Les médias commerciaux nous envoient chaque jour des infos sur les conflits violents dans le monde entier. Ils les mettent en gros titres à la une de leur journal. Mais pour chaque conflit violent, existe la réaction de ceux qui cherchent à convertir le conflit en culture de paix. Nos articles CPNN de ce mois illustrent cet effet au Mali, en Palestine, en Colombie,en Azerbaïdjan / Arménie et à Newtown aux États-Unis.
Face à l'actuel conflit armé du Mali, les chefs religieux de la région ont intensifié leurs efforts pour le dialogue interreligieux et en promouvant l'enseignement de la paix à la nouvelle génération. Pour la première fois, des chercheurs, des prédicateurs et des imams, en reconnaissant le rite malékite des pays du Sahel, notamment au Mali, au Niger, au Burkina Faso, en Mauritanie et en Algérie, se sont réunis à Alger, pour un séminaire afin de lutter contre l'extrémisme religieux. Les participants à ce séminaire ont invité leurs collègues à supprimer toutes les ambiguïtés de la religion «pour diffuser la culture de paix, la tolérance, l'harmonie et la coexistence avec les autres religions et les communautés ...» Au Burkina Faso, des représentants de la communauté musulmane ont rencontré ceux de la communauté catholique afin «de réaffirmer leur engagement à promouvoir la paix entre les différentes communautés.» Considérant que le conflit Malien risque de déborder dans les pays voisins comme le Niger, l'ONG HED-Tamat, a renouvelé son engagement à consolider et à renforcer son projet de culture de paix dans la région d'Agadez.
L'un des conflits armés les plus longs et les plus graves dans le monde est celui qui perdure entre Israël et la Palestine. Dans son article, «La résistance par la non-violence en Palestine : Une stratégie efficace à soutenir», Ziad Medoukh démontre qu'une telle stratégie est le seul moyen pour une transformation vers la paix dans l'avenir.
Pour la première fois depuis des années, il ya l'espoir d'une solution pacifique au conflit armé en Colombie. Dans ce contexte, Hernando Roa Suárez énonce dans son article (Université et le processus de paix) une série de propositions pour les universités en Colombie afin de contribuer à la «construction d'une nouvelle culture de paix.»
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Le conflit entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie se poursuit depuis tant d'années qu'il ne reçoit plus beaucoup d'attention de la part des médias. Les bonnes nouvelles, cependant, sont que la jeune génération ne soutient plus ce conflit et tend la main à l'autre pour faire la paix. Albina Hajimahammadova explique simplement: «Les jeunes sont intéressés par la paix, non par la guerre.»
Enfin, le massacre des enfants à l'école de Newtown aux États-Unis, fait les gros titres partout dans le monde. Mais ce qui est le plus important pour le long terme, c'est l'engagement renouvelé de faire une société non-violente, comme en témoigne la bannière à la mairie de Newtown qui dit «Ensemble, faisons naître une culture de la paix.»
Sur un autre sujet, la mobilisation s'étend de plus en plus partout dans le monde pour arrêter la violence faite aux femmes. Ce fut l'un des thèmes du bulletin de CPNN il ya trois mois, et ce mois-ci nous présentons trois initiatives:
- «Une milliard Rising,» Journée mondiale de la danse contre l'abus sexuel, organisé par le dramaturge Eve Ensler (auteur des Monologues du vagin)
- le livre et le film «The Whistleblower» par Kathryn Bolkovac
- une nouvelle initiative des «Advocates for Human Rights» pour rassembler les bonnes pratiques nationales afin de mettre un terme à la violence contre les femmes.
