. EDUCATION POUR LA PAIX .
Une conférence virtuelle plaidant pour que les Nations Unies reconnaissent une Journée mondiale de l’éducation à la paix a réuni 50 éducateurs pour la paix du monde entier. Parmi eux figuraient Anwarul Chowdhury, Federico Mayor, la lauréate du prix Nobel de la paix Ouidad Bouchamaoui, Gabriela Ramos de l’UNESCO, Reiner Braun du Bureau international de la paix, Francisco Rojas de l’Université de la paix, Tony Jenkins de la Campagne mondiale pour l’éducation à la paix, Lisa Huber du National Peace Academy, David Weinberg du Global Peace Education Network, Philippe Rio de Mayors for Peace et Tezekiah Gabriel de Pathways to Peace. Des vidéos de leur présentation sont disponibles pour les cinq premiers mentionés.
Selon les notes de la conférence, “L’holocauste nucléaire est plus proche que jamais. Des conflits armés font rage dans 27 pays, avec des populations civiles maltraitées par les militaires. Comment l’éducation à la paix peut-elle aider à mettre fin à la menace de guerre ? . . . Parce que l’éducation à la paix est essentielle à la mission centrale des Nations Unies, il mérite certainement une journée spéciale de sensibilisation du public – une journée pour promouvoir les efforts pratiques d’éducation à la paix dans le monde entier, une journée pour responsabiliser les éducateurs pour la paix ; une journée pour se connecter et célébrer avec d’autres dans le champ de l’éducation à la paix.”
L’Amérique latine continue de jouer un rôle moteur dans la culture de la paix et l’éducation à la paix.
En Colombie, le ministère national de l’Éducation a parrainé des dialogues sur l’éducation pour la paix à Carthagène. Plus de 150 participants de différentes régions du pays comprenaient des enseignants, des directeurs d’enseignement, des fonctionnaires des secrétariats de l’éducation, des étudiants, des représentants d’établissements d’enseignement supérieur et des organisations sociales de différentes régions du pays.
A Panama, c’est la ministre du gouvernement, Janaina Tewaney Mencomo, qui a lancé le plan pilote du projet «Cultivating Builders of Peace». Cela s’est passé à l’Institut Justo Arosemena pour le plus grand plaisir des élèves de CM2. Le projet sera développé à travers trois axes thématiques : Valeurs pour construire la paix, Apprendre à vivre ensemble et Techniques de résolution pacifique des conflits scolaires.
En Argentine, la première édition de l’iFLAC World Peace Festival, s’est déroulée à Buenos Aires, du 21 au 25 septembre. Elle a réuni une trentaine de poètes, artistes et leaders culturels, de pays comme le Sri Lanka, l’Argentine, la Colombie, les États-Unis d’Amérique, le Brésil, l’Équateur, le Mexique, la Bolivie, l’Uruguay, le Chili, Haïti, le Paraguay, Porto Rico, entre autres. La poésie, l’art et les différentes manifestations culturelles des pays de la région étaient présents dans une rencontre fraternelle pleine d’espérance, dans le but de créer de nouveaux liens et espaces de solidarité, de reconnaissance et de diffusion culturelle.
Comme CPNN l’a documenté au fil des anées, l’Afrique continue également d’assurer le leadership.
La Première Dame du Nigéria, Aisha Muhammadu Buhari a plaidé pour l’inclusion obligatoire de l’éducation à la paix dans le programme de l’éducation de base dans les écoles africaines afin de promouvoir une culture de la paix sur le continent. Elle a lancé cet appel lors d’un événement à New York sur « Le rôle des jeunes femmes et des filles dans la promotion de la paix et de la sécurité : promouvoir une culture de la paix dans les contextes fragiles ». Elle a déclaré qu’il était nécessaire d’inclure l’éducation à la paix dans les programmes scolaires en raison de la particularité des conflits en Afrique.
Le Ministère de l’Education Nationale, à travers le Projet d’amélioration de la qualité et des résultats de l’éducation pour tous au Mali, a décidé de mettre en œuvre des activités de formation des enseignants à la Culture de la Paix dans toutes les académies d’enseignement. La formation vise à renforcer les capacités des enseignants en éducation pour la culture de la paix ; à comprendre les concepts clés de la paix ; déterminer les causes et les conséquences des conflits ; et identifier les phases de développement d’un conflit.
Ailleurs, l’éducation à la paix est dans les dernières nouvelles des Philippines. Au moins 100 champions de l’éducation à la paix à travers le pays ont convergé lors du premier sommet national sur l’éducation à la paix, pour formuler des recommandations sur la manière de promouvoir la paix et la compréhension dans les secteurs de l’enseignement de base et supérieur. L’année dernière, la signature d’un décret exécutif a placé l’éducation à la paix au cœur des stratégies de consolidation de la paix du Bureau du conseiller présidentiel pour la paix, la réconciliation et l’unité.
Comme l’écrivait le Mahatma Gandhi à Maria Montessori dans leur célèbre correspondance : “si nous voulons parvenir à une vraie paix dans ce monde et si nous devons mener une vraie guerre contre la guerre, il faudra commencer par les enfants et s’ils grandissent dans leur innocence naturelle, nous n’aurons pas la lutte, nous n’aurons pas à adopter de vaines résolutions stériles, mais nous irons d’amour en amour et de paix en paix, jusqu’à ce qu’enfin tous les coins du monde soient couverts de cette paix et l’amour dont, consciemment ou inconsciemment, le monde entier a faim.”
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