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Journée Nelson Mandela : l’ONU appelle à prendre ‘Madiba’ en exemple pour bâtir un monde meilleur

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE .

Un article par le Centre d’Activités de l’ONU

A l’occasion de la Journée internationale consacrée à Nelson Mandela [18 juillet], le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a appelé les gens du monde entier à prendre exemple sur la foi inébranlable en la justice dont a fait preuve, tout au long de sa vie, le leader sud-africain décédé en 2013, pour tenter de construire un monde meilleur pour tous.

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Photo ONU/Pernaca Sudhakaran

« La Journée internationale Nelson Mandela est chaque année l’occasion d’encourager chacun, partout dans le monde, à influer sur le cours des choses dans sa collectivité en prenant le temps de servir les autres », a déclaré le chef de l’ONU dans un message.

Le thème retenu pour cette journée, ‘Agissez ! Incarnez le changement’, rappelle à quel point il importe de travailler tous ensemble pour bâtir un monde paisible, viable et équitable, a poursuivi le Secrétaire général.

Pendant 67 ans, Nelson Mandela a mis sa vie au service de l’humanité, en tant qu’avocat spécialiste des droits de l’homme, prisonnier de conscience, architecte international de la paix et premier Président démocratiquement élu d’une Afrique du Sud libre.

En novembre 2009, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 18 juillet Journée internationale Nelson Mandela, en l’honneur de la contribution apportée par l’ex-Président sud-africain à la culture de la paix et de la liberté.

« Nelson Mandela a consacré 67 années de sa vie à la lutte pour les droits de l’homme et la justice sociale. Les Nations Unies se joignent à la Fondation Nelson Mandela pour demander aux personnes du monde entier de consacrer au moins 67 minutes de leur temps à une activité d’intérêt général le 18 juillet, date de la naissance de Madiba », a appelé M. Ban.

Le Secrétaire général a souligné que le soixante-dixième anniversaire de l’ONU, cette année, offre le moment le plus opportun pour réfléchir à la vie et à l’œuvre de M. Mandela, qui a incarné « les plus hautes valeurs de l’Organisation ».

Aussi, pour cette édition 2015, les Nations Unies décerneront le tout premier Prix Nelson Rolihlahla Mandela, institué par l’Assemblée générale en 2014. Cette distinction honorifique sera accordée tous les cinq ans à deux personnes, un homme et une femme, qui, par leur dévouement, leurs efforts et leur compassion, ont poursuivi la voie tracée par le leader sud-africain.

« Nelson Mandela disait qu”il vous appartient de bâtir un monde meilleur pour tous ceux qui l’habitent’. Continuons donc à nous inspirer chaque jour de l’exemple que ce meneur d’hommes, motivé par une foi inébranlable en la justice et l’égalité pour tous, a donné tout au long de sa vie, et de son appel à toujours nous efforcer de bâtir un monde meilleur pour tous », a déclaré M. Ban.

La cérémonie de remise du Prix des Nations Unies Nelson Rolihlahla Mandela aura lieu le 24 juillet, parallèlement à l’évènement annuel commémorant la Journée, dans la Salle du Conseil de tutelle au siège des Nations Unies à New York.

(Cliquez ici pour l’article en anglais ou ici pour l’article en espagnol. )

Latest Discussion

What is the legacy of Nelson Mandela for us today?

Comment by Rama Singh posted: Dec. 31 2013

ON MANDELA’S LASTING LEGACY

In death, as in his life, Nelson Mandela has captured the imagination of the world. Mourning mixed with celebration has electrified crowds all over South Africa and elsewhere. His life’s achievements and his lasting legacy are the topics of discussions. He has been described as a great warrior, a great liberator, the last giant in the fight against colonialism, forgiver, peace maker, and in many other ways.

All this week, Mandela’s lasting legacy has been on my mind. We tend to capture the legacies of great men and women in a word or two. A scientist becomes famous for an important discovery, a writer for a famous book, a musician for a great composition, and so on.

People like Mandela fall in a different category. He is in the category of Mahatma Gandhi and Dr. Martin Luther King. They are known for their fights on behalf of oppressed people; they are known for their personal sacrifice, and for their moral authority. If we are to look for words to associate with these men, it will be “nonviolence” for Gandhi and “love’ (beloved community) for Dr. King. But what about Mandela- how will we describe his legacy?

What were the important transformational changes in Mandela’s life?

Mandela the great warrior: Mandela has been described as a great warrior, but he was no ordinary warrior. All legendary warriors, mythical or real, are known for the destruction of their enemies. Mandela was different; he did not seek annihilation of his enemy; he transformed his enemy into his collaborator.

Mandela the resilient sufferer: I know of no other person living or dead who was forcefully made to disappear from the scene for this long (incarceration for 27 years) and who survived and made his triumphatic return. Gandhi said there is no other way to show your love for the suffering of your loved ones than to suffer yourself with them, for them. Mandela suffered the longest because his work was the hardest.

Mandela the great liberator: Colonial rulers are known for their ruthless treatment and putting down of citizens but South Africa was not a typical colonial rule. The rulers were Afrikaners, citizen of South Africa. I know of no other country, outside of the United States, where the blacks were so harshly treated by another segment of their own country. It was a true liberation. Thanks to Mandela, sad songs of seeking freedom through death were transformed into freedom in life.
Mandela the magnanimous forgiver: Gandhi’s nonviolence is a complete philosophy of life and it includes love of your enemy and forgiveness. Nonviolence had to be tested to show that it works and that it’s not just a philosophy. Dr. King tested nonviolence with his own suffering and love for his people. His passion for his “beloved community” became the brand of his civil rights struggle for which he paid with his own life. As Gandhi said, the only two places of non-action for such fighters are prison or death. Mandela went to prison, suffered longer, and tested his resolve to forgive his “enemy”. We can only imagine the blood bath had he not done that.

Mandela the peace maker: Gandhi, Dr. King and Mandela, together, constitute a shining trinity of peace and their contributions, respectively, nonviolence, love, and forgiveness provide a prescription for peace if the humankind needs to survive. Truth and Reconciliation will remain one of Mandela’s brilliant and innovative contributions for healing wounds between warring people, warring nations. Gandhi, King and Mandela, all tested nonviolence in their own way and they all came out with the same result: The path of peace and liberation goes through love, suffering, and forgiveness.
Mandela the spiritual father: We go through life with two sets of parents. Our own parents, of course, who brought us in this world, whom we owe our life, body and brain, whom we remain eternally grateful for their sacrifice and care to help us grow and to teach us how to live.

There are another set of parents, for a lack of a better word we can call them our “spiritual parents”. These are men and women whom the whole humanity owes gratitude because it is their discoveries, contributions and, teachings that we like fill our brain with, they make us human- kinder, gentler, and humane.

We call ourselves human because we made a pledge with destiny that we will become humane. It has been a long and arduous journey. With his love, suffering and forgiveness, Mandela has brought us further on the path and has warned we still have a long way to go.

Gandhi-King-Mandela, or Mohan, Martin and Matiba, are angels of peace. We are their descendents, the keepers of their dreams.

Rama Singh, is a professor in the department of biology, and member, Coordinating Council, Centre for Peace Studies, McMaster University.

This appreciation was originally published in the Hamilton Spectator in Canada.

Lettre ouverte des ONG aux États membres de l’Assemblée générale sur le processus de sélection du Secrétaire général de l’ONU

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Une lettre par les 13 ONGs listés à droite

À l’attention de : Chefs d’État et de gouvernement, Ministres des Affaires étrangères, Représentants permanents auprès des Nations Unies

Excellences,

La sélection du nouveau Secrétaire général en 2016 sera l’une des décisions les plus importantes que l’Assemblée générale fera au cours des dix prochaines années. Le nouveau Secrétaire général devra aborder un monde confronté à des guerres civiles de plus en plus dangereuses, des catastrophes humanitaires et environnementales, au terrorisme, au développement régressif, aux crises économiques et financières, et à l’inégalité. Un leadership mondial et une coopération internationale sont plus que jamais nécessaires. Il est essentiel que le candidat le plus qualifié soit choisi pour devenir Secrétaire général de l’ONU.

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L’importance et la complexité du poste a radicalement changé au cours des 69 dernières années, tout comme les menaces et les défis auxquels l’ensemble du système des Nations Unies est confronté. Le leadership des Secrétaires généraux de l’ONU successifs – en tant que principaux officiers administratifs, diplomates, médiateurs et représentants des buts et principes des Nations Unies – a joué un rôle fondamental dans l’élaboration du travail des Nations Unies. Ils ont fourni une opinion publique essentielle sur la scène internationale sur les questions clés de paix et de sécurité, du développement et des droits humains.

La procédure que l’Assemblée générale a adoptée en 1946 pour sélectionner le Secrétaire général de l’ONU est clairement obsolète et n’est pas adaptée pour la sélection du meilleur candidat possible. Elle satisfait de loin aux pratiques de recrutement modernes pour les nominations de hauts fonctionnaires internationaux, ainsi qu’aux propres normes et idéaux de l’ONU. Nous soulignons, par exemple, qu’aucune femme n’a jamais été sélectionnée pour devenir Secrétaire général de l’ONU, et que très peu ont été sérieusement prises en considération.

Au cours des vingt dernières années, de nombreuses organisations internationales, dont l’ONU, ont apporté d’importantes améliorations et de réformes aux mécanismes de procédure afin d’améliorer la transparence et la responsabilité des nominations de haut niveau. Il est impératif que le processus de sélection du prochain Secrétaire général de l’ONU soit modifié afin qu’il réponde aux normes plus élevées en faveur desquelles l’Assemblée générale de l’ONU, les experts de l’ONU et la société civile ont constamment plaidé. Un processus de sélection plus ouvert et inclusif engageant tous les États membres de l’ONU permettra également de revitaliser les Nations Unies et de renforcer son autorité dans le monde.

Un groupe d’organisations de la société civile fortement engagées à respecter la Charte de l’ONU et ses valeurs ont convenu d’un ensemble de principes et fait des propositions qui constituent la base d’une réforme urgente et crédible. Les propositions sont réalistes et ne nécessitent pas de modification de la Charte de l’ONU. Un grand nombre d’entre elles ont déjà été approuvées par une majorité d’États membres de l’ONU.

Ils comprennent la publication de critères de sélection formels, un appel à candidatures et un calendrier précis pour le processus de sélection qui permet une évaluation adéquate des candidats, y compris à travers une liste officielle des candidats et la présentation des déclarations de vision des candidats.

Nous estimons que tous les États membres de l’Assemblée générale peuvent et doivent jouer un rôle plus important et significatif dans le processus de nomination. Par exemple, l’Assemblée générale devrait tenir des sessions ouvertes qui permettent aux États membres et, conformément aux procédures de l’Assemblée générale, aux autres parties prenantes, de répondre aux candidats et d’examiner leur candidature. L’Assemblée devrait demander que les candidats s’engagent à ne pas faire de promesses en matière de nomination spécifique de haut niveau en amont de la décision de l’Assemblée sur la nomination du Secrétaire général.

En outre, le Conseil de sécurité pourrait être invité à présenter ou à recommander plus d’un candidat à l’Assemblée générale. Une autre recommandation est qu’il ne soit prévu qu’un seul mandat d’une période de sept ans non renouvelable, ce qui aiderait le Secrétaire général à poursuivre un programme à long terme sans avoir à être interrompu par une campagne de réélection.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour la version anglaise de cet article ou ici pour la version espagnole.)

Question(s) related to this article:

What is the United Nations doing for a culture of peace?

(. . . suite)

Les propositions sont décrites dans la plate-forme politique ci-jointe pour une nouvelle campagne mondiale : 1 pour 7 milliards – Trouver le meilleur dirigeant de l’ONU. Un plus grand nombre d’organisations et d’individus du monde entier rejoignent cette campagne jour après jour. Les documents d’information pertinents sont disponibles sur www.1for7billion.org/background.

Alors que les Nations Unies s’apprêtent à célébrer le 70e anniversaire de la Charte de l’ONU l’année prochaine, nous espérons que les États membres de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité saisiront cette occasion historique de lancer un ensemble clé de réformes fondamentales, y compris celles qui sont décrites dans notre document, afin de veiller à ce que le candidat le plus qualifié soit choisi afin de devenir le prochain Secrétaire général des Nations Unies.

Veuillez agréer, vos Excellences, nos sentiments respectueux, *

Dinah Musindarwezo, Directrice exécutive
African Women’s Development and Communication Network (FEMNET)

Salil Shetty, Secrétaire général
Amnesty International

Ricken Patel, Directeur exécutif
Avaaz

Danny Sriskandarajah, Secrétaire général
CIVICUS: World Alliance for Citizen Participation

Yasmeen Hassan, Directrice internationale
Equality Now

Evelyn Balais-Serrano, Directrice exécutive
Forum-Asia

Jens Martens, Directeur
Global Policy Forum

John Burroughs, Directeur exécutif
Lawyers Committee on Nuclear Policy

Roberto Bissio, Coordinateur
Social Watch

Chee Yoke Ling, Directrice
Third World Network

Eleanor Blomstrom, Directrice de programme
Women’s Environment and Development Organization (WEDO)
William R. Pace, Directeur exécutif
World Federalist Movement-Institute for Global Policy

Bonian Golmohammadi, Secrétaire général
World Federation of United Nations Associations

* Depuis le lancement de la campagne « 1 pour 7 milliards » en novembre 2014, des dizaines d’ONG du monde entier ont rejoint notre appel à un processus de sélection plus ouvert et inclusif. Rendez-vous sur 1for7billion.org/ngo-supporters/ pour une liste complète et à jour de ceux qui nous soutiennent.

FAO: Le nombre de personnes souffrant de la faim passe sous la barre des 800 millions. Prochain objectif: l’éradication

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture

Le nombre de personnes victimes de la faim dans le monde s’établit à 795 millions – soit 216 millions de moins qu’en 1990-92 –, ce qui équivaut à 1 personne sur 9, d’après la dernière édition du rapport annuel des Nations Unies L’État de l’insécurité alimentaire dans le monde 2015 (SOFI).

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Cette agricultrice gambienne montre une touffe sèche de riz durant une période de sécheresse

Le nombre de personnes victimes de la faim dans le monde s’établit à 795 millions – soit 216 millions de moins qu’en 1990-92 –, ce qui équivaut à 1 personne sur 9, d’après la dernière édition du rapport annuel des Nations Unies L’État de l’insécurité alimentaire dans le monde 2015 (SOFI).

Dans les régions en développement, la prévalence de la sous-alimentation – qui mesure la proportion de personnes privées de la nourriture indispensable pour mener une vie saine et active – est tombée à 12,9 pour cent de la population, par rapport aux 23,3 pour cent enregistrés il y a un quart de siècle, selon le SOFI 2015, publié aujourd’hui conjointement par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Fonds international de développement agricole (FIDA) et le Programme alimentaire mondial (PAM).

Une majorité des pays faisant l’objet d’un suivi par la FAO (72 sur 129) ont atteint la cible de l’Objectif du Millénaire pour le développement, consistant à réduire de moitié la prévalence de la sous-alimentation d’ici 2015. Les régions en développement dans leur ensemble, quant à elles, l’ont manquée de peu. Par ailleurs, 29 pays ont réalisé l’objectif plus ambitieux énoncé au Sommet mondial de l’alimentation en 1996: diviser par deux le nombre absolu de personnes sous-alimentées d’ici 2015.

“La quasi-réalisation des cibles de l’OMD relatives à la faim nous montre que nous sommes tout à fait en mesure d’éliminer la faim de notre vivant. Nous devons être la génération Faim Zéro. Ce but devrait être incorporé dans toutes les interventions de politique et au cœur même du nouvel agenda de développement durable qui sera mis en place cette année”, a déclaré le Directeur général de la FAO, José Graziano da Silva.

“Si nous aspirons réellement à créer un monde exempt de pauvreté et de faim, notre priorité doit être d’investir dans les zones rurales des pays en développement où vivent la plupart des populations les plus pauvres et les plus affamées de la planète”, a souligné le Président du FIDA, Kanayo F. Nwanze. “Il nous faut œuvrer pour générer une transformation au sein de nos communautés rurales afin qu’elle offrent des emplois décents, des conditions de vie décentes et des opportunités décentes. Nous devons investir dans les zones rurales pour la croissance équilibrée de nos nations de sorte que les trois milliards d’habitants peuplant ces zones puissent réaliser leur potentiel”.

“Les hommes, les femmes et les enfants ont besoin d’une alimentation nutritive tous les jours pour avoir une chance d’accéder à un avenir libre et prospère. Des esprits sains dans des corps sains sont essentiels pour la croissance aussi bien individuelle qu’économique, et cette croissance doit être inclusive afin que la faim dans le monde ne soit plus qu’un mauvais souvenir”, a affirmé la Directrice exécutive du PAM, Mme Ertharin Cousin.

Or, les progrès accomplis vers la pleine réalisation des objectifs de sécurité alimentaire 2015 ont été entravés ces dernières années par un contexte économique mondial difficile.

Phénomènes météorologiques extrêmes, catastrophes naturelles, instabilité politique et troubles intérieurs sont autant de facteurs responsables de cette situation. Vingt-quatre pays d’Afrique sont actuellement confrontés à des crises alimentaires, soit le double par rapport à 1990; une personne affamée sur 5 environ vit dans des conditions de crise caractérisées par une faible gouvernance et une vulnérabilité aiguë à la mort et à la maladie.

Le rapport SOFI 2015 fait remarquer qu’au cours des trente dernières années, les crises ont évolué, passant d’événements catastrophiques, à court terme, intenses et à haute visibilité, à des situations prolongées, du fait de toute une série de facteurs, en particulier de catastrophes naturelles et de conflits, souvent exacerbés par le changement climatique, la crise financière et les crises de prix.

Les taux de la faim dans les pays victimes de crises prolongées sont trois fois plus élevés qu’ailleurs. En 2012, cette situation concernait quelque 366 millions de personnes, dont 129 millions étaient sous-alimentés, soit 19 pour cent de toutes les victimes d’insécurité alimentaire de la planète.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

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Question for this article:

Can UN agencies help eradicate poverty in the world?

(. . . suite)

Pourtant, parallèlement, 1,9 milliard d’habitants sont venus gonfler les rangs de la population mondiale depuis 1990, ce qui rend d’autant plus impressionnantes les réductions du nombre de personnes victimes de la faim, souligne le rapport.

D’importantes réductions de la faim ont été réalisées en Asie de l’Est. L’Amérique latine et les Caraïbes, l’Asie du Sud-Est et l’Asie centrale, ainsi que certaines parties de l’Afrique ont affiché des progrès très rapides, montrant que la croissance économique inclusive, les investissements dans l’agriculture et la protection sociale, dans un contexte de stabilité politique, rendent l’élimination de la faim possible. C’est, avant tout, la volonté politique de faire de l’éradication de la faim un objectif de développement primordial qui est à l’origine des progrès.

L’Afrique subsaharienne est la région qui accuse la prévalence la plus élevée de sous-alimentation dans le monde – 23.2 pour cent, soit près d’une personne sur 4. Toutefois, les nations africaines qui ont investi davantage dans la productivité agricole et les infrastructures de base ont su réaliser leur objectif OMD, notamment en Afrique de l’Ouest.

La proportion de personnes souffrant de la faim en Amérique et aux Caraïbes a chuté de 14,7 pour cent à 5,5 pour cent depuis 1990, tandis que la part des enfants de moins de 5 ans en sous-poids a également reculé sensiblement. Une forte détermination à réduire la faim s’est traduite par des programmes de protection sociale qui, assortis de la croissance économique, ont impulsé les progrès à l’échelle du continent.

Diverses tendances ont été observées dans différentes parties d’Asie. Les pays d’Asie de l’Est et du Sud-Est ont réduit de façon constante et rapide les deux indicateurs de sous-alimentation, soutenus par l’investissement dans les infrastructures en eau et l’hygiène, ainsi que par des perspectives économiques favorables.

En Asie du Sud, la prévalence de la sous-alimentation a baissé modérément, passant de 23,9 à 15,7 pour cent, mais des progrès bien plus importants ont été accomplis dans la réduction de l’insuffisance pondérale des jeunes enfants.

Une grave insécurité alimentaire est sur le point d’être éradiquée en Afrique du Nord, où la prévalence de la sous-alimentation s’établit à moins de 5 pour cent, tandis que la hausse de la prévalence du surpoids et de l’obésité suscite des préoccupations croissantes dans la région.

En Asie de l’Ouest, où les conditions d’hygiène sont généralement avancées et où les taux d’insuffisance pondérale des enfants sont faibles, l’incidence de la faim a augmenté à cause de la guerre, des troubles intérieurs et, partant, de populations massives de migrants et de réfugiés dans certains pays.

S’il n’existe pas de solution universelle pour améliorer la sécurité alimentaire, le rapport SOFI évoque plusieurs facteurs qui ont joué un rôle déterminant dans la réalisation de la cible OMD.

En premier lieu, une meilleure productivité agricole, en particulier de la petite agriculture et de l’agriculture familiale, se traduit par des gains importants dans la réduction de la faim et de la pauvreté. Les pays les plus performants en Afrique ont rempli l’engagement de l’OMD, contrairement à ceux dont les progrès ont été plus lents.

Deuxièmement, si la croissance économique est toujours bénéfique – ne serait-ce que parce qu’elle élargit la base de revenus fiscaux nécessaire pour financer les transferts sociaux et autres programmes d’assistance –, elle doit être inclusive pour contribuer à réduire la faim. La croissance inclusive a fait ses preuves pour améliorer les revenus des plus démunis (d’actifs et de compétences), en leur conférant la résilience nécessaire pour affronter les chocs naturels et anthropiques. Augmenter la productivité des agriculteurs familiaux est un moyen efficace de sortir de la pauvreté et de la faim.

Troisièmement, l’expansion de la protection sociale – les transferts d’espèces aux ménages vulnérables, mais aussi les bons d’alimentation, les dispositifs d’assurance santé ou les repas scolaires, éventuellement assortis de contrats d’achat garantis avec les agriculteurs locaux – a été fortement liée aux progrès de réduction de la faim en veillant à ce que tous les membres de la société aient une bonne nutrition pour mener une vie productive.

Environ 150 millions de personnes à travers le monde échappent au piège de la pauvreté extrême grâce à la protection sociale, selon le SOFI, mais plus des deux tiers des pauvres de la planète n’ont toujours pas accès à une forme régulière et prévisible de soutien social. Les transferts d’espèces aident les ménages à gérer les risques et à atténuer l’impact des chocs pour ne pas s’enliser dans la pauvreté et la faim.

Le rapport intégral L’État de l’insécurité alimentaire dans le monde 2015 est accessible ici.

(Merci à Janet Hudgins, le reporter pour cet article.)

Les gouvernements approuvent de nouveaux rôles pour la Commission de la condition de la femme

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

un article par ONU Mujeres

La Commission de la condition de la femme a conclu aujourd’hui [20 mars] sa 59e session annuelle par un accord avec les États membres des Nations Unies concernant les mesures pour stimuler ses initiatives en faveur de la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes.

csw
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Les gouvernements participant à la réunion ont convenu de nouvelles méthodes de travail pour que la Commission continue à fixer les normes relatives à la Déclaration et le Programme d’action 1995 de Beijing et pour renforcer son rôle dans la formulation des politiques et la coordination d’actions à l’échelle mondiale en matière de mise en œuvre. Ils ont affirmé les contributions essentielles de la Commission dans le façonnement du programme majeur de développement durable pour l’après-2015, dont l’adoption par un sommet mondial de chefs d’États et de gouvernements est prévue en septembre 2015.

En tant qu’organe principal des Nations Unies de promotion des engagements intergouvernementaux en faveur de l’égalité des sexes et de suivi du Programme d’action de Beijing, la Commission poursuivra l’harmonisation de son travail avec celui du Conseil économique et social et du nouveau Forum politique de haut niveau des Nations Unies. Ceci renforcera les initiatives d’intégration de l’égalité des sexes à travers l’ensemble des actions et des débats mondiaux sur le développement durable.

Comme maintenant un grand nombre de membres de gouvernement participent à la Commission, les États membres ont convenu de créer un segment ministériel qui démarrera lors de la prochaine session en 2016. Il est destiné à donner une plus grande visibilité aux préoccupations actuelles et à offrir des possibilités de démontrer un engagement politique de haut niveau pour accélérer les progrès vers l’égalité des sexes, l’autonomisation des femmes et la réalisation pleine des droits humains des femmes.

Félicitant les États membres, la société civile et le système des Nations Unies pour « l’énergie, le dynamisme et la perspicacité de la session », la directrice exécutive d’ ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, a déclaré dans son discours : « Nous sommes tous bien conscients qu’il n’y a pas de remède miracle pour la réalisation de l’égalité des sexes, de l’autonomisation des femmes et des droits humains des femmes et des filles. Compte tenu du chemin que nous avons parcouru, nous savons que d’autres défis nous attendent. Nous savons que nous devons continuer à travailler, de manière systématique et sans relâche, pour instaurer une transformation dans nos familles, nos sociétés, nos économies et nos espaces politiques et publics », a-t-elle ajouté.

Les gouvernements ont convenu de cibler davantage les efforts sur le thème de l’examen annuel de la Commission. Pour l’avenir, des études de cas démontreront les enseignements qui ont été retirés de la mise en œuvre des engagements pris lors des sessions antérieures de la Commission . . .

La 59e session comprenait un éventail de tables rondes et de panels de haut niveau portant sur des sujets essentiels, depuis le renforcement des financements pour l’égalité des sexes aux responsabilités des hommes et des garçons, en passant par une amélioration des données ventilées par sexe. Les discussions sur les enseignements qui ont été retirés des objectifs du Millénaire pour le développement renforceront le façonnement du programme de développement pour l’après-2

(Cliquez ici pour une version espagnole de cet article ou ici pour une version anglaise.)

Pregunta(s) relacionada(s) al artículo

Does the UN advance equality for women?

The following article by Lyndal Rowlands in the Inter Press Service, suggests that the UN is not making much progress on its commitments for women’s equality:

2015 marks anniversaries for two significant commitments made to increasing women’s participation at peace tables.

Yet despite the Beijing Platform for Action and the Security Council Resolution 1325 both committing to increasing women’s participation in peace building 20 and 15 years ago, respectively, there has been very little progress to report.

The latest available statistics show that women made up only 9 per cent of negotiators at peace tables between 1992 and 2011. That the most recent data is from 2011 shows that more work is needed even in basic areas such as data collection and reporting of women’s participation in peace building.

IPS summarises here four reasons we should value women’s participation at the peace table more, based on discussions at the 59th Commission on the Status of Women (CSW) over the past week.

Beijing Platform for Action Section E

Women and Armed Conflict Diagnosis

Strategic objective E.1. Increase the participation of women in conflict resolution at decision-making levels and protect women living in situations of armed and other conflicts or under foreign occupation. Actions to be taken.

Strategic objective E.2. Reduce excessive military expenditures and control the availability of armaments. Actions to be taken.

Strategic objective E.3. Promote non-violent forms of conflict resolution and reduce the incidence of human rights abuse in conflict situations. Actions to be taken.

Strategic objective E.4. Promote women’s contribution to fostering a culture of peace. Actions to be taken

Strategic objective E.5. Provide protection, assistance and training to refugee women, other displaced women in need of international protection and internally displaced women. Actions to be taken.

Strategic objective E.6. Provide assistance to the women of the colonies and non-self-governing territories. Actions to be taken.
Women Bring Commitment and Experience to the Peace Table
Often the first people invited to participate in formal peace negotiations are the people holding the guns and the last are women who have expertise in building lasting peace.

Zainab Bangura, Special Representative of the Secretary-General on Sexual Violence in Conflict, told a CSW side event on Tuesday last week, “In the Central African Republic, the only community where they were not killing each other was a community where the Christian women said, ‘These Muslim women are our sisters.’

“Why? Because the women in the community said, ‘We have lived together for the last 100 years’,” Bangura said.

In the Phillipines, Irene Santiago was a member of the government panel that negotiated peace with the Moro Islamic Liberation Front. Santiago came to the table with years of experience working with Christian, Muslim and Indigenous women leaders for peace.

Speaking at a CSW side event at the International Peace Institute (IPI) on Thursday, Santiago said that she knew that her years of experience working with civil society for peace stood her in good stead to make a significant contribution to formal peace negotiations, which she did.

Speaking with IPS, Santiago said women’s voices not only have to be heard, but that they also have to be acted on.

“For women. It’s almost never always about themselves, it’s always about our children, our husbands but also about our communities,” Santiago told IPS.

In Africa, women have fought to be included in peacemaking, even when their contributions have not been recognised.

Bineta Diop, Special Envoy on Women Peace and Security to the African Union, says that mediators need to be held accountable when they only invite the people who hold guns to the peace table and ignore women’s contributions.

“I have been involved in many crises where women were knocking at the door and saying we want to be at the table,” Diop said.

Ambassador Anwarul Chowdhury, known as the father of Security Council Resolution 1325, said that the determination of African women to be involved in peace negotiations should be seen as an inspiration by other countries.

Despite serious difficulties, war and conflict, African women have shown continued determination to hold their countries accountable, Chowdhury said.

Gender Equality in Peace Time Prevents Conflict
Also speaking at the IPI, Valerie Hudson, co-author of ‘Sex and World Peace’, said that her research has shown that the way women are treated within a country is one of the most accurate indicators of the quality of relations that country will have with other countries.

Diop agreed with Hudson, saying that countries that are likely to fall into conflict have higher levels of discrimination and inequality.

“Discrimination against women, especially the non-participation and non-inclusion of women in democracy is … one of the root causes of the conflict,” Diop said.

Ambassador Choudhury agreed with these sentiments, telling IPS, “I believe that no country can claim that their country is not in conflict if women’s rights are denied, if women’s equality is not ensured, if women’s participation at all participation levels is not there.

“I think that if we women are violated, if women’s equality of participation is not there we cannot say that we are at peace, we are in conflict with ourselves. This is a conflict which is happening within ourselves and within the countries. We don’t have to go into the traditional description of conflict, civil conflict or fighting with another country,” Chowdhury added.

Dr. Youssef Mahmoud, Senior Adviser at the International Peace Institute also speaking at the IPI event said, “A world where 51 per cent are ignored is a dangerous world for everyone. I can’t imagine why any men would be indifferent to this.”

Women Are Active In Civil Society
Several discussions at the CSW questioned why militaries were the primary actors in peace building, while non-governmental organisations (NGOs) and civil society’s expertise was not called on.

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Meet the 10 Women Who Will Stop at Nothing
Women Walk for Peace in the Korean Peninsula
Santiago told IPS that civil society, especially women, have a lot to contribute to humanise, to concretise, and to make peace negotiations relevant to people’s lives.

Winnie Kodi from the Nuba mountains in Sudan told reporters on Monday that civil society was vital to helping indigenous communities like her own that have been affected by conflict. She said that the main way her people were able to have their voices heard was by working together with NGOs and civil society.

Chowdhury told IPS he is advocating for the U.N. and governments to hold more consultations with civil society, saying that the involvement of women and of civil society is very important.

Santiago also called for renewed focus on the important role of NGOs in the area of women, peace and security,

“Again I see that why are we focusing on the UN as the locus of change,” she said. “To me it is not, it is the means, it is an important audience, but it is not the locus of social change.

“Let us form the global civic networks that we need to bring about the local global and civil change that we need” Santiago said.

Women Challenge The Causes of Conflict
Challenging militarism and militarisation was another theme discussed during the first week of the CSW, particularly by civil society groups at the parallel NGO forum.

Choudhury told IPS that increased militarism and militarisation is slowing down efforts for equality. “Increasing militarism and militarisation has really been effecting women in a very negative way. This is something that women should stand up against, we should all stand up against,” Chowdhury said.

Militarisation is also affecting indigenous women and men. Maribeth Biano, from the Asian Indigenous Women’s Network, told reporters on Monday that Indigenous women are hugely affected by militarisation in Indigenous territories.
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Commission de la condition de la femme: Application du Programme d’Action de Beijing

. EGALITE HOMMME/FEMME .

Un article PAR ONU Femmes

L’année 2015 marque une étape importante – le 20e anniversaire de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes et de l’adoption de la Déclaration et le Programme d’action de Beijing – qui sera au centre de l’attention lors de la 59e session de la Commission de la condition de la femme (CSW59).

Beijing
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Au cours de cette réunion annuelle de haut niveau, qui se tiendra au siège des Nations Unies à New York du 9 au 20 mars 2015, des dirigeants et des activistes du monde entier feront le point sur les progrès accomplis et les défis qu’il reste à relever pour mettre en œuvre cet accord historique en faveur de l’égalité des sexes et des droits des femmes. Les États qui ont rédigé le Programme d’action en 1995 ont recensé 12 domaines critiques, qui continuent tous à poser de véritables défis aujourd’hui.

Pour préparer le 20e anniversaire du Programme d’action de Beijing, ONU Femmes a lancé en 2014 une campagne internationale sous le titre « Autonomisation des femmes, autonomisation de l’humanité – Imaginez ! » afin de rappeler l’urgence de l’appel de Beijing et d’inciter une nouvelle génération à lutter pour l’égalité des sexes.

À l’approche de cette session de la Commission, 166 pays – un nombre record – ont également entrepris de dresser un bilan national de la condition des femmes, et la société civile a apporté une importante contribution. Ces commentaires, couplés avec le rapport du Secrétaire général des Nations Unies sur la mise en œuvre de Beijing, occuperont une place centrale lors de la CSW59, au cours de laquelle les dirigeants évalueront les progrès accomplis et formuleront des recommandations concrètes afin de redoubler d’efforts pour que l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes deviennent réalité pour toutes les femmes et les filles du monde.

Chaque année, la CSW attire des milliers de membres d’ONG et des centaines de représentants de pays de toute la planète venus débattre de questions critiques pour les femmes, capter l’attention et promouvoir l’action. Un nouveau record a été établi cette année, avec l’inscription de plus de 1100 ONG et de 8600 représentants au total. Ils ont des milliers d’histoires à nous raconter. Rencontrez quelques-uns des héros, dirigeants et protagonistes qui seront présents, et découvrez ce qui paraît indispensable à la génération post-Beijing pour concrétiser le Programme d’action. Imaginez !

( Cliquez ici pour la version en anglais de cet article ou ici pour la version espagnol.

Question liée à cet article:

Does the UN advance equality for women?

The following article by Lyndal Rowlands in the Inter Press Service, suggests that the UN is not making much progress on its commitments for women’s equality:

2015 marks anniversaries for two significant commitments made to increasing women’s participation at peace tables.

Yet despite the Beijing Platform for Action and the Security Council Resolution 1325 both committing to increasing women’s participation in peace building 20 and 15 years ago, respectively, there has been very little progress to report.

The latest available statistics show that women made up only 9 per cent of negotiators at peace tables between 1992 and 2011. That the most recent data is from 2011 shows that more work is needed even in basic areas such as data collection and reporting of women’s participation in peace building.

IPS summarises here four reasons we should value women’s participation at the peace table more, based on discussions at the 59th Commission on the Status of Women (CSW) over the past week.

Beijing Platform for Action Section E

Women and Armed Conflict Diagnosis

Strategic objective E.1. Increase the participation of women in conflict resolution at decision-making levels and protect women living in situations of armed and other conflicts or under foreign occupation. Actions to be taken.

Strategic objective E.2. Reduce excessive military expenditures and control the availability of armaments. Actions to be taken.

Strategic objective E.3. Promote non-violent forms of conflict resolution and reduce the incidence of human rights abuse in conflict situations. Actions to be taken.

Strategic objective E.4. Promote women’s contribution to fostering a culture of peace. Actions to be taken

Strategic objective E.5. Provide protection, assistance and training to refugee women, other displaced women in need of international protection and internally displaced women. Actions to be taken.

Strategic objective E.6. Provide assistance to the women of the colonies and non-self-governing territories. Actions to be taken.
Women Bring Commitment and Experience to the Peace Table
Often the first people invited to participate in formal peace negotiations are the people holding the guns and the last are women who have expertise in building lasting peace.

Zainab Bangura, Special Representative of the Secretary-General on Sexual Violence in Conflict, told a CSW side event on Tuesday last week, “In the Central African Republic, the only community where they were not killing each other was a community where the Christian women said, ‘These Muslim women are our sisters.’

“Why? Because the women in the community said, ‘We have lived together for the last 100 years’,” Bangura said.

In the Phillipines, Irene Santiago was a member of the government panel that negotiated peace with the Moro Islamic Liberation Front. Santiago came to the table with years of experience working with Christian, Muslim and Indigenous women leaders for peace.

Speaking at a CSW side event at the International Peace Institute (IPI) on Thursday, Santiago said that she knew that her years of experience working with civil society for peace stood her in good stead to make a significant contribution to formal peace negotiations, which she did.

Speaking with IPS, Santiago said women’s voices not only have to be heard, but that they also have to be acted on.

“For women. It’s almost never always about themselves, it’s always about our children, our husbands but also about our communities,” Santiago told IPS.

In Africa, women have fought to be included in peacemaking, even when their contributions have not been recognised.

Bineta Diop, Special Envoy on Women Peace and Security to the African Union, says that mediators need to be held accountable when they only invite the people who hold guns to the peace table and ignore women’s contributions.

“I have been involved in many crises where women were knocking at the door and saying we want to be at the table,” Diop said.

Ambassador Anwarul Chowdhury, known as the father of Security Council Resolution 1325, said that the determination of African women to be involved in peace negotiations should be seen as an inspiration by other countries.

Despite serious difficulties, war and conflict, African women have shown continued determination to hold their countries accountable, Chowdhury said.

Gender Equality in Peace Time Prevents Conflict
Also speaking at the IPI, Valerie Hudson, co-author of ‘Sex and World Peace’, said that her research has shown that the way women are treated within a country is one of the most accurate indicators of the quality of relations that country will have with other countries.

Diop agreed with Hudson, saying that countries that are likely to fall into conflict have higher levels of discrimination and inequality.

“Discrimination against women, especially the non-participation and non-inclusion of women in democracy is … one of the root causes of the conflict,” Diop said.

Ambassador Choudhury agreed with these sentiments, telling IPS, “I believe that no country can claim that their country is not in conflict if women’s rights are denied, if women’s equality is not ensured, if women’s participation at all participation levels is not there.

“I think that if we women are violated, if women’s equality of participation is not there we cannot say that we are at peace, we are in conflict with ourselves. This is a conflict which is happening within ourselves and within the countries. We don’t have to go into the traditional description of conflict, civil conflict or fighting with another country,” Chowdhury added.

Dr. Youssef Mahmoud, Senior Adviser at the International Peace Institute also speaking at the IPI event said, “A world where 51 per cent are ignored is a dangerous world for everyone. I can’t imagine why any men would be indifferent to this.”

Women Are Active In Civil Society
Several discussions at the CSW questioned why militaries were the primary actors in peace building, while non-governmental organisations (NGOs) and civil society’s expertise was not called on.

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Santiago told IPS that civil society, especially women, have a lot to contribute to humanise, to concretise, and to make peace negotiations relevant to people’s lives.

Winnie Kodi from the Nuba mountains in Sudan told reporters on Monday that civil society was vital to helping indigenous communities like her own that have been affected by conflict. She said that the main way her people were able to have their voices heard was by working together with NGOs and civil society.

Chowdhury told IPS he is advocating for the U.N. and governments to hold more consultations with civil society, saying that the involvement of women and of civil society is very important.

Santiago also called for renewed focus on the important role of NGOs in the area of women, peace and security,

“Again I see that why are we focusing on the UN as the locus of change,” she said. “To me it is not, it is the means, it is an important audience, but it is not the locus of social change.

“Let us form the global civic networks that we need to bring about the local global and civil change that we need” Santiago said.

Women Challenge The Causes of Conflict
Challenging militarism and militarisation was another theme discussed during the first week of the CSW, particularly by civil society groups at the parallel NGO forum.

Choudhury told IPS that increased militarism and militarisation is slowing down efforts for equality. “Increasing militarism and militarisation has really been effecting women in a very negative way. This is something that women should stand up against, we should all stand up against,” Chowdhury said.

Militarisation is also affecting indigenous women and men. Maribeth Biano, from the Asian Indigenous Women’s Network, told reporters on Monday that Indigenous women are hugely affected by militarisation in Indigenous territories.
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