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Armes nucléaires : les bonnes questions...
un articulo por Daniel Durand, Culture de paix blog
Prolifération et désarmement nucléaires seront,
comme chaque année, à l'ordre du jour des
discussions, qui s'ouvriront, ce lundi 22 avril à
Genève, dans la préparation de la Conférence
d'examen du TNP (Traité de non-prolifération
nucléaire) en 2015. Cette réunion devait
initialement être un simple point d'étape dans le
suivi du plan d'action, modeste mais réel, décidé
en 2010 par la Conférence de New-York. Ce bilan
aurait été considéré comme décevant par la
majorité des pays non-nucléaires et par les ONG :
aucun progrès significatif dans la réduction du
nombre de têtes nucléaires dans le monde,
poursuite de la modernisation des armes et aucune
évolution dans la prééminence des doctrines
militaires basées sur la fameuse et contestée
notion de "dissuasion" nucléaire. Mais cette
réunion qui s'annonçait tristement routinière,
risque d'être bouleversée par trois événements
majeurs, un positif et deux négatifs selon moi,
qui se sont produits dans ces six derniers mois.
La sculpture en bronze «Forgeons nos épées en socs de charrues," a été créé par l'artiste soviétique Evgeny Vuchetich, et présenté aux Nations Unies par le Gouvernement de l'URSS. Crédit: Photo ONU / Andrea Brizzi
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Commençons par la Conférence qui s'est tenue à
Oslo, le 6 mars 2013, sur les "conséquences
humanitaires de l'emploi des armes nucléaires".
Pour la première fois depuis 1945, une Conférence
internationale au plus haut niveau a réuni 127
représentants de gouvernements, d'institutions
internationales dont la Croix Rouge Internationale
qui ont décidé de donner un nouvel élan pour
écarter la menace nucléaire de l'humanité. Ils ont
suivi en cela l'opinion de la Croix-Rouge qui a
rappelé que tant au niveau international que
national, aucun moyen n'existe pour répondre
effectivement aux conséquences d'une explosion
nucléaire, même limitée.
La Déclaration finale de la Conférence, prise à
l'initiative de ICAN (Campagne internationale pour
le désarmement nucléaire) note qu'en cas
d'explosion nucléaire, "Les conséquences seraient
mondiales, de long terme et complètement
catastrophiques pour le santé humaine, notre
environnement, notre développement, la sécurité,
les droits humains et les ressources alimentaires
(...)". Les Cinq puissances nucléaires ont
finalement décidé de boycotter cette Conférence en
estimant qu'elle risquait de créer une "diversion"
du processus "pas-à-pas" existant avec le TNP et
la Conférence du désarmement. Cette position n'a
pas été suivie par plusieurs pays de l'OTAN, et
d'autres grands pays comme le Japon, la Corée du
Sud ou l'Australie, tous pays "bénéficiant"
pourtant du parapluie nucléaire étatsunien. Le
surplace marqué par le processus des Conférences
d'examen du TNP, et l'absence de travail depuis 16
ans à la Conférence du désarmement, laisse
sceptique sur ce "risque de diversion" !
On peut espérer que, lors de la réunion de Genève
sur le TNP, les représentants des puissances
nucléaires seront sévèrement questionnés sur leur
absence à Oslo...
Deux événements risquent de peser négativement sur
le déroulement de la réunion genevoise : le
premier est le report annoncé le 23 novembre 2012,
par les USA de la Conférence sur la création au
Moyen-Orient d'une Zone libre d'armes de
destruction massive qui devait se tenir le 18
décembre à Helsinki.
(Cet article est continué dans le discussionboard).
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DISCUSSION
Pregunta(s) relacionada(s) al artículo :
Can we abolish all nuclear weapons?,
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Comentario más reciente:
'THE WORLD IS OVER-ARMED AND PEACE IS UNDER-FUNDED'
30 August 2012 — The following opinion piece by Secretary-General BAN Ki-moon has appeared in leading newspapers in Argentina, Bangladesh, Burundi, China, Germany, India, Iran, Italy, Japan, Lebanon, Malaysia, The Philippines, Republic of Korea, Russia, Serbia, Turkey, Ukraine and European weekly publications and has been translated into 10 languages.
Last month, competing interests prevented agreement on a much-needed treaty that would have reduced the appalling human cost of the poorly regulated international arms trade. Meanwhile, nuclear disarmament efforts remain stalled, despite strong and growing global popular sentiment in support of this cause.
The failure of these negotiations and this month's anniversaries of the atomic bombings at Hiroshima and Nagasaki provide a good opportunity to explore what has gone wrong, why disarmament and arms control have proven so difficult to achieve, and how the world community can get back on track towards these vitally important goals.
Many defence establishments now recognize that security means far more than protecting borders. Grave security concerns can arise as a result of demographic trends, chronic poverty, economic inequality, environmental degradation, pandemic diseases, organized crime, repressive governance and other developments no state can control alone. Arms can't address such concerns.
Yet there has been a troubling lag between recognizing these new security challenges, and launching new policies to address them. National budget priorities still tend to reflect the old paradigms. Massive military spending and new investments in modernizing nuclear weapons have left the world over-armed -- and peace under-funded.
Last year, global military spending reportedly exceeded $1.7 trillion – more than $4.6 billion a day, which alone is almost twice the UN's budget for an entire year. This largesse includes billions more for modernizing nuclear arsenals decades into the future.
This level of military spending is hard to explain in a post-Cold War world and amidst a global financial crisis. Economists would call this an "opportunity cost". . ... continuación.
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