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L’UNESCO et le Ministère de l’intérieur de la Tunisie coopèrent pour améliorer la sécurité des journalistes
un articulo por UNESCO Service de Presse
L’UNESCO, en coopération avec le ministère de
l’intérieur de la Tunisie, organise des formations
pour les forces de sécurité sur les droits de
l’homme, la liberté d’expression et la sécurité des
journalistes.
Les participants de la formation sur la liberté d’expression et la sécurité des journalistes, Tunisie, février 2013 - © UNESCO/Daniel Deloit
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Dans le cadre du soutien aux réformes
institutionnelles engagées par le système des
Nations Unies, l’UNESCO et le ministère de
l’Intérieur ont commencé en janvier 2013 un
programme de coopération qui vise à la formation
les forces de sécurité sur les droits de l’Homme,
la liberté d’expression et la sécurité des
journalistes en Tunisie.
Ce programme, le premier de ce genre dans la
région arabe, a pour objectif d’améliorer les
relations entre forces de sécurité et les
journalistes, ce qui est particulièrement
important en période de transition démocratique.
Il prévoit l’organisation d’une série de
formations pour les membres des forces de sécurité
du Ministère de l’intérieur (police, garde
nationale et protection civile). La première de
ces formations s’est déroulée du 28 janvier au 13
février 2013 à l’Ecole de formation des cadres de
la police de Salambo. Cette formation de
formateurs comprenait des sessions associant des
membres des forces de sécurité et des
journalistes. Ces sessions ont permis de créer un
espace de dialogue entre ces deux groupes afin que
chacun comprenne mieux la réalité, le rôle et les
impératifs de l’autre dans une démocratie. Elles
ont permis également aux participants de débattre
des défis du maintien de l’ordre public tout en
respectant les droits de l’homme.
« Ce programme de formations a été organisé car il
y a eu de nombreux incidents entre les forces de
sécurité et les journalistes, en particulier lors
des manifestations, des troubles civils et des
grands procès. Les forces de l’ordre et les
journalistes vont continuer à se croiser sur le
terrain de l’actualité. Il est essentiel d’initier
un dialogue si l’on veut diminuer les tensions,
renforcer la liberté d’expression et la sécurité
des journalistes en Tunisie », explique Mehdi
Benchelah, Chef du Bureau de projet de l’UNESCO à
Tunis.
Partenaire du projet, le Syndicat national des
journalistes tunisiens (SNJT) a facilité la
participation de journalistes dans la formation.
Au total, 20 membres de la police, de la garde
nationale et de la protection civile, ainsi que 10
journalistes tunisiens, ont participé à la
première formation. D’autres sessions de
formations seront organisées dans les mois à venir
dans les régions.
Le programme prévoit par ailleurs l’adoption par le
Ministère de l’intérieur d’un code de conduite pour
les membres des forces de l’ordre afin d’améliorer
les relations avec les médias et la sécurité des
journalistes.
Ce programme vise à accompagner la réforme de
l’institution sécuritaire et la transition
démocratique en Tunisie. Il a reçu le soutien du
Royaume des Pays-Bas et du fonds de l’Agence
suédoise de coopération internationale pour le
développement (SIDA).
L’UNESCO est l’agence des Nations Unies dotée d’un
mandat visant à protéger la liberté d’expression et
la sécurité des journalistes.
( Cliquez ici pour une version anglaise)
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DISCUSSION
Pregunta(s) relacionada(s) al artículo :
Free flow of information, How is it important for a culture of peace?
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Comentario más reciente:
:
Perhaps the simplest way to illustrate the essential importance of free flow of information for a culture of peace is to discuss the importance of the control of information for the culture of war.
Here are excerpts from an Washington Post investigation two years ago entitled Top Secret America: A hidden world, growing beyond control. To read the original, click here.
"* Some 1,271 government organizations and 1,931 private companies work on programs related to counterterrorism, homeland security and intelligence in about 10,000 locations across the United States.
* An estimated 854,000 people, nearly 1.5 times as many people as live in Washington, D.C., hold top-secret security clearances.
* In Washington and the surrounding area, 33 building complexes for top-secret intelligence work are under construction or have been built since September 2001. Together they occupy the equivalent of almost three Pentagons or 22 U.S. Capitol buildings - about 17 million square feet of space.
* Many security and intelligence agencies do the same work, creating redundancy and waste. For example, 51 federal organizations and military commands, operating in 15 U.S. cities, track the flow of money to and from terrorist networks.
* Analysts who make sense of documents and conversations obtained by foreign and domestic spying share their judgment by publishing 50,000 intelligence reports each year - a volume so large that many are routinely ignored." . . .
"Every day across the United States, 854,000 civil servants, military personnel and private contractors with top-secret security clearances are scanned into offices protected by electromagnetic locks, retinal cameras and fortified walls that eavesdropping equipment cannot penetrate. . .
Much of the information about this mission is classified. That is the reason it is so difficult to gauge the success and identify the problems of Top Secret America, including whether money is being spent wisely. The U.S. intelligence budget is vast, publicly announced last year as $75 billion, 21/2 times the size it was on Sept. 10, 2001. But the figure doesn't include many military activities or domestic counterterrorism programs."
As we said in the draft Declaration and Programme of Action on a Culture of Peace that we sent from UNESCO to the UN General Assembly in 1998:
"98. It is vital to promote transparency in governance and economic decision-making and to look into the proliferation of secrecy justified in terms of 'national security', 'financial security', and 'economic competitiveness'. The question is to what extent this secrecy is compatible with the access to information necessary for democratic practice and social justice and whether, in some cases, instead of contributing to long-term security, it may conceal information about processes (ecological, financial, military, etc.) which are a potential threat to everyone and which need therefore to be addressed collectively."
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