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Afrique: Pour Que Vive La Liberté Promise

LIBERTÉ DE L’INFORMATION .

Un article par Nestor Bidadanure (abrégé)

Quel est le facteur idéologique majeur qui légitime la violence identitaire dans l’Afrique post-coloniale? Comment le concept de Culture de Paix peut-il contribuer à l’instauration d’une paix durable en Afrique ?

Nestor
Illustration of article from The Thinker (copyright shutterstock)

L’héritage de la liberté

« Chaque génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission, la remplir ou la trahir » disait Frantz Fanon, dans son livre Les Damnés de la terre, rédigé en 1961 et qui influencera fortement la conscience politique des militants anticolonialistes et tiers-mondistes de son époque. Si nous nous plaçons du côté des générations qui ont vécu l’esclavage, la colonisation et l’apartheid, nous pouvons dire, avec une certaine prudence, que la réalité politique du continent africain s’est aujourd’hui globalement améliorée. Les lois qui légitimaient l’inégalité entre les humains et justifiaient l’occupation des territoires des peuples des cultures différentes ont été abolies. Des dirigeants progressistes africains ont réussi à déjouer des manipulations identitaires coloniales en fédérant les résistances internes et organisant les solidarités panafricanistes et internationales avec d’autres peuples en lutte. La violence politique et économique que continuent de vivre de nombreux peuples africains ne doit nous faire oublier les victoires remportées sur l’oppression. Grâce à la lutte des peuples, d’importants droits économiques et sociaux ont été conquis dans une large partie du continent. Une certaine égalité citoyenne et de genre a vu le jour sur les décombres des lois discriminatoires. Nous devons nous souvenir qu’aucun droit n’est naturel : chaque espace de liberté dont nous jouissons aujourd’hui est le fruit des batailles épiques des peuples pour la justice et la dignité humaine.

Outre la culture de résistance, nous sommes aussi les héritiers des valeurs et techniques de résolution pacifique des conflits. Face à des tragédies comme l’apartheid, le génocide au Rwanda, la guerre au Mozambique, nous avons vu les peuples puiser dans leur culture ancienne pour sortir de l’impasse et réconcilier des sociétés durement éprouvées.

C’est grâce à l’héritage de la liberté des combattants d’hier que nous pouvons aujourd’hui regarder l’avenir avec optimisme et affirmer avec certitude qu’une Afrique meilleure est possible. En fait le défi majeur de notre génération ne consiste pas à commencer l’histoire mais à refuser de s’arrêter au milieu du long chemin parcouru par les générations qui nous ont précédés dans la lutte pour liberté. Car aussi longtemps que subsistera la guerre et la pauvreté dans la plus petite portion du continent africain, la liberté promise par les pères du panafricanisme aura besoin d’autres héros pour advenir. Tant qu’existeront des peuples privés de liberté quelque part au monde, nul ne devra se sentir totalement libre.

La mission de la génération post-coloniale et post-apartheid que nous sommes consiste donc à lutter pour une paix durable en Afrique. Pour ce faire, il est essentiel de commencer par appréhender le système de pensée qui continue à rendre possible la pauvreté et la violence identitaire dans notre continent. En d’autre mots, il faut identifier l’obstacle majeur à l’émergence d’une Afrique libre, démocratique et sans exclusion pour laquelle ont lutté les générations précédentes. Une Afrique où la paix n’est plus un rêve mais une réalité.

De notre point de vue, l’essentiel de la violence politique et économique dont sont victimes les peuples africains aujourd’hui s’enracine dans un système de pensée que nous appelons le Populisme Identitaire Radical (en abréviation le PIR). Quel est donc le visage du PIR et en quoi le concept de Culture de Paix peut-il nous servir d’anti-thèse aux préjugés qui servent d’ossature au PIR ?

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Question(s) related to this article:

Where in the world can we find good leadership today?

(. . . suite)

Le populisme identitaire radical

. . . en Afrique, la décolonisation juridique n’a pas été suivie d’une rupture idéologique avec le modèle de gouvernance coloniale chez une partie de l’élite politique. Celle-ci a perpétué, au delà des indépendances, le rapport violent au peuple. Si pour les colons l’ennemi était les indépendantistes, chez l’élite post-coloniale, non libérée mentalement des préjugés coloniaux, le nouvel ennemi est devenu l’autre perçu comme différent. Les discriminations contre le colonisé ont été remplacé par les discriminations contre l’autre ethnie, l’autre religion, les ressortissants de l’autre région, les étrangers… La pratique coloniale de diviser pour mieux régner est jusqu’à aujourd’hui l’arme politique préférée des élites extrémistes. Le phénomène des crimes contre l’humanité tels que le génocide des Tutsi au Rwanda, en 1994, des massacres à caractère ethnique au Burundi, en 1993, la guerre fratricide au Sud Soudan, les crimes de masse orchestrés par l’armée du seigneur, la LRA, en Ouganda et en RDC, la guerre menée par les organisations islamistes radicales d’Al Shabab en Somalie, de Boko haram au Nigeria, Al Qaïda et l’Etat islamiste en Libye, au Maghreb et au Mali s’enracinent dans des système de pensée théorisés qui légitiment la violence extrême. . . C’est contre le PIR que les nouveaux combattants de la liberté doivent se dresser pour que puisse un jour advenir une Afrique en paix avec elle même.

Par populisme, il faut entendre la démagogie politique distillée à travers des discours de haine de l’autre différent. . . . Par identitaire, il faut entendre l’instrumentalisation des différences réelles ou supposées à des fins de prise ou de conservation du pouvoir . . . Par radical, il faut entendre la volonté d’extermination de l’autre différent. . .

Pour une Afrique en paix

La Culture de Paix n’est pas un concept fermé. C’est un concept qui intègre les éléments constitutifs des traditions des peuples qui permettent la résolution pacifique des conflits et la diffusion des valeurs de paix. De ce point de vue, la philosophie d’Ubuntu, la tradition d’Ubushingantahe au Burundi, la justice traditionnelle et participative Agacaca au Rwanda sont autant d’éléments constitutifs de la Culture de Paix. Analysons les clefs constitutives de la Culture de Paix en rapport avec la situation africaine.

1-Le respect de la vie, de la personne humaine et ses droits. . .

2-L’accès des citoyens aux droits économiques et sociaux . . .

3- La résolution pacifique des conflits et la réconciliation . . .

4- L’égalité entre les hommes et les femmes ainsi que l’inclusion des diversités . . .

5- La démocratie et la liberté d’expression . . .

6- Le respect de l’environnement . . .

La Culture de Paix doit être pensée et enseignée comme un idéal qui permet de relier et de renforcer ce qui a été délié. C’est une théorie inclusive et réconciliatrice. Elle est l’anti-thèse du PIR. C’est une théorie qui permet de penser les différences au sein d’une nation comme une précieuse richesse. Elle nous rappel qu’il n’y a pas d’identité nationale hors la diversité tant culturelle qu’humaine de l’ensemble des citoyens. La Culture de Paix plaide pour l’accès de toutes et tous aux droits humains. Car rien n’est nouveau sous le soleil : c’est toujours la pauvreté et l’ignorance qui font le lit à la démagogie identitaire.

L’Asie et le moyen-orient menent la hausse des importations d’armement ; les Etats-Unis et la Russie demeurent les plus grands exportateurs d’armement, selon le SIPRI

.DESARMAMENT & SECURITE.

Un communiqué de presse du Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI)

Le volume des transferts internationaux d’armes majeures n’a cessé de croître depuis 2004 et a augmenté de 14 % entre 2006-10 et 2011-15, selon les nouvelles données sur les transferts internationaux d’armements publiées aujourd’hui (22 février 2016) par le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI).

SIPRI

Six des 10 plus grands importateurs d’armes, sur la période de cinq ans, 2011-15, sont en Asie et en Océanie : l’Inde (14 % des importations mondiales d’armement), la Chine (4,7 %), l’Australie (3,6 %), le Pakistan (3,3 %), le Vietnam (2,9 %) et la Corée du Sud (2,6 %). Les importations d’armement du Vietnam ont augmenté de 699 %. Les importations d’armement par les États d’Asie et d’Océanie ont augmenté de 26 % entre 2006-10 et 2011-15, avec des États de la région recevant 46 % des importations mondiales d’armement sur la période 2011-15.

« La Chine continue d’étendre ses capacités militaires avec des armes importées et produites
dans le pays », déclare Siemon Wezeman, chercheur principal du programme Armes et
dépenses militaires du SIPRI. « Les États voisins tels que l’Inde, le Vietnam et le Japon
renforcent aussi significativement leurs forces militaires. »

Hausse des importations par les États du Moyen-Orient

Les importations d’armement par les États du Moyen-Orient ont augmenté de 61 % entre 2006-10 et 2011-15. En 2011-15, l’Arabie saoudite était le deuxième plus grand importateur d’armement au monde, avec une hausse de 275 % par rapport à 2006-10. Dans la même période, les importations d’armement par les Émirats arabes unis ont augmenté de 35 % et ceux du Qatar de 279 %. Les importations d’armes de l’Égypte ont augmenté de 37 % entre 2006-10 et 2011-15, principalement en raison d’une forte hausse en 2015.

« Une coalition d’États arabes met en service une grande partie des armes avancées provenant d’Europe et des États-Unis au Yémen », affirme Pieter Wezeman, chercheur principal au programme Armes et dépenses militaires du SIPRI. « En dépit des prix bas du pétrole, d’importantes livraisons d’armes au Moyen-Orient devraient se poursuivre dans le cadre de contrats signés au cours de ces cinq dernières années ».

Exportateurs d’armement : les États-Unis demeurent largement en tête

Avec une part de 33 % du total des exportations d’armement, les États-Unis sont le premier exportateur d’armement durant la période 2011-15. Ses exportations d’armes majeures ont augmenté de 27 % par rapport à 2006-10.

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Question for this article:

Does military spending lead to economic decline and collapse?

(. . . suite)

Les exportations russes d’armes majeures ont augmenté de 28 % entre 2006-10 et 2011-15, et la Russie représente 25 % des exportations mondiales de ces 5 dernières années. Cependant, en 2014 et 2015, les exportations russes sont revenues aux niveaux annuels plus bas observés en 2006-10.

Les exportations chinoises d’armes majeures se situent juste au-dessus de celles de la France en 2011-15, avec une hausse de 88 % par rapport à 2006-10. Les exportations françaises ont diminué de 9,8 % et celles de l’Allemagne ont diminué de moitié durant la même période.

« Étant donné l’accroissement des tensions et des conflits régionaux, les États-Unis restent de loin le principal fournisseur d’armes au monde », souligne Dr Aude Fleurant, directrice du programme Armes et dépenses militaires du SIPRI. « Les États-Unis ont vendu ou donné des armes majeures à au moins 96 États au cours de ces cinq dernières années, et l’industrie d’armement américaine a d’importantes commandes en cours d’exportation, dont un total de
611 avions de combat F-35 à 9 États. »

Autres évolutions notables

* Entre 2006-10 et 2011-15, les importations par les États africains ont augmenté de 19 %. L’Algérie et le Maroc demeurent les deux plus grands importateurs d’armes dans la région avec un total combiné de 56 % des importations africaines.

* En raison de contraintes économiques, la plupart des États d’Afrique sub-saharienne n’ont importé que de faibles volumes d’armes en 2011-15, et ce en dépit du fait que plusieurs d’entre eux étaient impliqués dans des conflits armés au cours de cette
période.

* Les importations d’armes du Mexique ont augmenté de 331 % en 2011-15 par rapport à 2006-10.

* L’Azerbaïdjan a augmenté ses importations d’armes de 217 % entre 2006-10 et 2011-15.

* Les importations d’armes de l’Irak ont augmenté de 83 % entre 2006-10 et 2011-15.

* La France a conclu plusieurs contrats d’exportation d’armes majeures en 2015, dont deux premiers contrats fermes pour ses avions de combat Rafale.

* Les importations par les États européens ont diminué de 41 % entre 2006-10 et 2011-15.

* Les sous-marins constituent un élément important des forces maritimes pour un nombre croissant d’États. En 2011-15, un total de 16 sous-marins ont été exportés vers 8 États.

Asia y Oriente Medio lideran el crecimiento de las importaciones de armas; Estados Unidos y Rusia se mantienen como mayores exportadores, afirma el SIPRI

. . DESARME Y SEGURIDAD . .

Un comunicado de prensa de Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI)

El volumen internacional de transferencias de grandes armas ha crecido de forma continuada desde 2004 y se incrementó un 14% entre 2006—10 y 2011—15, según los nuevos datos sobre transferencias internacionales de armas publicadas hoy (22 de febrero) por el Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI).

SIPRI

El volumen internacional de transferencias de grandes armas ha crecido de forma continuada desde 2004 y se incrementó un 14% entre 2006—10 y 2011—15, según los nuevos datos sobre transferencias internacionales de armas publicadas hoy (22 de febrero) por el Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI).

Seis de los 10 principales importadores de armas en el periodo de cinco años 2011—15 son de Asia y Oceanía: India (14% de las importaciones globales de armas), China (4,7%), Australia (3,6%), Pakistán (3,3%), Vietnam (2,9%) y Corea del Sur (2,6%). Las importaciones de Vietnam crecieron un 699%. Las importaciones por parte de países de Asia y Oceanía crecieron un 26% entre 2006–10 y 2011–15 y algunos Estados de la región recibieron un 46% de las importaciones globales del periodo 2011–15.

‘China continúa ampliando sus capacidades militares con armas importadas y producidas en el propio país,’ afirma Siemon Wezeman, investigador senior del Programa de Armas y Gasto Militar de SIPRI. ‘Los países vecinos como India, Vietnam y Japón, también están reforzando significativamente sus fuerzas militares.’

Crecen las importaciones de los países de Oriente Medio

Las importaciones de armas por parte de Estados de Oriente Medio crecieron un 61% entre 2006–10 y 2011–15. Durante el periodo 2011–15, Arabia Saudí fue el segundo mayor importador mundial de armas, con un incremento del 275% comparado con la etapa 2006–10. En el mismo período, las importaciones de armas por parte de los Emiratos Árabes Unidos creció un 35% y las de Qatar subieron un 279%. Las importaciones de Egipto aumentaron un 37% entre 2006—10 y 2011—15, debido principalmente al pujante crecimiento de 2015.

‘Una coalición de Estados árabes está usando armas avanzadas, principalmente provenientes de Estados Unidos y de Europa, en Yemen’, asegura Pieter Wezeman, investigador senior del Programa de Armas y Gasto Militar de SIPRI. ‘A pesar de los bajos precios del petróleo, hay programadas grandes entregas de armas en Oriente Medio para dar continuidad a los contratos firmados en los últimos cinco años.’

Exportadores de armas: Estados Unidos se mantiene al frente

Con el 33% del total de las exportaciones de armas, Estados Unidos fue el mayor exportador de armas en el periodo 2011–15. Sus exportaciones de grandes armas crecieron un 27% en comparación con el periodo 2006–10.

(El artículo continúa en el lado derecho de la página)

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Question for this article:

Does military spending lead to economic decline and collapse?

(Artículo continúa desde la parte izquierda de la página)

Las exportaciones de grandes armas de Rusia crecieron un 28% entre 2006–10 y 2011–15, y el país contabilizó el 25% del total de exportaciones en el último periodo de cinco años. Sin embargo, en 2014 y en 2015, las exportaciones rusas volvieron a los niveles anuales más bajos observados en el periodo 2006–10.

Las exportaciones de grandes armas por parte de China se situaron justo por encima de las de Francia en el periodo 2011–15, con un crecimiento del 88% en comparación con la etapa 2006—10. Las exportaciones francesas decayeron un 9,8% y las alemanas se redujeron a la mitad en el mismo periodo.

‘Mientras los conflictos y las tensiones regionales continúan creciendo, Estados Unidos se mantiene como el principal proveedor global de armas con un margen significativo’, afirma la Dra. Aude Fleurant, directora del Programa de Armas y Gasto Militar de SIPRI. ‘Estados Unidos ha vendido o dado grandes armas al menos a 96 Estados en los últimos cinco años, y la industria militar norteamericana tiene pedidos de grandes exportaciones pendientes, incluidos un total de 611 aviones de combate F-35 para 9 estados.’

Otros datos destacables

• Entre 2006–10 y 2011–15 las importaciones por parte de Estados africanos aumentaron un 19%. Argelia y Marruecos se mantuvieron como los dos mayores importadores de armas de la región con un total conjunto del 56% de las importaciones africanas.

• Debido a las restricciones económicas, la mayoría de Estados del África Subsahariana importaron sólo volúmenes pequeño de armas durante 2011–15, a pesar de que muchos estuvieron implicados en conflictos armados durante este periodo.

• Las importaciones de armas en México crecieron un 331% en el período 2011-15 comparado con el de 2006-10.

• Azerbaiyán incrementó sus importaciones de armas un 217% entre 2006-10 y 2011-15.

• Las importaciones en Irak aumentaron un 83% entre 2006-10 y 2011-15.

• Francia cerró varios contratos de exportaciones de grandes armas en 2015, incluidos los dos primeros contratos en firme por su aeronave de combate Rafale.

• Las importaciones de los países europeos descendieron un 41% entre 2006-10 y 2011-15

• Los submarinos son un elemento importante de las fuerzas marítimas para un número creciente de Estados. En 2011-15 se exportaron un total de 16 submarinos a 8 Estados.

España: DemosPaz, un nuevo instituto de la UAM y Fundación Cultura de Paz

. . EDUCACIÓN PARA LA PAZ . .

Un blog de Montserrat Ponsa

El viernes 19 de febrero 2016, tuve el honor de asistir a un acto de los que hacen historia, para no olvidar. A las 10,30h de la mañana, el Rector de la UAM José Mª Sanz Martínez y el Presidente de Fundación Cultura de Paz Federico Mayor Zaragoza han firmado el acuerdo de creación del Instituto Mixto de Derechos Humanos, Democracia, Cultura de Paz y No Violencia, entre la UAM y la Fundación Cultura de Paz. Será conocido con el nombre DemosPaz.

mayor inauguration
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Impresionante la Sala de Actos, con la presencia de los Decanos y Profesores de las distintas Facultades, Consejo Social, amigos y colaboradores, que nos movemos en el mundo de DH y Paz.

En la Mesa, junto al Rector y a Federico Mayor estaban la Decana de la Facultad de Derecho Yolanda Valdeolivas, los Decanos de la Facultad de Ciencias José Mª Carrascosa, el de Filosofía y Letras José Mª Cascón.

Nos emocionaron sus discursos, nos transmitieron su emoción, no se trataba de un mero acto protocolario, era una decisión unánime, a la que dieron su beneplácito, TODOS los Miembros del Rectorado, Consejo de Gobierno, Consejo Social.

La función de la Universidad dijo Yolanda Valdeolivas es la promoción de conocimientos y patrones de vida de ámbito sostenible. De ahí la necesidad de trabajar con la sociedad, teniendo en cuenta que Paz no es solo ausencia de guerra, son valores, actitudes a través del dialogo. En esto coincide la UAM con la Fundación Cultura de Paz, la metodología-rigor que ha pregonado siempre Federico Mayor Zaragoza. Intentaremos engrandecer, desde la UAM esta iniciativa que compartiremos con otras entidades.

(El artículo continúa en el lado derecho de la página.)

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Question for this article:

What is the relation between peace and education?

(Artículo continúa de la parte izquierda de la página)

El Decano de Filosofía José Mª Cascón comentó que todas la Facultades se quieren sumar. Que acabó el neoliberalismo y el ultra liberalismo que existía en tiempos de Margaret Tatcher y Ronald Reagan, un capitalismo difícil de hacer compatible con la Paz. Comentó las Conversaciones habidas estos días en Bruselas entre los que dirigen el mundo, que calificó de vergonzantes. Se niega, se culpabiliza siempre al pobre. Nuestro entusiasmo, coincide con el principio básico de este nuevo Instituto, para luchar contra la ideología Neo Liberal. Instituto Mixto de Derechos Humanos-Democracia-Cultura de Paz y No Violencia, la ambición e ilusión de nuestro Rector, de nuestros Decanos, de Federico Mayor Zaragoza. Comienza un gran camino, es preciso trabajar mucho.

El decano de Ciencias José Mª Carrascosa, dijo que era un honor participar en este acontecimiento, constatar la energía del Dr. Federico mayor Zaragoza, con el que tuvo el placer de colaborar en el Centro de Biología Molecular Severo Ochoa. Que le complace que la UAM se adhiera a este nuevo ámbito de Investigación multidisciplinar. La ciencia ha aportado mucho a la vida, pero la falta de control de algunos avances han comportado muerte y destrucción atómica, de ahí la necesidad de alcanzar nuestro objetivo: Paz.

Federico Mayor Zaragoza emocionado, dijo sentirse feliz y agradecido a la UAM, uno de los centros más importantes del mundo porqué tienen clara su misión: Cambiar la Cultura de fuerza e imposición, enseñar a pensar, a crear filosofía de la vida, a ser libres y educados. Tienen responsabilidad intergeneracional en la exigencia diaria. Premisas claras de que la vida de los seres humanos es igual. La necesidad de compartir y cambiar la confrontación por la discusión. Que la economía debe ser subordinada a la justicia social para conseguir, para todos, una vida digna que nos libere a todos del miedo. Agradeció la oportunidad de trabajar unidos en una misma dirección, la de conseguir para todos, el triunfo de los DH, para muchos, desconocidos.

Cerró el acto el Rector José Mª Sanz, que agradeció a FMZ la confianza que ha tenido respecto a la UAM: ofrecernos la oportunidad de innovación para que, en este SXXI, la Investigación que genera conocimientos, permita transferir a la Sociedad valores diferentes. Su propuesta, nos da la oportunidad de entrar en esta frontera del conocimiento, formación, debate. Nos permitirá incorporar a nuestra UAM diferentes ámbitos, pero también fuera de ella. Apostamos por la Cultura interdisciplinar en todas las áreas del conocimiento, para acabar con la desigualdad, la pobreza, la violencia. La UAM será el motor para ofrecer y apostar por los valores opuestos, los que permitan construir la sociedad del bienestar para todos sin discriminación. El Instituto DemosPaz no debe ser solo para la UAM sino Nacional e Internacional.

La emoción planeaba sobre todos los asistentes, que agradecimos tan entrañable Acto. No dudamos que tiene un hermoso futuro. Lo conseguiremos, fueron las palabras más coreadas.

Goma, Nord Kivu, Congo: clôture de la 3è édition du Festival Amani

. . EDUCATION POUR LA PAIX . .

Un article de Radio Okapi

La troisième édition du Festival de musique et de danse «Amani» a fermé ses portes, dimanche 14 février, à Goma (Nord-Kivu). Placée sous le thème: «Danser pour changer, chanter pour la paix», cette activité entend consolider la culture de la paix et la réconciliation entre peuple d’une contrée en proie à des conflits armés depuis plus de deux décennies.

Goma
un extrait de la production de Werra Son

Ce festival a connu la participation des artistes congolais et de la sous-région des Grands lacs dont Noel Ngiama Makanda dit Werra Son.

Invité à la clôture de cette activité, l’artiste-musicien sénégalais Ismae Lô a agrémenté le festival avec ses chansons fêtiches notamment « Africas » et « Dibi Dibi rek ».

Il a exprimé sa volonté de revenir encore au Festival Amani pour poursuivre, avec d’autres artistes, le travail de promotion de la paix non seulement dans l’Est de la RDC mais également dans toute la région des Grands lacs.

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Question related to this article:

What place does music have in the peace movement?

As of now, there are 36 CPNN articles on this theme, which reflects the extent to which music is the universal language of peace! These include the first and second editions of the Amani festival at Goma.

La declaration des clubs des jeunes du conseil des clubs de congo peace network

LIBERTÉ DE L’INFORMATION

Une déclaration reçu par email du Congo Peace Network

Confrontée depuis de décennies à une situation de « guerres récurrentes » entretenue par les acteurs locaux et régionaux dont le Rwanda et l’Ouganda qui ont soutenus des mouvements récurrents politico-militaires Congolais de libération (AFDL, RCD et MLC) ; la RDC va d’accord de paix en Accord de paix, puis d’accord de paix en constitution de transition ayant pour mission principale de doter à la RDC un cadre institutionnel et démocratique cela par la constitution du 18 février 2006.

congo

La plus part de ces accords de paix ont été signés sous l’égide de la communauté Internationale on peut, à ce sujet citer parmi les plus importants de ces accords ayant préludé l’Actuelle constitution, notamment, l’Accord de cessez-le feu de LUSAKA du 30 juillet 1999 ; l’Accord global et inclusif sur la transition en RDC, signé le 17 Décembre 2002, à Sun City, en Afrique du Sud et la constitution de la transition du 4 Avril 2003 qui donna naissance au gouvernement de 1+4 c’est-à-dire 1 Président et 4 Vice-Présidents qui avaient pour objectif global de conduire la RDC vers une démocratie durable en poursuivant 5 objectifs spécifiques principaux, assignés à cette dernière, à savoir :

1. La réunification, la pacification, la reconstruction du pays, la restauration de l’intégrité territoriale et le rétablissement de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire National;

2. La réconciliation nationale ; 


3. La formation d’une armée nationale, restructurée et intégrée ; 


4. L’organisation des élections libres, démocratiques et transparentes à tous les niveaux 
permettant la mise en place d’un régime constitutionnel démocratique ; 


5. La mise en place des structures devant aboutir à un nouvel ordre politique. En effet, pour matérialiser la volonté ainsi exprimée par les participants au Dialogue Inter congolais, le sénat, Issu de l’Accord Global et inclusif précité, a déposé, conformément à l’article 104 de la constitution de la transition du 04 Avril 2003, un Avant-projet de la nouvelle constitution à l’Assemblée nationale qui l’a adopté sous forme de projet de constitution soumis au référendum populaire le 18 Décembre 2005.


I. NOUVELLE CONSTITUTION, NOUVEAU PROJET DE SOCIETE ET NOUVEL ORDONNANCEMENT JURIDIQUE EN RDC : LA CONSTITUTION DU 18 FEVRIER 2006.

Adoptée par le parlement le 16 mai 2005, soumise le 18 Décembre 2005 au référendum dont les résultats officiels ont été publiés par la commission électorale indépendante le 11 Janvier 2006 et validés par la cour suprême de justice en date du 04 février 2006 ; la constitution de la 3e République a été solennellement promulguée le 18 février 2006. Pour les fils et filles du Congo- Kinshasa, cette date marquait le début de l’épreuve de l’effectivité de notre démocratie, le test de l’efficacité de nos institutions et la maturité politique des acteurs politiques et de la population à préserver les acquis de cette Constitution.

En outre ; que ceux-ci (les congolais) aient, au référendum, voté « Oui » ou « non » qu’ils se soient abstenus au moyen d’un bulletin blanc ou par le boycott électoral, ils avaient apparemment tous le même message et la même préoccupation : « Celle de changer la configuration des Institutions dans un sens qui apporte le renouveau sur le plan sécuritaire, politique et socio-économique ». L’essentiel résidait dans le geste électoral si longtemps attendu, pour lequel bien de nos compatriotes ont, et continuent à payer de leur sang ; ce qui comptait c’était ; pour toute la Nation et la Communauté, « l’expression citoyenne libre de participation du corps électoral à la vie politique et démocratique de la Nation ». Quoi plus d’étonnant de constater que, à 83%, les Congolais s’étaient massivement prononcés en votant par « oui » par voie des urnes, car cette constitution définissait « la nouvelle trajectoire » d’un peuple longtemps meurtri et désespéré, qu’est le peuple congolais.

L’événement de cette constitution de 2006 est assurément marquant pour qu’on lui consacre non seulement une journée de célébration pleine d’émotion et de symbole, mais aussi et surtout toute notre attention, car porteur d’espoir sur les plans politique, économique et social. Fort malheureusement, jusqu’ici, beaucoup parmi nous n’avaient pas fréquenté de près ce texte fondamental, loi « des valeurs sociales essentielles, règles suprêmes fondant l’autorité étatique, organisant ses pouvoirs et ses institutions, lui imposant des limitations spécifiques en garantissant les libertés aux particuliers ».

Les axes prioritaires que les pères de la constitution du 18 Février 2006 s’étaient assignés étaient entre autre : l’Etat de droit, la démocratie et la bonne gouvernance ; le respect de la dignité de la personne humaine avec une attention particulière pour les personnes vulnérables (enfants, femmes, vieillards, minorités, prisonniers, étrangers, réfugiés, etc.) ; la protection des libertés publiques et des droits fondamentaux de la personne et de la famille ; la paix, la sécurité, l’unité nationale et l’intégrité du territoire national, le développement socio-économique, la libre entreprise et la juste redistribution des richesses nationales ; la justice et la lutte contre la corruption et l’impunité, etc…autant des valeurs socio-culturelles économiques et politiques que la constitution de 2006 pose comme fondement de la République et de la nouvelle société Congolaise.

Cependant, après dix années d’existence de constitution de 18 Février 2006 au 18 Février 2016, toutes ces valeurs constitutionnellement garanties, reconnues, protégées aux citoyens congolais, ont-elles été respectées et réalisées par les institutions étatiques et démocratiques congolaises?

Quels sont les défis, les avancées significatives et les perspectives d’avenir en rapport avec la constitution du 18 Février 2006 pour la RDC ?

II. APPORT DE LA CONSTITUTION DU 18 FEVRIER 2006 SUR LA CONSOLIDATION DE LA PAIX, LA SECURITE, LA JUSTICE, LA DEMOCRATIE, LA BONNE GOUVERNANCE, LE RESPECT DES DROITS HUMAINS EN RDC.

Les tendances des observateurs divergent selon qu’ils s’agissent de partisans de la majorité et de ceux de l’opposition Congolaise d’une part, et de la société civile d’autre part.
Pour les tenants de la thèse développée par la classe politique, actuellement au pouvoir depuis les années 2001 à nos jours, sous l’Appellation « Majorité présidentielle » en sigle « M.P » ; la RDC a connu une avancée significative en matière de démocratie, sécurité, paix, bonne gouvernance, Justice et droits humains.

a) La démocratie : Election

Depuis son accession à l’indépendance, la RDC n’avait jamais organisé une « élection » qu’on pouvait qualifier de : Libre, transparente, démocratique et crédible.

Pour la première fois, en 2006 nous avons eu à participer aux élections provinciales, nationales et présidentielles qui ont été saluées et encouragées par la communauté internationale, sous bien sûr la direction de la Commission Electorale Indépendante, institution d’appui à la démocratie, présidée par l’Abbé Apollinaire MUHOLONGU MALUMALU.

En 2011 par contre, la C.E.I fut changé en Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), qui a organisé les élections qui ont une fois de plus conduit le pays dans une instabilité politique et sécuritaire jusqu’à donner naissance à des groupes rebelles à l’instar du Mouvement du 23 Mars (M23) ; qui revendiquait notamment la légitimité du pouvoir central, car selon plusieurs observateurs tant nationaux qu’internationaux, les élections législatives et présidentielles de 2011 en RDC étaient entachées de beaucoup d’irrégularités et cela suite à une tricherie électorale institutionnalisée orchestrée grâce à Monsieur Pasteur NGOY MULUNDA Daniel, alors président de la CENI de l’époque. . .

b) La paix et la sécurité :

En matière de paix et de la sécurité, il faut savoir que les efforts ont été fournis et consentis, mais malgré tout ça, il reste encore beaucoup à faire.
Car la partie Est de la RDC connait une instabilité sur le plan sécuritaire à cause de la résurgence des groupes armés qui pullulent dans bien de territoires dans les provinces du Nord- Kivu et du Sud Kivu d’abord, puis dans l’ancienne province orientale voire même dans certains coins et recoins de l’ex-province du Katanga.

Particulièrement la population du Nord-Kivu n’a jamais vécu dans une situation d’accalmie qui rassure ; car les massacres de populations dans les territoires de BENI, LUBERO, RUTSHURU, MASISI et WALIKALE constituent même la source d’incertitude sur l’apport en matière de paix et de sécurité tel que fixées par la constitution. Bref, les autorités nationales, provinciales et locales doivent encore fournir beaucoup d’efforts pour que la paix et la sécurité des personnes et de leurs biens soient leur priorité par excellence.

c) La Justice et le respect de droits humains

En RDC par contre, la justice semble constituer aux yeux de citoyens une parodie ; car elle est seulement et quelques fois favorable aux seuls nantis ou fort financièrement et politiquement, mais elle apparait plus défavorable aux citoyens les plus faibles matériellement, politiquement et financièrement oubliant que « tous les congolais sont égaux devant la loi et ont droit à une égale protection des lois » en vertu de l’article 12 de la constitution. Une maxime dit : « La justice élève une nation ».

Alors que la constitution précise que le pouvoir judiciaire est indépendant des pouvoirs exécutifs et législatifs (Art 149) ou la réalité sur terrain prouve le contraire. Cette situation met en mal les animateurs des cours et tribunaux ; bien que jouissant de l’indépendance, l’impartialité et la neutralité dans l’exercice de leur mission qui est celle de dire le doit ».
Pour ce qui est du respect de droits et libertés fondamentaux, c’est le pouvoir judiciaire qui est le garant des libertés individuelles et des droits fondamentaux des citoyens, en vertu de l’article 150 de la constitution. Est-ce que cette disposition est-elle respectée et observée dans sa plénitude en RDC ? Si oui, comment sont traités les prisonniers dans les établissements pénitentiaires (prisons, cachots, Amigo) ? Quelques personnes qui ont un regard tourné contre la vision de la MP (les prisonniers politiques issus de partis politiques d’opposition et militants activistes de droits de l’homme) ; elles sont les plus souvent victimes de détentions illégales et d’arrestations arbitraires, des traitements dégradants et inhumains voire même de la torture ; cela d’une part leur infliger par les agents des FARDC, PNC, ANR et autres services de sécurité ; ce qui fait appel à des violations des droits et libertés fondamentaux par les autorités publiques en RDC. Il reste encore beaucoup à faire pour que le respect des droits humains soit une réalité en RDC.

d) Développement socio-économique : redistribution des richesses nationales

La situation socio-économique en RDC est tellement alarmante suite à l’insécurité et le chômage qui se soldent en misère sans limite de la population congolaise en général. Tout cela serait dû à quoi ? L’œil de l’observateur constate qu’en RDC, une petite masse de congolais se partage une grande partie de richesses nationales au détriment de toute une grande masse de citoyens, c’est-à-dire seuls les gouvernants bénéficient des richesses du pays en écartant les gouvernés ; tout en ignorant que la satisfaction de l’intérêt général c’est l’objectif primordial pour tout gouvernement ou pouvoir responsable et digne de ses noms.

En outre, aussi longtemps que la problématique de la famine, de l’éducation, du chômage et de l’insécurité ne sera pas résolue positivement, le climat socio-économique congolais restera sans succès dans son chemin du développement.

3. QUELQUES AVANCES SIGNIFICATIVES

Sur le plan territorial, la mise en œuvre de 26 provinces prévues à l’article 2 de la constitution est une réussite. Cependant, le découpage territorial effectif pour une bonne décentralisation en RDC, a par sa mise en place, été violé par le Gouvernement central. Pour leur organisation et leur fonctionnement, le pouvoir central a procédé à la « nomination des commissaires spéciaux » ; une appellation « inconstitutionnelle » au lieu d’organiser l’élection de gouverneurs des provinces dans les 21 provinces nouvellement opérationnelles. Alors que les 5 provinces dont KINSHASA, BAS-CONGO, NORD-KIVU, SUD-KIVU et MANIEMA, les gouverneurs sont répondants et ont l’obligation de rendre compte en vertu du principe de recevabilité du gouvernement provincial devant l’Assemblée provinciale ; Quel est le sort des commissaires spéciaux nommés ? Pourront-ils ou auront-ils l’obligation de rendre compte à la population (ou au président de la République qui les a nommés ? Cette nomination est inconstitutionnelle et se veut une porte de vouloir plonger le pays dans la dictature ou simplement l’ingouvernabilité ; car sans doute, « c’est à celui qui a nommé que revient le pouvoir de révoquer » c’est-à-dire ils sont redevables devant la personne du chef de l’Etat actuel contrairement aux cinq gouverneurs des provinces qui n’ont pas subi le découpage territorial.

Bref, il sied de préciser que l’entreprise à laquelle nous a invité la constitution est immense, car selon nous, maintenant que nous avons une constitution, notre devoir de citoyen est, et serait de la préserver, de la mûrir et de lui donner effet en la reconnaissant comme la « norme juridique de base et de référence dans l’édification de l’Etat de droit auquel tous nous aspirons, dirigeants que dirigés ou encore gouvernants que gouvernés».

e) Sur le plan des infrastructures:

Plusieurs ouvrages ont été soit construits et réhabilités dans les domaines de transport, santé, éducation, électricité, etc. bien que des kilomètres de routes soient asphaltés, que des hôpitaux et centres de santé soient construits, les écoles, etc. soient réalisés, il reste encore beaucoup à faire, car la RDC est toujours en chantier.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une traduction anglaise de cet article.)

(. . . suite)

4. LES DEFIS MAJEURS DE LA CONSTITUTION

En principe, la constitution de la 3e République en RDC, devrait définir les règles et ou les principes selon lesquels seront résolues les crises politiques qui secouent le Congo-Zaïre depuis son accession à l’indépendance ; ce qui veut dire qu’elle établirait les règles normatives pour régir la République traduisant impérativement les soucis fondamentaux du peuple congolais et, en établissant une société politique, fondée sur des institutions fiables et stables. Les rédacteurs de la constitution de la RDC, ont-ils atteint cet objectif ? Nous ne le pensons pas.

1. Découpage territorial :

Prévu à l’article 2, dispose que la RDC compte 26 provinces.

En réalité, la redéfinition territoriale n’est pas en soi une mauvaise idée. Bien au contraire, sinon nécessaire du moins souhaitable ; car ce découpage prévu dans la constitution de 2006 constitue une bombe à retardement par ce qu’elle peut entrainer ou rallumer les « passions ou idées sécessionnistes ou séparatistes » de ceux qui ignoreront la quintessence de la notion d’intérêt général de l’Etat, de la nation ou encore de l’unité nationale du peuple congolais.

Qu’on se le dise, ce risque de sécession ou séparation n’est pas une hypothèse fausse. Pour s’en convaincre ; il suffit de scruter la « composition démographique » de chacune de ses provinces. A titre d’exemple ; la province de TSHUAPA n’est formée que par les « MONGO » ; Les provinces de Nord et Sud-Ubangi, sont à leur tour respectif, composées ou formées respectivement par des « NGBAKA » et des « NGBANDI ». Finalement, on a l’impression que les autorités congolaises, en organisant ce découpage, voulaient par le biais de la constitution « chercher à légitimer la scission du pays et par conséquent la désunion du peuple congolais ». Au fond, les questions du découpage territorial et de la décentralisation n’auraient-elles pas été amalgamées, car en elles-mêmes, plusieurs parodies en sont visibles (la décentralisation manque de succès à cause du non-respect de la retenue à la source prévue à l’article 175. Al. 2.. qui stipule que : « … la part des recettes à caractère national allouées aux provinces est établie à 40%. Elle est retenue à la source ». Cette disposition n’a jamais été respectée ça fait de cela 10 années et les provinces continuent à d’être muselées dans la rétrocession que le pouvoir central leur impose en violation de l’article 175 Al. 2. qui prévoit la « retenue à la source.

2. La gratuité de l’enseignement primaire en RDC,

Elle n’a jamais été une réalité alors que le prescrit de l’article 43 Al 3 dispose clairement que : « l’enseignement primaire est obligatoire, et gratuit dans les établissements publics ». La constitution prévoit l’obligation et la gratuité de l’éducation primaire en vue de bannir l’analphabétisation de la population. Jusqu’à présent dans aucun établissement public où cette disposition est respectée, ce qui a pour conséquence d’accentuer et d’accroître le phénomène « Enfants de la rue dans bien de villes et villages du pays, car tous les enfants dont les parents sont sans emploi, vulnérables, handicapés et déplacés internes se trouvent exclus de l’éducation alors que et plutôt reconnus comme espoir de l’avenir.

Pour le Président MOBUTU « la jeunesse c’est la sève qui fera vivre l’avenir du pays ; l’une de ses idées pédagogiques ».

Tant que ce droit à l’éducation ne sera pas garanti pour tous les enfants, nous n’espérons vraiment pas que le phénomène « enfants de la rue se terminera ».

3. Le pluralisme politique en RDC :

L’article 8 dispose que : « l’opposition politique est reconnue en République Démocratique du Congo. Les droits liés à son existence, à ses activités et à sa lutte pour la conquête démocratique du pouvoir sont sacrés. Ils ne peuvent subir de limites que celles imposées à tous les partis et activités politiques par la présente constitution et la loi ».
Partant de la lecture critique de cette disposition, on reconnait à l’opposition sa noble mission de « conquête de pouvoir » ;

Mais elle ne peut conquérir le pouvoir que par la voie des élections libres, démocratiques, transparentes et crédibles.

Fort malheureusement, le passé nous dira que les élections de 2011, étaient seulement en faveur de la majorité, pour des raisons multiples : l’insécurité dans beaucoup de milieux et territoires sous contrôle des rebelles armés et les opposants, quelques-uns avaient du mal à aller y battre leur campagne pour éviter qu’ils ne soient lâchement abattus.

Cette année 2016, c’est l’année électorale, mais tout observateur et analyste averti a déjà vu de loin un report pur et simple de la tenue des élections à tous les échelons local, municipal, urbain, provincial, national et présidentiel, tout ceci par les manœuvres de la classe dominante et régnante qu’est la « Majorité présidentielle » sous les prétextes qui sont notamment :
« l’insécurité presque sur l’ensemble du territoire national plus particulièrement à l’Est (Nord & Sud-Kivu) ; la problématique dite des « nouveaux majeurs » par leur enrôlement pour qu’ils soient reconnus dans la base centrale de la CENI ; la donne des congolais de l’étranger et de manque de moyens financiers ». Comme conséquence, on impose à toutes les composantes politiques (majorité et opposition) et celles de la société civile de participer à « un dialogue national inclusif » visant plusieurs intérêts égoïstes du régime en place ; car la constitution ayant limité à deux (2) le mandat du Président de la République en vertu de l’article 220 ; celui-ci et sa famille politique ambitionnent la révision de cette disposition constitutionnelle pour solliciter peut être un troisième mandat.

Ce comportement de la majorité présidentielle actuelle, prouve en suffisance l’absence d’une volonté politique pouvant donner la chance à l’alternance politique et démocratique à la jeune démocratie en RDC.

Rappelons que le projet de société, contrat social qu’est la constitution du 18 février 2006 se propose comme mission principale « la construction d’un Etat démocratique que soit un Etat de la bonne gouvernance » au centre de l’Afrique, qu’est la RDC.

Les perspectives que nous nous proposons sont entre autres centrées au tour de :

1. Faire respecter les piliers de la démocratie en RDC qui sont : la souveraineté, la justice, l’égalité ; la primauté de la loi, la tolérance, la transparence, la redevabilité des gouvernants, la garantie des droits humains, le pluralisme politique, l’acquisition démocratique et pacifique de pouvoir, les élections libres, démocratiques et transparentes, les résultats justes des urnes, la protection des minorités et l’entreprenariat ; 


2. La nécessité de préparer et de faire aboutir le processus électoral de 2016 (l’activité à accomplir dans l’immédiat). 


3. Pour les acteurs, les institutions et personnes physiques, qui ont la charge de faire fonctionner le régime démocratique défini par la constitution, mettre en avant la satisfaction de l’intérêt général ; 


4. Il faut une assiette financière nécessaire au fonctionnement et à l’équipement de l’appareil de l’Etat dans ses différentes composantes telles que définies par la constitution ; 


5. Il faut la formation et la mise en œuvre du cadre politique et sécuritaire de l’Etat favorisant le climat d’investissement étranger en RDC ; 


6. Il faut une formation et une mise en œuvre du cadre socio-culturel et économique de l’Etat favorisant le développement du pays ; 


7. Il faut que le pouvoir mette en œuvre une nouvelle politique de création d’emploi, pour la jeunesse et la nation tout entière. 

Pour sa part, Abraham Lincoln, définit la démocratie comme « un pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple.

Lorsque l’Etat veut s’offrir un statut juridique et les moyens de sa survie et de son fonctionnement, l’Etat se dote d’une constitution. L’Etat et la constitution sont intimement liés l’un à l’autre, parce que l’Etat est en définitive l’habillage juridique du pouvoir public. Il est aussi sage de rappeler que la constitution du pays est une œuvre lente, longue, parfois rigide ou souple, car assujettie à des ralentissements, à des modifications du contexte socio-politique et économique, bref à des dynamiques touchant la vie en société.

En outre, nous rappelons tous les acteurs politiques de la RDC, que la politique est une mission sacrée, c’est-à-dire qu’elle doit servir à l’amélioration du bien-être de tous sans exception surtout du peuple congolais et non pas à prendre celui-ci en outrage, et qui est plus dans sa propre patrie.

Hélas, notre constitution de 2006, bien que poursuivant le bonheur du peuple congolais ; l’homme politique congolais mal intentionné, considère à tort et à raison le peuple congolais comme « hypnotisé, amorphe, voire même naïf, oubliant qu’un jour viendra où ce peuple se lèvera et finira par prendre son engagement d’une lutte nécessaire pour défendre sa cause en toute dignité en vue de rendre la république une vitrine par excellence où règnera la paix, la sécurité et où la démocratie, la bonne gouvernance, le respect des droits humains feront un fondement du nouveau décollage pour cette jeune patrie démocratique ; qu’est la RDC.

En définitive, « chères autorités politico-administratives de la RDC, il faut savoir que la tranquillité de l’âme est une garantie de longévité ; c’est-à-dire que le respect de la constitution est un gage de bonne conduite pour assurer la tranquillité de l’âme du peuple congolais ».

Le Président Kabila ainsi que tous les acteurs politiques doivent comprendre que la Constitution actuelle et son respect sont la clause du partenariat national pour la paix et la dignité pour tous compte tenu de son historique. Ne pas la respecter est un acte inacceptable pour le peuple congolais en général et la jeunesse en particulier car en aucun cas, ni en aucune circonstance nous allons nous résigner et renoncer à nos droits, a notre bonheur, a notre dignité et sécurité , et accepter de cesser de rêver d’un Congo où tous les êtres humains doivent vivre égaux, libres en droit et en dignité.

AU REGARD DE CE QUI PRECEDE, NOUS JEUNES DES CLUBS MEMBRES DU CONSEIL DES CLUBS DE CONGO PEACE NETWORK POUR LA PAIX, LES DROITS DE L’HOMME, LA JUSTICE ET LA NON VIOLENCE, DECLARONS CE QUI SUIT A L’OCCASION DU 10eme ANNIVERSAIRE DE LA CONSTITUTION DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO :

1. Toute violation de la Constitution du 18 Février 2006 telle que modifiée à ce jour sera inacceptable car susceptible de détruire le sens de vie commune du peuple congolais pour la paix, la dignité, la justice et la réconciliation ; 


2. La constitution du 18 Février 2006 doit été respectée par les institutions du pays, tous les acteurs politiques et l’ensemble du peuple congolais car elle est la clause du partenariat national pour la paix et la dignité pour tous les congolais. 


3. La Commission Electorale Nationale Indépendante doit publier un calendrier consensuel qui garantit l’alternance démocratique en 2016 en respectant l’actuelle Constitution dans sa lettre et son esprit ; 


4. Nous mettons en garde toute personne qui va tenter de troubler l’ordre public et la quiétude sociale des congolais par la violation des prescrits de la Constitution ainsi que la non publication du Calendrier consensuel des échéances électorales. 


5. La paix, l’unité et l’amour doivent régner avant, pendant et après les élections qui doivent être organisées cette année 2016. 
Que Dieu bénisse et protège la République Démocratique du Congo 


Fait à Goma, le 18 février 2016

Pour Congo Peace Network

Patrick Mulemeri

Coordonnateur

Contresigne par:

LE CONSEIL DES CLUBS DE CONGO PEACE NETWORK

Tunisie: Appel à une participation massive à la première rencontre internationale sur l’éducation à la paix

. . EDUCATION POUR LA PAIX . .

Un article de Babnet Tunisie

La présidente de l’association Sawtouna, Hédia Ben Jemaa El Bhiri, a appelé le gouvernement, les partis politiques, la société civile et les parents à participer à la première rencontre internationale sur l’éducation à la paix qui se tiendra à Tunis au mois de juillet prochain.

tunisia
Photo TAP

S’exprimant lors d’un colloque national tenu à l’initiative de l’association, samedi, au palais des congrès, sous le slogan Ensemble pour l’éducation à la paix, la présidente de Sawtouna a précisé que l’objectif d’une telle manifestation est d’examiner le rôle de l’éducation dans l’enracinement des valeurs de dialogue, de tolérance et de paix chez les jeunes générations.

Le but de la première rencontre internationale sur l’éducation à la paix est de donner une vision prospective sur l’avenir de l’éducation à l’horizon 2030, a-t-elle ajouté.

La diffusion de la culture de la paix au sein des établissements scolaires figure parmi les priorités du ministère de la femme, de la famille et de l’enfance, a indiqué, pour sa part, Nizar Kharbech, chef de cabinet au ministère de la femme.

Selon le responsable, la tenue de la première rencontre internationale sur l’éducation à la paix coïncide avec le lancement par le ministère d’un programme global de prise en charge des enfants, notamment, dans les zones prioritaires en vue de les aider à faire face au terrorisme.

De son côté, le secrétaire d’Etat égyptien de l’enfance, Achraf Ameur a affirmé que les pays du monde arabe et du tiers-monde ont besoin de coexister pacifiquement dans le cadre de la compréhension mutuelle et du respect de la loi, évoquant dans ce cadre, les conflits communautaires dont souffre la société arabe.

En marge du colloque, une lecture a été donnée d’un pacte de paix pour les enfants, texte qui met l’accent sur la nécessité d’enraciner les valeurs de solidarité, de tolérance, de liberté et du dialogue chez les jeunes générations.

A la clôture de cette manifestation, une compétition se tiendra entre les élèves de 20 écoles primaires pour choisir le meilleur poster sur la paix.

(cliquez ici pour la version anglaise de cet article.

Question pour cet article:

La France devrait avoir 1 000 km de routes solaires d’ici 5 ans !

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article de Ubergizmo

Nous vous en avons parlé plus d’une fois, les routes solaires pourraient bien redéfinir notre manière de produire de l’énergie. Ces routes couvertes de panneaux solaires permettraient alors d’alimenter des équipements urbains, ou même des véhicules en train de rouler. Et Ségolène Royal a l’intention d’en faire construire 1 000 km d’ici 5 ans.

solaires

La ministre de l’Écologie entend bien respecter l’un des engagements pris durant la COP21, et la société française Colas, filiale de Bouygues, semble justement avoir ce qu’il faut. En collant des dalles photovoltaïques de 7 mm d’épaisseur directement sur la chaussée, il devient possible de capter l’énergie du soleil, dans les villes.

Après cinq ans de développement, en collaboration avec l’Institut national de l’énergie solaire (Ines), ces dalles « Wattway » offrent évidemment une adhérence équivalente à des routes classiques et peuvent supporter passage de poids-lourds comme météo difficile.

Grâce à elles, les zones urbaines pourront profiter d’ »une énergie renouvelable au plus près des lieux où la consommation d’électricité est la plus élevée et où la demande est en croissance constante« . Et dans les régions isolées, la route solaire « permettra de créer des infrastructures de production d’énergie locales et pérennes, en circuit court« .

À quoi servira alors l’électricité produite ? Éclairage public, enseignes lumineuses, tramways, logements, bureaux, tout est possible. Selon Colas, 1 km de route solaire Wattway permet d’alimenter l’éclairage public d’une ville de 5 000 habitants. À suivre !

( Clickez ici pour la version anglaise .)

Question for this article:

Cameroun: la radio communautaire au service de l’éducation à la paix

LIBERTÉ DE L’INFORMATION

Un article du Journal du Cameroun

Les attaques terroristes ont entraîné une dégradation des conditions humanitaires et sécuritaires dans ces régions du pays, et des milliers de Camerounais ont fui leurs foyers. Ce projet radio a pour but d’améliorer la prévention des conflits et le dialogue inter-communautaire entre les réfugiés et les communautés d’accueil, et de sensibiliser les jeunes filles et garçons qui sont vulnérables au recrutement terroriste.

Cameroun
La salle de régie d’antenne d’une radio © Droits réservés

L’UNESCO et ses partenaires ont mobilisé la communauté et quatre stations de radio locales dans le processus de construction de la paix par l’éducation. Les stations ont été choisies pour leur capacité à atteindre les zones les plus reculées en diffusant des informations et des programmes éducatifs dans les langues locales.

« Une étude de l’UNESCO sur la situation dans ces régions densément peuplées révèle que les malentendus au sein des différentes communautés et entre ces dernières sont l’un des principaux problèmes rencontrés », indique Cletus Tabe Ojong, Spécialiste de programme Communication et information au Bureau régional de l’UNESCO à Yaoundé.

Les stations, Échos des montagnes de Mokolo, la Radio Sava de Mora, la Radio Kousseri et la station régionale basée à Maroua ont été formées à l’élaboration de programmes locaux sur la construction de la paix, la médiation, la prévention et la résolution des conflits, l’éducation à la non-violence et le dialogue et la réconciliation interculturels et interreligieux.

Les quatre stations produisent plus de 60 programmes sur des questions de fond visant à créer des liens entre les différentes communautés. À l’antenne, les membres des communautés rurales discutent de questions relatives à l’inclusion communautaire et à la résolution non-violente des conflits. À Mokolo, une zone entourée de villages régulièrement frappés par des attaques terroristes, les auditeurs ont pris conscience de l’impact des programmes traitant de la paix et de la résolution non-violente des conflits locaux. Les programmes d’éducation pour la paix fournissent non seulement des connaissances sur la culture de la paix, mais transmettent également les compétences nécessaires pour reconnaître et désamorcer les conflits potentiels, et pour promouvoir activement et instaurer une culture de la paix.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

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Question(s) related to this article:

African journalism and the culture of peace, A model for the rest of the world?

(. . . suite)

« Les thèmes mettent en lumière les défis que nous devons surmonter compte tenu de la situation actuelle dans notre région », a indiqué Abdourahman Saidou, membre de la branche régionale de l’Association camerounaise pour le dialogue interreligieux, engagée en faveur de la construction d’une cohabitation pacifique entre les Musulmans et les Chrétiens.

Parmi les programmes à fort impact figurent les actualités locales, les magazines, les microprogrammes, les débats en direct et les discussions dans les langues nationales. Certains programmes sont présentés par de jeunes ambassadeurs pour la paix, identifiés et formés par l’UNESCO afin de sensibiliser leurs camarades à l’école et pendant les activités extrascolaires. Par ailleurs, des groupes d’auditeurs seront créés par les ambassadeurs pour encourager la mobilisation, le dialogue et surtout l’action auprès des membres des structures scolaires et extrascolaires.

Le projet, mis en œuvre de mars 2015 à mars 2016, est une initiative conjointe de l’UNESCO, du PNUD et de la FAO intitulée « Réponse rapide pour la résilience et la prévention des conflits des populations des régions de l’Extrême-Nord et de l’Est du Cameroun » et financée par le Japon. Les stations de radio, les élèves (dans les écoles et durant les activités extrascolaires), les chefs traditionnels, les chefs religieux, les autorités administratives et politiques ainsi que les populations directement touchées par l’urgence humanitaire en ont été les bénéficiaires.

L’action de l’UNESCO dans le domaine de l’éducation à la paix et aux droits de l’homme est guidée par son Acte constitutif, par le Programme mondial en faveur de l’éducation aux droits de l’homme (2005-présent) et par la cible 4.7 de l’agenda Éducation 2030. L’Organisation œuvre également dans le cadre du Plan d’action du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies pour la prévention de l’extrémisme violent. En octobre 2015, les États membres de l’UNESCO ont adopté une décision importante visant à renforcer le rôle de l’UNESCO dans la prévention de l’extrémisme violent par le biais de l’éducation.

Mali : Elaboration d’un programme national sur la culture de la paix au Mali : Les experts à l’œuvre

LIBERTE DE L’INFORMATION

Un article de Ousmane Ballo pour MaliActu

Les 18 et 19 janvier 2016 à l’Hôtel Salam, un atelier de réflexion a regroupé des experts nationaux et internationaux autour d’une même table en vue d’élaborer un programme national sur la culture de la paix dans notre pays.

Mali
Zahabi Ould Sidi Mohamed

Organisé par le ministre de la réconciliation nationale en collaboration avec le Bureau de l’UNESCO à Bamako, cet atelier avait comme objectif de rassembler toutes les parties concernées et engager le débat autour de l’élaboration d’un programme national sur la culture de la paix et ses implications en termes de développement social, culturel et économique du pays. Ainsi pendant deux jours, plusieurs thématiques ont été abordées. Il s’agit de : Pratiques interculturelles ; éducation et la formation des jeunes ; rôle de la société civile.

Selon Firmin Edouard Matoko, représentant de la Directrice Générale de l’UNESCO, l’éducation et la culture concernent les valeurs qui se réfèrent, par exemple, à la paix, aux droits de l’homme et à la démocratie. « Ils doivent permettre d’apprendre à vivre ensemble. Ils doivent enseigner les valeurs de tolérance, de respect de l’autre, de partage. Ils doivent favoriser l’esprit de dialogue, la non-violence et l’ouverture aux autres. Ils doivent contribuer à lutter contre les stéréotypes et les préjugés qui font le lit des conflits entre les nations et entre les citoyens d’une même Nation », a-t-il souligné.

Quant à Mbaranga Gasarabwe, représentante spéciale adjointe du Secrétaire Général de la Minusma, la paix, la réconciliation, l’entente mutuelle, la cohésion sociale sont plus que jamais d’actualité face aux inquiétudes croissantes que soulèvent les conflits dans et entre les pays. C’est l’un des moyens, avance-t-elle, le plus sûr pour lutter durablement, contre les troubles sociaux et les violences liées aux radicalismes et aux extrémistes violents de tous bords.

Après avoir salué les efforts des amis du Mali, le ministre de la réconciliation nationale, Zahabi Ould Sidi Mohamed, a rappelé que depuis la signature de l’accord pour la paix et la réconciliation, le visage du Mali s’améliore. Cela, ajoute-t-il, grâce à la détermination de tous les fils du pays en faveur de la paix et avec l’accompagnement du système des Nations Unies. « La culture de la paix n’est pas seulement une affaire de la société civile, mais une affaire de nous tous », a-t-il souligné. A l’issue des échanges, quelques recommandations ont été formulées. Il s’agit entre autres d’une étude et diagnostic pour savoir si le document assorti au cours de ces deux jours de travaux peut construire une paix réelle ; renforcer la capacité des acteurs pour la paix et enfin impliquer fortement les Organisations de la Société Civile.

Il faut préciser que cet atelier s’inscrit dans le cadre de la résolution de soutien de l’UNESCO à la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale au Mali adoptée lors de la dernière conférence générale qui s’est tenue à Paris, en novembre 2015.

( Cliquez ici pour une version anglaise de cet article )

 

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