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Le PAYNCOP Gabon a Formé les Jeunes et les Femmes au Leadership Politique dans la Ville d’Oyem

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Spécial pour CPNN de Jerry Bibang

C’est grâce à l’appui de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) que le Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix, section Gabon (PAYNCOP Gabon) a formé, le week-end écoulé, une trentaine de jeunes et femmes candidats de la commune d’Oyem au leadership politique.

C’est l’hôtel de ville qui a prêté son cadre à l’atelier de formation qui a réuni près d’une quarantaine de participants, issus des partis politiques de la majorité, l’opposition ainsi que des candidats indépendants.

Bien avant l’atelier de formation, un dialogue intergénérationnel a été organisé entre les autorités locales et les participants. Ce dialogue a permis aux participants d’échanger librement avec les autorités locales afin de renforcer la collaboration entre les deux parties, dans une approche de gestion inclusive qui donne l’opportunité aux jeunes de participer aux affaires publiques.

« On ne peut pas tous être maire, conseiller municipal ou départemental. On peut toutefois participer à la gestion des affaires publiques lorsqu’il existe une véritable collaboration entre les autorités locales et les citoyens, réunis en association. Tel est le sens de ce dialogue intergénérationnel » a expliqué Jerry Bibang, le Coordonnateur du projet.

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Question related to this article:

 

Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

How should elections be organized in a true democracy?

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« La représentativité des jeunes et des femmes reste par ailleurs très faible dans les instances politiques décisionnelles alors qu’ils constituent les militants les plus nombreux dans les partis politiques de la majorité comme de l’opposition. Raison pour laquelle nous souhaitons les accompagner lors de ces différentes élections afin d’améliorer cette représentativité » a-t-il ajouté.
   
Pour le Secrétaire général de préfecture, Cyprien Meboune M’Esso, représentant le préfet empêché, « le projet cadre avec les politiques publiques du pays, notamment la Politique Nationale de la Jeunesse (contrat de partenariat pour une jeunesse responsable) qui recommande d’associer les jeunes dans la gestion des affaires publiques. Il s’inscrit également dans la volonté politique des plus hautes autorités, une volonté matérialisée par plusieurs mesures, notamment “le septennat de la jeunesse” et “la décennie de la femme” »

La formation, assurée par l’expert géopolitologue, consultant international Francis Sima Mba, et qui s’est voulue très pratique a concerné essentiellement les éléments relatifs à la campagne électorale, notamment la stratégie politique, l’élaboration d’un programme politique, le marketing politique ainsi que des astuces liées à la prise de parole en public.

« Ça été très instructif pour nous. Nous avons appris beaucoup sur les actions à mener avant, pendant et après le vote. J’ai également appris sur la gestion d’une équipe de campagne et même le comportement à adopter durant la campagne » a déclaré Junior Franck Nkou-Nkou, jeune candidat pour le parti politique Forum pour la République Gabonaise (FRG).

« Le séminaire a été très fructueux pour nous car nous avons appris comment mener une campagne efficace avec des ressources limitées » a ajouté Mengue Arlette, jeune candidate pour le parti Mon Destin en Main (MDM).

En marge des formations, le projet prévoit un appui logistique à l’endroit des jeunes et femmes candidats qui répondraient aux critères définis.

France: Stage FSU : Construire la paix, lutter sans violence : une idée révolutionnaire !

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Un annonce de Syndicat National Unitaire des Instituteurs – 35

La fédération syndicale, FSU Bretagne, organise comme chaque année un grand stage fédéral au niveau régional. Cette année nous renouons avec la formule colloque sur deux jours comme pour le stage de 2019 sur l’Alimentation à Guitté.

Notre stage se tiendra à l’auberge de jeunesse de St Malo (35) les mercredi 18 et jeudi 19 octobre. Le thème de ces deux jours portera sur la paix et la nécessité de développer une culture de la paix et de la non-violence, en lien avec les militant.es du Mouvement de la Paix Bretagne.


Outre le thème de l’éducation de la jeunesse à la paix qui nous est cher, nous accorderons une large place à la question du multilatéralisme et de la justice sociale et climatique dans les relations internationales. Mais nos travaux porteront également sur la question de la violence dans les rapports sociaux et politiques dans nos sociétés. Ce second volet du stage est d’une urgence particulière dans notre actualité marquée par la répression des mouvements sociaux au nom de « l’ordre républicain » ou de la lutte contre « l’écoterrorisme », et alors que l’exécutif projette de faire marcher la jeunesse au pas…

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What is the contribution of trade unions to the culture of peace?

Le programme de ces deux jours n’est pas encore totalement fixé et la FSU poursuit actuellement les contacts avec les intervenant.es pressenti.es. Ont déjà donné, entre autres, leur accord pour participer à ces deux jours :

– David Adams, du Manifeste de Séville sur la violence et la culture de la paix de l’Unesco,

– Bertrand Badie, spécialistes des relations internationales, professeur émérite à Sciences-Po Paris et au CERI,

– Alain Bergerat, historien, auteur de l’Histoire de France à travers chants, Jacques Fath, auteur de Poutine l’OTAN et la guerre,

– Amélie Hart-Hutasse, enseignante, responsable du groupe histoire-géographie au SNES qui suit le dossier du ‘Service national universel’,

– Venance Journé, physicienne, représentante du Réseau Action Climat au CESE, auteure de Armes de terreur Débarrasser le monde des armes nucléaires, biologiques et chimiques,

– Frédéric Mathieu, parlementaire, membre de la commission de la Défense à l’Assemblée nationale,

– Sebastian Roché, directeur de recherche au CNRS spécialiste des relations entre la police et la population, auteur de De la police en démocratie,

– Laura Lema Silva spécialiste des mouvements sociaux en Colombie, responsable des études à l’Institut pour la Paix et membre associée du laboratoire LCE de Lyon-2,

– Nathalie Tehio avocate, membre du bureau national de la LDH et de l’Observatoire parisien des libertés publiques, auteure d’un rapport sur les unités BRAV-M…

Vous pouvez vous inscrire dès maintenant en ligne en suivant ce lien : https://framaforms.org/construire-la-paix-lutter-sans-violence-une-idee-revolutionnaire-1681734847 ou bien au moyen de la fiche d’inscription ci-jointe(1) . Les confirmations d’inscription avec le programme précis et les modalités d’organisation de ces deux jours seront expédiés aux inscrit.es fin septembre.

Il ne faut pas attendre pour s’inscrire et surtout pour déposer votre demande d’autorisation d’absence auprès de votre hiérarchie (délai de rigueur de 1 mois soit une date limite de dépôt le vendredi 15/09/2023).

Inscrivez-vous sans tarder et diffusez l’information autour de vous – le stage est ouvert aux syndiqué.es de la FSU comme aux non-syndiqué.es.

(1) Fiche d’inscription à adresser par voie postale à l’adresse indiquée ou à renvoyer par mel à aetj.le-bourg@wanadoo.fr L’inscription en ligne peut se faire également via le site https://bretagne.fsu.fr/

Caravane de la paix en Senegal : Les rois d’Oussouye et du Sine apôtres de la bonne parole

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Un article par Alioune Badara en Le Quotidien

Les communautés diola et sérère veulent mettre la culture et le cousinage à plaisanterie au service de la paix. Pour mettre en œuvre cette vision, Maa Sinig Niokhobaye Diouf Fatou Diène, le roi du Sine, a rendu visite à Maan Sibiloumbaye Diédhiou, le roi d’Oussouye. Dans le cadre du raffermissement des liens de fraternité et de cohabitation, les rois d’Oussouye et du Sine ont initié une caravane pour la paix. Diolas et Sérères ont profité de cette visite pour approfondir les liens de cousinage, qui constituent un ciment social.


C’est un voyage pour la bonne cause. Les communautés sérère et diola veulent accompagner l’Etat dans la promotion de la culture de la paix au Sénégal. Après la mise en place d’un comité mixte au mois de novembre 2022 à Fimela, située dans la région de Fatick, pour préparer la visite du roi du Sine au roi d’Oussouye, en vue de mieux raffermir les liens entre les deux petits-fils de Aguène et Diambogne, il a été organisé le week-end dernier, la caravane culturelle pour la paix. Ainsi, à la tête de cette caravane, Maa Sinig Niokhobaye Diouf Fatou Diène, le roi du Sine, accompagné de Jaraaf et d’autres membres de l’institution royale du Sine, a quitté Diakhao pour aller rendre visite à Maan Sibiloumbaye Diedhiou, le roi d’Oussouye.

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Where do traditional leaders serve the culture of peace?

Cette caravane dont le top départ a été officiellement donné à Fatick devant la Gouvernance par les autorités de la région, a été une occasion pour les organisateurs de revenir sur les opportunités que cette caravane offre. «La caravane culturelle pour la paix Maa Sinig-Bu Badjum Ayi donne l’opportunité de tirer parti du vaste potentiel du patrimoine culturel et naturel de la Sénégambie, pour renforcer la cohésion sociale et la lutte contre la pauvreté, et pour promouvoir un développement durable à la base. Cette caravane culturelle pour la paix, conçue pour être bénéfique à toute la Nation, vise à faciliter la synergie entre les décisions étatiques, les initiatives locales et les actions communautaires, pour l’atteinte des objectifs de développement sur des bases démocratique et consensuelle», précise l’institution royale du Sine.

Après un accueil chaleureux à Oussouye, les rois du Sine et d’Oussouye ont invité les deux communautés à pérenniser ces rencontres, mais aussi à se pencher sur l’avenir de leurs communautés, le rôle qu’elles peuvent jouer dans le développement du pays. D’ailleurs, dans son discours lors de la cérémonie officielle tenue à la cour royale d’Oussouye, Maa Sinig Niokhobaye Diouf Fatou Diène, le roi du Sine, est revenu sur les moments très forts avec leurs cousins diolas. «Nous avons communié ensemble. C’est une vieille tradition que nous avons perpétuée entre les membres des deux communautés qui sont des cousins. Nous avons trouvé cette relation bien entretenue par nos grands-pères, nous avons continué aujourd’hui de conserver ces liens», rappelle le roi du Sine.

En écho à ces propos, le roi d’Oussouye a conforté son pair dans ses propos. Il a également magnifié les relations séculaires qui existent entre les deux communautés. Cette caravane était aussi une occasion pour les deux communautés de montrer leurs multiples facettes culturelles. A travers une soirée culturelle au niveau de la place publique d’Oussouye, Sérères et Diolas ont dévoilé un programme artistique mais aussi un spectacle traditionnel.

Dans la mythologie diola et sérère, Aguène et Diambogne étaient deux sœurs qui ont pris un jour une pirogue pour traverser le fleuve Gambie. Mais, leur embarcation s’est fendue en deux, provoquant leur séparation. Selon certains historiens, cette légende prend départ à Ndakhonga, d’où est partie l’embarcation pour la haute mer avant qu’elle ne se brise en deux. L’une prit la direction du Sud, Aguène, la mère des Diolas. Et l’autre, celle du Nord, Diambogne, la mère des Sérères. Une légende qui est aujourd’hui le fondement de l’agréable cousinage entre Diolas et Sérères, ciment d’une cohabitation pacifique entre les deux communautés.

Maires pour la Culture de la Paix

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Extraits de la newsletter internationale MAYORS FOR PEACE Avril 2023 (traduction par l’Association Française des Communes, Départements et Régions pour la Paix)

Rejoignez-nous pour promouvoir la Culture de la Paix

Maires pour la Paix met en avant trois objectifs dans sa Vision pour une transformation pacifique vers un monde durable (Vision PX) : La construction de la paix par les villes pour le désarmement et la sécurité commune. L’un d’entre eux est de promouvoir la Culture de la Paix, ce que la Vision PX explique comme suit :

[Nous cultiverons une conscience de la paix et ferons en sorte que la Culture de la Paix – culture dans laquelle les actions quotidiennes de chaque personne soient fondées sur une réflexion sur la paix – s’enracine dans la société en tant que fondement d’une paix mondiale durable.]


(Cliquez ici pour l’article en anglais. )

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How can culture of peace be developed at the municipal level?

Ce numéro d’avril du Flash Info de Maires pour la Paix présente certaines des initiatives de Maires pour la Paix qui promeuvent la Culture de la Paix. Nous espérons que ces exemples inciteront votre collectivité à mettre en œuvre des initiatives de promotion de la Culture de la Paix.

Célébrez le mois de la Culture de la Paix

Nous encourageons les collectivités à célébrer un mois particulier de l’année comme le “Mois de la Culture de la Paix” en organisant différents événements culturels pour sensibiliser les citoyens à la paix. L’objectif est de permettre une réflexion sur l’importance de la paix par le biais de la musique, des arts plastiques et d’autres formes d’art exprimant le désir de paix, ainsi que par le biais du sport et d’autres activités qui permettent de créer du lien entre les personnes au-delà des barrières linguistiques et culturelles.

Depuis 2021, la ville d’Hiroshima a désigné le mois de novembre comme le “Mois de la culture de la paix”. Ce mois voit une variété d’événements sur le thème de la Culture de la Paix organisés en coopération avec des entreprises du secteur privé et des groupes de citoyens. Ces événements comprennent, par exemple, des conférences sur la Culture de la Paix, des représentations théâtrales et des expositions artistiques réalisées par des jeunes.

Voir “Mois de la culture de la paix 2022” par la ville d’Hiroshima (en japonais).

Organiser des événements pour commémorer la Journée internationale de la paix

Nous recommandons aux collectivités d’organiser des activités de sensibilisation et des événements commémoratifs à l’occasion de la Journée internationale de la paix des Nations unies, qui est célébrée le 21 septembre chaque année, afin que le plus grand nombre possible de citoyens partagent le souhait d’abolir les armes nucléaires.

Search for Common Ground – Burkina Faso Promeut la Résilience Communautaire à travers le Dialogue et des Initiatives de Paix à Ouahigouya

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Un article de Search for Common Ground – Burkina Faso

Search for Common Ground – Burkina Faso s’est associé à la municipalité de Ouahigouya pour organiser un événement sans précédent visant à promouvoir la paix et la cohésion sociale dans un contexte de défis sécuritaires, d’expansion de l’extrémisme violent et de tensions intercommunautaires au Burkina Faso.

L’événement était organisé dans le cadre du projet “Un Futur à Construire”, financé par les Ministères des Affaires Etrangères de la République Fédérale d’Allemagne et du Danemark à travers la Fondation PATRIP et la Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW).

Plus de 500 participants, dont des autorités locales, des chefs religieux et coutumiers, ainsi que des représentants de huit communautés – Peules, Mossé, Samo, Gourounsi, Gourmantché, celles du Sud-Ouest (Lobi, Dagara Djan Pougli, Birifors), Bissa et la communauté malienne invitée d’honneur – ont pris part à l’événement. La forte participation des femmes, avec 300 présentes, a souligné leur rôle crucial dans la promotion de la résilience et de la cohésion des communautés.

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How important is community development for a culture of peace?

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Sous le thème “La résilience communautaire face aux défis de sécurité”, l’événement a mis l’accent sur la construction de la résilience communautaire pour lutter contre l’insécurité et promouvoir la paix. Les participants ont échangé des messages de paix, de tolérance et de coexistence, et ont partagé des citations inspirantes sur l’importance de l’unité et de la coexistence.

Au cours de la journée, Adama, un animateur de radio local, a souligné l’importance de redécouvrir les valeurs qui ont permis à leurs ancêtres de vivre ensemble pacifiquement, tandis qu’Achille, le responsable de la communication du comité d’organisation, a reconnu sa méfiance antérieure envers une communauté particulière. Cependant, il a été ému par le message du représentant de cette communauté et a souligné l’importance d’analyser ses propres préjugés et biais.

L’événement comprenait des jeux et une foire qui a duré toute la journée, favorisant l’unité et l’amitié entre les différentes communautés. La participation des membres d’une communauté qui suscitait auparavant la méfiance des autres est une réalisation importante qui démontre son courage et sa volonté de promouvoir la cohésion malgré la stigmatisation et la peur.

Les représentants des communautés ont exprimé leur regret face à l’escalade de la violence entre les communautés et ont appelé au dialogue pour revenir à une coexistence pacifique. L’événement a été salué pour la qualité des messages et l’intérêt manifesté par les différentes communautés les unes envers les autres, malgré les crispations initiales.

Search for Common Ground – Burkina Faso reste engagé à promouvoir la paix et la cohésion sociale au Burkina Faso à travers diverses initiatives qui encouragent le dialogue et la collaboration entre les communautés. Nous appelons tous les parties prenantes à se joindre à nous dans cet effort pour réduire les conflits et promouvoir une paix durable au Burkina Faso.

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Niger: Tenue de la 1ère édition du Festival de la Paix en zone agro-pastorale à Gadabedji

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Un article de l’Agence Nigérienne de Presse

Le Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, M. Hamid Hamed a procédé le 18 mars 2023 à Gadabedji (Département de Bermo) au lancement officiel de la 1ère édition du Festival de la Paix en Zone Agro-pastorale en présence du Ministre d’Etat à la Présidence, M Rhissa AG Boula, des délégations des festivaliers venus des régions de Tahoua, Zinder, Agadez et Maradi, mais aussi des artisans de toutes les régions de notre pays.

Placé sous le thème « Intercommunalité-cohésion sociale-Paix et sécurité », ce Festival de la Paix en zone pastorale est initié par un groupe de leaders engagés à accompagner l’Etat dans sa mission de renforcement de la cohésion sociale et de la sécurité communautaire. Cette initiative est motivée par la crainte de contamination de la dite zone au regard de la situation sécuritaire qui prévaut dans certaines régions du pays et la persistance des foyers de tensions dans des pays avec lesquels le Niger partage de longues et poreuses frontières.

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Can festivals help create peace at the community level?

 Il s’agit pour les organisateurs de ce festival, de mobiliser les énergies disponibles pour préserver les paisibles populations qui habitent cette zone, contre l’installation de l’insécurité en se focalisant sur la dynamique des conflits vifs et ou latents. L’objectif visé étant de contribuer au renforcement de la sécurité et de la cohésion sociale en se basant sur les valeurs socioculturelles traditionnelles indispensables pour le maintien des bonnes relations humaines au sein de la société. 

Plusieurs activités, ponctuées d’intermèdes musicaux et culturels ont eu lieu lors de cette premières édition. Il s’agit des communications sur le banditisme et la lutte contre la pénétration des terroristes ; communication sur le dialogue entre acteurs ; sur la gestion des ressources partagées ; la contribution des communes en lien avec les thèmes présentés et la déclaration des jeunes ; les messages de la société civile et des organisations paysannes. Ces communications ont été animées par des panelistes tels que Dr Elbak Adam, Dr Ali Saley, Dr Bodé Sambo et le Col. Directeur de la réserve de Gadabedji.

Dans son discours d’ouverture, le Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, a rappelé que ce festival est une initiative intercommunale et il vient à point nommé car le contexte actuel nous interpelle tous, pour qu’ensemble nous participions au développement de notre pays.

 « C’est pourquoi mon département Ministériel, conformément à sa mission d’encadrement et de la promotion de la culture, a accepté d’accompagner cette initiative qui s’inscrit harmonieusement dans la dynamique de valorisation du potentiel culturel, touristique et artisanal du Niger » a-t-il dit. 

 Il a ajouté à l’endroit des organisateurs que leur idée d’organiser un festival portant sur la culture de la paix, cadre parfaitement avec les préoccupations quotidiennes exprimées par les plus hautes autorités du Niger.

Il a formulé le vœu de voir ce festival se dérouler dans la fraternité et la convivialité. « L’objectif de mon département Ministériel est de voir la culture nigérienne valorisée dans toute sa splendeur. Je vous exhorte de vous approprier ce projet, à faire preuve de discipline, de vous soumettre à toute suggestion visant l’amélioration » a-t-il souhaité.

Tchad : les provinces du Lac et Hadjer-Lamis réunies pour un festival culturel sportif

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Un article de Al Wihda Info

Axé sur la culture de la paix et du vivre-ensemble, ce festival regroupe les provinces du lac et du Hadjar-Lamis. Il se déroulera du 15 au 17 décembre 2022.

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Can festivals help create peace at the community level?

Pour la présidente du comité d’organisation, Dénénodji Marylène, cette manifestation organisée par la province en partenariat avec le Projet de relance et de développement de la région du Lac (PROLAC) et financé par la Banque mondiale, vise à renforcer les liens de fraternité à travers le sport et la culture afin de consolider la paix sociale et le vivre-ensemble.

La présidente du comité d’organisation Dénénodji Marylène souligne que c’est un cadre de brassage entre les citoyens afin de célébrer l’unité en vue d’une marche pacifique vers la refondation de la nation tchadienne.

Plusieurs activités sont au programme : danses folkloriques, prestations théâtrales, exposition d’objets à vendre et du football.

(Cliquez ici pour l’article en anglais. )

Coupe du Monde 2022 : Cette belle image de Mbappe et Hakimi en fin de rencontre 

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Un article de Africa Foot United

Coéquipiers au PSG, Achraf Hakimi et Kylian Mbappe ont échangé quelques mots après la défaite du Maroc hier en demi-finale de la Coupe du Monde 2022. La vidéo de cette image, qui rappelle que le sport n’est qu’un jeu, fait le tour de la toile.


 (Photo by Manuel Reino Berengui/DeFodi Images) 

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How can sports promote peace?

Il n’y aura pas de première finale pour l’Afrique en Coupe du Monde. Le Maroc a échoué ce mercredi en demi-finales devant la France. Les Lions de l’Atlas, amoindris par de nombreux forfaits, surtout en défense avec les absences de Romain Saïss (capitaine et touché en première mi-temps), et Nayef Aguerd, ont été battus par une équipe de France réaliste, mais pas très flamboyante. 

Le score à l’arrivée est de 2-0 au profit des Bleus. A la fin de cette rencontre, les deux Parisiens qui ont disputé le match, Achraf Hakimi et Kylian Mbappe, se sont retrouvés pour échanger quelques mots. Les deux partenaires en club ont laissé de côté leur rivalité du jour, la défaite du Maroc pour Hakimi, afin de faire rayonner l’esprit du sport qui est la culture de la paix. 

Après quelques mots échangés et une petite accolade, ils se sont changés leurs maillots. Un geste classe plein de fair-play de la part des deux joueurs qui ont une fois encore affiché toute leur bonne amitié à la face du monde.

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Gabon: Atelier consultatif sur la participation citoyenne et politique des jeunes

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de Jerry Bibang, special à CPNN

Le réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix, section Gabon (PAYNCoP Gabon) a organisé, le week-end écoulé, à Oyem, “Un atelier consultatif sur la participation citoyenne et politique des jeunes au Gabon”. L’activité s’est déroulée à l’occasion de la commémoration de la Journée internationale de la démocratie, célébrée le 15 septembre de chaque année.


Après Franceville dans la province du Haut-Ogooué (Est Gabon), Oyem dans la province du Woleu-Ntem (Nord Gabon) a été la deuxième ville à abriter ces ateliers consultatifs qui s’inscrivent dans la cadre de l’initiative intitulée “Projet d’appui à la participation citoyenne et politique des jeunes au Gabon.”

L’activité a été rehaussée par la présence du Gouverneur de province, M. Jules NDJEKI, qui a officiellement lancé les travaux, en présence d’une cinquantaine de participants, issus des organisations de la société civile et des partis politiques (majorité et opposition).

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Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

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L’initiative, soutenue par le Bureau régional des Nations-Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) en partenariat avec l’UNESCO, a pour objectif d’encourager la participation citoyenne et politique des jeunes au Gabon, notamment avant-pendant et après les élections.

« À travers cet atelier, il s’agira de faire, dans un premier temps, un diagnostic sur la participation citoyenne et politique des jeunes afin d’identifier les défis et obstacles relatifs à cette participation. Ensuite, il reviendra aux participants de trouver des pistes de solution en faisant des recommandations dans le but d’améliorer la participation des jeunes en politique mais aussi dans les organisations de la société civile. L’objectif est de placer le jeune comme ACTEUR et non SPECTATEUR dans la vie de sa communauté et de notre pays » a expliqué Jerry Bibang, coordonnateur du projet.

Pour Rachel Oyane, Présidente du Conseil provincial de la jeunesse, « La tenue de cet atelier coïncidant avec la célébration de la journée internationale de la démocratie nous interpelle sur le fait que la démocratie n’est pas un processus achevé, mais plutôt une œuvre évolutive qui implique tous les acteurs de la société, notamment les organisations de la société civile qui ont, de plus en plus, un rôle important à jouer. C’est dans ce sens que nous saluons, une fois de plus, ce projet qui vient donner la parole aux jeunes afin de réfléchir sur les mécanismes et mesures qui peuvent améliorer notre participation citoyenne et politique »

Après ces ateliers de consultations, le PAYNCoP prévoit une campagne de plaidoyer auprès des autorités publiques ainsi qu’une sensibilisation sur la violence en période électorale et les discours de haine. Des formations et renforcement de capacités sont également prévus pour les jeunes engagés dans la vie politique ainsi que dans les associations.

Après cette étape, Port-Gentil et Libreville constituent les prochaines villes qui abriteront ces ateliers.

Algérie: 19e édition des Jeux méditerranéens

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Un article de L’Expression

«La 19e édition des Jeux méditerranéens mettra en relief le rôle du sport dans la promotion des droits de l’homme et de la culture de la paix»

Le Conseil national des droits de l’homme et le Centre de recherches anthropologiques, sociales et culturelles viennent de ratifier un mémorandum d’entente, dont le contenu porte sur le partenariat, l’échange des activités et la coopération dans le domaine de la recherche scientifique. Ce mémorandum constitue l’aboutissement de la rencontre ayant réuni dans la journée de mardi les participants à une journée d’étude axée sur «le renforcement des droits de l’homme à travers le sport et les idéaux olympiques, au service du développement et de la paix».


Simultanément, le Conseil national des droits de l’homme et le commissariat des Jeux méditerranéens ont tenu une rencontre dont les travaux ont été focalisés autour de «l’importance du sport dans la vulgarisation de la paix et des droits de l’homme».

Les intervenants ont été unanimes à souligner que «la 19e édition des Jeux méditerranéens mettra en relief le rôle du sport dans la promotion des droits de l’homme et de la culture de la paix».

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How can sports promote peace?

Dans son intervention à l’occasion de cette rencontre organisée par le Conseil national des droits de l’homme et le commissariat des Jeux méditerranéens, la secrétaire générale du Comité d’organisation de cet événement, Nawel Benghaffour, a indiqué que «les 19es JM d’Oran mettront particulièrement en relief l’utilisation du sport comme outil de promotion des droits de l’homme et la consécration de la culture de la paix, du dialogue, de la réconciliation et du développement durable», soulignant qu’«en plus du programme sportif, l’édition d’Oran, qui débutera le 25 juin en cours, comprend d’autres activités à dimensions économiques, environnementales, récréatives et culturelles». «Elles mettent en valeur le patrimoine culturel d’Oran en particulier et l’Algérie en général», a expliqué l’intervenante.

Le président du Conseil national des droits de l’homme, Abdelmadjid Zaâlani, a, de son côté souligné que «le sport rassemble les gens, crée des amitiés et des connaissances et permet de réduire les conflits à travers le monde», tout en mettant en exergue l’importance de l’édition d’Oran et son rôle dans la réalisation de ces objectifs».

S’exprimant, lui aussi, à l’ouverture de la rencontre, le commissaire des Jeux méditerranéens d’Oran, Mohamed Aziz Derouaz, s’était penché «sur la relation entre le sport et les droits de l’homme», citant «le rôle du sport dans la lutte contre le régime d’apartheid en Afrique du Sud, où les athlètes du monde ont boycotté la participation aux activités sportives initiées par ce régime». Il a également souligné que «le sport est un droit humain», relevant qu’«en Algérie le sport se pratique à tous les âges, par les hommes et les femmes sans distinction aucune et dans toutes les disciplines».

Cette rencontre a servi de tribune pour honorer d’anciens sportifs, comme la championne en escrime Zahra Kamir et Mustapha Doubala, l’ancien joueur de l’Équipe nationale de handball, ainsi que le club de sport amateur «El-Hikma» d’Oran de volley-ball assis pour les personnes aux besoins spécifiques.

Les travaux de cette journée d’études, domiciliée au Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle d’Oran (Crasc), a été rehaussée par la présence d’étudiants universitaires et de sportifs.

Des conférences ont été animées sur le rôle des valeurs olympiques dans la promotion des droits de l’homme, de la paix et la réalisation des objectifs de développement durable.