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Lors d'un forum de haut niveau, des responsables de l'ONU soulignent la primauté de l'individu dans une «culture de paix»
un article par Centre d'actualités de L'ONU
Les personnes occupant des positions de pouvoir et
d'autorité ont la responsabilité morale et
politique d'améliorer la compréhension entre les
peuples et les cultures, ont jugé vendredi [6
septembre] de hauts fonctionnaires des Nations
Unies lors d'un forum de haut-niveau organisé par
l'Assemblée générale à l'appui de la mise en œuvre
du Programme d'action sur une culture de la paix.
Jan Eliasson, Secrétaire adjoint des Nations Unies. UN Photo/Rick Bajornas
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Au nombre des participants, le Vice-Secrétaire
général de l'ONU, Jan Eliasson, qui a affirmé que
« nous sommes à un moment de l'histoire où nous
avons besoin d'une culture de paix, pas d'une
absence de guerre mais d'une culture entièrement
dédiée à la paix ». Cet objectif, a-t-il rappelé,
imprègne le travail des Nations Unies, à travers
les principes de la Charte, les droits universels
ou encore les efforts déployés dans le cadre de
l'Alliance des civilisations.
Le numéro 2 de l'Organisation a insisté sur le
risque que fait courir une attention trop grande
portée aux grandes structures – cultures, religions
et nations – plutôt qu'aux hommes, femmes et enfants
qui les forment.
« Quand on ne voit pas une personne mais seulement «
l'autre », nous empruntons la voie dangereuse de la
polarisation, de la déshumanisation voire pire. »
Il a également insisté sur les efforts pour
réaliser les Objectifs du Millénaire pour le
développement (OMD) et définir un ordre du jour
pratique et audacieux pour la période post-2015,
une phase cruciale de la tâche visant à faire en
sorte que la culture de paix ait un vrai sens pour
les personnes frappées par la pauvreté et
l'exclusion.
Lui aussi présent à l'occasion de ce forum, le
Président de l'Assemblée générale, Vuk Jeremic, a
exhorté la communauté internationale à promouvoir
la tolérance et coexistence dans la paix. M.
Jeremic a fait référence à la Conférence des
Nations Unies sur le développement durable,
Rio+20, lors de laquelle les dirigeants du monde
ont appelé à l'intégration des trois piliers de ce
développement, à l'économique, le social et
l'environnemental.
« Nous devons passer à cette transition universelle
de la viabilité d'ici à 2015 », a-t-il souhaité,
prédisant des transformations fondamentales dans la
façon dont l'humanité conduira ses affaires.
Adopté par l'Assemblée générale en 1999, le
Programme d'action sur une culture de la paix fait
de l'éducation, en particulier des actions visant à
promouvoir la paix au travers de l'éducation, une
priorité.
( Cliquez ici pour une version anglaise)
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DISCUSSION
Question(s) liée(s) à cet article:
What is the United Nations doing for a culture of peace?,
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Commentaire le plus récent:
Following the Second High Level Forum of the United Nations on the Culture of Peace, Anwarul Chowdhury, a former Under-Secretary General of the UN, had this to say about what the UN is doing for a culture of peace. His remarks were published by the Independent European Daily Express.
Civil society worldwide has been in the forefront of the global movement for the culture of peace, working diligently and patiently at the grassroots level, he said.
"I find it is the governments and power structures which are the most persistent foot-draggers with regard to advancing the culture of peace through policy steps and action," said Chowdhury, a former U.N. under-secretary-general and currently representing civil society and the Global Movement for the Culture of Peace. . .
The United Nations, he pointed out, has shown great vision by adopting its historic, norm-setting Declaration and PoA on the Culture of Peace in 1999, but has not been organised enough in making the document a system-wide flagship effort of the world body.
"I am a believer that the world, particularly the governments, will come to realise its true value and usefulness sooner than later," Chowdhury said.
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