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Protection des Droits de l’homme et la paix au Cameroun : L’association internationale Kofi Annan s’engage

. . PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE .

Un article par Marcel Ndi de Agence Cameroun Presse

‘Association Internationale Kofi Annan vient de présenter le projet à la presse à Bafoussam. Ceci à la faveur d’une activité qui sera lancée dans les tous prochains jours.

En effet, le Projet “237- Peace and Good Governance”, est un nouveau concept de l’Association Internationale Kofi Annan pour la Promotion et la Protection des Droits de l’Homme et la Paix. Il s’agit d’un Programme d’Appui à la Restauration, la consolidation de la Paix et l’Amélioration de la Gouvernance Locale au Cameroun.

Selon le Dr Serges Mboumegne, président de ladite association, à l’occasion d’une rencontre avec les médias à Bafoussam, le projet qui devra s’étendre sur 12 mois comporte deux composantes : l’appui à la contribution des ménages à la construction des foyers de paix durable au Cameroun, et le renforcement des capacités des élus locaux et populations locales pour une participation effective à la gouvernance locale.

Avec l’appui du Réseau droits civils et politiques-Cameroun, le programme sera exécuté dans les régions de l’Ouest, Nord-Ouest et Sud-Ouest Cameroun avec délocalisation de certaines activités programmées dans les zones anglophones à Bafoussam, région de l’Ouest en cas de risque sécuritaire élevé.

Pour rappel, l’Association Internationale Kofi Annan a pour mission d’œuvrer à la promotion et la protection des droits de l’homme et la paix en vue de contribuer à la construction d’un Etat de droit durable et soucieuse du respect intégral des valeurs humaines.

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How can we develop the institutional framework for a culture of peace?

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• SUR LE PLAN NATIONAL

Contribuer à l’éradication des violences à l’égard des enfants et la femme ;

Vulgariser les instruments internationaux et nationaux en matière de Droits de l’Homme et la paix ;

Réduire les cas de violations des Droits de l’Homme ;

Contribuer au respect des droits des personnes du 3e âge et à l’insertion des personnes handicapées ;

Favoriser la culture de la paix ;

Faire un plaidoyer pour la participation des jeunes à l’élaboration des politiques publiques ;

Réduire les conflits individuels et collectifs de travail ;

Contribuer à l’amélioration de la situation des personnes détenues ;

Soutenir les politiques de développement durable ;

Dénoncer les cas de violations flagrantes des droits de l’Homme ;

Faire des consultations juridiques et assistance judiciaire ;

Contribuer à la lutte contre la corruption ;

Contribuer à la promotion des pratiques démocratiques.

• SUR LE PLAN INTERNATIONAL

Soutenir les initiatives de paix

Encourager les actions en faveur de l’intégration

Encourager la médiation

Appeler au respect des engagements internationaux relatifs aux Droits de l’Homme et la Paix.

Grands Lacs: les jeunes de la RDC et ceux du Rwanda ont manifesté à Goma pour la paix dans la sous-région

. . PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE .

Un article par Justin Kabumba de L’Interview

Plusieurs centaines des jeunes du Rwanda et de la République démocratique du Congo ont marché dans les rues ce jeudi 3 octobre 2019, à Goma chef de la province du Nord-Kivu pour soutenir la paix dans la région des Grands Lacs.


LINTERVIEW.CD/Photo Justin Kabumba

C’est sous le thème “Notre diversité, notre opportunité” que ces fils et filles venu de ces deux pays voisins, tous vêtus en bleus blancs qu’ils se sont réunis pour prêcher la paix dans la région de Grands Lacs et interpellés les dirigeants des ces deux pays que les jeunes sont prêts a œuvrer pour la paix .

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Question related to this article.

Can you add to this analysis of the Democratic Republic of the Congo?

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” Longtemps victimes des guerres en répétitions, nous avons pris l’option de célébrer la paix. Nous sommes entrain de pouvoir prêcher la culture de la paix ,parce-que pensons que la paix ça se construit, voilà pourquoi nous mobilisons les jeunes pour dire que nous sommes prêt pour la paix et nous soutenons la paix ” a déclaré, Guy Kibira, président provincial de la jeunesse du Nord-Kivu.

Ces jeunes disent croire au nouveau régime dans le retour de la paix total en RDC.

“Le nouveau régime inspire confiance ,voilà pourquoi nous faisons tout ça,pour qu’ils comprennent par tout ou ils se retrouvent et qu’ils comprennent que nous nous aspirons à la paix ,nous voulons vivre dans la paix et dans cette paix que nous aurons des partenaires qui viendrons investure dans notre région ” ajoute-t-il.

Même réaction du côté d’un jeune venu du Rwanda qui se dit être satisfait de l’initiative,la quelle selon lui pérenniserait la paix entre ces deux pays .

” Je suis venu marché avec mes frères congolais pour montré que nous sommes les mêmes ,et qu’on aucun problèmes entre le Rwanda et la RDC, nous devons vivres dans une bonne cohabitation pacifique ” déclare ,un jeune du Rwanda.
Cette marche s’inscrit dans le programme régional ” Dialogue transfrontalière pour la paix dans la région des Grands lacs .


Ces jeunes avec un signe de satisfaction se sont rassemblés au rond-point Muningi du territoire de Nyiragongo ou ils ont commencés leur marche avant d’aller chuter au stadium de L’ISC Goma ou plusieurs échanges d’expériences ont été fait afin de lancé un message fort aux autorités congolaises et Rwandaises et de leurs dires que les jeunes sont prêt pour la paix en harmonie dans la région de Grands Lacs et que ces dirigeants doivent suivre les aspirations profondes des jeunes de la province du Nord-Kivu en RDC et celle de la district de Rubavu au Rwanda.

Journée internationale de la paix: le PAYNCoP Gabon participe à la protection de l’environnement

. . DEVELOPPEMENT DURABLE .

de Jerry Bibang

Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la paix, célébrée cette année sous le thème : « Action climatique, action pour la paix », la Coordination Nationale du Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix (PAYNCoP GABON) a pris part, vendredi 20 septembre dernier, à l’opération de ramassage des déchets plastiques, organisée par le système des Nations Unies au Gabon.


Bautrin Ekouma, le Coordonnateur National du Payncop Gabon et d’autres volontaires au cours de l’activité

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Despite the vested interests of companies and governments, Can we make progress toward sustainable development?

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En effet, conscient que l’urgence climatique mondiale menace la sécurité et la stabilité des peuples à travers le monde, le Secrétaire Général des Nations Unies, M. Antonio Guteres, a invité les ‘”itoyens du monde” à prendre des mesures et mener des actions concrètes en faveur de la protection de l’environnement. C’est suite à cet appel que le PAYNCoP Gabon s’est joint au système des Nations Unies pour une opération de ramassage des bouteilles plastiques.

Conduits par M. Keita Ohashi, le Représentant résident du Fonds des Nations Unies pour la Population au Gabon (UNFPA), les bénévoles ont sillonné le carrefour “derrière la prison” en passant par “les trois quartiers” jusqu’à la plage du Lycée National Léon Mba. Environ, plus de 2000 bouteilles plastiques ont été collectées et seront remises à un jeune entrepreneur pour le recyclage.

Dans son mot de circonstance, M. Francis James, le Coordonnateur Résident du PNUD Gabon a encouragé les jeunes à s’approprier les questions des changements climatiques car c’est l’avenir de la jeunesse qui est menacée.

Cette opération a également enregistré la participation d’autres regroupements associatifs notamment le Mouvement Citoyen pour la Bonne Gouvernance au Gabon (MCB2G), l’alliance pour la justice climatique, section Gabon (PACJA GABON), Youth Students for Peace (YSP), la fédération pour la paix universelle (UPF), PlasMandji et bien d’autres

Tournoi e la Paix / Le Payncop Gabon Sensibilise sur la Culture de la Paix et la Resolution 2250

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

de Jerry Bibang

Dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale de la paix, la Coordination Nationale du Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix (PAYNCoP Gabon) a pris part, samedi 21 septembre dernier, au Tournoi de la Paix, organisé par le Système des Nations Unies au Gabon.

Au cours de cette manifestation, le PAYNCoP Gabon a entretenu les jeunes sur les attitudes, valeurs et comportements à adopter pour cultiver ”la culture de la paix”. Il s’agit, entre autres, du respect de l’autre, du rejet de toutes formes de violence, la solidarité à l’endroit des nécessiteux, le vivre-ensemble, le pardon, le dialogue etc.

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Latest Discussion

How can sports promote peace?

Aussi, le public a été sensibilisé, via un guide illustré, sur la résolution 2250 (jeunes, paix et sécurité) qui exhorte les Etats membres de l’Onu à mettre en place des mécanismes qui permettent une participation active des jeunes dans les questions de paix et sécurité à tous les niveaux du processus de consolidation ou de maintien de la paix.

En marge de cette sensibilisation, le PAYNCoP Gabon a également offert des trousseaux scolaires aux enfants de l’orphelinat Arc-en-ciel « afin de leur témoigner l’amour et la solidarité qui devraient orienter toutes nos actions » a expliqué Jerry Bibang, le Coordonnateur National du PAYNCoP Gabon. « C’est l’occasion pour nous de remercier nos partenaires grâce à qui nous menons ces activités notamment le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) et l’UNESCO » a-t-il ajouté.

Initié par l’UNOCA, le Tournoi de la Paix est une activité qui permet de célébrer, dans la communion et la convivialité, la paix comme valeur universelle sans laquelle il serait impossible d’envisager un développement durable. Cette année, la compétition a regroupé huit équipes notamment la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), la Direction générale des droits de l’homme, les Eléments français au Gabon, la Gendarmerie nationale, le Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix, le Système des Nations Unies et la Police Nationale qui a remporté la compétition. Rendez-vous a été pris pour l’année prochaine.

Biennale de Luanda – Forum panafricain pour la culture de la paix 18-22 septembre 2019 13 Septembre 2019

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de l’UNESCO

La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, participera à la Biennale de Luanda qui se déroulera du 18 au 22 septembre dans la capitale de l’Angola et qui réunira des responsables gouvernementaux, des représentants de la société civile, d’organisations internationales, ainsi que des artistes et des scientifiques du continent africain comme de la diaspora.


© UNESCO

La Directrice générale participera à l’ouverture de la Biennale aux côtés de João Manuel Gonçalves Lourenço, Président de l’Angola, d’Ibrahim Boubacar Keïta, Président du Mali, de Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union africaine, et de Denis Mukwege, Prix Nobel de la paix 2018.

Les présidents de la République du Congo et de la Namibie doivent aussi participer à cette première édition de la Biennale de Luanda qui sera organisée autour de trois axes :
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The Luanda Biennale: What is its contribution to a culture of peace in Africa?

Will UNESCO once again play a role in the culture of peace?

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1. Forum des partenaires – Alliance pour l’Afrique. Créée en 2018 par l’UNESCO, l’Alliance mobilise des donateurs, des entreprises des secteurs public et privé, ainsi que des organisations régionales et internationales autour de projets de développement durable en Afrique. Ceux-ci concernent un large éventail de domaines relevant du mandat de l’UNESCO, notamment la préservation du patrimoine et le soutien aux médias libres et pluralistes ;

2. Forum d’idées ; Forum des jeunes ; Forum des femmes. Il s’agit de trois plates-formes de réflexion sur l’avenir de l’Afrique, axées sur la diffusion de bonnes pratiques et de solutions pour la prévention des crises, ainsi que sur la résolution et l’atténuation des conflits ;

3. Festival des cultures. Mise en valeur de la diversité culturelle des pays africains et de la diaspora africaine.

Né d’un partenariat entre l’Angola, l’Union africaine et l’UNESCO, le Forum est conçu pour promouvoir la prévention de la violence et le règlement des conflits en facilitant les échanges culturels en Afrique et au sein de la diaspora africaine, ainsi que le dialogue intergénérationnel et l’égalité des sexes. Il s’agit de nourrir la réflexion et de faciliter la diffusion d’œuvres artistiques, d’idées et de connaissances relatives à la culture de la paix. Il s’inspire de la Charte de la renaissance culturelle africaine adoptée en 2006.

Au cours de sa visite en Angola, la Directrice générale de l’UNESCO signera également un accord de partenariat en vue de la création d’un programme national de doctorat en science, technologie et innovation, visant à former 160 doctorants d’ici 2020. Le projet s’inscrit dans le cadre d’un partenariat plus large visant à renforcer les capacités éducatives, scientifiques et culturelles de l’Angola.

Côte d’Ivoire: Symposium National des Leaders Religieux, Rois et Chefs Traditionnels pour une Culture de la Paix et de la Non-Violence

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Un article de Abidjan.net

L’Abbé Jacques Kouassi, Prêtre du Diocèse de Yamoussoukro, au cours des panels qui ont ponctué ce mardi 13 août, la première séance des travaux du symposium national des leaders religieux, rois et chefs traditionnels pour une culture de la paix et de la non-violence, s’est interrogé de savoir est ce que les politiciens en Côte d’Ivoire veulent la paix ou seulement le pouvoir ?

C’est sous la bannière de la « Gestion des conflits et réconciliation en Côte d’Ivoire » que les leaders religieux, rois et chefs traditionnels ont planché sur leurs rôles et responsabilités pour un usage efficace des alliances inter-ethniques dans le règlement des conflits communautaires et/ou politiques.

En guise de contribution, l’Abbé Jacques Kouassi, en a profité pour tirer sur la sonnette d’alarme en interpellant ses pairs à mener une analyse sur ce qu’il faut faire pour le bien de tout le monde et non de celui d’un parti politique.

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How should elections be organized in a true democracy?

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Face à la recomposition de la CEI adoptée par les parlementaires et contestée par l’opposition ivoirienne, il invite les rois et chefs traditionnels à se prononcer là-dessus pour éviter les erreurs du passé.

« Sans passion, réfléchissons bien à cela parce que c’est comme ça que ça commence. Nous les religieux, nous allons parler, mais est ce que ceux qui doivent écouter sont prêts à écouter. Nous sommes nombreux à vouloir parler, mais il faut parler non pas pour prendre parti mais pour le bien de la Côte d’Ivoire », soutient le Père Jacques Kouassi.

Réagissant sur l’ambition de ce panel de mettre en place un comité de résolution des conflits pour informer les autorités étatiques, il s’est insurgé contre le fait qu’en Afrique en général et particulièrement en Côte d’Ivoire, les autorités ont du mal à faire la distinction entre les ressources de l’Etat et celles de leur parti politique.

Selon lui, quelle est cette autorité qui serait prête à aller régler des conflits sachant qu’il est dans une zone de son adversaire politique sans qu’il ne biaise la chose ?

« Je me suis interrogé de savoir, est ce que le politique veut vraiment la paix ou veut uniquement le pouvoir ? Est ce que les politiciens en Côte d’Ivoire veulent la paix ou recherchent que le pouvoir ? »

Voici la question qu’il dit se poser sans cesse, sans avoir de réponse.

Le PAYNCoP Gabon et AFRICTIVITES édifient les organisations de la société civile sur la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP)

DROITS DE L’HOMME . .

de Jerry Bibang, le Coordonateur National du PAYNCoP Gabon

Dans le cadre de la célébration du mois africain de la justice, le Mouvement Citoyen pour la Bonne Gouvernance au Gabon (MCB2G) et le Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix (PAYNCoP), en partenariat avec les Africtivistes, ont organisé, le samedi 10 aout, une conférence publique sur le thème “Commission Africaine des Droits de l’Homme et des peuples et accès à la justice : mécanisme pour ce droit fondamental.”


(Cliquez sur le photo pour l’élargir.

Animée par Maitre Paulette Oyane Ondo, avocate et défenseure des Droits de l’homme, la rencontre qui s’est tenue au Centre Culturel de Glass a regroupé plusieurs responsables d’Ong et associations œuvrant pour la défense et la promotion des Droits de l’Homme.

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How can human rights be defended?

Dans son allocution de circonstance, Jerry Bibang, le Coordonateur Général du MCB2G et Coordonateur National du PAYNCoP Gabon a insisté sur le contexte de cette rencontre : “l’activité qui nous réunis ce jour s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme intitulé. ‘Local Initiative for Justice’ qui vise à mettre en place un cadre de dialogue, d’échange, de discussion et de débat autour des problématiques de droits de l’homme et des peuples. Ce programme, piloté par la plate forme Africtivistes, se compose de 5 grandes sessions qui se tiendront successivement au Gabon, au Congo, en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso et au Cameroun.”

A travers ce programme, “les Africtivistes et toutes les parties prenantes souhaitent mieux faire connaitre la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) qui reste encore peu connu du grand public,” a-t-il ajouté.

Prenant la parole, Maitre Paulette Oyane Ondo a commencé par un rappel historique avant d’aborder la composition, le fonctionnement, les mécanismes et les conditions de saisine de la CADHP. Pour l’avocate, la Commission, créée en 1987 en Ethiopie, assure essentiellement la promotion, la protection, la garantie et le respect des Droits de l’Homme en Afrique. Son outil de base est la Charte africaine des Droits de l’Homme et des peuples.

La commission fait également office de juridiction entre Etats ou en cas de différent entre un Etat et un individu ou un groupe de personne vivant en Afrique. Si la commission est accessible à tous, il existe toutefois des conditions pour qu’elle se saisisse d’une affaire. La première condition est que le pays mis en cause ait ratifié la Charte africaine des Droits de l’homme ; et la deuxième est que la plainte soit liée à une violation du texte de base. L’avocate a profité de l’occasion pour relever le mutisme et l’absence de la société civile gabonaise auprès de la CADHP, avant de répondre aux nombreuses questions des participants.

En marge de cette communication, le public a également eu droit à la présentation de la plate forme Africtivistes, assurée par Boursier Tchibinda, l’un des membres de cette organisation panafricaine ainsi que la présentation du MCB2G, par Joanie Mahinou, la Coodonatrice générale adjointe de cette Ong.

Le PAYNCoP Gabon Identifie les Organisations de Jeunes sur la Culture de la Paix

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION
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by Jerry Bibang, le Coordonateur National du PAYNCoP Gabon

La Coordination Nationale du Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la paix (PAYNCoP Gabon) a organisé hier, mercredi 03 juillet 2019, un atelier de restitution sur le thème : “Comprendre et promouvoir la culture de la paix”.


Photo © PAYNCoP Gabon

C’est le siège de l’Unesco qui a servi de cadre à cette activité qui réuni plusieurs responsables d’organisations de jeunes, notamment le Conseil National de la Jeunesse (CNJ), l’Union Chrétienne des Jeunes de l’Eglise Evangélique du Gabon (UCJEEG), FECAM, AISSEC Gabon et bien d’autres.

Dans son mot d’ouverture, le Représentant du patron de l’Unesco, M. Juste Tindy-Poaty, a salué le dynamisme de l’équipe dirigeante de la Coordination Nationale du PAYNCoP Gabon qui, moins d’un mois après la formation dont elle a bénéficié, organise cet atelier de restitution à l’endroit des responsables de mouvements associatifs des jeunes.

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Will UNESCO once again play a role in the culture of peace?

Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

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Il a également invité les participants à faire bon usage des connaissances reçues avant des les encourager à l’action car, « la culture de la paix ce n’est pas seulement les discours, la théorie, il faut surtout poser des actes sur le terrain » a-t-il ajouté. La première communication, animée par Jerry Bibang, le Coordonateur National du PAYNCoP Gabon, portait sur les éléments de compréhension du concept de “culture de la paix” notamment l’origine, la définition, les outils et surtout les instruments normatifs internationaux qui soutiennent ce concept. Au titre de ces instruments, la Résolution 2250 (jeunes, paix et sécurité) et la Résolution 1325 (femmes, paix et sécurité) ont été mises en évidence. S’agissant de la définition, il a insisté sur le fait que la culture de la paix ne se réduit pas à l’absence de guerre. Elle implique plusieurs choses à la fois parmi lesquelles les valeurs, attitudes et comportements qui favorisent le vivre ensemble. Il s’agit par exemple du respect des libertés, des Droits de l’homme, la justice sociale, l’égalité, la démocratie, la solidarité, la tolérance, le dialogue et bien d’autres.

Intervenant sur les sources de financement relatives à la culture de la paix, Joannie Mahinou, la Chargée des Affaires juridiques du PAYNCoP Gabon, a abordé les possibilités de financement à l’Unesco via le Programme de Participation (PP), les différents fonds du programme culture, le fonds du patrimoine culturel immatériel (PCI), le fonds international pour la diversité culturelle (FIDC) ainsi que le fonds du programme sciences humaines et sociales. Aussi, les possibilités de financement dans le système des Nations Unies ainsi que d’autres bailleurs ont été présentées.

Le PAYNCoP Gabon envisage poursuivre ce partage d’information auprès des organisations de jeunes à l’intérieur du pays.

Le PAYNCoP Gabon Renforce Ses Connaissances sur la Culture de la Paix

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Envoyé à CPNN par Jerry Bibang, le Coordonateur National du PAYNCoP Gabon.

La Coordination Nationale du Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la paix (PAYNCoP Gabon) a pris part, le samedi 15 juin 2019, à un atelier de renforcement de capacités sur le concept de “culture de la paix” organisé par le système des Nations Unies au Gabon.


Photo © PAYNCoP Gabon

C’est le siège de l’Unesco qui servi de cadre à cette activité qui réuni plusieurs organisations exerçant pour la culture de la paix au Gabon notamment le Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix, le Réseau Panafricain des femmes pour la culture de la paix et le développement durable, les femmes de presse pour la culture de la paix, les clubs Unesco…

Pour les organisateurs, cet atelier avait pour objectif de donner de rudiments nécessaires aux organisations de la société civile pour une meilleure appropriation du concept de la “culture de la paix” et des outils pour la mise en œuvre des activités relatives à ce concept.

Dans son mot de circonstance, M. Fazzino, le Représentant de l’Unesco, a salué la participation des différentes organisations avant de rappeler les enjeux de cet atelier. Il s’agira de voir d’abord comment la culture de la paix contribue aux objectifs de développement durable, ensuite nous verrons comment passer à l’action via des projets finançables avant de donner des orientations sur les sources de financement, a-t-il indiqué.

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Will UNESCO once again play a role in the culture of peace?

Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

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La première communication, animée par Juste Joris Tindy Poaty, Docteur en philosophie et expert au bureau Unesco, a porté sur les origines du concept de ‘’culture de la paix’’, sa définition ainsi que les instruments internationaux relatifs à ce concept. Si l’expression est utilisée pour la première fois lors d’un congrès à Yamoussoukro en 1989, la culture de la paix prend sa source dans l’acte constitutif de l’organisation des Nations Unies qui a pour mission de construire un monde pacifique, a-t-il rappelé. Sa définition complète se trouve dans la Résolution 52/13 du 15 janvier 1998 de l’Onu.

Au titre des instruments juridiques internationaux, les résolutions 1325 (femmes, paix et sécurité), 2250 (jeunes, paix et sécurité), 2419 et la recommandation sur l’éducation pour la compréhension, la coopération et la paix internationale figurent en bonne place. En marge de ces instruments, on peut également ajouter d’autres éléments tels que le Manifeste de Séville et le Manifeste 2000 qui concourent également à la culture de la paix.

Les participants ont également eu droit à une communication basée sur le processus d’élaboration d’un projet, animée par un expert du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (Unoca). De la planification à l’évaluation, en passant par la mise en œuvre d’un projet, toutes les étapes ont été expliquées aux participants afin de mieux les outiller dans la rédaction de projet.

Noémie Dalle, stagiaire à l’Unesco, a quant à elle exposé sur les opportunités de financement des projets relatifs à la culture de la paix. Elle a passé en revu les possibilités de financement à l’Unesco, au sein du système des Nations Unies et auprès d’autres bailleurs.

Pour les participants, cet atelier vient répondre à plusieurs préoccupations. “Nous sortons de là avec des éléments de langage commun en parlant de culture de la paix, mais aussi la démarche appropriée pour la rédaction de projet et surtout les opportunités de financement pour lancer des projets sur le terrain” a conclu Jerry Bibang, le Coordonateur National du PAYNCoP Gabon.

Le PAYNCoP Gabon Plaide pour l’Implication des Jeunes dans les Questions de Paix et Securite

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Envoyé à CPNN par Jerry Bibang, coordinateur de PAYNCoP Gabon

La Coordination Nationale du Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la paix (PAYNCoP Gabon) a récemment rencontré une délégation onusienne, envoyée par le Secrétaire Général des Nations Unies, dans le cadre de la revue stratégique du bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA).

Composée d’une équipe pluridisciplinaire, dirigée par l’ancien Représentant Spécial du SG de l’Onu, Ahmedou Ould-Abdallah, la mission avait pour objectif d’évaluer, à mis parcourt, le travail abattu par l’UNOCA dans la sous-région. Certaines organisations de la société civile étant invitées à prendre part à cette évaluation, le Coordonateur National du Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix a saisi cette opportunité pour plaider en faveur d’une implication des jeunes dans les questions de paix et sécurité.

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Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

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Pour Jerry Bibang, la jeunesse constitue la catégorie sociale la plus importante du point de vue numérique dans la sous-région et dans le monde. Les jeunes sont donc les principaux artisans et les victimes de conflits et de guerres. Il convient, de ce fait, d’associer ces jeunes, à tous les niveaux du processus, dans les questions de paix et sécurité notamment dans la prévention, la médiation, les activités pos-conflits etc.

D’après le Coordonateur National du PAYNCoP Gabon, il s’agit simplement de mettre en œuvre la Résolution 2250 (jeunes, paix et sécurité) conformément aux recommandations du Conseil de sécurité de l’Onu. Aussi, le premier responsable du PAYNCoP Gabon a invité l’équipe onusienne à soutenir les activités et les projets liés à la prévention et à la promotion de la culture de la paix. Malgré notre engagement, notre bonne volonté et nos idées, si nous ne sommes pas soutenus, notre action restera limitée, a-t-il indiqué.

Le problème de reconnaissance juridique des organisations de la société civile a également été mis en exergue. L’ensemble des organisations présentes, notamment, le réseau des femmes de presse pour la paix, la plate forme Gabon Groupe Résolution 1325, le Centre de la Démocratie et les Droits de l’Homme (CDDH-Gabon), l’Ong Brainforest et le PAYNCoP Gabon ont unanimement reconnu que la difficulté d’obtenir un récépissé définitif constitue un frein à la mobilisation des fonds pour les associations et Ong. D’où l’invite pour un plaidoyer auprès du gouvernement afin de faire des efforts sur cette question.