lieu du 18 au 22 septembre 2019, à Luanda en Angola. 

Cette initiative continentale est :

* une plateforme globale de promotion de la diversité culturelle et de l’unité africaine,

* un lieu propice aux échanges culturels internationaux et intra-africains 

* un rendez-vous privilégié qui réunit – tous les deux ans – acteurs et partenaires d’un mouvement panafricain pour la prévention des violences et des conflits et la consolidation de la paix

* une opportunité pour nouer des partenariats durables entre les gouvernements, la société civile, le secteur privé, la communauté artistique et scientifique, les institutions académiques et les organisations internationales.

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Will UNESCO once again play a role in the culture of peace?

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La Biennale veut aussi être une tribune pour les femmes et les jeunes africains. Elle est également l’opportunité de lancer des campagnes de sensibilisation de l’opinion publique dans le cadre de la Journée internationale de la paix (21 septembre). 

La Biennale s’organise autour de quatre axes principaux :

1. Forum d’idées et Forum des jeunes : pour réfléchir sur l’avenir de l’Afrique et partager des bonnes pratiques et des solutions de prévention de crises.

2. Festival des cultures : pour promouvoir la diversité culturelle et la capacité de résilience aux conflits et aux violences des pays africains et des diasporas.

3. Coalition des cultures et sports en faveur de la paix : pour fédérer des évènements internationaux culturels, sportifs et musicaux pour la paix.

4. Coalition des partenaires pour la culture de la paix en Afrique : pour mobiliser des ressources et des partenaires en soutien de la Biennale et pour développer des projets et initiatives à plus grande échelle.

LA BIENNALE DE LUANDA EN QUELQUES MOTS…

* Un rendez-vous africain pour la paix :

* Une plateforme de promotion de la diversité culturelle et de l’unité africaine

* Un lieu propice aux échanges culturels internationaux et intra-africains 

* Un rendez-vous privilégié qui réunit acteurs et partenaires d’un mouvement panafricain pour la culture de la paix :

* Gouvernements;

* Société civile;

* Communauté artistique et scientifique;

* Secteur privé;

* Organisations internationales.

5 jours tous les deux ans à Luanda, capitale de l’Angola, autour de quatre pôles : 

* Forum d’idées / Forum des jeunes   

* Festival des cultures

* Coalition des cultures et sports

* Coalition des partenaires 
Édition 2019 : 18 – 22 septembre (voir Programme provisoire)

Abiy Ahmed Ali, Premier ministre de la République fédérale démocratique d’Ethiopie lauréat de l’édition 2019 du Prix Félix Houphouët-Boigny – UNESCO pour la recherche de la Paix

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de l’UNESCO

Abiy Ahmed Ali, Premier ministre de la république fédérale démocratique d’Ethiopie, est nommé lauréat de l’édition 2019 du Prix Félix Houphouët-Boigny – UNESCO pour la recherche de la Paix, en raison de ses actions dans la région et en particulier pour avoir été l’instigateur d’un accord de paix entre la République fédérale démocratique d’Éthiopie et l’Érythrée. 

Le jury reconnaît également les mérites du lauréat pour les réformes entreprises en vue de consolider la démocratie et la cohésion sociale. Enfin, le jury considère cette distinction comme un encouragement à poursuivre son engagement en faveur de la promotion d’une culture de la paix dans la région et sur le continent africain.

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Where in the world can we find good leadership today?

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Le Jury international s’est réuni le 29 avril 2019 au Siège de l’UNESCO à Paris pour désigner le lauréat de l’édition 2019 du prix qui marquera le 30e anniversaire de sa création.

Ce jury est composé de Ellen Johnson Sirleaf, ancienne Présidente du Liberia – Lauréate du Prix Nobel de la Paix (2011), François Hollande, ancien Président de la France,  Princesse Sumaya bint El Hassan de Jordanie – Envoyée spéciale de l’UNESCO pour les sciences de la paix, Michel Camdessus (France) –ancien Directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Professeur Yunus Mohama (Bangladesh) – fondateur de Grameen Bank – Lauréat du Prix Nobel de la Paix (2006) et Forest Whitaker (Etats-Unis d’Amérique), fondateur de l’initiative Paix et Développement.

Pour rendre hommage à l’action du Président Félix Houphouët-Boigny en faveur de la paix, dans le monde, 120 pays ont parrainé, en 1989, une résolution adoptée à l’unanimité des Etats membres de l’UNESCO en vue d’établir le Prix Félix Houphouët-Boigny – UNESCO pour la recherche de la Paix. Le Prix se propose d’honorer les personnes vivantes, institutions ou organismes publics ou privés en activité ayant contribué de manière significative à la promotion, à la recherche, à la sauvegarde ou au maintien de la paix dans le respect de la Charte des Nations Unies et de l’Acte constitutif de l’UNESCO.

Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, en visite officielle en Ethiopie les 2 et 3 mai à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, s’entretiendra avec le Premier ministre et lui fera part de ses chaleureuses félicitations.

Le réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix – Gabon : Le travail va commencer !

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article du Gabon Review

Des semaines après l’élection et la présentation officielle du nouveau bureau au Représentant résidant de l’Unesco, la Coordination nationale du réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix (PAYNCoP Gabon) a dévoilé sa feuille de route. Les différentes actions à mener au cours des deux prochaines années y sont énumérées.


Photo © PAYNCoP Gabon

Présidée par le Représentant résidant de l’Unesco, Vincenzo Fazzino, une rencontre a eu lieu, le 24 avril à Libreville, entre la nouvelle équipe du PAYNCoP Gabon et les responsables du système des Nations unies dans le pays. L’objectif de celle-ci était de présenter à ces derniers la feuille de route élaborée récemment par l’organisation panafricaine coordonnée par Jerry Bibang, en vue de «recueillir les avis et les orientations» des différents acteurs du domaine. Pour le PAYNCoP Gabon, il s’est également agi de renforcer le partenariat avec le système des Nations unies au Gabon et permettre une meilleure collaboration, notamment en matière de promotion de la culture de la paix et la non-violence.

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Will UNESCO once again play a role in the culture of peace?

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Selon la coordination nationale du PAYNCop Gabon, la feuille de route présentée aux responsables du système des Nations Unies est un «plan d’action [qui] prévoie quatre axes stratégiques, notamment la vulgarisation du PAYNCoP, la promotion de la culture de la paix, l’appropriation de la Résolution 2250 (jeunes, paix et sécurité) et la transformation du PAYNCoP en entreprise sociale».

«Conscients que la promotion de la culture de la paix passe aussi par la lutte contre le chômage et l’autonomisation économique des jeunes, notre quatrième axe a pour objectifs spécifiques de former les jeunes dans l’entrepreneuriat social et la mise en œuvre de projets de développement communautaire. Aussi, nous prévoyons la création des activités génératrices de revenus afin d’encourager effectivement l’indépendance financière des jeunes», explique l’organisation.

Pour la mise en œuvre de cette feuille de route, le Coordonnateur national du PAYNCoP Gabon a dit solliciter l’intervention des professionnels de divers secteurs d’activités, à l’instar de l’éducation, l’enseignement supérieur, la communication, la culture et la politique. «Chacun à son rôle à jouer dans ce challenge», estime Jerry Bibang, non sans rappeler que la feuille de route présentée par le bureau dont il a la charge «s’inscrit dans le cadre de la suite logique du travail entamé par [ses] prédécesseurs». Celle-ci, précise l’organisation, «porte sur une période de deux ans (2019-2021) et prend en compte les questions essentielles des jeunes en matière de paix et sécurité au niveau national».

Pour le PAYNCoP Gabon, «la paix ne se limite pas à l’absence de guerre [mais] implique plusieurs choses à la fois, dont la justice sociale, le respect des droits de l’homme, la démocratie, la pauvreté, etc.».

Bénin: Le Mouvement de jeunes pour la sauvegarde de la paix et la démocratie conscientise la jeunesse de l’Atacora sur la non-violence

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE .

Un article de Agence Benin Presse

Le Mouvement de jeunes pour la sauvegarde de la paix et la démocratie, à travers l’action « C’est maintenant ou jamais » a, en présence du chargé de mission du préfet de l’Atacora, Maguidi Kora Gbéré, du maire Antoine N’da et du délégué régional du médiateur de la République de l’Atacora et de la Donga, Dieudonné Kiatti, sensibilisé samedi [13 avril] sur l’esplanade de la maison TV5 de Natitingou la jeunesse de l’Atacora sur la non-violence et la culture de la paix en ces périodes électorales.

Présentation théâtrale et artistique, avec pour maître mot la paix, des discours d’exhortation à la non-violence et aux comportements citoyens et patriotiques, la libération de deux colombes blanches, symbole de paix et l’allumage de « la flamme de la paix », ont été les étapes clés de cette journée dédiée à la paix à Natitingou.

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How should elections be organized in a true democracy?

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Loin d’être une organisation de plus, le mouvement « C’est maintenant ou jamais », soutient son coordonnateur national, Moutardine Tangaou, est une nécessité pour maintenir le Bénin dans son élan de paix et sur la voie de la démocratie empruntée depuis février 1990. « Nous militons exclusivement pour la paix, parce qu’il y a eu des événements inédits dans notre pays qui ont suscité en nous une peur d’hériter d’un pays ingérable », a confié le coordonnateur national. En exhortant les politiques à s’ouvrir les voies de dialogue pour laisser le Bénin tel qu’ils l’ont hérité de leurs aînés, il a dit sa fierté de voir plusieurs autres organisations emboîter leurs pas, pour prêcher la paix.

« Au Bénin nous ne sommes pas des ennemies encore moins des adversaires, nous sommes juste des personnes ayant des opinions différentes, une différence qui fait la richesse de la culture béninoise », a fait remarquer le délégué régional du médiateur de la république de l’Atacora et de la Donga, Dieudonné Kiatti. Au nom du médiateur de la république, il a exhorté la jeunesse à cultiver au quotidien, des actes, des actions, des attitudes et des comportements de paix.

Avant d’allumer et de lever la flamme de la paix pour témoigner de leur profond engagement à cette cause, le chargé de mission du préfet de l’Atacora Maguidi Kora Gbéré et le maire de la commune de Natitingou Antoine N’da, ont salué cette initiative du mouvement de la jeunesse pour la sauvegarde de la paix et la démocratie. Ils ont, par ailleurs, invité tout le peuple béninois et surtout la jeunesse de l’Atacora à avoir la paix comme arme de combat.

Avec pour credo, la citation de Félix Houphouet Boigny « La paix n’est pas un vain mot mais un comportement », le mouvement « C’est maintenant ou jamais », selon ses organisateurs, va traverser tout le Bénin avec des escales dans certaines villes du pays.

Quatrième édition du vivre ensemble au Togo

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de Elite d’Afrique

L’association pour la Culture de la paix et le développement durable, «Le Pacific», a organisé le samedi 2 mars à Lomé, la 4è édition du «forum Pacific » dont l’objectif est de «conscientiser les communautés religieuses togolaises sur la notion du vivre-ensemble».

Cette édition a pour thème « Le vivre ensemble en communauté plurielle : complémentairités et responsabilités ». Elle a permis à l’association d’édifier les participants, notamment des ambassadeurs islamologues, universitaires, des fidèles musulmans et chrétiens sur les notions de solidarité, de cohésion, de fraternité qui sont des éléments importants dans la construction d’une nation.

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How can different faiths work together for understanding and harmony?

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Les travaux se sont déroulés en deux panels a savoir « la contribution des communautés étrangères dans le développement du pays hôte » développé par les ambassadeurs du Niger et du sénégai au Togo, respectivement Mme Sidibé Fadjimata Maman et Mme Binéta Samba Ba et « Hôtes et étrangers: responsabilités en Islam » developpé par le vice president de l’Union Musulmane du Togo (UMT), El Hadj, Sanni Karimou, M. Tchagbélé Ahasse, maître assistant a l’Université de Kara et par M. Diouf Alioune, lslamologue, communicateur et historien.

« L’organisation des fora vise a instaurer un climat d’harmonie entre les communautés étrangères vivant au Togo et les Togolais. c‘est ce qui explique la tenue de cette rencontre de haut niveau qui regroupe des ambassadeurs, islamoiogues et universitaires autour des notions de vivre-ensemble et d’acceptation mutuelle entre les communautés, les coutumes et religions», a confié le président de l’association, EI Hadj Moitapari Kouko.

Le président de l’association « Le Pacific » a rappelé que l’année passée son association a organisé un forum a l’intérieur du pays (Tchamba) et qu’il pense rééditer cette expérience. Les fora sont organisés a l’intérieur du pays dans le souci d’amener les populations de ces villes à s’accepter, à s’aimer, a vivre ensemble dans la solidarité et la paix, a-t-il dit.

Créée en 2015, « Le Pacific » publie un magasine axé sur la compréhension des valeurs et des grands principes de la religion musulmane. II sensibilise sur la cohabitation des croyances et religions ainsi que sur des coutumes et des populations.

République Démocratique du Congo: Rapport des Activites de JFDHOP pendant les elections de 2018

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE .

par Médard du Rocher-BOPE, Président, JFDHOP (Jeunes et Femmes pour les droits de l’homme et la paix) 

L’année 2018 année des élections en République Démocratique du Congo (RDC). Elle fut marquée des vives tensions. Du cote de pouvoir (les gouvernants), il n’y avait aucune volonté d’organiser ces élections et cherché par tout le moyen comment les contourner.

Parmi les stratégies, déboucher un de l’opposition, lui proposer le poste de Premier Ministre, le chef du gouvernement aller encore en négociation et prolonger le mandat des tenants du pouvoir. Ainsi, on aurait contourné les accords de la saint sylvestre (du 31/12/2016).

La centrale électorale, complice, proposait les dates des échéances électorales prêtes à conduire au soulèvement populaire; une autre stratégie pour amener les tenant du pouvoir à déclarer un Etat de siège et annuler simplement les élections pour une date ultérieure.

 Toujours pour contourner les élections, un coup d’état fut préparé, l’armée et/ou la Police Nationale allait prendre le pouvoir par force pendant quelques jours et restituer  tel fut le cas de Kasa Vubu et Mobutu après l’indépendance et déclarer l’impossibilité d’organiser les élections a la suite de l’insécurité.

Plusieurs stratégies furent montées; la toute dernière fut le scénario du feu qui a embrasé les machines et bulletins de CENI sur l’avenue de haut commandement à Kinshasa/Gombe. Sous l’œil vigilant de la communauté internationale, avec une opposition divisée. Une partie de cette dernière soutenait les élections avec ou sans machine et une autre par contre fut catégorique: élections sans machine pour plusieurs raisons:

–        Le peuple congolais ne maîtrise pas la manipulation de la machine. Un des tenants a même déclaré qu’il maîtrise l’outil  informatique. Lors de l’essai, il a réalisé 6 minutes. Il a estimé que ceux qui ne maîtrisent pas l’informatique pourront mettre plus ou moins 20 minutes.
        
–       la programmation d’avance de la victoire d’un candidat président  il y a même un candidat à la présidence qui a démontré que lors de vote, une voix de candidat programmé note 3 voir 5 voix au serveur central.

Tout ceci pour décourager le peuple d’aller voter, saboter les élections et donner l’ouverture à la voie des négociations permettre les tenants du pouvoir de s’accrocher et proroger leur pouvoir. Pour preuve enfin, le taux de participation aux élections fut faible soit 37%sur le scrutin attendu. Voilà de manière succincte, le contexte dans lequel votre Association « J.F.D.HO.P » a travaillé. Quelque fois, les agents de sécurité nous traitaient des partisans de KAMWENA SAPU. ils finissaient par nous  libérer ne trouvant en nous aucun indice de partisans KAMWENA SAPU.

Plusieurs activités furent organisées pour offrir la population à se présenter et à voter avec les moyens de bord. Une caravane motorisée fut organisé au mois d’octobre lors des dépôts des candidatures, encourageant les femmes à se présenter, les faisant  voir quelles constituent la population majoritaire. Bref, cette caravane organisait  pendant 2 jours à Kimbaseke, Ndjili, Makala, Nsele, une partie de Maluku, Masina, Ngaba, Limete et Matete.

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Can you add to this analysis of the Democratic Republic of the Congo?

How should elections be organized in a true democracy?

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Durant cette période, le doute planait sur la tête de congolais malgré tout le monde soutenait les élections mais la machine à voter qualifiée de « machine à voler »  n’inspirait pas confiance.  Tantôt, l’Ambassade de la République de Corée qui décline la responsabilité pour honorer la commande.

Devant cette situation, votre Association a organisé une matinée avec les Jeunes à l’Eglise des Elus de Dieu à limete résidentiel 13me Rue pour discuter sur le sujet des élections. Le thème fut « Démocratie et Elections ». L’Association les a exhortés de ne pas laisser la place au découragement. Il faut saisir l’opportunité  car leur avenir en dépend. A leur tour, les jeunes nous ont donné la mission de les amener les informations sur  soit disant « la machine à voler ».

Votre Association a assisté à la sensibilisation sur la machine à voter à (Ndjili) et a eu l’occasion à palper pour toute première fois la machine à voter et à profiter de l’occasion pour poser les questions nécessaires. Après cette séance, votre Association a une fois de plus convoqué une matinée. Cette fois-ci invitant aussi les vieux. Nous les avons expliqués, comment se passe le vote avec la machine. Les jeunes ainsi que les vieux qui ont des téléphones androïdes ont vite compris. Les autres, il fallait les exercer d’avantage. Et, nous avons demandé aux participants de réitérer aux autres, de véhiculer l’information  que la machine n’est pas compliquée, il suffit d’avoir au préalable les  numéros de vos candidats, tout est facile. Elle complique ou pose un retard quand il faut chercher les figures, de vos candidats. Mais la tension ne cessait de s’accentuer autour de la machine à voter. C’est ainsi un des leaders de l’opposition à déclarer ouvertement sur les antennes qu’ils vont saboter les machines.

Devant  cette situation votre Association avec l’appui de Bureau Conjoint des Nations Unies Aux Droits de l’Homme fut dotée de T-shirt et diffèrent messages de la paix entre autre(le vote est un droit et un devoir, la violence est une infraction, ton choix aux élections, c’est le Congo de demain, Election oui violence non etc.) ces armes de la paix en mains.

Votre Association va rencontrer les associations des jeunes Kasavubu,limete,makala,kalamu,kingasani,masina,Ndjili,Mont-ngafula,Nsele pour échanger et donner ces messages en papier en suite dans les églises et enfin avec les militants des partis politique. Elle est descendue d’abord au siège de l’UDPS /Tshisekedi à Limete 10 me Rue. Elle a échangé avec les militants de ce parti et les distribué les messages de la sensibilisation à la non-violence et la paix. Pour éviter d’être confondu aux candidats aux élections et pour éviter d’être lapidé par la population, les membres de l’Association ayant reçu le T-shirt sont descendus les quartiers périphériques de la ville de Kinshasa tels que malueka, kimbaseke, Ferbois, siwabanza, makala etc.)  Aux arrêts de bus, marchés, etc distribuer les messages et propager ce message de la non-violence et la paix. Une forte sensibilisation a été fait aussi à l’église des élus de Dieu à limete 13me Rue par le président de l’Association monsieur Médard du Rocher-BOPE. Votre Association a utilisé aussi pour une large diffusion de message les réseaux sociaux (facebook etc voir les photos).   

Le report des élections (au lieu du 23/12 au 30/12) a encore semé de doute sur s’organisation effective. Votre Association toujours proche des jeunes, les a exhortés en leur exprimant la volonté de la Communauté Internationale d’amener notre pays à l’organisation des élections.

Pour finir, les J.F.D.HO.P sont des volontaires. Chacun devrait voter après vote, circulait  dans les différents centres de vote pour réaliser ce qui se passe et évaluer le degré de la violence. Certains de nos membres furent au centre jusqu’à ce qu’on affiche les résultats.

[Note de la rédaction: à la date de publication de cet article, le candidat de l’opposition Felix Tshisekedi a été assermenté à la présidence dans le premier transfert de pouvoir du pays par une élection en 59 ans d’indépendance. Cependant, il y a des revendications que les élections ont été remportées par un autre candidat de l’opposition, Martin Fayulu, et que les tensions restent vives dans le pays.]

Les jeunes de l’Afrique de l’Ouest outillés à Lomé sur la prévention des conflits

EDUCATION POUR LA PAIX

Un article de Bernard Yao Adzorgenu dans L.frii

« Genre et citoyenneté responsable dans les cercles juvéniles pour la paix en Afrique de l’Ouest », tel est le thème qui réunit depuis le 22 janvier 2019 à Lomé, une centaine de jeunes venus de neuf (9) pays de la sous-région.

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Question pour cet article:

Where is peace education taking place?

Pendant quatre (4) jours, ces jeunes seront outillés afin de travailler de façon collective dans la région ouest africaine pour la réduction des conflits et apporter la paix.

Il sera question de discuter la prévention des conflits et la culture de la paix, la démocratie citoyenne, la notion de leadership féminin en contexte africain, etc.

« Il s’agit d’outiller ces leaders a travailler de façon collective dans la région pour la réduction des conflicts, dans la suite logique de la résolution 2250 et 1325 du conseil de sécurité de l”ONU. Ces conflicts affectent plus les jeunes et les femmes », a expliqué M. Edoward Pilewa Karoue, Président du Mouvement international des étudiants catholiques (MIEC).

Le pays représentés sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ioire, Le Ghana, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal et le Togo.

L’UNESCO et l’Angola s’engagent pour créer la Biennale de Luanda, Forum panafricain de la culture de la paix

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Un article de l’UNESCO

Carolina Cerqueira, ministre de la culture de l’Angola, et Firmin Edouard Matoko, Sous-directeur général pour la Priorité Afrique et les relations extérieures de l’UNESCO, ont signé aujourd’hui [18 décembre] un accord portant création de la Biennale de Luanda – Forum panafricain de la culture de la paix dont la première édition aura lieu en septembre 2019.


Carolina Cerqueira, centre, et Firmin Edouard Matoko, droite

Organisée en partenariat entre le gouvernement de l’Angola, l’UNESCO et l’Union africaine, la Biennale de Luanda a pour vocation de promouvoir la prévention des violences et de la résolution des conflits, en favorisant les échanges culturels en Afrique, le dialogue entre les générations et la promotion de l’égalité des genres. Espace de réflexion, de diffusion d’œuvres artistiques, d’idées et de savoirs ayant trait à la culture de la paix, elle réunira des représentants des gouvernements, de la société civile, de la communauté artistique et scientifique, des organisations internationales.

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Question related to this article.

Will UNESCO once again play a role in the culture of peace?

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« C’est une grande satisfaction pour l’Angola d’accueillir la Biennale car dans mon pays, nous connaissons le prix de la paix. Avec l’aide de l’Union africaine et des organisations de la société civile, nous serons en mesure de créer un lien fort, solidaire et fraternel entre les plus âgés et les plus jeunes, afin qu’ils puissent rêver d’une Afrique prospère et pacifique. Car celle-ci ne sera possible que si nous travaillons ensemble », a déclaré lors de la signature la ministre de la culture de l’Angola, après avoir remercié tous les acteurs qui ont œuvré à la réalisation de cet accord, notamment l’UNESCO.

« Cet accord, très important pour l’UNESCO, va nous permettre de réaliser un projet que nous avons engagé depuis déjà plusieurs années, celui d’organiser un festival de la culture de la paix avec le soutien notamment de l’Union africaine. Nous pensons que ce projet a de l’avenir et qu’il contribuera à la transformation du continent africain », a déclaré pour sa part le Sous-directeur général pour la Priorité Afrique et les relations extérieures de l’UNESCO, Firmin Edouard Matoko.

Cette biennale s’inscrit dans la stratégie opérationnelle de l’UNESCO pour la priorité Afrique (2014-2021) qui vise à « apporter des réponses africaines aux transformations qui affectent leurs économies et leurs sociétés ».

La première édition de septembre 2019, s’articulera autour de quatre axes : un pôle de réflexion ou forum intellectuel, orienté vers l’avenir de l’Afrique ; un Festival des cultures où des pays africains et de la Diaspora pourront montrer leur diversité culturelle et leur capacité de résilience aux conflits et aux violence ; des évènements culturels et sportifs de niveau international et une mobilisation de partenaires pour soutenir des projets partout sur le continent africain.