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Sénégal: 32 jeunes de la sous-région formés en prévention des conflits
un articulo por Agence de Presse Sénégalaise
Trente-deux jeunes de la Gambie, de la Guinée-Bissau et des régions sénégalaises de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor (sud) ont entamé, lundi à Cap-Skirring, un atelier de formation en "prévention et gestion non violente des conflits", a constaté l’APS.
Cet atelier, qui prend fin dimanche, est organsié dans le cadre du projet "Dynamique de paix" mis en oeuvre depuis janvier par le mouvement scout des régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor, de concert avec des organisations de jeunes, de femmes et des "acteurs de paix" venus de la Gambie et de la Guinée-Bissau, a expliqué son coordonnateur Henry Ndecky.
Lors de l’ouverture de l’atelier, M. Ndecky a indiqué que cette formation permettra aux jeunes de la sous-région d’analyser l’environnement de leur localité et les aidera à résoudre les conflits dans leur pays.
"Les jeunes vont démultiplier ce qu’ils ont appris à travers la sensibilisation dans les quartiers et les villages. On souhaiterait que d’ici à 2013 les grèves dans les universités, les lycées et collèges soient non violentes", a-t-il affirmé, faisant remarquer que la formation prend en compte les conflits dans le système éducatif.
"Ils seront, a-t-il dit, des relais pour la promotion de la culture de la paix, de l’éducation et du développement dans leurs sociétés respectives."
Il a lancé un appel aux acteurs de la crise qui sévit en Casamance depuis trois décennies, les invitant à déposer les armes "d’ici à deux ans" pour que les jeunes puissent vivre dans un environnement sain et paisible, dans cette partie du Sénégal.
Henry Ndecky a invité le gouvernement sénégalais à vite relancer le processus de paix dans le sud du pays, de concert avec les indépendantistes du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC).
"Les jeunes scouts de la sous-région souhaitent aussi que la paix revienne en Guinée-Bissau. Nous sommes unis par le sang et nous sommes obligés de travailler ensemble pour que la paix règne dans la sous-région", a poursuivi M. Ndecky.
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DISCUSSION
Pregunta(s) relacionada(s) al artículo :
Can peace be guaranteed through nonviolent means?,
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Comentario más reciente:
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We have the advantage of an independent evaluation of the Nonviolent Peaceforce initiative in the Philippines conducted by Swisspeace. The evaluation is very favorable, although in the end, as one reads through it, gets the impression that such initiatives can help but cannot bring peace by themselves.
Here is the executive summary:
Nonviolent Peaceforce in the Philippines can look back at more than two years of unique, relevant contributions and constructive engagement in one of the most difficult, political and volatile, contexts to work in: Being the only international non-governmental organization working with and living in close proximity to the most conflict-affected population in Mindanao, NP in the Philippines was able to support and enhance local structures of cease-fire monitoring, early warning, cross-community dialogues, human rights protection, to offer civilian protection and help to reduce the high levels of community violence.
The accepted offer to NP in the Philippines in late 2009 by the conflict parties GRP and the MILF to join the International Monitoring Team1 (IMT) and its Civilian Protection Component is a direct expression and result of its successful contributions to non-violence and violence reduction of the last two years.
To keep up the important work of NP’s project in the Philippines in the years to come, it is essential to ensure that the activities and objectives of NPP are based on a strategically and conceptually sound footing. This seems even more important given that NPP is going through a remarkable consolidation and expansion phase at the time of report-writing.
The re-focus on its key mandate, strengths and strategic advantages in Mindanao gives NP the opportunity to further enhance its unique work in the area of nonviolence, peacekeeping and peacebuilding.
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