Category Archives: TOLERANCE & SOLIDARITE

Culture de la paix: Oyem, Gabon, hôte du siège du projet transfrontalier «les jeunes tisserands de la paix en Afrique centrale»

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de Gabon Media Time

Suite à une mission d’exploration dans la province du Woleu-Ntem récemment conduite par Salah Kaled, directeur régional de l’Unesco pour l’Afrique centrale, par ailleurs Représentant du Bureau de l’Unesco au Gabon par intérim, Oyem a été choisi pour accueillir le futur siège du projet intitulé « les jeunes, tisserands de la paix dans les régions transfrontalières du Gabon, Cameroun et Tchad ». Un projet initié pour contrecarrer l’insécurité et la criminalité grandissante aux frontières des trois pays. 


Gouvernorat de la province du Woleu-Ntem © D.R.

(cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

Question related to this article:

 

Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

(. . . suite)

Lors de sa mission, .e Représentant de l’Unesco à présenter à Jules Djéki, gouverneur de ladite province, les enjeux de ce projet. Lequel entend mobiliser près de 1800 jeunes tisserands de la paix de 15 à 35 ans pour la prévention des conflits et la consolidation de la paix dans les régions transfrontalières des trois pays. 

A noter que ledit projet vise par ailleurs l’atteinte de 4 résultats majeurs. Selon Juste-Joris Tindy-Poaty, chargé du programme des Sciences humaines et sociales, on peut citer entre autres:

–  le renforcement du mécanisme d’alerte rapide de l’Afrique centrale (MARAC) de la CEEAC dans la prévention des conflits et des violences avec la participation des jeunes dans chacune des zones frontalières;

– l’implication des jeunes dans le trafic d’espèces sauvages, ressources naturelles et les autres formes de criminalité;

– l’amélioration des mécanismes nationaux de coordination et de suivi par les autorités locales, afin d’apporter une réponse plus efficace et plus équilibrée aux défis posés par la criminalité transfrontalière et les risques d’insécurité ». 

Maroc : Lutter par Internet contre la radicalisation des jeunes

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article par LesEco

La Rabita Mohammedia des Oulémas vient de lancer un projet de lutte contre la radicalisation des jeunes en ligne. Objectif : lutter contre les discours de haine et sensibiliser les jeunes sur les dangers que peuvent présenter Internet et les réseaux sociaux. Financé par le gouvernement du Japon, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement, l’accord de réalisation de ce projet a été signé par Takashi Shinozuka, ambassadeur du Japon au Maroc, Edward Christow, représentant résident du PNUD au Maroc, et Ahmed Abbadi, secrétaire général de la Rabita Mohammedia des Oulémas.

Selon Ahmed Abbadi, ce projet vise non seulement à protéger les adolescents et les jeunes des fléaux de l’extrémisme violent, que ce soit sur le terrain ou dans leur dimension numérique. Il ambitionne aussi de les immuniser contre les discours de haine en les accompagnant pour devenir influent sur Internet afin de prévenir et d’inspirer leurs interlocuteurs. Il a ajouté que ce projet s’inscrivait dans la durée afin d’aider les jeunes à acquérir les outils et les compétences nécessaires pour lutter contre l’extrémisme de toutes sortes. Le succès de ce projet dépend principalement de la préparation de contenus attractifs et accrocheurs pour les jeunes, précise Ahmed Abbadi. La Rabita a lancé plusieurs jeux interactifs sur Internet dans le but de promouvoir la culture de la paix et la modération, ainsi que le rejet de la violence et de l’extrémisme.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une traduction anglaise.

Question for this article

Islamic extremism, how should it be opposed?

(. . . suite)

Selon la même source, la Rabita prépare un guide d’influence virtuelle afin d’aider les jeunes à acquérir les compétences pour devenir des influenceurs efficaces sur Internet. La même source précise que le Japon et le PNUD, bien plus que des bailleurs de fonds, seront également partenaires de ce projet.

À ce propos, l’ambassadeur du Japon au Maroc a déclaré : «Nous estimons que ce projet est également une réponse à un souci d’immunisation de la société marocaine contre les menaces cybernétiques qui guettent la jeunesse», avant d’ajouter que le radicalisme religieux menant à la violence est un phénomène universel. Takashi Shinozuka indique également que ce financement soutient le Maroc dans sa lutte contre les risques de radicalisation en ligne des jeunes, notamment en prévenant et informant sur les dangers que peuvent représenter les réseaux sociaux.

Pour sa part, Edward Christo a affirmé que ce projet était le fruit de plusieurs mois de travail conjoint entre la Rabita Mohammedia des Oulémas, l’ambassade du Japon et le PNUD, ajoutant que les trois partenaires poursuivront leur collaboration pour l’implémentation de ce projet. Il a également fait savoir que ce projet, qui vise à soutenir la production et la publication de séquences vidéo sur les réseaux sociaux, dépendra de l’expérience de la Rabita dans ce domaine. Il assurera une présence en ligne à travers les réseaux sociaux de la Rabita et du PNUD. Dans ce cadre, un groupe d’experts de la Rabita pourra rencontrer des experts japonais travaillant dans le domaine de la prévention des conflits et de la promotion de la paix, et organiser un atelier international au Maroc sur les meilleures pratiques dans ce domaine. Le financement de ce projet s’élève à 454.545 USD, soit plus de 4 MDH. Il s’articule autour de 4 grands objectifs, dont la réalisation d’un diagnostic des risques liés aux contenus de radicalisation en ligne ciblant les jeunes, et le soutien des parties prenantes nationales dans l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) et des médias pour prévenir l’extrémisme violent et les discours de haine. Il s’agit également de sensibiliser les jeunes Marocains à travers les réseaux sociaux sur l’importance de promouvoir un discours alternatif, l’esprit de coopération et le partage d’expériences dans la prévention de l’extrémisme violent en ligne. S’étalant sur une période d’une année, ce projet aura un impact majeur sur les jeunes et sur la société marocaine dans son ensemble, conclut Edward Christo.

France: De Jeunes Normands se Mobilisent pour les Droits de l’Homme et pour la Prix Liberté

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Spécial au CPNN de Gwenaëlle Beauvais, Directrice Territoriale, UNIS CITE Normandie

Depuis plus de 20 ans, l’association Unis Cité mobilise des jeunes, en équipe et dans la diversité pour mener des missions d’intérêt général. L’objectif pour ces jeunes : trouver du sens en se rendant utile auprès des autres, trouver sa place, se confronter à la différence, se former et prendre confiance en soi.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

Question related to this article:

 

Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

(. . . suite)

Cette année, en Normandie, 48 volontaires sont mobilisés pour sensibiliser des lycéens de toute la Région aux Droits de l’homme et à la Liberté. Ils sont formés par l’Institut des Droits de l’Homme et soutenus par le Conseil régional pour engager le débat auprès des élèves, faire réfléchir et accompagner leur engagement dans le cadre du Prix Liberté

Ce programme permet de libérer la parole des jeunes et grâce à l’échange entre pairs, de favoriser la prise d’initiative et l’expression des Lycéens de la Région. Il s’inscrit dans le cadre d’un dispositif unique qui invite les jeunes de 15 à 25 ans de Normandie, des autres régions de France et à l’international, à désigner chaque année une personne ou une organisation engagée dans un combat récent et exemplaire en faveur de la liberté.

Les lauréats récents du Prix de la Liberté sont:
— 2019 : Greta Thunberg, militante écologiste suédoise engagée dans la lutte contre le réchauffement climatique
— 2020 : Loujain Al Hathloul, militante saoudienne des droits des femmes

(cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

Yamoussoukro, Côte d’Ivoire : De jeunes leaders chrétiens et musulmans s’engagent pour la paix

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article dans Abidjan.net

Plusieurs jeunes leaders chrétiens et musulmans qui ont pris part à une formation sur la paix le samedi 10 octobre 2020 à l’initiative de la fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix se sont engagés quelques jours après la fin des travaux à promouvoir la paix et la cohésion sociale à travers un plan d’action opérationnel avant, pendant et après les élections.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

Question related to this article:

 

Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

(. . . suite)

SCet engagement s’inscrit dans la droite ligne des attentes de la fondation qui en équipant les jeunes d’outils adéquats pour prévenir ou gérer de manière efficace d’éventuelles crises communautaires, souhaite les impliquer activement dans la préservation de la paix en Côte d’Ivoire.

Ainsi durant cette formation, les jeunes ont été encouragés à s’approprier les valeurs de la culture de la paix afin d’incarner le changement qu’ils doivent apporter aux autres. Ils ont aussi été invités à redoubler de vigilance pour éviter le piège des fausses rumeurs par la vérification de toute information qu’ils reçoivent, et à se priver de propager les discours de haine susceptibles de diviser les communautés.

(cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

Sénégal : Lancement de l’Initiative Nationale “Résilience Aux Frontières”

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de l’Agence de Press Sénégalaise

Le think thank Timbuktu Institute-African Center for Peace Studies institute va lancer, mercredi [13 octobre], à Kedougou l’initiative dénommée “Résilience aux frontières” visant à promouvoir la culture de la paix, a appris l’’APS.


Photo de Tibuktu Institute

Le lancement de cette initiative entre dans le cadre de la mise en œuvre du Plan stratégique 2020-2025 du think thank, et notamment l’Axe 3 portant “Promotion de la culture de la paix par l’approche éducative et la valorisation des ressources endogènes, du patrimoine culturel et le renforcement de la résilience”.

Timbuktu Institute-African Center for Peace Studies lance l’initiative “Résiliences aux frontières” en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

Question related to this article:

 

Solidarity across national borders, What are some good examples?>

(. . . suite)

“Au regard du choix stratégique de privilégier les zones frontalières en matière de consolidation de la paix et de renforcement de la résilience, l’Institut lance cette initiative avec une session inaugurale à Kédougou”, indique t-on dans un communiqué transmis à l’APS.

“Construire et renforcer la résilience dans un environnement régional instable : Quels rôle et place pour les jeunes et les femmes ?” est le thème de cette cérémonie.

La session sera matérialisée par “une journée de renforcement des capacités et de dialogue participatif sur les enjeux sécuritaires et la construction de la résilience dans un contexte où la sous-région est fortement préoccupée par la crise qui sévit dans les pays voisins”.

Elle comportera aussi un volet d’échanges d’expériences et de recueil de recommandations stratégiques.

Une conférence sera également animée par le Directeur de Timbuktu institute, Dr Bakary Sambe, sur le thème : “Situation sécuritaire régionale et enjeux du renforcement de la résilience communautaire : Rôles complémentaires Etat/populations locales”.

D’autres interventions sont également prévues et porteront sur différents thèmes dont “Femmes et conflit” ou encore la radicalisation des jeunes.

Culture de la paix : l’ONU sollicite la jeunesse du Gabon

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article du Gabon Review

Consacrée à la prévention et à la résolution des conflits dans la sous-région de l’Afrique centrale, la création d’un réseau de «Jeunes tisserands de la paix» au Gabon, au Tchad et au Cameroun a récemment été présentée au ministre de la Décentralisation Mathias Otounga Ossibadjouo par le chef du Système des Nations-Unies au Gabon.


Dr Stephen Jackson et Mathias Otounga Ossibadjouo, lors d’une précédente rencontre en août 2020. © Min. Décentralisation

La création d’un «Réseau des jeunes tisserands de la paix» était au cœur des récents échanges entre le patron du Système des Nation-Unies au Gabon, le représentant de l’UNESCO et le ministre de la Décentralisation Mathias Otounga Ossibadjouo. L’ONU entend en effet mettre sur pied cette plateforme chargée constituée de «jeunes actifs dans la résolution des conflits au niveau local et même avant que ceux-ci naissent». Aussi, le gouvernement gabonais est-il sollicité pour aider à la matérialisation de ce projet.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

Question related to this article:

 

Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

(. . . suite)

Selon Dr Stephen Jackson, il s’agira de trouver 1 800 jeunes issus de trois pays de la sous-région de l’Afrique centrale, dont le Tchad et le Cameroun, âgés entre 18 et 35 ans. «Nous voulons que ce soit des jeunes qui résident sur place, qui parlent les langues de ces pays, donc qui soient à mesure de communiquer, d’expliquer et de présenter certaines choses», précise Vincenzo Fazzino, représentant de l’UNESCO au Gabon.

Dans le cadre de la création de ce réseau, les fonctionnaires de l’ONU au Gabon indiquent que les jeunes qui seront identifiés dans les trois pays seront formés aux techniques de prévention et de résolution des conflits. Ces derniers seront également équipés en moyens de communication, notamment pour leur permettre de communiquer entre eux.

À terme, ce projet devrait permettre d’appuyer le Réseau de résolution des conflits à travers un mécanisme d’alerte précoce au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). Le projet durera 2 ans, dont les 3 à 6 premiers mois seront consacrés à la formation des membres du réseau.

(cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

Gabon: Le Payncop et l’Unesco en Soutien aux Personnes Vivants avec un Handicap

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Spécial à CPNN de Jerry Bibang

Dans le cadre de ces activités relatives à la pandémie du Covid19, la Coordination nationale du Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix (PAYNCoP Gabon) a lancé, le mardi 15 septembre 2020, le projet d’appui aux personnes vivants avec un handicap.

L’initiative qui bénéficie de l’appui de l’UNESCO et la Commission Nationale pour l’UNESCO vient en appui aux actions des autorités publiques. Le projet est constitué de trois composantes notamment une campagne de sensibilisation sur les gestes barrières, la distribution de bavettes et gels hydro alcooliques et la mise à disposition de denrées alimentaires.

(Cliquez ici pour une traduction anglaise.

Question for this article

How can we work together to overcome this medical and economic crisis?

Selon Jerry Bibang, le Coordonnateur national du PAYNCoP Gabon, « le projet concerne 4 associations dont l’Organisation des Personnes Handicapées (OPH), l’Association Nationale des Aveugles et Amblyope du Gabon (ANAAG), l’Association des Devenus Sourds (ANDES) et l’ONG Bagniamessebe. Il impactera au total 50 familles gabonaises, soit environ 200 personnes »  

Pour la Commission nationale pour l’UNESCO, « ce projet participe à la mise en œuvre des stratégies de résilience prônées par le Gouvernement gabonais et l’UNESCO, en cette période de crise sanitaire mondiale, marquée par la pandémie du Covid19 » a expliqué Philippe MEMENE M’EYI, son Secrétaire Général adjoint.

Le projet d’appui urgent aux personnes vivants ave un handicap fait suite à d’autres actions menées par le PAYNCoP Gabon depuis l’apparition de la maladie. Il s’agit, entre autres, de la campagne de sensibilisation sur les réseaux sociaux, en partenariat avec le Conseil National de la Jeunesse ; la participation à la vidéo de sensibilisation sur les fakes news autour de la Covid19, réalisée par l’UNESCO ; la mise en place des points de lavage des mains dans les quartiers de Libreville, en partenariat avec l’ONG Ingénéieurs sans frontières et le Laboratoire Citoyen du nouveau monde ; la réalisation de deux bandes dessinées, dédiées à la sensibilisation des jeunes sur le Covid19.

Le Laboratoire Citoyen du Nouveau Monde, Yali Gabon et le PAYNCoP Gabon s’associent pour sensibiliser sur le Covid 19

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Envoyé à CPNN par Jerry Bibang

Dans le cadre de la lutte contre la pandémie du covid 19, les plateformes Laboratoire Citoyen du Nouveau Monde (LCNM), Yali Gabon et le PAYNCoP Gabon se sont associées pour sensibiliser les jeunes sur la pandémie du covid 19 au moyen de la bande dessinée.

/center>

Question for this article
 
How can we work together to overcome this medical and economic crisis?

L’initiative vient en appui aux efforts gouvernementaux consentis depuis le début de la pandémie du corona virus dans notre pays. Dès les premiers cas de la maladie, les plus hautes autorités ont déclaré la guerre contre cet ennemie invisible. A travers cette action, ces trois organisations veulent modestement apporter leur contribution dans cette guerre.

Le projet consiste à sensibiliser les jeunes sur les mythes entretenus autour du Covid 19. « Nous sommes partis d’un constat : plusieurs fausses idées, relatives au traitement ou la prévention du covid 19, sont véhiculées par certaines personnes » a expliqué Dora du LCNM. « Ces personnes utilisent régulièrement les réseaux sociaux (facebook et watsap) pour diffuser leurs messages » a ajouté Marcel Ebenezer. Parmi ces fausses idées que nous appelons les mythes, il y’a, entre autres, le fait que le corona n’existe pas dans les pays chauds, la saison de pluie va laver le virus, le virus est aussi transmis par les moustiques, il n’y a pas de cas réel au Gabon, le gouvernement nous ment etc.

Pour Cédrick Kenfack de Yali Gabon, « la propagation de ces fausses informations constitue un obstacle à la riposte contre cette pandémie. Raison pour laquelle nous avons jugés utile de lutter contre ces fausses informations en utilisant la bande dessinée comme moyen de communication »

En marge de la lutte contre les fakes news, le projet accorde également une place importante aux gestes barrières et aux conseils utiles pour éviter la maladie. Une partie intitulée ‘’guide de bonnes pratiques’’ a été consacrée à cet effet. Chaque conseil est illustré par des personnages et des textes explicatifs.

« L’idée était aussi de mutualiser nos compétences et nos ressources pour un objectif commun dans une démarche d’intelligence collective. C’est pourquoi le projet a regroupé plusieurs organisations. Chacune d’elle a contribué en fonction de ses ressources. L’une a rédigé les textes, l’autre a assuré la coordination et la conception a été assurée par une autre » a indiqué Jerry Bibang, le Coordonnateur du PAYNCoP Gabon.

(Cliquez ici pour une traduction anglaise.

Covid-19 : Une nouvelle organisation du monde s’impose (universitaire marocain)

. PARTICIPATION DEMOCRATIQUE .

Un article de APA News

M. Abdelmoughit Benmassoud Tredano, Professeur de sciences politiques et de géopolitique à l’Université Mohammed V de Rabat, dresse une radioscopie des relations internationales post-Covid-19, ainsi que les premières leçons de la crise du coronavirus.

Selon lui, la crise ne fait que commencer avec l’effondrement des bourses, la chute du prix du pétrole, sur un fond de guerre entre les puissances, et d’autres signaux plus ou moins graves. « Ceci n’est que la partie visible de l’iceberg », estime-t-il.

Ainsi, une nouvelle organisation du monde s’impose. D’abord, au niveau individuel, du groupe et de la nation, l’individualisme est censé s’émousser et la solidarité gagner en profondeur, martèle l’universitaire.

De même, la notion de l’unicité de l’humain et de son destin commun doit interpeller l’insouciance d’avant. Ceci implique certainement de repenser l’organisation du monde sur tous les plans, dans le sens de moins de mondialisation, plus d’Etat-nation et surtout la réhabilitation de l’Etat providence, prédit Pr. Tredano.

Pour ce Directeur de la Revue Marocaine des Sciences Politiques et Sociales et Président du Centre de Recherche et d’Etudes en Sciences Sociales (CRESS), une nouvelle organisation du monde doit être envisagée et de nouveaux modes de production et de répartition de richesses doivent être recherchés et appliqués. Autant dire qu’une remise en cause de la mondialisation est plus qu’impérative voire salutaire.

« Ce n’est pas un luxe mais un choix incontournable et peut-être salvateur. Le choix entre l’extinction de l’humain et sa survie est désormais posé. Ça peut paraître anxiogène et excessif, mais le chaos est là », souligne l’universitaire marocain, auteur de nombreux travaux, ouvrages, articles et études portant sur des questions politiques internes et internationales.

(Cliquez ici pour une traduction anglaise.

Question for this article
 
How can we work together to overcome this medical and economic crisis?

A toute chose malheur est bon. La crise du Covid-19 « peut avoir une vertu: celle de permettre à la planète une certaine pause », soutient-il. Pour lui, ce que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et les écologistes n’ont pas pu imposer aux décideurs politiques économiques et financiers, la crise liée à cette  pandémie est en train, en partie, de le réaliser.

Apparemment, l’air de la ville chinoise de Wuhan commence à être respirable; et l’eau des canaux de Venise (Italie) est, semble-t- il, plus transparente !

La pandémie du coronavirus pose de nombreux défis. L’Europe et le monde découvrent qu’ils dépendent, tous, de la Chine et la souveraineté économique ou souveraineté tout court est en cause.

Aussi, une remise en cause de la mondialisation suppose un début de relocalisation et de réindustrialisation, explique-t-il, ajoutant qu’une économie circulaire, écologique solidaire, coopérative et de proximité, doit être réhabilitée.

L’universitaire souligne par ailleurs que l’organisation du monde par groupes régionaux doit être adoptée du fait qu’aucun Etat ne peut se suffire à lui seul, sauf les Etats-continents. Il insiste ainsi sur l’impératif d’une solidarité entre les peuples et les Etats, dans des moments de crise planétaires.

La configuration géopolitique mondiale va complètement être chamboulée, reconnait-il, rappelant que les signaux relevés depuis, au moins 2003, se précisent: l’Europe s’effrite, l’Amérique patauge et l’Asie s’affirme.

Faisant observer qu’à la suite de chaque cataclysme géopolitique mondial, il y a nécessité de construire un ordre international nouveau, Pr. Tredano estime que l’idée de la coexistence des puissances régionales et internationales est une piste et un gage de garantie devant éviter la domination des puissants.

« La coopération internationale doit être effective et non pas seulement comme un slogan qu’on agite dans tous les forums internationaux et ce pour pouvoir affronter efficacement des situations de crise telle que celle que nous vivons actuellement. Désormais, tout est mondial ! », souligne le Professeur. 

En attendant une « démondialisation », enchaîne-t-il, la culture de la paix et de tolérance doit s’installer. 

« Ce n’est pas pour sacrifier à une mode, mais elle doit relever des conditions fondamentales et incontournables de vie collective des peuples et des États dans un monde difficile et complexe. Tout cela suppose une nouvelle organisation du monde », fait-il observer dans son analyse livrée à APA.

Le monde a besoin de solidarité. Prenez part à #ONU75 !

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Une enquête des Nations Unies

L’Organisation des Nations Unies fête son 75e anniversaire à un moment où le monde est en proie à de profonds bouleversements, aggravés par une crise sanitaire mondiale sans précédent qui a de graves répercussions économiques et sociales. En sortirons-nous plus forts et mieux parés pour travailler ensemble ? Ou, au contraire, la méfiance et l’isolement vont-ils encore s’accroître ? L’année 2020 doit être celle du dialogue, celle où, constitués en famille humaine, nous entreprendrons, ensemble, d’examiner nos priorités et de rechercher les moyens de bâtir un avenir meilleur pour tous.

POURQUOI LE FAIRE MAINTENANT ?

La Covid-19 nous rappelle, cruellement, combien il est nécessaire de coopérer par-delà les frontières, les groupes et les générations. Notre riposte déterminera la vitesse à laquelle le monde se remettra de cette crise ; elle conditionnera la réalisation des objectifs de développement durable et la prise en charge des défis urgents – de la crise climatique aux pandémies, en passant par les inégalités, les nouvelles formes de violence et l’évolution rapide des technologies et de nos populations.

Or, alors même que nous avons, plus que jamais, besoin d’une action collective, le soutien à la coopération mondiale flanche. Dans de nombreux pays, la confiance publique dans les institutions traditionnelles est en déclin et les relations entre les pays sont mises à rude épreuve. Cette pandémie va-t-elle unir le monde ? Ou va-t-elle conduire à une plus grande défiance ? Le dialogue – et l’action – à l’échelle mondiale sont plus urgents que jamais.

QUE FAIT ONU75 ?

En janvier 2020, nous avons lancé notre initiative de dialogue mondial, et des discussions se sont tenues en tous lieux, des écoles aux conseils d’administration, à travers le monde. Pour assurer une diffusion aussi large que possible, nous avons noué des partenariats avec des organisations de jeunes, de la société civile, des milieux d’affaires et des médias, et nous avons créé une enquête à laquelle il est rapide et aisé de répondre, en une minute.

Nous avons toujours insisté sur la participation en ligne, dans le cadre de dialogues virtuels et sur les réseaux sociaux, et nous le faisons encore plus dans le contexte de la Covid-19. Nous travaillons également avec nos partenaires pour transposer dans l’espace numérique les manifestations prévues et pour trouver des moyens novateurs d’y faire participer le public, conformément aux directives de l’OMS et aux réglementations sanitaires locales.

POURQUOI PARTICIPER ?

Il est vital de faire entendre sa voix en ce moment crucial pour le monde. Vos avis, vos craintes et vos idées seront présentés aux dirigeantes et dirigeants mondiaux et aux hauts responsables de l’Organisation lors de la célébration officielle du 75e anniversaire de l’ONU à l’Assemblée générale des Nations Unies, en septembre 2020. Après septembre, des groupes du monde entier se retrouveront pour examiner la meilleure manière de faire avancer les priorités et les propositions ainsi rassemblées.

Chaque conversation est une occasion d’encourager les participants à prendre des initiatives à leur niveau, à la suite de ce qu’ils ont entendu et appris. Ces conversations peuvent conduire à des prises de conscience et fournir des données factuelles dont les organisations nationales et internationales pourront se servir dans la pratique. Les conclusions peuvent par exemple inspirer de nouvelles formes de programmes, d’investissements, de partenariats et de campagnes. L’équipe d’ONU75 est en passe de mettre au point une plateforme mondiale qui permettra de diffuser les principales conclusions des débats.

COMMENT PARTICIPER ?

* Répondez à notre enquête d’une minute et faites-la circuler largement : www.un75.online.

* Consultez la boîte à outils ONU75, qui oriente sur les moyens de participer à la discussion, d’encourager la conversation et d’amplifier les messages, à travers les voies de communication et dans les collectivités, pour s’exprimer et se faire entendre. Nous ajouterons d’autres informations sur les dialogues en ligne dans les prochains jours.

* Suivez @JoinUN75 et #ONU75 dans les médias sociaux (Twitter, Facebook, Instagram) et ajoutez votre voix aux témoignages de celles et ceux qui ont déjà participé.

(Cliquez ici pour une version anglaise ou cliquez ici pour une version espagnole.

Question for this article

 

How can we work together to overcome this medical and economic crisis?

ENQUÊTE D’UNE MINUTE

Le monde dans lequel nous vivons est en pleine mutation : les changements climatiques se font à grande vitesse et de grands bouleversements technologiques et démographiques ont lieu. Nous sommes exposés à de nouveaux risques dus aux inégalités croissantes, aux conflits de longue durée et aux nouvelles formes de violence. Seule une coopération transfrontière, intersectorielle et intergénérationnelle nous permettra de faire face à ces changements et de concrétiser le projet que nous avons en commun de bâtir un monde plus sûr, plus juste et plus durable.

En répondant à cette enquête, vous nous aiderez à mieux réagir face à ces changements. Et nous serons mieux à même de concrétiser nos aspirations à un avenir meilleur pour 2045 – année du centenaire de l’ONU.

Dans l’ensemble, pensez-vous qu’en 2045 les gens vivront mieux, moins bien ou comme aujourd’hui ?

Mieux qu’aujourd’hui
Comme aujourd’hui
Moins bien qu’aujourd’hui

Imaginez le monde dans 25 ans ; choisissez parmi les éléments suivants les trois qui vous tiennent le plus à cœur ?

Plus de respect pour les droits de la personne
Moins de conflits
Moins d’inégalités entre pays
Une meilleure protection de l’environnement
Une meilleure gestion des migrations internationales
Une consommation et une production plus durables
Moins d’inégalités dans les pays
Un meilleur accès à l’éducation
Un meilleur accès aux soins de santé
De meilleures perspectives d’emploi
Une plus grande égalité entre femmes et hommes

Selon vous, lesquelles de ces tendances observées à l’échelle mondiale affecteront le plus notre avenir ? (Choisissez-en TROIS au maximum.)

La rapidité des changements démographiques (plus de personnes vivant dans les villes, vieillissement de la population, etc.)

Les risques liés aux nouvelles technologies (confidentialité des données, conséquences pour l’emploi, etc.)

Les migrations et les déplacements forcés (personnes fuyant les conflits ou les catastrophes, etc.)

Les risques liés à la santé (pandémies, résistance accrue aux antibiotiques, etc.)

La rupture des relations entre certains pays

Les risques liés au terrorisme

Les changements climatiques et les questions environnementales (pollution, déforestation, etc.)

Les conflits armés et les violences à caractère politique

Les armes nucléaires et autres armes de destruction massive

La cyberguerre et les nouvelles formes d’armement (armes dotées d’intelligence artificielle, etc.)

La criminalité organisée (traite des êtres humains, etc.)

Face à ces tendances, dans quelle mesure les pays doivent-ils coopérer ?

C’est essentiel
C’est très important
C’est assez important
C’est peu important
Ce n’est pas important du tout

Face à ces tendances observées dans le monde entier, quel conseil donneriez-vous au Secrétaire général de l’ONU ?
(140 caractères) – OPTIONNEL