Résultats de la Biennale de Luanda 2023, Forum Panafricain pour la Culture de la Paix

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Extraits de communiqués de presse de l’Agence de Presse Angolaise

Contrairement aux précédentes éditions de la Biennale de Luanda, Forum panafricain pour la culture de la paix, les résultats ont été très peu médiatisés. Cependant, plusieurs communiqués de presse de l’Agence de Presse Angolaise ont été publiés, dont les extraits suivants.

La Biennale appelle à la poursuite du dialogue intergénérationnel.

Selon le communiqué final, le forum organisé par le Gouvernement angolais, l’Union africaine et l’UNESCO, a conseillé la mise en œuvre de politiques garantissant la participation des jeunes aux processus de prise de décision pour garantir que leurs propositions soient entendues et intégrées dans les programmes et les stratégies.


(Cliquez sur l’image pour l’élargir)

Il a appelé à une révision des systèmes éducatifs, en donnant la priorité à la formation de citoyens critiques et actifs, permettant aux jeunes et aux entrepreneurs de mieux comprendre les processus politiques et de jouer des rôles plus importants dans la société.

Il a suggéré la formulation de politiques promouvant l’égalité des sexes, la massification et la création de centres de recherche scientifique et de programmes de résilience pour faire face au changement climatique.

Le forum a également recommandé l’expansion de la culture de la paix grâce à l’accès et à l’utilisation efficace des technologies numériques et à la création d’un réseau de femmes africaines pour la prévention des conflits, la négociation de paix et la réconciliation nationale.

La Biennale s’est aussi prononcée en faveur de l’intégration des femmes en matière de résolution des conflits, dans le respect de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et de l’ONU, ainsi que de l’augmentation du nombre de femmes dans les actions de prévention et de résolution des conflits.

Le forum, qui a réuni 790 participants venus de différents pays africains, a préconisé l’établissement de partenariats entre dirigeants politiques et jeunes, dans des projets sociaux et économiques durables, pouvant à bénéficier à la société dans son ensemble.

Le rôle des femmes dans les processus de paix domine la deuxième journée de la Biennale.

“Le processus de transformation des systèmes éducatifs: pratiques de financement innovantes dans le contexte africain” et le “rôle des femmes dans le processus de paix, de sécurité et de développement au niveau africain” ont marqué jeudi la deuxième journée du Forum panafricain pour la culture de la paix – Biennale de Luanda.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

( Cliquez ici pour une version anglaise.

 

Question related to this article.

The Luanda Biennale: What is its contribution to a culture of peace in Africa?

(. . . . suite)

L’ordre du jour de cette deuxième journée comprenait également l’approche des « Défis et opportunités pour l’intégration du continent africain et les perspectives de croissance économique » et « Le changement climatique : défis éthiques, impact, adaptation et vulnérabilité ».

La visite de sites historiques marque la fin de la Biennale de Luanda.

Les visites au Mémorial Agostinho Neto, au Palais de Fer et au Musée National d’Histoire Militaire marqueront vendredi la clôture du Forum panafricain pour la culture de la paix et de la non-violence – Biennale de Luanda, qui se déroule depuis mercredi. Les participants visiteront également les musées de la Monnaie et d’Anthropologie. . . .

Le Forum panafricain pour la culture de la paix et de la non-violence a connu la participation des Présidents de la République du Cap-Vert, José Maria Neves, de la République de Sao Tomé et Principe, Carlos Vila Nova et de la République fédérale démocratique d’Éthiopie, Sahle-WorkZewed.

Le vice-président de la Namibie, Nangolo Mbumba, et de la première ministre de Guinée équatoriale, Manuela Roka Botey ont aussi pris part à la Biennale de Luanda.

Les participants à la Biennale s’engagent à diffuser le message de paix dans leur pays.

Les jeunes participants à la Biennale de Luanda 2023 se sont engagés vendredi, à diffuser autant que possible, dans leurs pays, les contenus et les expériences apprises lors du Forum Panafricain pour la Culture de la Paix, tenu du 22 au 24 mai à Luanda, visant à consolider les efforts de pacification sur le continent.

Se confiant à l’Angop, la Botswanaise Mpule Kgetsi, la Mozambicaine Cheldon Maduela, la Tanzanienne Genila Hiel, ainsi que l’Angolaise Antonira de Carvalho ont convergé leurs opinions sur l’importance du forum et la nécessité pour les jeunes d’être proactifs dans la promotion d’actions qui contribuent à la paix et le bien-être des sociétés, en mettant en avant la paix comme élément principal.

Selon Genila Hiel, étudiante universitaire désireuse de diffuser le message aux concitoyens, l’esprit de pacification doit être inculqué dès le plus jeune âge au sein des communautés pour que les gens grandissent et travaillent dans une saine coexistence pour le développement durable.

Pour Cheldon Maduela, il n’appartient pas seulement aux gouvernements d’aborder les questions liées à la paix et à la démocratie, c’est pourquoi il considère la Biennale comme une plateforme inspirante pour diffuser les expériences obtenues, là où cela est nécessaire.

Il a souligné que la paix est la « pierre angulaire » du développement socio-économique des États et que sa préservation requiert la contribution de tous, sans exception.

Une dirigeante namibienne salue l’engagement de l’Angola en faveur de la paix en Afrique

La vice-ministre de l’Éducation et de la Culture de Namibie, Faustina Caley, a félicité ce vendredi, à Luanda, l’Exécutif angolais pour son rôle clé dans le processus de la culture de paix et de démocratie en Afrique. . . .

Elle a considéré la IIIe édition de la Biennale de Luanda comme un succès non seulement pour l’Angola, mais pour le continent, car elle a permis de s’informer sur les préoccupations des jeunes, ainsi que l’échange des connaissances et la transmission d’expériences entre les dirigeants de gouvernement et les anciens dirigeants africains, dans la perspective de conduire cette frange vers les meilleures voies pour une coexistence saine.