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Québec: Sommet international des coopérative: le rôle porteur des coopératives et des mutuelles dans le développement économique durable

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un communiqué de presse du Sommet international des coopératives

Du 11 au 13 octobre 2016, des experts de haut niveau et des milliers de dirigeants, décideurs, gestionnaires et leaders, provenant ou non du milieu coopératif, convergeront vers le Centre des congrès de Québec, au Canada, pour la troisième édition du Sommet international des coopératives, une initiative du Mouvement Desjardins et de l’Alliance coopérative internationale.

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Cette année, le Sommet met en lumière « le pouvoir d’agir des coopératives », un instrument incontournable du développement durable. Reconnu pour son apport au mieux-être des collectivités, le modèle coopératif contribue tout aussi largement à la prospérité mondiale : les 2,6 millions de coopératives et de mutuelles qui comptent 1 milliard de membres dans le monde génèrent 3000 milliards $US annuellement et quelque 250 millions d’emplois directs et indirects. À elles seules, les 300 plus grandes coopératives mondiales produisent un chiffre d’affaires combiné qui équivaut au PIB du Canada. La rencontre des forces vives du milieu coopératif de 103 pays constituera donc un terrain fertile pour les discussions sur la croissance durable.

210 conférenciers, dont 5 grands penseurs de l’économie

Alors que la croissance est marquée par de profondes transformations, cinq sommités apporteront leur éclairage sur les nouvelles réalités socioéconomiques et géopolitiques mondiales. Joseph Stiglitz, professeur à l’Université Columbia de New York et lauréat du prix Nobel d’économie, Jeremy Rifkin, essayiste de prospective américain, Robert Reich, professeur à l’Université de Californie à Berkeley et éminent leader d’opinion, Mark Kramer, fondateur et directeur principal de la société d’experts-conseils FSG à Boston, et Navi Radjou, conseiller mondial en innovation et leadership établi en Californie, discuteront des grands enjeux du 21e siècle et des modèles d’affaires les plus propices à la prospérité mondiale. Plus de 200 conférenciers de renommée internationale traiteront des défis propres aux coopératives et aux mutuelles et proposeront des solutions concrètes pour intensifier leur rôle comme vecteur de changement social et économique.

4 grands thèmes, des centaines de sujets

Les communications du Sommet s’articuleront autour de quatre grands thèmes, qui orienteront les divers forums, conférences, tables rondes, ateliers et rencontres sectorielles.

Prendre connaissance des tendances et des défis socioéconomiques et géopolitiques mondiaux fera un état des lieux de la situation mondiale en abordant des thèmes comme la croissance des inégalités, la fragilisation de l’économie réelle, la crise de l’emploi, l’innovation et l’émergence de l’économie collaborative.

Accroître la capacité d’agir traitera des façons de maîtriser les nouvelles réalités d’affaires telles que la culture de l’innovation, le travail à l’ère numérique, l’utilisation des mégadonnées (Big Data), l’accès au capital, la gestion des talents et l’engagement envers la communauté.

Augmenter la force économique permettra aux entreprises coopératives de se regrouper afin de discuter des occasions d’affaires et des défis propres à leur secteur d’activité.

Les coopératives en action sera l’occasion de participer au plus important remue-méninges sur les objectifs de développement durable identifiés par l’ONU. Divers ateliers donneront la chance aux participants de proposer des idées pour relever les défis liés à la sécurité alimentaire, à la crise de l’emploi, à l’accès aux soins de santé et services sociaux, à la pauvreté et à l’inclusion financière, aux changements climatiques et au développement durable.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une version anglaise de cet article ou ici pour une version espagnole)

Question for this article:

What is the relation between the movement of cooperatives and the movement for a culture of peace?

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64 projets scientifiques inspirants

Les 10 et 11 octobre, des membres de la communauté scientifique issus d’horizons variés présenteront leurs conclusions et réflexions sur la puissance d’action et les impacts des coopératives et des mutuelles. Ces 64 projets de recherche seront commentés par des professionnels du milieu coopératif. Arrimant recherche et pratique, cette formule assurera une diffusion dynamique et pratique des travaux des auteurs.

14 études éclairantes

Le Sommet offre également aux participants une occasion exceptionnelle d’accéder à de l’information exclusive s’adressant spécifiquement aux coopératives et aux mutuelles. Les résultats des études les plus récentes sur la situation des coopératives dans le monde et sur les pratiques les plus efficaces seront présentés lors des conférences et des rencontres sectorielles par des spécialistes de renom.

Plus de 50 activités spécialisées

En marge de la programmation régulière, les Rendez-vous permettent aux membres de coopératives, de mutuelles, d’associations de coopératives et d’organismes du milieu de participer à des réunions de travail, d’information ou de formation, généralement sur invitation. À ces rencontres s’ajoutent trois activités pré-Sommet qui rassemblent des organisations ciblées afin de discuter de thèmes d’actualité, soit l’amélioration de l’efficacité et du rayonnement des coopératives, le développement international et la reconstruction après une catastrophe naturelle. Parmi la trentaine d’événements, certains sont ouverts à tous les participants du Sommet.

Un programme pour les 20-35 ans

Pour inscrire le pouvoir d’agir des coopératives dans la pérennité, le Sommet s’intéresse aussi à la relève. Dans le cadre du programme Jeunes leaders, de jeunes coopérateurs du monde entier, âgés de 20 à 35 ans, auront la chance de rencontrer de grands dirigeants du milieu coopératif et des représentants des organisations internationales telles que l’ONU et l’OMS afin de s’initier aux pratiques d’excellence des coopératives et mutuelles. À travers ces rencontres, combinées aux multiples conférences et discussions, ils pourront se familiariser avec le rôle essentiel des coopératives et mutuelles dans la mise en place de stratégies de développement économique durable.

Pour en savoir plus sur les activités du Sommet et pour s’inscrire : www.sommetinter.coop

À propos du Sommet international des coopératives

Le Sommet international des coopératives est l’événement mondial de référence pour le développement des affaires dans le milieu coopératif et mutualiste. Il offre aux gestionnaires, décideurs et leaders des coopératives et mutuelles de toutes tailles et de tous les secteurs, ainsi qu’à tout acteur du monde des affaires, un lieu unique de réflexion, de discussion, de concertation et de formation au sujet des tendances dominantes et des enjeux économiques et financiers actuels et futurs. En démontrant que le modèle d’affaires coopératif est l’une des réponses aux grands enjeux socioéconomiques de notre temps, le Sommet vise à promouvoir et à favoriser le développement de l’entreprise coopérative dans tous les pays. L’événement attire plus de 2 500 participants en provenance de 103 pays.

Marie-Josée Gauvin, Sommet international des coopératives
+ 1 514-845-8222, poste 222 – media@sommetinter.coop

Jan Schiettecatte, Alliance coopérative internationale
+ 32 2 743 10 30 Mobile: + 32 478 84 51 30 – schiettecatte@ica.coop

(Merci au Good News Agency pour avoir nous envoye cet article.)

Canada: Forum social mondial : un succès malgré la faible participation

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de Métro

On en attendait 50 000, ce sont plutôt 35 000 personnes qui ont participé au Forum social mondial (FSM) 2016, qui a pris fin dimanche à Montréal. Les organisateurs estiment tout de même que l’événement est un succès. D’après la co-coordonnatrice Carminda Mac Lorin, le fait que les demandes de visas de centaines d’invités internationaux aient été refusés ou aient tardé à être traitées a sans doute contribué à ce que l’achalandage, qui avait atteint 60 000 personnes en 2013 à Tunis et 155 000 à Porto Alegre en 2005, soit moindre que lors des éditions précédentes.

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À peine une centaine de personnes ont assisté au spectacle de clôture du Forum social mondial, dimanche au parc Jarry. Photo par Mario Beauregard/Métro

«Ces refus ont finalement été positifs, parce qu’ils ont permis de mettre sur la place publique un sujet dont on ne parle pas assez, soit les problèmes de mobilité internationale, la fermeture des frontière, la question des réfugiés», a commenté Mme Mac Lorin, qui sortait dimanche d’une réunion de bilan avec le conseil international du FSM.

Les organisateurs sont par ailleurs fiers de la diversité des pays représentés par les participants, soit 125, et de la variété des thématiques abordées dans le cadre du forum. «Les gens qui se sont impliqués lors du forum ont mis de l’avant des initiatives qu’ils vont mettre en œuvre, que ce soit par rapport à la condition féminine, les droits des autochtones, la démilitarisation ou la lutte contre les violations des droits par les compagnies minières», a exprimé Mme Mac Lorin. Au cours de la semaine, environ 70 plans d’actions concrètes ont été adoptés et seront rendus publics lundi.

«On a pu voir qu’il y a des solutions collectives concrètes à des problématiques mondiales. J’ai pu bâtir des liens qui vont donner quelque chose.» – Ramiro Lopez, activiste colombien

Mme Mac Lorin se félicite aussi de la forte contribution des jeunes à l’événement, ce qui a aussi impressionné Raymonde Maisonneuve, une participante membre de la congrégation religieuse des Sœurs de Sainte-Croix. «C’était beaucoup géré et présenté par des jeunes. C’est formidable. C’est l’avenir», s’est réjouie Mme Maisonneuve, qui assistait hier au spectacle de clôture du FSM au parc Jarry.

Il manquait d’ambiance dans le parc dimanche, alors qu’à peine une centaine de personnes assistaient au spectacle. Selon quelques participants qui étaient sur place, c’était à l’image du reste de la semaine. «Je m’attendais à des foules immenses, à la marche par exemple, mais ça n’a pas été le cas. De plus, les différentes activités étaient très éparpillées», a souligné Marie Guerda Saint-Fort, une citoyenne d’Haïti.

Plusieurs participants étaient toutefois satisfaits des échanges d’idées auxquels le FSM a donné lieu. «Les problématiques qui touchent toute la planète, comme l’extraction minière et pétrolière et la sécurité alimentaire, on les a abordées», a affirmé Ramiro Lopez, un activiste venu à ses frais de Colombie.

Dans le même ordre d’idées, le conseil international du FSM est convaincu qu’un tel espace de convergence est toujours nécessaire et qu’il sera de retour prochainement dans un autre coin du monde.

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La ville de Montréal à l’heure du 12ème Forum Social Mondial

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article par Hassan EL AMRI pour Agence Marocaine de Presse

Après la capitale tunisienne Tunis, en mars 2015, la ville canadienne de Montréal accueille, du 9 au 14 août, la 12ème édition du Forum Social Mondial (FSM), avec à la clé une programmation très diversifiée, composée de plus de 1.300 activités présentées dans le cadre de ce rassemblement altermondialiste.

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Organisé sous le signe “Un autre monde est nécessaire. Ensemble, il devient possible !”, le FSM de Montréal marquera l’histoire cette année comme étant le premier événement de ce genre à se tenir dans un pays dit de l’hémisphère Nord, puisque depuis sa création à Porto Alegre, au Brésil, en 2001, le Forum s’est tenu exclusivement dans des pays du Sud (Amérique latine, Asie et Afrique).

Malgré seulement 15.000 personnes inscrites quelques heures seulement avant le début de ce conclave, les organisateurs de cette édition montréalaise se disent optimistes d’atteindre leur but de 50.000 participants issus de 120 pays, qui tenteront en tant qu’acteurs du changement d’aller au-delà des clivages Nord-Sud, pour échanger les idées, faire connaître leurs revendications, initiatives et projets d’action et donner naissance ainsi à une dynamique positive de changement : Penser globalement et agir localement.

Néanmoins, le comité d’organisation a tenu à exprimer son mécontentement après que les services canadiens de l’immigration aient refusé de délivrer des visas d’entrée au Canada à des centaines de participants et d’invités pour divers motifs, ajoutant que ce refus touche plus particulièrement des pays d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Amérique latine et d’Asie, auquel s’ajoute l’incapacité pour d’autres de se déplacer pour des considérations financières, surtout avec la cherté qui caractérise la métropole en pleine saison estivale.

Malgré ces embûches, ledit comité ne perd pas espoir et insiste à faire de ce FSM 2016 un espace ouvert de rencontres pour approfondir la réflexion et le débat d’idées, formuler des propositions et échanger en toute liberté des expériences, en vue d’aboutir à des actions efficientes de la part des acteurs et des mouvements de la société civile qui s’opposent au néolibéralisme et à toute forme d’impérialisme, pour bâtir une société planétaire solidaire et et égalitaire.

Dans ce sens, des membres du comité ont affirmé, lors d’une conférence de presse tenue lundi, que le FSM de Montréal vise à favoriser la convergence des solutions et des énergies afin de construire une mondialisation plus solidaire et citoyenne, et à transformer la métropole canadienne durant ces quelques jours en un lieu de rencontres des mouvements sociaux, de libre-expression d’alternatives, d’échanges citoyens, d’événements artistiques et d’engagements concrets.

Le FSM 2016 ambitionne aussi, selon eux, d’être un espace pour le développement de réseaux d’actions qui favorisent l’économie sociale, la solidarité internationale, la justice sociale et environnementale, la démocratie participative et la reconnaissance de l’égale dignité et toutes et tous.

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World Social Forums, Advancing the Global Movement for a Culture of Peace?

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Dans ce sens, les divers sites et lieux qui abriteront les différentes activités du Forum permettront aux participants locaux et étrangers d’engager un véritable débat de société inclusif et mobilisateur sur les propositions pour le monde de demain, où le mot d’ordre sera le changement basé sur l’engagement citoyen, pluriel et positif, qui donne vie aux initiatives et solutions des acteurs sociaux.

Cette grand-messe montréalaise débutera mardi après-midi avec une grande marche altermondialiste festive dans le centre-ville de la métropole pour la mobilisation autour d’enjeux sociaux qui touchent tous les citoyens de la planète, et la célébration du rapprochement et de la solidarité entre les peuples, alors que la fin de semaine sera marquée par des présentations de solutions concrètes inscrites dans des projets à court ou long termes.

Lors de ce conclave, 13 grandes thématiques ont été aussi retenues après un processus de travail collaboratif et auront pour objectif de permettre aux participants de mieux identifier les enjeux qui les intéressent et leur tiennent à coeur.

Ainsi, ils auront à débattre, entre autres, des “alternatives économiques, sociales et solidaires face à la crise capitaliste”, de la “démocratisation de la connaissance et droit à la communication”, de la “culture de la paix et lutte pour la justice et la démilitarisation”, de la “défense des droits de la nature et justice environnementale”, des “migrations et citoyenneté sans frontières”, de “démocratie, mouvements sociaux et citoyens” et de “lutte contre la dictature de la finance et le partage des ressources”.

Ils discuteront également du “monde du travail face au néolibéralisme”, des “expressions culturelles, artistiques et philosophiques pour un autre monde possible”, des “luttes globales et solidarité internationale”, des “droits humains et sociaux, dignité et luttes contre les inégalités” et des “luttes contre le racisme, la xénophobie, le patriarcat et les fondamentalismes”.

Par ailleurs, le FSM 2016 sera ponctué par 22 grandes conférences qui auront pour finalité de sensibiliser les participants aux défis actuels et de stimuler l’engagement citoyen sur des thèmes aussi variés tels que les changements climatiques, les inégalités socio-économiques, le racisme et les discriminations, l’impact de la finance internationale, les luttes autochtones, syndicales et féministes, l’éducation et la place des jeunes.

Après l’Amérique latine, l’Asie et l’Afrique, les participants attendus au Canada à l’occasion de la 12ème édition du FSM, qui se veut le contrepoids du Forum économique mondial qui se tient annuellement à Davos en Suisse, tenteront non seulement de dénoncer la mondialisation économique et le modèle néo-libéral mais aussi de réfléchir à la façon de changer le monde d’aujourd’hui, en proposant notamment des solutions et alternatives concrètes pour un monde meilleur, plus juste, égalitaire et respectueux de l’être humain, de la nature et la planète.

Montréal, Canada: Les étudiants continueront de décrier l’austérité

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Métro Montréal

Le gouvernement provincial n’a encore rien vu s’il faut en croire la porte-parole de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ). Lors d’une entrevue accordée à La Presse Canadienne, Camille Godbout se dit persuadée que «le mouvement contre l’austérité va gagner des appuis». À son avis, un accroissement du soutien populaire est inévitable car «avec les nouvelles mesures annoncées dans le budget liées entre autres à l’éducation et à la santé, la grogne populaire face au Parti libéral [du Québec] ne fera qu’augmenter».

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Selon Mme Godbout, la montée du sentiment d’insatisfaction continuera de se traduire pas la tenue de grands rassemblements ainsi que par l’organisation de toute une gamme d’actions locales un peu partout dans la province. Elle a remarqué que «les gens s’organisent de différentes façons sur leur campus en faisant de la sensibilisation, de la mobilisation, en organisant des activités créatives et des actions de visibilité».

Mme Godbout a souligné que ces diverses initiatives visent invariablement à «susciter un débat public sur les mesures d’austérité et sur la nécessité d’avoir des services sociaux de qualité».

Elle a ajouté qu’elle ne craint pas que la multiplication des moyens de pression finisse par engendrer un sentiment de lassitude chez les citoyens.

Elle a déjà pu observer qu’il y a non seulement des étudiants qui descendent dans les rues mais également «des travailleurs, des personnes âgées et des familles».

Camille Godbout a indiqué que le mouvement de masse continuera sans doute de faire boule de neige en raison du refus de l’équipe du premier ministre Philippe Couillard de reculer.

«Il y a un paquet d’acquis sociaux dans lesquels le gouvernement est en train de mettre la hache. Il continue de promouvoir son projet idéologique. [Or], on l’avait prévenu que s’il persistait à mettre de l’avant des mesures d’austérité, on allait augmenter la pression», a-t-elle rappelé.

Elle a laissé entendre que la colère publique s’exprimera de manière spectaculaire jeudi prochain.

Une vaste manifestation nationale se tiendra alors à Montréal à un moment où plus de 100 000 étudiants seront en grève, selon les données compilées par l’ASSÉ.

(Cliquez ici pour un article en anglais sur ce sujet.)

Question pour cet article:

Movements against governmental fiscal austerity, are they part of the global movement for a culture of peace?

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