|
Tunisie : La parité homme/ Femme inscrite dans la constitution
un article par Global Net
L’Assemblée nationale constituante a adopté ce
jeudi [9 janvier] l’article 45 de la constitution
portant sur la parité entre l’homme et la femme
dans les conseils élus. L’article stipule que
"l’Etat s’engage à protéger les droits acquis de
la femme, et œuvre à les consolider et à les
développer. L’Etat garantit l’égalité des chances
entre l’homme et la femme en matière de prise des
différentes responsabilités dans l’ensemble des
secteurs. L’Etat tend à réaliser la parité Homme/
Femme dans les conseils élus. L’Etat prend les
dispositions susceptibles d’éradiquer la violence
contre la femme".
illustration de Marianne
click on photo to enlarge
Un clash s’est produit au moment de la discussion
de cet article entre le député Samir Bettaieb, du
bloc démocratique, et la députée Monia Brahim,
d’Ennahdha.
Monia Brahim s’est insurgée pour avoir été
insultée par son collègue qui l’a qualifiée de
"détraquée". Samir Bettaieb a pris par la suite
la parole pour lui présenter ses "sincères
excuses", mais la députée ne les a pas acceptées.
"Votre humiliation m’indiffère et vos excuses sont
inacceptables", lui a-t-elle rétorqué vivement
irritée.
Pour rappel, la plénière a adopté le lundi 06
janvier l’article 20 qui stipule que "les citoyens
et citoyennes ont les mêmes droits et devoirs. Ils
sont égaux devant la loi, sans discrimination
aucune".
[N.B. Merci à Kiki Chauvin, le reporter pour cet
article.]
( Cliquez ici pour une version anglaise)
|
|
DISCUSSION
Question(s) liée(s) à cet article:
Le Printemps Arab:, La Tunisie peut-elle continue á faire progresser le mouvement?
* * * * *
Commentaire le plus récent:
La commentaire suivante vient de Martine Gozlan en Marianne
Non, la charia ne passera pas et oui, l'accusation d'apostasie est interdite. Non, l'islam ne sera pas la source du droit mais oui, la femme est l'égale de l'homme. Et la liberté de conscience est protégée. Les Tunisiens, avec un minimum de violence et un maximum de raison, se sont battus pour une Constitution qui répudie l'obscurantisme et ouvre la porte à l'espérance laïque dans le monde arabe.
Ailleurs, il n'y a pas le choix: c'est le barbu ou le képi. Pour que l'islamisme morde la poussière, il faut que celle des tanks se répande dans les rues. Et l'islamiste, bien sûr, reprend le maquis et les explosifs. Ailleurs, il n'y a pas le choix: c'est sang pour sang et l'exclusion de l'autre à tous les rendez-vous de l'Histoire. Cet ailleurs-là, il a frôlé les Tunisiens et ils n'en ont pas voulu. . ... continuation.
|
|