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LA CULTURE DE LA PAIX COMME VISION POUR L’AVENIR

Le Sommet de l’avenir, prévu en septembre 2024 aux Nations Unies, appelle à une vision pour l’avenir. Certains représentants des ONG demandent que l’engagement de l’ONU soit réaffirmé en faveur de la culture de la paix.

Anne Creter dit que « la culture de la paix est un « plan » ou une « feuille de route » d’actions nécessaires à tous les niveaux de l’existence pour manifester une paix durable. Elle cite en particulier la Déclaration et le Programme d’action sur une culture de paix A/RES/53/243 adoptés par l’Assemblée générale en 1999, affirmant qu’ils « doivent être intégrés dans un Pacte pour l’avenir ».

Dans sa proposition, Myrian Castello appelle à un « avenir caractérisé par la durabilité, l’inclusion et une culture de paix ». Elle promeut spécifiquement la Déclaration pour la transition vers une culture de paix au XXIe siècle.

Dans leur proposition, l’Alliance internationale des femmes “rappelle la banderole placée devant la tente de la paix des ONG à Huairou lors de la 4ème Conférence mondiale des Nations Unies sur les femmes en 1995, sur laquelle on pouvait lire “Changer la culture de guerre en culture de paix”.

Et dans sa proposition, Paul Malliet réclame un Conseil de paix de l’ONU qui pourrait à terme pallier l’impuissance du Conseil de sécurité. Il attire l’attention sur la résolution A/RES/52-243 de l’ONU. « Déclaration et Programme pour une culture de paix » ; comme une initiative existante qui nécessite une structure pour être efficace.

Une vision d’une transition vers une culture mondiale de paix à travers une réforme radicale des Nations Unies est fournie dans la nouvelle utopique, J’ai vu la terre promise.

Les pays du Sud envisagent de jouer un rôle majeur au sommet de l’ONU. En conclusion de leur Sommet qui a eu lieu en janvier à Kampala, ils ont déclaré que les plus de 100 pays impliqués « espèrent jouer un rôle influent dans le changement de l’équilibre du paysage géopolitique, du conflit, de la confrontation et de la méfiance à la diplomatie, au dialogue, à la paix et à la compréhension.”

Bien que le document final du Sommet des pays du Sud soit essentiellement consacré à la réforme économique, il fait explicitement référence à la culture de la paix : « Nous réaffirmons qu’il ne peut y avoir de développement durable sans paix et pas de paix sans développement durable. Nous soulignons l’importance de construire une culture de paix en renforçant le multilatéralisme fondé sur le droit international. . . ”

Le Sommet des pays du Sud a été rapportée en anglais dans les média dans au moins 33 pays du Sud, et probablement dans de nombreux autres pays dans les langues locales. Cependant, malgré la participation de représentants de haut niveau de plus de 100 pays, du Secrétaire général des Nations Unies et du Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, le Sommet n’a reçu ABSOLUMENT AUCUNE mention de la part des principales agences de presse anglophones d’Europe et Amérique du Nord! Le Sommet des pays du Sud était mentionné en français dans la revue L’Humanité, disant qu’il “était « un événement totalement passé sous silence dans les pays occidentaux ».

Parmi des autres visions, les jeunes participants au Biennale de Luanda, Forum panafricain de la pour la culture de la paix affirment que “L’esprit de la Biennale de Luanda inspire une nouvelle génération de jeunes Africains qui ont pavé le chemin vers une Afrique paisible et prospère.”

La culture de la paix en tant que vision de l’avenir est promue dans le livre récemment publié en norvégien par Ingeborg Breines : “ La culture de la paix – Utopie ou politique de sécurité alternative ?” L’auteur met en avant une série de documents d’orientation, de projets et de publications inspirants tels que l’Année internationale pour une culture de paix, la Décennie internationale pour une culture de paix et de non-violence au profit des enfants du monde, le Manifeste 2000 sur une culture de paix, la Déclaration de Séville sur la violence, la Déclaration sur la contribution des femmes à une culture de paix, la Déclaration sur le droit à la paix et, surtout, la Constitution de l’UNESCO.

Vince Two Eagles écrit depuis la réserve indienne Sioux du Dakota du Sud : « En 1999, l’Assemblée générale a adopté, par la résolution 53/243, la Déclaration et le Programme d’action pour une culture de la paix, qui sert de mandat universel à la communauté internationale, en particulier le système des Nations Unies, pour promouvoir une culture de paix et de non-violence qui profite à toute l’humanité, y compris aux générations futures. »

Les lecteurs sont invités à signer des déclarations et des manifestes pour la paix.

Le plus récent est le Manifeste pour les médias de paix au XXIe siècle qui inclut parmi ses exigences de « Mener un travail journalistique préventif et contextualisé qui contribue à la désescalade des conflits et donne la priorité aux perspectives de paix, avant, pendant, et après le déclenchement des violences. » Le Manifeste est ouvert aux signatures ici.

Une Déclaration de paix, conçue et promue par l’organisation World Beyond War, a désormais été signée dans 196 pays. Il dit : « Je comprends que les guerres et le militarisme nous rendent moins sûrs au lieu de nous protéger, qu’ils tuent, blessent et traumatisent des adultes, des enfants et des nourrissons, endommagent gravement l’environnement naturel, érodent les libertés civiles et drainent nos économies, siphonnant les ressources des activités nécessaires à la vie. Je m’engage à soutenir les efforts non-violents pour mettre fin à toute guerre et à tous les préparatifs de guerre et pour créer une paix durable et juste.” La Déclaration est ouverte aux signatures ici.

Spécifique à une culture de paix, la Déclaration pour la Transition vers une Culture de Paix au XXIIe Siècle décrit des stratégies selon deux voies : locale et mondiale. Le parcours local est fondamentalement pédagogique et est réalisé principalement par la société civile organisée et soutenue par les gouvernements locaux. La voie mondiale implique l’élargissement de l’Assemblée générale des Nations Unies, ainsi que la formation d’un conseil de sécurité international composé de maires qui publieraient régulièrement des communiqués de presse démontrant que la culture de la paix pourrait être réalisée si les Nations Unies étaient gouvernées par « nous, les peuples. » La Déclaration est ouverte aux signatures ici.

Comme nous l’avons évoqué dans un blog ce mois-ci, en période de changement radical, une vision collective d’un nouvel ordre social, telle que celle d’une culture de la paix, pourrait donner forme à l’avenir.

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