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Bulletin français 1 octobre 2015

JOURNEE INTERNATIONALE DE PAIX 2015 .

Chaque année, la Journée internationale de la paix fixée au 21 Septembre, atteste des progrès faits par la conscience anti-guerre à travers le monde. L’année dernière, le bulletin du 1er Octobre avait conclu ainsi : “Nous voyons ce mois-ci la mobilisation la plus impressionnante pour une Culture de la Paix depuis l’Année internationale, il y a 14 ans. Ainsi, nous pouvons dire avec certitude que la Culture de la Paix, malgré toutes les violences faites au Monde, avance comme un fleuve en marche, irriguant et généreux.”

Peut-on dire la même chose cette année? La célébration de la Journée est tellement répandue qu’il est difficile d’avoir une mesure quantitative. Qualitativement, nous pouvons voir de nombreux exemples qui suggèrent que nous avançons.

Comme d’habitude sur cette journée, le Secrétaire général de l’ONU appelle à un cessez-le-feu dans les guerres à travers le monde. Le directeur de Greenpeace, Kumi Naidoo, profite de l’occasion pour appeler à l’entraide vers les réfugiés ainsi que la cessation des guerres qui les ont forcés à fuir. Il salue les nombreux actes de solidarité faits par des individus et par des communautés à travers l’Europe, et il cite le poète Warsan Shire : “Personne ne quitte sa maison, sauf si la maison est dans la bouche d’un requin.”

Dans la même veine, le Bureau international de la paix a décerné deux prix identiques pour son prix annuel MacBride. L’un des deux a été attribué à l’île italienne de Lampedusa dont les habitants ont aidé des milliers de réfugiés qui tentaient de traverser la Méditerranée pour trouver asile en Europe, alors que tous fuyaient les interventions militaires de l’Europe dans leur propre pays d’origine !

Peace One Day qui fait campagne depuis plus de 17 ans pour la Journée de la Paix, a parrainé cette année, «One» (“Un”), titre de l’hymne Journée de la Paix enregistrée par des musiciens de cinq pays africains: Zwai Bala (Afrique du Sud), Ice Prince (Nigeria) Maurice Kirya (Ouganda), Alikiba (Tanzanie), Wangechi (Kenya) et Dama Do Bling (Mozambique). L’hymne a été chanté lors de la célébration de Peace One Day à Kigali, au Rwanda, qui a présenté des spectacles d’artistes de toute la région des Grands Lacs d’Afrique.

Aux États-Unis, la Campagne Non-violence coordonne des centaines d’actions dans le pays pour favoriser une Culture de la Paix par la puissance de la non-violence. L’année dernière, la campagne a été lancée avec 239 événements dans chaque partie du pays.

Voici quelques autres célébrations à travers le monde :

-La célébration par l’Association des Nations Unies de Nouvelle-Zélande pour la Journée internationale de la paix a eu lieu au Parlement.

Au Zimbabwe, des danseurs, des comédiens et des poètes se sont réunis à travers des spectacles au Zimbabwe Hall à Highfield.

Le Réseau pour la paix au Cachemire a célèbré la Journée a l’île de Samad de la paix Nageen. Ils participent à la Fête mondiale pour la paix, coordonné par les Villes internationales de la paix, avec beaucoup d’autres villes à travers le monde.

-Les militants de la paix de Ashland, Oregon (Etats-Unis) ont profité de cette journée pour lancer une Commission de Culture de la Paix de leur ville.

-Et les militants en Colombie ont célébré le jour dans le 7ème Congrès national des REDUNDIPAZ, consacré au rôle de l’université dans la construction de la paix avec la justice sociale.

Après avoir examiné les sites Web et les médias sociaux consacrés à cette commémoration internationale de la paix, nous pouvons conclure que toutes nos estimations sont en dessous de la réalité et que la célébration est plus répandue que nous pouvons le croire.

      

DISARMAMENT ET SECURITÉ
idp survey

Trying to Survey Events around the World for the International Day of Peace

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES
new women

Rassemblement à Vienne de centaines de femmes syndicalistes pour une conférence mondiale

LIBERTÉ DE L’INFORMATION
colombia

Pact between the government and FARC-EP raises hopes for peace in Colombia

DROITS DE L’HOMME
new Germany

Germany: PRO ASYL presents human rights award to U.S. AWOL soldier

DÉVELOPPEMENT DURABLE
unforum

Le développement durable est le principal vecteur d’une paix durable, selon l’ONU

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE
stopwar

UK: Power to the Peaceful – Support Jeremy Corbyn – Join Stop the War

TOLERANCE ET SOLIDARITÉ
refugees

Is dropping more bombs on Syria way to solve refugee crisis?

ÉDUCATION POUR LA PAIX
Gilley

Music Builds Peace One Day at a Time

Bulletin français 1 septembre 2015

COLOMBIE SE PRÉPARE A LA PAIX .

Le gouvernement de Colombie et les FARC entrent dans leur 40e cycle de pourparlers de la paix. Après un demi-siècle de guerre civile qui a déchiré son pays, le peuple de Colombie est optimiste quant à la fin de la guerre et se prépare pour la paix.

Les pourparlers ont repris le 20 août à Cuba avec “un renouveau de confiance dans le processus de paix crée par la volonté des deux parties prenants d’accélérer le rythme de leurs négociations à La Havane et la désescalade de la violence en Colombie”. L’une des décisions prises lors des conversations récentes était la promesse de créer une commission de vérité. Une étude récente réalisée par les Nations Unies montre que, tandis que les pourparlers de paix progressaient, le niveau de la violence diminuait.

Selon les explications de Amada Benavides dans sa lettre de Colombie à CPNN: «Le processus de négociation vers un accord de paix avec les FARC a provoqué des avancées dans de nombreux domaines, y compris l’éducation pour la paix. Pour la première fois en Colombie, celle-ci est explicitement mentionnée, et dans ce sens nous avons plusieurs nouvelles initiatives … dont la Réunion nationale sur éducation pour la paix, qui se tiendra les 1er et 2 Octobre.” Amada Benavides ajoute: «Étant donné que nous avons travaillé plus de 15 ans pour souligner la nécessité de l’éducation pour la paix en Colombie, nous vivons vraiment un moment excitant.”

L’éducation pour la paix est en train de devenir une matière obligatoire dans les écoles en Colombie. Selon la loi 1732, adoptée en 2014, le gouvernement national a décrété que “l’éducation pour la paix doit être presente dans tous les établissements d’enseignement dans le pays”. La culture de la paix et le développement durable doivent être appliqués dans le programme scolaire avant le 31 Décembre 2015. Ils doivent apparaitre dans les domaines suivants: les sciences sociales, l’histoire, la géographie, la politique et la constitution de la démocratie, les sciences de la vie, l’éducation à l’environnement, l’éthique, les valeurs et les principes humains.

Il y a également des nombreuses initiatives locales et régionales dans le cadre des négociations de paix entre le gouvernement et les FARC:

Les actions de la Communauté de paix de San José de Apartadó dans les dernières années ont crée un précédent important. Existant officiellement depuis 1996, elle a su résister à la guerre civile grâce à un large éventail de tactiques non-violentes: déclarations publiques, création d’institutions éducatives et de marchés alternatifs. Cette diversité tactique impressionnante a gagné un considérable soutien international et, à ce jour, contribue à maintenir la liberté de la Communauté.

En Cundinamarca, une réunion régionale a été consacrée au renforcement de la politique nationale de la coexistence, de la sécurité et de la réconciliation. Jérôme Gordillo, secrétaire du gouvernement de Cundinamarca, a déclaré qu’il est de la responsabilité des maires et des médiateurs de gérer efficacement le processus de paix.

Dans la ville de San Agustin, la Faculté de l’éducation de l’Université Surcolombiana a célébré la première Biennale internationale de l’éducation et de la culture de la paix du 13 au 15 Août.

Dans la ville de San Agustin, la Faculté de l’éducation de l’Université Surcolombiana a célébré la première Biennale internationale de l’éducation et de la culture de la paix du 13 au 15 Août.

A Carthagèna, a été convoqué la première réunion pour construire une Assemblée régionale des Caraïbes pour la paix . Cette réunion a été soutenue par le syndicat des travailleurs USO et par la société Ecopetrol. Des délégués de Atlantico, Bolivar, Sucre, Córdoba, Cesar et Guajira y ont assistés.

A Bogotá, plus de 350.000 personnes ont participés au Festival “Rock dans le Parc” qui a été consacrée cette année à la culture de la paix.

À l’échelle nationale, la Deuxième Assemblée nationale pour la paix se tiendra en Novembre prochain. Quatre groupes de discussion et 10 assemblées régionales vont avoir lieu dans Antioquia, Barrancabermeja, Cartagena, Choco, Villavicencio, Neiva, Puerto Asis, Tibu, Arauca et Popayan. Ils porteront sur trois thèmes: 1) la politique de l’exploitation minière et de l’énergie; 2) le développement et la paix régionale et 3), la culture de la paix et le suivi des accords de paix.

Dans de nombreuses régions éloignées en Colombie, la radio est le seul media auquel les gens ont accès. Pour cette raison, le Bureau du Haut Commissaire pour la Paix cette année a commencé à former les journalistes et les animateurs travaillant dans des centaines de petites stations radio à travers le pays. Il s’agit de radio communautaire dont le but est d’animer les programmes qui mettront les citoyens et les citoyennes en contact avec le processus de paix.

En bref, le peuple de Colombie se prépare pour la paix à tous les niveaux. Il nous donne ainsi des leçons pour l’éventuelle transition de la culture de guerre mondiale à une culture de la paix.

      
LIBERTÉ DE L’INFORMATION

benavides

Letter from Colombia

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



To Hell and Back: How Rwanda’s Women Helped It Become a World Leader

DISARMAMENT ET SECURITÉ




CICR: Nous devons stopper le commerce et les transferts irresponsables d’armes

DROITS DE L’HOMME


L’ONU: Des déplacements de populations plus importants que jamais

DÉVELOPPEMENT DURABLE


Les Etats membres de l’ONU s’accordent sur le nouveau programme de développement

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Côte d’Ivoire: Le REPSFECO-CI invite les acteurs à un processus électoral apaisé

TOLERANCE ET SOLIDARITÉ


Bulgarie: Soins pour les victimes de violence et soutien psychologique pour les enfants et les adolescents en difficulté

ÉDUCATION POUR LA PAIX



Colombia: Rock in the Park 2015 – Music for the 21st Century

Bulletin de CPNN, 1 août 2015

. Y AURA-T-IL UNE VOLONTÉ POLITIQUE? .

Il y a trois ans, les nations du monde se sont réunies à Rio pour relever le défi du changement climatique. Elles ont échoué, ne parvenant à un accord. A cette époque, nous avions écrit, “L’immense réunion des gouvernements convoqués par les Nations Unies, peut être considérée comme une fenêtre ouverte sur l’actualité de l’histoire en cours, montrant des États-nations défaillants remplacés progressivement par de nouveaux cadres constitutionnels.”

A la fin de cette année à Paris, les nations du monde se réuniront une fois de plus pour aborder le même défi. Et cette fois, il y aura encore plus de pression par les cadres institutionnels tels que les villes et leur gouvernance, par exemple.

Ce mois-ci, soixante maires parmi les plus grandes villes du monde, majoritairement de l’ICLEI, organisation mondiale des municipalités pour le développement durable, ont rencontré le pape. Ensemble, ils ont exigé un accord rigoureux définissant les limites du réchauffement de la planète, afin de ne pas mettre l’humanité en danger.

Plus tôt dans le mois, vingt deux représentants des Etats et des régions d’Amérique du Nord et du Sud (avec l’absence notable de représentants de gouvernements nationaux) se sont réunis au Canada. Ils ont signé un accord pour:

– Soutenir la tarification du carbone,

– Garantir des rapports publics (transparence),

– Prendre des mesures dans les secteurs clés,

– Respecter les accords existants de réduction de gaz à effet de serre.

Un commentateur a appelé cela “un nouveau sentiment de responsabilisation et de collaboration par les institutions régionales à travers le continent.”

Au mois de mai, Anne Hidalgo, maire de Paris, a invité dix huit maires africains afin de rassembler le plus possible de parties prenantes en faveur d’un consensus avant le sommet des Nations Unies. Avec Ignazio Marino, le maire de Rome, en Italie, elle avait également invité les maires des “capitales et les grandes villes” des vingt huit Etats membres de l’Union européenne à un rassemblement en Mars. Les maires, représentant quelque soixante millions d’habitants, ont souligné que la «lutte contre le changement climatique est une priorité pour nos villes et le bien-être de nos citoyens.”

Le bureau de Madame Hidalgo travaille actuellement sur le projet d’avoir 1.000 maires venant du monde entier présents à la COP 21. Les enjeux sont élevés parce que le gouvernement français veut que le sommet soit un succès, avec un nouvel accord mondial sur la lutte contre le changement climatique.

Toujours mai, les électeurs de la province riche en pétrole de l’Alberta, au Canada, ont renversé la parti au pouvoir lors d’une élection marquée. Ils se sont opposés au gouvernement qui appuyait les compagnies pétrolières, destructrices de l’environnement. Les challengers ont gagné avec une promesse d’établir des politiques plus sévères contre le changement climatique.

En avril, les défenseurs de la justice climatique, les populations locales et les représentants des mouvements de masse se sont réunis à Maputo, au Mozambique pour considérer les causes, les manifestations et les impacts du changement climatique sur l’Afrique afin d’envisager les réponses à apporter. Ils ont publié une déclaration radicale qui a conclu “les participants à la conférence ont décidé de travailler avec d’autres mouvements en Afrique et dans le monde renverser le système capitaliste patriarcal qui est encouragé et protégé par les institutions financières mondiales. Nous luttons pour assurer la survie de l’Homme et pour les droits de la Terre Mère afin qu’elle maintienne ses cycles naturels.”

Il est devenu de plus en plus clair qu’une solution au problème du réchauffement de la planète n’est pas un problème technique, mais plutôt un problème politique. Les moyens sont disponibles. C’est seulement une volonté politique qui est nécessaire.

En mai, la MITEI, l’Initiative pour l’énergie du Massachusetts Institute of Technology, a publié un rapport indiquant que l’énergie solaire pouvait répondre aux futurs besoins énergétiques à long terme de l’humanité, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Mais pour réaliser ce potentiel, il faudra mettre davantage l’accent sur le développement de technologies moins chères et sur une politique de déploiement plus efficace.

En même temps, l’Earth Policy Institute a publié “Sept Réalités Surprenantes Derrière la Grande Transition vers les Energies Renouvelables”, indiquant que la transition mondiale vers une énergie propre, renouvelable et loin du nucléaire et des energies fossiles est en bonne voie. Voici leurs «sept réalités surprenantes:”

1. L’énergie solaire est maintenant si bon marché, que son adoption mondiale semble irresistible.

2. L’adoption de l’énergie éolienne est en train de modifier rapidement les portefeuilles énergétiques dans le monde entier.

3. Les politiques énergétiques encouragent les énergies renouvelables, et de nombreux pays envisagent un prix au carbone.

4. Le secteur financier s’intéresse aux énergies renouvelables – et commence à se retourner contre les énergies fossiles et le nucléaire.

5. L’utilisation du charbon est en déclin aux États-Unis et chutera probablement également au niveau mondial beaucoup plus tôt que que l’on ne le croyait possible.

6. Les moyens de transport “au pétrole” vont diminuer au profit des flottes de véhicules électriques qui se développent rapidement et le partage de bicyclettes et des voitures qui devient commun.

7. L’énergie nucléaire est en train d’échouer grâce à la hausse des coûts et des problèmes de sécurité à grande échelle.

Seule manque la volonté politique. Y aura-t-il une à Paris?

      
DÉVELOPPEMENT DURABLE

climate
Landmark Climate Statement Signed in Ontario

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES


Egypt: Women’s Voices Initiative for the Local Councils

DISARMAMENT ET SECURITÉ



United Cypriot economy to focus on shipping, tourism, education

DROITS DE L’HOMME


Protecting Schools 80 Years After Roerich

LIBERTÉ DE L’INFORMATION


Lettre ouverte des ONG sur le processus de sélection du Secrétaire général de l’ONU

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE


Journée Nelson Mandela

TOLERANCE ET SOLIDARITÉ


Dakar: Conférence internationale sur la paix

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Bolivie: Les médiateurs sont formées dans la culture de la paix

Bulletin Français 1 juillet 2015

AFFRONTER LE TERRORISME SANS VIOLENCE .

Les médias commerciaux, toujours avides de gros titres sur la violence, se complaisent à raconter toutes les atrocités commises par Boko  Haram et par l’Etat islamique,  héritiés d’Al-Qaida. 

Commençons  par la stratégie globale pour “un programme culturel afin de rejeter l’extrémisme et la violence” par Ismail Serageldin.  Sa  proposition est ni académique ni abstraite. Elle est basée sur la vaste expérience de l’organisation qu’il dirige, la Bibliothèque d’Alexandrie, en Egypte.   Il nous apporte “des graines d’espoir” pour une  transformation culturelle dans le monde arabe comme une alternative au fanatisme et ” au terrorisme barbare affiché par les forces du soi-disant  ‘Etat islamique’ en Irak et en Syrie.”

Selon les Elders, «Peut-être n’y a t-il pas d’autre choix que l’option militaire, mais en même temps, il est toujours important de comprendre. Ainsi les opérations militaires ne peuvent jamais réussir à  faire face à ces sortes de forces s’il n’y a pas une stratégie sociale et  politique mise en œuvre dans les zones où ces forces ne sont pas actives.  “Si la force doit être utilisée, elle doit l’être “après qu’un programme politique et social ait été construit sur ce qu’il faut faire par la  suite.”

Tout en appelant à des approches non-violentes, les Elders sont clairs. Les interventions militaires dans le passé ont été une cause majeure de l’augmentation du terrorisme au cours des dernières années.  Ecoutons ce que dit l’Elder Mary Robinson, «Je pense que beaucoup de problèmes découlent d’une guerre injustifiée et incroyablement néfaste en Irak. Elle a humilié, provoqué “le choc et l’effroi” à tous niveaux et en tous sens. Je pense que cette guerre a cassé une confiance qu’il va être très difficile de rétablir  “.

Serageldin dit clairement que la cause majeure du succès de l’État islamique terroriste “tient dans l’invasion américaine de l’Irak en 2003 et la mauvaise gestion ultérieure des clivages ethniques et religieux tendus dans cette société. Tout ceci a porté un coup traumatisant pour la confiance en soi des musulmans.  Ils ont considéré l’invasion directe par l’Amérique et par ses alliés d’Irak et d’Afghanistan, comme une  humiliation.  En outre, l’assassinat systématique de civils par l’utilisation de drones au Pakistan, en Afghanistan, au Yémen et ailleurs a servi à enflammer les sentiments de victimisation qui ont nourri le “désespoir émotionnel “des majorités musulmanes.

Malgré le fait que les petits cultivateurs produisent la plupart de la nourriture consommée par l’humanité, ils son menacés par l’agriculture intensive. Ainsi, les entreprises multinationales essayent d’imposer la production par monoculture pour l’exportation et mettent un monopole sur les graines. Ces multinationales sont soutenues par des lois gouvernementales et par des subventions se situant de plus en plus au niveau international.

Selon le spécialiste de la consolidation de la paix, John Paul Lederach, ce qui est nécessaire est une politique d’engagement non-violent avec les gens dans les groupes qui ont été fichés comme terroristes, plutôt qu’une politique d’isolement.  Par exemple, nous devons nous engager avec les femmes de Syrie, au coeur du pays terrorisé. Elles sont en train de promouvoir une culture de la paix à travers leurs engagements. Elles luttent pour stopper le mariage des enfants, pour unir réfugiés et communautés d’accueil, écouter les groupes marginalisés, rouvrir les écoles, aider les familles à survivre, réformer les tribunaux corrompus, vacciner les enfants, désarmer les jeunes et mobiliser un mouvement pour la paix.   Un excellent exemple de cet engagement est le travail de la Nonviolent Peaceforce, comme il l’est décrit dans l’article : “mise à jour urgente du  Soudan du Sud.”

Le ministre des Affaires étrangères de la Sierra Leone cède à  la voix de la sagesse lors de son discours à l’Organisation de la Conférence islamique. Face à une “une vague croissante d’insurrections terroristes et de troubles à travers le monde”, nous devons nous efforcer de prendre des initiatives allant de l’action humanitaire à la médiation en vue d’accompagner et de promouvoir la culture de la paix et de la tolérance entre les peuples.”

Et au Bénin, la conférence pour une “mobilisation générale contre le danger de Boko Haram” a conclu que “La force militaire ne suffira pas à annihiler ce mouvement djihadiste . . Il s’agit d’établir des rapports de confiance entre les fidèles de différentes religions en vue de mieux construire ensemble une société de développement et de paix et mobiliser les ardeurs autour de tâches concrètes reconnues prioritaires par tous .”

      

TOLERANCE ET SOLIDARITÉ

benin

Le Bénin encourage le dialogue interreligieux contre Boko Haram

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



Argentina: Massive march against gender violence in front of the Congress

DISARMAMENT ET SECURITÉ



Gaza prepares to welcome Freedom Flotilla III

DROITS DE L’HOMME



Truth and Reconciliation Commission: Canada guilty of cultural genocide against Indigenous peoples

LIBERTÉ DE L’INFORMATION


Colombia: FARC and the Government Will Create a Truth Commission

DÉVELOPPEMENT DURABLE


FAO: Le nombre de personnes souffrant de la faim passe sous la barre des 800 millions. Prochain objectif: l’éradication

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE


The Challenge: A Cultural Program to Reject Extremism and Violence

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Colombia: Teaching peace

Bulletin Français 1 juin 2015

. . . VERS SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE . . .

Ce mois-ci, nous traiterons d’articles de fond à propos du mouvement paysan pour la souveraineté alimentaire, en commençant par le Sixième Congrès de la Coordination d’Organisations Rurales latino-américaine– Via Campesina (CLOC-VC) qui a eu lieu en Argentine.

Plus de mille délégués venant l’Amérique Latine et des Caraïbes, d’Afrique, d’Asie et d’Europe se sont rencontrés pour une semaine de débats lors d’ateliers et d’assemblées. Ils se sont accordés pour défendre: “la Souveraineté alimentaire soutenue par la réalisation d’une Réforme Agraire Complète et Populaire qui nous donne en retour la joie de prendre soin de la Terre Mère et ainsi de produire la nourriture dont nos peuples et l’humanité doivent pour assurer le développement.”

Voici deux citations extraite de leur déclaration finale :

“CLOC est la flamme, la lumière et les actions de Via Campesina en Amérique latine. Nous emmergeons du coeur même de 500 ans d’histoire où les indigènes, les paysans, la résistance noire et populaire sont nos origines. Cela a initié le mouvement paysan historique et les nouveaux mouvements apparaissant comme une réponse aux processus de démantèlement imposés par les politique néolibérales.

“Nous reprenons force, expérience et luttes et nous élaborons des propositions en fonction des nouveaux moments politiques. Nous mettons en évidence les questions agraires qui sont tout à fait appropriées à la société dans son ensemble et de ce fait, nous devons y faire face avec une stratégie de pouvoir alternatif et populaire.”

Malgré le fait que les petits cultivateurs produisent la plupart de la nourriture consommée par l’humanité, ils son menacés par l’agriculture intensive. Ainsi, les entreprises multinationales essayent d’imposer la production par monoculture pour l’exportation et mettent un monopole sur les graines. Ces multinationales sont soutenues par des lois gouvernementales et par des subventions se situant de plus en plus au niveau international.

Une indienne,Vandana Shiva est une avocate particulièrement éloquente pour le petit cultivateur. Voici l’extrait d’une interview réalisée en Suisse : “La raison pour laquelle les fermes deviennent à la fois moins nombreuses et plus grandes est la conséquence d’une économie fortement tordue qui punit les petits cultivateurs et récompense l’agriculture industrielle. La première aide est de quatre cents milliards de dollars investis dans des subventions au niveau mondial pour des fermes à grande échelle. L’autre récompense est que chaque niveau de la législation, comme les règlements concernant la standardisation de la nourriture, concernant les chaînes de magasins et les lois sur la propriété intellectuelle, mettent un poids énorme sur les petits cultivateurs. Depuis 10.000 ans, ce sont eux qui ont fait le travail. Pourquoi est-ce seulement depuis ce siècle que les petites exploitations -agriculture/élevage – sont devenues non viables ? C’est parce que le modèle économique de l’entreprise agricole a été conçu pour une agriculture à grande échelle. Il a été pensé pour faire disparaitre les petites fermes. Autour de 70 % de la nourriture mondiale est aujourd’hui produite par des exploitations de tailles modestes, qui produisent plus que les grandes fermes, même s’il existe une mythologie qui voudrait nous faire croire que l’agrobusiness est la réponse à la faim dans le monde.

Les petits cultivateurs se mobilisent de plus en plus dans le monde entier. Dans le Guatemala, par exemple, il existe un fort mouvement paysans pour soutenir une loi pour le ‘Développement Rural Intégré’ qui obligerait l’état à aider les gens vivant dans des zones rurales. Le campesinos a gardé sa pression sur le gouvernement pour trouver une solution en maintenant ses manifestations, en bloquant des routes, en occupant l’espace dans la Ville de Guatemala et en exigeant que le gouvernement vote la loi.

Les traités de soi-disant “libre-échange,” négociés à un niveau international par les pays les plus riches, prévoient des aides gouvernementales pour l’agriculture industrielle au détriment de la petite exploitation. Pour cette raison les mouvements paysans sont opposés aux traités. Ils ont designé le 17 avril comme “La Journée Internationale des Luttes Paysannes contre les Transnationales et les Traités de Libre-échange.” Ils ont concrétisé leurs actions par l’occupations de terres, des échanges de semences, des manifestations, des séances de promotion de la souveraineté alimentaire, des événements culturels, des actions directes et des débats.

Les échanges de graines sont importants parce que quelques entreprises transnationales comme Monsanto essayent d’établir des monopoles mondiaux sur les graines. En Uruguay, la 7ème Réunion nationale des Producteurs de Semences créoles et le 6ème Festival national de la Semance créole et de l’agriculture familiale, se sont réunis sous le slogan “Les semences indigènes et la terre sont l’héritage des peuples au service de l’humanité.”

Voici d’autres exemples de résistance par des petits cultivateurs face aux monopoles des graines: Le Ghana, le Mozambique, le Niger, le Brésil, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, le Mexique, le Venezuela, l’Inde, les Philippines, la Corée du Sud, la Thaïlande, l’Autriche, la France, l’Allemagne, la Grèce et l’Italie. De plus, au Burkina Faso, en Australie, à Porto Rico, aux Pays Bas et en Argentine, des manifestations spécifiquement contre Monsanto se sont déroulées le 23 mai.

En dépit du fait qu’ils sont dirigés par les pays qui soutiennent l’agriculture industrielle, les organisations des Nations Unies spécialisées pour agriculture, se sont récemment réunies pour sonner l’alarme contre la destruction des petites fermes. Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture: “Malgré une grande migration des zones rurales vers les zones urbaines, l’extrême pauvreté devient plus concentrée dans les campagnes où il y a des niveaux d’investissements publics et privés inférieurs, une infrastructure plus pauvre et où il existe moins de services ciblés sur les plus vulnérables. La croissance de l’agriculture est plus efficace dans la réduction de la pauvreté que dans d’autres secteurs. Nous avons besoin d’avantage d’investissements de meilleure qualité dans l’agriculture.”

Et selon le Fonds international de développement agricole, “la Plupart de la nourriture que les peuples du monde entier consomment vient des fermes de petits cultivateurs. Ils ne sont pas le problème, mais une partie de la solution. Nous voyons bien les besoins des petits fermiers et leurs difficultés à avoir l’accès à la fois au marchés et aux crédits.”

Malgré les avantages dont bénéficie l’agriculture industrielle, une nouvelle generation de fermiers, en Europe et en Amérique du Nord ainsi que dans le Sud, reviennent à la petite agriculture. Pour comprendre leur motivation, nous avons interviewé ce mois-ci un jeune, agriculteur débutant en France.

      

DÉVELOPPEMENT DURABLE

Burkhina
Marche contre les OGM à Ouagadougou : Procès en règle contre Monsanto

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



A Century of Women Working for Peace<

DISARMAMENT ET SECURITÉ



US Kills Nuclear-Free Mideast Conference, Citing Israel

DROITS DE L’HOMME



5 brave ways activists are fighting for LGBTI rights worldwide

LIBERTÉ DE L’INFORMATION


Six outils simples pour protéger votre vie privée en ligne (et vous aider à vous défendre contre la surveillance de masse)

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE


Les femmes dans les parlements : regard sur les 20 dernières années

TOLERANCE ET SOLIDARITÉ



Inter-institutional link to promote a culture of peace between Ecuador and Peru

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Les Prix de l’Education seront décernés à des dirigeants syndicaux irakien et philippin

Bulletin Français 1 mai 2015

. . . LE PRINTEMPS ANTI-AUSTERITÉ . .

Il y a quelques années naissait le printemps arabe. Cette année nous pourrions dire que nous avons “le printemps de l’Anti-austérité.” 

!

 La victoire électorale stupéfiante du parti politique Syriza en Grèce a frappé les principaux médias . Comme l’historien Frances Fox Piven nous le rappelle, cette victoire est non seulement le reflet d’un parti politique, mais également celui d’un mouvement social contre les politiques d’austérité gouvernementales. Selon ses propres termes : “contrairement à beaucoup de gauchistes américains, Syriza ne dit pas qu’il y a deux pistes différentes, les partis politiques d’une part et ensuite les mouvements. Au lieu de cela, ils travaillent ensemble … vous assistez à une dynamique dans laquelle les mouvements peuvent aménager l’espace pour un parti politique, particulièrement pour un parti politique de gauche.”

Le succès électoral de la Syriza a encouragé d’autres partis politiques européens à prendre la lutte contre l’austérité.

En Espagne, Podemos est rapidement devenu une force politique majeure. Comme Ryan Rappa et Irene Pañeda Fernández l’expliquent, “Podemos, comme Syriza, est né de la frustration développée avec l’austérité fiscale, la corruption endémique et l’échec de partis politiques installés depuis longtemps et qui n’ont rien fait”. Comme Syriza, Podemos a surgi d’un mouvement social, le mouvement d’anti-austérité “de 15-M” 2011. En France, le nouveau parti politique d’anti-austérité, Nouvelle Donne, a émergé d’un mouvement social nommé “Collectif Roosevelt”, en référence au New Deal des années 1930 du Président américain Franklin Delano Roosvelt. Un article particulièrement intéressant décrit une réunion à Paris avec Nouvelle Donne. où les représentants de Syriza et de Podemos ont expliqué leurs tactiques devant une audience de jeunes activistes.


En Irlande, un autre parti politique d’anti-austérité, est né, l’AAA (l’Alliance irlandaise pour l’anti-austérité ). Comme Syriza (Alexis Tsipras, 41 ans) et Podemos (Pablo Iglesias, 37 ans), son leader est une jeune figure politique dynamique, Paul Murphy, qui est encore plus jeune, puisqu’ âgé de 32 ans.

Piven prévoit que les partis politiques devront faire des concessions, tandis que les mouvements sociaux resteront militants. Dans la même idée, CPNN publie les rapports des mouvements sociaux de l’anti-austérité venant de Allemagne et du Canada. À Francfort en Allemagne, il y a eu des manifestations appelées “Blockupy”, inspirées par le ‘’mouvement Occupy Wall Street’’ d’il y a quelques années aux Etats Unis. Et à Montréal au Canada, les étudiants ont organisé et lancé une grande grève contre les politiques d’austérité .

Finalement, Raffaele Morgantini et Tarik Bouafia nous rappellent que les pays d’Amérique latine, en particulier l’Argentine, la Bolivie, l’Équateur et le Venezuela se sont retournés contre les politiques d’austérité imposées par la Banque mondiale et par le FMI depuis des années maintenant. En conséquence, ils ont été condamnés par les grands médias qui suivent la ligne des grandes banques internationales et de leurs partenaires gouvernementaux et ils ont été sabotés par les mêmes forces impérialistes qui contrôlaient leurs pays il y a quelques décennies.



En conclusions, nous posons cette question : “les Mouvements contre l’austérité fiscale gouvernementale font-ils partie du mouvement mondial pour une culture de paix?” Nous espérons que les lecteurs de CPNN répondront.

Considérant les renversements qui ont suivi le printemps arabe et l’écrasement du mouvement d‘Occupy Wall Street aux États-Unis, les mouvements d’anti-austérité ne peuvent pas avoir une route lisse devant eux. Mais en tenant compte de l’ avance prise par l’Amérique Latine, nous pouvons y croire avec force.

S’il en est ainsi, il fournira un bon modèle pour le mouvement mondial pour une culture de paix.

      

DEVELOPPEMENT DURABLE

France

Syriza, Podemos, Nouvelle Donne. L’alternative à l’austerité

WOMEN’S EQUALITY



International Conference: Building Global Support for Women Human Rights Defenders

DISARMAMENT AND SECURITY



London: Confronting a world at war conference

DROITS DE L’HOMME



Le Prix WACC-SIGNIS pour les Droits de l’Homme 2014 décerné à “Taxi Téhéran

FREE FLOW OF INFORMATION



World Social Forum in Tunis: Another world is possible, without the 1%

PARTICIPATION DEMOCRATIQUE



Clôture du Forum social mondial : Les citoyens du monde contre le terrorisme et l’oppression des peuples

TOLERANCE AND SOLIDARITY



USA: Discipline Reformers Get A “Restorative” Lesson

EDUCATION FOR PEACE



Nonviolent Peaceforce: Women’s Peacekeeping Teams incorporated into South Sudan communities

Bulletin français 1 avril 2015

. FEMMES, EGALITE ET PAIX .

Mars est le mois des femmes. Il débute le 8 mars par la célébration de la Journée internationale de la femme. Cette année, l’organisation internationale “Women Deliver” a marqué cette journée en désignant quinze journalistes dont les travaux ont été consacrés aux questions de genre.  Nous y trouvons entre autres, l’Inde, le Libéria,l’Argentine, le Cameroun, le Bangladesh, le Kenya, le Pakistan, les Philippines, le Sénégal, la Tanzanie, l’Ouganda et des États-Unis.

Chaque année, ce même mois, les Nations Unies convoquent la Commission de la condition de la femme (CSW). Cette année, la Commission a été consacrée à
l’analyse des progrès et du suivi de la Déclaration et du Programme d’action adopté par la Conférence mondiale sur les femmes à Beijing il y a vingt ans.  Établissant un nouveau record, plus de 1100 ONG pour un total de 8 600 personnes se sont inscrites pour participer aux travaux de la Commission cette année.  

En ce qui concerne la participation à la consolidation de la paix, les discussions ont montré que même s’il existe un grand potentiel ,  le progrès tarde à se réaliser. Les dernières statistiques disponibles (de 1992  à  2001 ) montrent en effet que seulement neuf pour cent des négociateurs à des tables de paix sont des femmes.

Dans son discours de clôture à la Commission, le Directeur exécutif du département ONU-Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka a déclaré :« Nous sommes tous bien conscients qu’il n’y a pas de remède miracle pour la réalisation de l’égalité des sexes, de l’autonomisation des femmes et des droits humains des femmes et des filles. Compte tenu du chemin que nous avons parcouru, nous savons que d’autres défis nous attendent. Nous savons que nous devons continuer à travailler, de manière systématique et sans relâche, pour instaurer une transformation dans nos familles, nos sociétés, nos économies et nos espaces politiques et publics »

Toujours dans le cadre de la CSW, un événement international de haut niveau a été organisé par Michele Bachelet, Présidente du Chili. Son but était d’évaluer les progrès déjà constatés dans le cadre de  l’égalité des genres depuis  les 20 dernières années et l’estimation de ce qu’il reste à faire.

Alors que le monde a célébré la Journée internationale de la femme, la Cour pénale internationale a accueilli  sa première présidente, la juge Silvia Fernández de Gurmendi originaire d’Argentine, ainsi que deux autres juges femmes qui sont ses vice présidentes.  C’est la première fois que la Court a eu une direction entièrement féminine.

Certains domaines ont vu de grands progrès. Par exemple, selon le nouveau rapport présenté à l’Organisation des Nations Unies , le taux mondial de mortalité maternelle à eu la réduction la  plus rapide de toute notre histoire.  En effet, elle a été presque diminué de moitié depuis 1990. Parallèlement, en 2013, six millions quatre cent mille enfants de moins de cinq ans sont morts en moins par rapport à la même  année. 

Toujours par rapport à 1990, onze millions de plus de femmes ont accouché dans un établissement de santé, huit millions quatre cent mille  femmes et filles de plus utilisent la contraception moderne, et les soins post-natals pour les femmes a augmenté de vingt cinq  pour cent.

Pour donner une idée du nombre d’organisations travaillant pour les femmes et la paix en Asie du Sud, un répertoire a été lancé et déjà il fournit des informations détaillées sur 175 organisations en Afghanistan (20), le Bangladesh (32), le Bhoutan (3), l’Inde (38), les Maldives (2), le Népal (29), le Pakistan (28) et au Sri Lanka (25).

Toujours en Asie du Sud, l’Association des travailleuses indépendantes, fondée par Ela Bhatt, travaille depuis 2009 pour promouvoir sa campagne «moyens de subsistance renouvelables” – connu sous le nom d”Hariyali” dans la langue locale – pour fournir un accès pas cher à l’énergie durable à travers l’Inde . L’accès à l’énergie est essentiel pour émanciper les femmes qui sont par ailleurs marginalisées économiquement et politiquement.

Le Journal des femmes africaines vient de consacrer un numéro spécial aux femmes africaines dans Pouvoir / Politique.  Dans les mots de l’éditeur, “nous continuons à lutter contre le pouvoir, faire entendre nos voix et apporter des changements durables qui peuvent être ressentis par les générations à venir.”

Également d’Afrique, Mme Esther Abimiku Ibanga, fondatrice  de “Initiative  des Femmes sans murs ” au Nigeria, a reçu le 32e prix Niwano pour la paix: «Depuis sa création, l’organisation est devenue une forte coalition de groupes de femmes à travers les divisions religieuses et ethniques.  De cette plate-forme, les femmes ont été placées dans une position avantageuse d’élever leurs voix dans les appels à la paix dans les régions troublées du Nigeria “.

Au Sud-Soudan La formation des équipes feminines pour le maintien de la paix est une partie importante de la programmation de la “Nonviolent Peaceforce’.  Ils soutiennent le développement d’équipes d’environ 10 femmes qui travaillent à se soutenir mutuellement et dans leur communauté sur les questions de protection des femmes.

Enfin, en Amérique du Sud, le Prix international de la paix 2015 “Pax Christi” a été accordé au Collectif femmes, la paix et la sécurité pour la réflexion et l’action (Colectivo de Pensamiento y Acción Mujeres, Paz y Seguridad) de Colombie, pour avoir rendu visible et encouragé la contribution essentielle des femmes à la paix dans leur pays. Elles ont ete  également  récompensées pour leur travail de promouvotion pour  une transformation éthique de la société colombienne en tant que chemin vers la paix durable.

Le prix Pax Christi International nous rappelle le rôle important que jouent les femmes dans la transformation des conflits et dans la consolidation de la paix au niveau local, national et international.

      

FEMMES, EGALITE ET PAIX

Beijing

Commission de la condition de la femme: Application du Programme d’Action de Beijing

DROITS DE L’HOMME



Amnesty International: L’année 2014 a été terrible

DÉSARMEMENT & SÉCURITÉ



Beirut, Lebanon: Citizenship, Gender and Democracy Building International Roundtable

DEVELOPPEMENT DURABLE



Move the Money! The Global Campaign on Military Spending

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Foundation de la paix mondiale, D.R. Congo: Vision, Mission, Activités et Projets 2015

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Nigeria: Why we facilitated Abuja peace accord —Ben Obi

TOLERANCE ET SOLIDARITÉ



Un an du “Projet Revalorisation du Vivre Ensemble – REVE” au Niger

ÉDUCATION POUR LA PAIX



US and Iran: Track II diplomacy through jazz

Bulletin français 1 mars 2015

LA PAIX A TRAVERS LE TOURISME

Dans son discours d’ouverture du Symposium sur le sujet de la paix à travers le tourisme, qui s’est déroulé à Johannesburg en Afrique du Sud, le Secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme des Nations Unies, Taleb Rifai, a énuméré trois moyens par lesquels le tourisme peut promouvoir la paix

“1. Le tourisme favorise le respect et la compréhension mutuels. Il provoque des millards des rencontres ce qui constitue de réelles étapes vers une meilleure compréhension. Le tourisme construit notre éducation, il peut sensibiliser à la paix et rendre les voyageurs citoyens du monde.”

“2. Le tourisme améliore les moyens de subsistance et crée de nombreux emplois. Il peut aider les communautés en valorisant leur place dans le monde et ce qu’elles ont à offrir, en faisant découvrir leur musique, leur art, leur gastronomie, etc.”

“3. Le tourisme mène à la réconciliation au coeur des sociétés et entre elles. Il peut ouvrir l’esprit des gens à d’autres visiteurs.”

Sur les trois jours qui ont suivi l’ouverture du Symposium, du 17 au 19 février, les intervenants ont illustré comment ces thèmes s’appliquent dans la pratique.

Des rencontres qui contribuent à la compréhension sont organisées par l’organisation ‘Tour2.0’ dans les townships sud-africains de Soweto et Alexandra. Daniel Adidwa l’explique très bien : “Chaque communauté a une histoire unique à raconter. Nous permettons au visiteur de découvrir leurs particularités.”

La création d’emplois a été soulignée par David Scowsill, chef de la direction du Conseil Mondial du Voyage et du Tourisme. Le tourisme “emploie plus de 12 millions de personnes en Europe, 63 millions en Asie et 8 millions en Afrique… .. La vitesse de sa croissance est supérieure de 1% au reste de l’économie mondiale chaque année.”

La réconciliation est promue par les ‘ Peace Parks transfrontaliers‘ en Afrique australe, comme le décrit Paul Bewsher lors de la conférence. Bien que l’accent soit mis principalement sur la protection du patrimoine naturel, il y a aussi des exemples d’initiatives culturelles transfrontalières telles que ‘l’Ae Hai Kalahari Park’ un Patrimoine qui est géré en partie par des représentants des communautés ‡Khomani San et Mier qui étaient auparavant séparées par des frontières coloniales.

L’Institut international pour la paix par le tourisme et son Président, Lou d’Amore, ont initié la conférence, comme nous l’avons indiqué précédemment dans CPNN. L’Institut est maintenant en expansion, car il y avait une importante délégation, dont 14 jeunes, de la nouvelle IIPT Inde. Ils ont dit à CPNN que «Pour nous dans le passé, le tourisme était simplement de découvrir de nouveaux endroits, mais maintenant nous nous rendons compte que cela peut être une chance de connaître de nouvelles personnes et de promouvoir la paix.”

Une autre réunion de haut niveau a eu lieu au Cambodge deux semaines plus tôt avec des objectifs très semblables. La Conférence, dirigé par “l’Organisation mondiale du tourisme des Nations Unies” (OMT) et “l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture” (UNESCO) a abordé la question de savoir comment exploiter la puissance du tourisme et de la culture pour réduire la pauvreté, pour créer des emplois, protéger le patrimoine naturel et culturel et promouvoir la compréhension internationale.

      
DROITS DE L’HOMME

lgbt
Le Caribbean Union of Teachers défend les droits des personnes LGBT

FEMMES, EGALITE ET PAIX


Esther Abimiku Ibanga to receive the Niwano Peace Prize

DÉSARMEMENT & SÉCURITÉ


Le Centre de la paix organise une séance de soutien psychologique pour les enfants de Gaza

DEVELOPPEMENT DURABLE


Peace Through Tourism by Taleb Rifai, Secretary General of UNWTO

LIBERTÉ DE L’INFORMATION


Lancement du réseau jeunesse et culture de la paix en Afrique

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE


Rethinking Post-Election Peacebuilding in Africa

TOLERANCE ET SOLIDARITÉ


Abu Dhabi: Muslims Plan Peace Emissaries to End Conflicts

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Almería, Spain: Over 100,000 students participate in the network of centers “The school as a space of peace”