Chers lecteurs et reporters de CPNN, Les événements autour du sommet des États à Rio+20 ont mis en évidence un tournant dans notre Histoire. Les États ont en effet montré leur incapacité à résoudre la crise de l'environnement. Par contre, c'est la société civile, dont la jeunesse, les peuples indigènes et les organisations des villes, qui a pris l'initiative pour ce grand défi de la prochaine étape de l'Histoire. Nous sommes arrivés au point d'une réelle crise de gouvernance. Selon les mots de Candido Gryzbowski du mouvement des Forums Mondiales Sociales, "Nous disons fort et clair que les crises multiples (climat et environnement, crise financière, crise alimentaire, déficit des valeurs ...), qui couvrent le monde entier, ont également une autre composante: la crise de la gouvernance." L'agenda de l'histoire est maintenant dans les mains de la société civile. Selon Darci Frigo, une porte-parole du sommet des peuples à Rio, "Le sommet officiel était un « échec ». Afin de faire face aux vrais problèmes de l'humanité (les crises alimentaires, écologiques et sociales) il considère qu'il est nécessaire « de mobiliser et de presser les gouvernements et le système de l'ONU » à promouvoir l'agenda formulé par la société civile. La nouvelle génération a pris le relais de cette initiative de la société civile. Le message aux Chefs d'État du Congres Mondial de la Jeunesse, qui s'est réuni en même temps à Rio, était, "Soit vous travaillez avec nous; soit nous vous entraînerons!" |
Comme c'était le cas également lors de la conférence de Rio en 1992 (voir leur déclaration de cete époque), c'était le rassemblement des peuples autochtones à Rio qui a exprimé la situation avec le plus d'éloquence: "Nous réaffirmons notre responsabilité de parler pour la protection et pour l'amélioration du bien-être de la Terre Mère, de la nature et des générations futures de nos peuples autochtones, de toute l'humanité et de la vie." Le développement le plus significatif pour l'avenir, semble être la mobilisation croissante des organisations des villes. Cela a été constaté à la Conférence mondiale des gouvernements locaux pour la durabilité (ICLEI), qui s'est réunie juste avant la Conférence des Etats de Rio+20. Dans leur évaluation , ils ont posé cette question: "Les villes ne devraient-elles pas intervenir là où les gouvernements ne parviennent pas à prendre des mesures efficaces?" en même temps qu'ils donnaient la réponse : "Les villes travaillent ensemble au niveau international sans frontières, sans douane, sans forces militaires. Elles peuvent aborder les questions de l'avenir sans le jeu de puissance mondiale que nous voyons se passe au niveau intergouvernemental." | ||||
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