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L'UNESCO appelle à la mise en place de zones de protection culturelle en Syrie et en Iraq
un article par Centre d'actualités de l'ONU

La Directrice générale de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova, a appelé mercredi à la création de « zones de protection culturelle » autour de sites du patrimoine en Syrie et en Iraq, à l'ouverture d'une conférence internationale sur ce thème au siège de l'organisation à Paris.


Photo: UNESCO

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Mme Bokova a suggéré de commencer par la Grande mosquée omeyyade, un site emblématique situé dans la ville syrienne d'Alep, inscrite sur la Liste du patrimoine mondial. « Il n'est pas trop tard pour agir », a-t-elle dit.

La Directrice générale a dénoncé la persécution des minorités, les attaques contre le patrimoine culturel et le trafic illicite de biens culturels, qui « s'inscrivent dans une stratégie de nettoyage culturel extrêmement réfléchie et d'une rare violence ». « Le concept de nettoyage culturel décrit ce qui se passe sur le terrain », a ajouté le Conseiller spécial du Secrétaire général pour la prévention du génocide, Adama Dieng.

Irina Bokova a ajouté qu'il « n'y a pas de solution purement militaire à cette crise. Pour lutter contre le fanatisme, il faut aussi renforcer l'éducation, qui aide à se défendre contre la haine, et protéger le patrimoine, qui aide à forger une identité collective ».

L'Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie, Staffan de Mistura, et le Représentant spécial du Secrétaire général pour l'Iraq, Nickolay Mladenov, ont souligné la nécessité d'intégrer l'éducation et la culture aux mesures d'urgence, ainsi que l'aide humanitaire, en vue de protéger les droits de l'homme et les populations civiles vulnérables.

Dans un message destiné à la conférence, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki- moon, a affirmé que « la protection du patrimoine culturel est un impératif de sécurité ».

Nikolay Mladenov a insisté sur le fait que le patrimoine de la région appartient à l'humanité toute entière. Il a dénoncé les terroristes qui recourent au génocide et à l'esclavage des femmes, ainsi que leur mépris flagrant pour les vies humaines et les droits de l'homme dans leur destruction de l'État de l'Iraq.

Le Premier Vice-Président du Parlement d'Iraq, Cheikh Humam Hamoudi, a appelé les pays souhaitant venir en aide à sa nation à sauvegarder l'âme de l'Iraq. Il a assuré le soutien du gouvernement iraquien en faveur de la diversité culturelle et du pluralisme dans tous les domaines, y compris les médias.

Parmi les autres mesures concrètes abordées lors de cette conférence, qui a réuni près de 500 décideurs politiques, conservateurs, universitaires, experts en conservation et membres du public, a figuré la nécessité de mettre en œuvre la Convention pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé de 1954 et ses protocoles additionnels, ainsi que de mettre fin à l'impunité des attaques délibérées contre le patrimoine culturel, reconnu comme un crime de guerre en vertu du Statut de Rome de la Cour pénale internationale.

Les participants ont exprimé un fort appui en faveur de la proposition d'une interdiction internationale du commerce d'antiquités en provenance de Syrie, conformément à la recommandation de l'Équipe de surveillance des sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU.

DISCUSSION

Question(s) liée(s) à cet article:


How can there be a political solution to the war in Syria?,

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Commentaire le plus récent:

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In the following article, Wilhelm Langthaler, a Co-convener of PeaceinSyria.org comments on the spirit emerging from the “All Sides Consultation for Political Solution” in Vienna.

Now that the “All sides Consultation for a Political Solution in Syria” is accomplished and is being recognized by all the participants as a success that deserves continuation, the time has come to draw a balance not only of the conference itself, but also of its wider significance. The very fact that around two dozen people from the most diverse and conflicting backgrounds of Syrian society came together and consulted how to overcome the civil war tearing apart the country is extraordinary. But the spirit emerging from the debates reaches far beyond the objective of this single event, giving hope that a movement for a political solution is gaining momentum.
Exchange among the people – not power-brokering

First of all, let us recall the aim of the “All Sides Consultation for a Political Solution” which took place in the “Peace Castle Schlaining” close to Vienna, Austria, from 7-10 March, 2014. The idea was to give a voice to Syrian society in its full diversity, voices emerging from the people who have been silenced and excluded by the powerful. It was not intended to hold negotiations between the conflicting sides and their global and regional sponsors as has failed in Geneva. A consultative forum of personalities not directly representing the sides involved but indeed representing the societal richness was called upon to explore ways to stop the catastrophic bloodshed.

Thus we were not in search of sophisticated and well-balanced formulae of compromise pleasing the foreign powers involved (something which might, however, be necessary to reach in other places), but to give answers concerning how the full rights of the people might be guaranteed. The quest for these rights is what is thought to have sparked the conflict and is at the same time key to ending what has turned into a fratricidal war pitting the components of society against the other, a conflict additionally fuelled by massive international involvement. As Naser al Ghazali, one of the Syrian members of the preparatory committee hailing from Daraa, put it in his introduction: “Democratic rights are not negotiable. . ... continuation.


Cet article a été mis en ligne le 6 décembre 2014.