. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .
Un article de LCI
APPEL – 130 scientifiques travaillant dans le domaine du climat et de l’environement apportent leur soutien à la grève des jeunes pour le climat qui se tient vendredi 24 mai. Parmi eux Valérie Masson-Delmotte, Robert Vautard, ou encore Jean Jouzel.
Vendredi 24 mai, des jeunes du monde entier devraient de nouveau descendre dans les rues pour alerter sur le changement climatique, ils pourront compter sur le soutient de 130 scientifiques qui ont annoncé soutenir la grève des jeunes pour le climat. Le mouvement doit alerter sur “la fulgurance du changement climatique” et le non-respect des engagements pris, citant le cas de la France.
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How can we ensure that science contributes to peace and sustainable development?
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“Nous, scientifiques dans le domaine du climat et de l’environnement, sommes solidaires des collégiens, lycéens et étudiants qui se mobilisent. Comment ne pas être inquiets du monde qui se prépare ?”, s’alarment les scientifiques, dont les climatologues Valérie Masson-Delmotte, Robert Vautard, Jean Jouzel, Gilles Ramstein, la paléoclimatologue Elsa Cortijo et d’autres chercheurs de l’Institut Pierre Simon Laplace (ISPL), de recherche en sciences de l’environnement.
“Depuis près de 30 ans, le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat ) et de très nombreuses études scientifiques alertent sur la fulgurance du changement climatique (…), mais rien ne change”, constatent-ils. “Dans notre pays où l’accord de Paris a été signé, ce qui est hautement symbolique, les engagements pris ne sont pas respectés“, poursuivent-ils.
“Nous soutenons la mobilisation des jeunes générations, qui vont être confrontées demain à un monde rendu plus difficile à cause de l’inertie d’aujourd’hui”, indiquent les scientifiques, qui se disent “disponibles pour apporter (leur) expertise et (leurs) connaissances à cette mobilisation”. Jeudi, le site youthforclimate.fr, en plein scrutin européen, des appels à la grève étaient répertoriés dans plus de 2.260 villes réparties dans 90 pays, dont une centaine de villes en France.
En France, plus de 85 associations et syndicats ont rejoint l’appel à se mobiliser ce vendredi. Pour les salariés ne pouvant pas se joindre aux marches, le collectif “Citoyens pour le climat” suggère d’aller travailler avec un brassard pour soutenir les grévistes ou d’interpeller son employeur sur le réchauffement climatique et le déclin de la biodiversité. Le lendemain, d’autres marches à pied ou à vélo sont prévues dans 80 villes, essentiellement en France, mais pas à Paris.