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Casamance [Senegal] : Plaidoyer pour l'introduction à l’ école de la résolution de l'Onu sur les femmes, la paix et la sécurité
un articulo por Maurice, Le Soleil
La présidente de la Plateforme des Femmes pour la
Paix en Casamance (Pfpc) pour le département de
Bignona (sud), Fatou Doucouré, a appelé samedi à
Sindian le gouvernement à introduire à l'école
l'enseignement de la résolution 1325 des Nations
Unies sur les femmes, la paix et la sécurité, dans
le but d'y instaurer la culture de la paix.
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«Nous demandons au ministre de l’Education
nationale et aux enseignants d’introduire la
résolution 1325 dans le milieu scolaire. Mais au
ministre de mener le combat avec les femmes et les
enfants en les formant à la résolution 1325 des
Nations Unies», a déclaré Mme Doucouré, à
l’occasion d’une rencontre communautaire sur
l’applicabilité de cette résolution 1325 à
Sindian. Plus de 30 villages de cet arrondissement
étaient représentés à cette réunion organisée par
le Mouvement contre les armes légères en Afrique
de l’Ouest (Malao) et le Programme prévention et
gestion des crises en Casamance de la Fondation
Konrad Adenauer (Fka). La responsable
départementale de la Pfpc à Bignona a invité le
ministre de l’Education nationale Serigne Mbaye
Thiam à s’impliquer dans la promotion de ladite
résolution, en vue d'une culture de la paix en
milieu scolaire. Mme Doucouré a par ailleurs
dénoncé les programmes de télévision montrant des
actes violents «très religieusement» suivis par
les enfants.
«Nous disons non à cela, car c’est apprendre à
l’enfant à faire la guerre. Nous demandons au
ministre de l’Education nationale d’instaurer un
programme paix dans les écoles», a-t-elle ajouté.
Fatou Doucouré estime qu'il est temps pour les
responsables des organisations de la société
civile de se rendre dans les zones très affectées
par la crise casamançaise pour sensibiliser les
femmes sur l’existence de la résolution 1325 votée
par les Nations Unies, en vue de leur protection.
Fatou Badji Aris, membre de la PFPC a, pour sa
part, plaidé pour une large vulgarisation de cette
résolution, pour que les autorités puissent la
connaître et l’appliquer. Diatou Cissé, directrice
de la radio communautaire Fogny FM de Sindian,
estime que les femmes, «dont certaines deviennent
chefs de ménage et assurent elles-mêmes
l’éducation de leurs enfants», sont les plus
affectées par le conflit en Casamance.
( Cliquez ici pour une version anglaise)
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DISCUSSION
Pregunta(s) relacionada(s) al artículo :
UN Resolution 1325, does it make a difference?,
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Comentario más reciente:
A recent study by the NGO Working Group on Women, Peace and Security is critical of the UN Security Council for its inconsistent implement of Resolution 1325 that calls for an increased role of women in peacekeeping and peacebuilding. The full report is available on the Internet on the website of womenpeacesecurity.org.
The working group members are an impressive group of active international NGOs: Amnesty International; Consortium on Gender, Security and Human Rights; Femmes Africa Solidarité; Global Action to Prevent War; Global Justice Center; Human Rights Watch; The Institute for Inclusive Security; International Action Network on Small Arms; International Alert; International Rescue Committee; Refugees International; International Women’s Program of the Open Society Foundations; Social Science Research Council; Women’s Refugee Commission; Women’s Action for New Directions; Women’s International League for Peace and Freedom.
Here is the report's Summary of Findings
General trends in the Council over the last 12 years have shown significant development, including in the language and expertise on women, peace and security in resolutions, more expertise available to deploy in terms of gender advisors and women, peace and security, and a more sophisticated understanding of the key issues at the root of this agenda. There is a better understanding of, for example, what it takes to have disarmament, demobilization, and reintegration processes that are responsive to women; security sector reform that is responsive to women; and post-conflict elections that support women candidates and women voter. However, there is inconsistency in the Council’s deployment of that knowledge. There is still a significant disconnect between the content of reports received by the Council, meetings the Council holds, and resolutions it adopts.
There have been a number of positive developments in the Council’s use of women, peace and security-specific language in its policy over the last year. For the first time, for example, the Council used women, peace and security language in its resolution on Cyprus. However, there have also been inconsistencies. The Council’s initial lack of support for women in September 2011’s resolution on Libya was rectified by strong support in its March 2012 renewal. . ... continuación.
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