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Une muraille verte transcontinentale
un articulo por Kiki Chauvin

Lors que l'on regarde de plus près l'Afrique Sud-Saharienne, le constat est agressif et douloureux: En moyenne, près de 2 millions d'hectares de forêts disparaitraient chaque année dans les pays du Sahel. Le désert avance à grands pas, transformant inéluctablement des populations déjà précaires, en nomades sans espoir.



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En 1977, Wangari Maathaï fondait au Kenya, le Mouvement de la Ceinture Verte. Ce projet de lutte contre la désertification des pays du Sahel s'est concrétisé en 2005 . Lors d'une réunion à Ouagadougou , onze pays du CEN-SAD (Communauté des Etats Sahélo-Sahariens) se sont engagés dans un pari fou : Planter une ceinture végétale de 15km de large entre Dakar et Djibouti , via Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Nigeria, Tchad, Soudan, Érythrée et Éthiopie, soit des millions d'hectares sur plus de 7000 km de longueur !

J'ai trouvé beaucoup d'information sur ce projet dans le site www.grandemurailleverte.org.

Depuis 2008, le Sénégal a planté une moyenne de 5000 hectares par an, sur un total estimé à 80.000. Le Niger et le Tchad ont également commencé à aménager des espaces verts devant s'inclurent par la suite dans le projet.

Les critères de réussite variant selon les pays et leur contexte, une base commune de conditions et d'engagements a été posée pour y répondre :

- Le niveau moyen des pluies ne doit pas dépasser 400mm, afin de favoriser au maximum les plants capables de résister à la sécheresse,

- Les espèces doivent être ''indigènes'' et diversifiées, connues des populations. ce qui veut dire en rapport avec les habitudes, traditions et spécificités des régions traversées,

- Le reboisement et l'entretien de ces espaces nécessitent une implication des populations locales qui utiliseront leur savoir faire,

- Ce développement local doit pouvoir parallèlement permettre une culture vivrière et le bénéfice de sa plus-value pour la communauté, de l'alimentation pour le bétail, un retour à la cueillette médicinale...autant d'activités permettant de lutter contre la pauvreté.

- Enfin, une nouvelle gestion de l'eau (bassins de rétention, forages, développement de l'existant...) doit changer radicalement la qualité de vies..

En 2010 l'Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte a été créée, elle coordonne la réalisation cette barrière végétale.

Le budget, sous la houlette du Fond Mondial de l'Environnement (FEM) a été chiffré à 119 millions de dollars...

Comme l'a dit l'un des initiateurs : Ce projet est un grand défit; mais il s'agit de donner une réponse africaine à un drame africain'' .

La lecture des différentes informations que j'ai regroupées pour rédiger cet article, me force à réfléchir sur certains points:

Même si le projet a été conçu a l'échelle continentale, l'action doit se derouler localement. Cela illustre le principe: “Penser globalement et agir localement.”

Et je vois d'un grand intérêt l'implication des populations des différents villages, communautés et aussi des villes, retrouvant une force de reconnaissance, de fiabilité de respect et de confiance mutuels...

Mais le problème de l'instabilité politique de certaines régions pourra être un frein au bon développement du projet. La violence semée par les guerres, la pression des famines et toutes leurs conséquences sont hélas toujours d'actualité. Cependant, l'envergure de cette entreprise collective met en lumière la volonté des populations : Retrouver le droit de vivre dans la dignité par la solidarité .

La Grande Muraille Verte doit garder la couleur de l'espoir !

Cliquez ici pour une version anglaise de cet article.

DISCUSSION

Pregunta(s) relacionada(s) al artículo :


When you cultivate plants, do you cultivate peace?,

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Comentario más reciente: :

CPNN has just received the following message (see a rough English translation below):

CPNN vient de recevoir le message suivant:

Merci pour ces informations

D'ailleurs par rapport au climat , aujourd hui 11 Décembre est notre journée locale de l'arbre (pour le climat et la culture).

Nous avons planté des arbres fruitiers pour faire revivre nos traditions (notre culture) qui voulaient que la retraite des paysans s'assurait par les arbres fruitiers. Aussi la plante de MURINGA pour symboliser les plantes médicinales et fin une espéce sauvage d'arbre dont les feuilles sont mangées par les chenilles (comestibles à l homme).

C'est 2 ans que nous organisons cette journée et nous faisons des émissions à la radio et TV pour la vulgarisation de cette culture de la paix (manger, planter pour le générations futures et le climat du monde entier)

Solidarité
victor nzuzi
rd congo

********************

CPNN has just received the following message which is translated here (see above for the original French version).

Thank you for the information.

With regards to climate change, today December 11 is our local "day of the tree" (for our climate and our culture).  We have planted fruit trees to revive our traditions (our culture), to assure with fruit trees the retirement of our local farmers .  Also the planting of MURINGA to symbolize medicinal plants, a wild species of tree whose leaves are food for caterpillars that we can eat.

It's been two years now that we organize this day and we broadcast radio and TV programs to popularize this culture of peace (eat and plant for future generations and for the climate of the whole world).

In solidarity,
Victor Nzuzi
Democratic Republic of the Congo


Este artículo ha sido publicado on line el December 1, 2011.