Les médias commerciaux, presque sans exception, continuent de soutenir les États-Unis et leurs dizaines d’alliés dans leurs attaques contre le Venezuela. Ce n’est pas la culture de la paix!
Afin de présenter une alternative à cette “propagande de guerre”, nous passons en revue une série d’articles qui donnent un autre aperçu.
Nous commençerons par une critique de la couverture médiatique commerciale.
CBS News affirme que 82% de la population du Venezuela veut que le président Maduro démissionne, mais ils ne fournissent pas de source. Au lieu de cela, lorsque nous recherchons des données de sondage fiables, nous constatons que 57% des répondants au sondage estiment que le gouvernement du président Maduro est légitime et que 86% seraient en désaccord avec l’intervention militaire internationale. Une majorité d’entre eux sont mécontents du gouvernement et de l’opposition, mais c’est courant dans de nombreux pays, y compris les États-Unis.
Les médias commerciaux aux États-Unis, le New York Times et le Washington Post inclus, continuent d’appuyer le renversement du gouvernement vénézuélien par les États-Unis. Ils soulignent la crise économique que traverse le pays pour justifier un changement de régime, tout en ingorant la manière utilisée par les États-Unis pour étrangler l’économie vénézuélienne.
Voici certaines des infos qui ne sont pas couvertes par les médias commerciaux, probablement parce qu’elles ne soutiennent pas la guerre économique américaine et la menace d’une intervention militaire
Le 3 août 2018, l’Assemblée générale des Nations Unies a reçu un rapport de l’expert indépendant sur la promotion d’un ordre international démocratique et équitable, concernant sa mission au Venezuela et en Équateur. Le rapport critiquait la guerre économique américaine contre le Venezuela, suggérant que ce dernierl pourrait être poursuivi par la Cour pénale internationale.
Alors que les États-Unis, leurs alliés et les médias prétendent fournir de l’aide humanitaire au Venezuela, la Croix-Rouge et les Nations Unies ont refusé de s’y associer. Elles craignent que l’aide soit offerte pour des raisons politiques plutôt qu’humaines.
Alors que les États-Unis et leurs alliés ont attaqué la Venezuela lors du Conseil de sécurité des Nations unies, un certain nombre de pays y ont fait objection, notamment la Chine, la Russie, l’Afrique du Sud, la Guinée équatoriale, le Nicaragua, Cuba et Saint-Vincent-et-les Grenadines. Le représentant de Saint-Vincent-et-les Grenadines a dit: “L’histoire de l’Amérique latine et des Caraïbes est profondément marquée par les interventions militaires et l’imposition de gouvernements dictateurs. La nécessité de triompher de ses restes persistants amène les pays de l’hémisphère à «être viscéralement abhorrés par tout semblant de sa réémergence». Constitutionnellement, le Venezuela a un président élu dans M. Maduro, mais une croisade abusive contre le président légalement élu, orchestrée par l’OEA, vise à ériger un gouvernement parallèle non élu.”
Le président bolivien, Evo Morales, a écrit que “les menaces américaines contre le Venezuela sont une menace pour la coexistence pacifique en Amérique latine, elles veulent provoquer une confrontation fraternelle entre guerres et violences”. Il a accusé le gouvernement américain de vouloir que le Venezuela “soit dévasté et appauvri comme l’Irak et la Libye.”
Le Conseil de la paix jamaïcain a condamné la menace d’une intervention militaire des États-Unis et a écrit que “les États-Unis n’ont jamais promu la gouvernance démocratique dans les Caraïbes. Cuba en 1961, Grenade en 1983 et le Honduras en 2009 sont des exemples de leur intervention impérialiste et paramilitaire. Nous disons: “Plus d’interférences et plus de coups!”
Près de 700 participants de 65 pays se sont réunis à La Havane, à Cuba, du 28 au 31 janvier, pour une conference sur la paix et l’équilibre mondial. L’un des thèmes principaux de la conférence était l’urgence de la solidarité internationale avec le président vénézuélien démocratiquement élu, Nicolás Maduro.
Enfin, le président Maduro a écrit une lettre au peuple américain, concluant que “Nous faisons appel à la bonne âme de la société étasunienne, victime de ses propres gouvernants, pour qu’elle se joigne à notre appel pour la paix. Soyons un seul peuple contre le bellicisme et la guerre.”
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