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Nouvelle Constitution, un moment clé pour la démocratie en Tunisie
un article par Union interparlementaire - Note de presse
L’Union interparlementaire (UIP) a félicité la
Tunisie qui adoptait aujourd’hui même sa nouvelle
Constitution, un texte qui consacre la liberté de
religion et l’égalité entre les hommes et les
femmes.
Les membres de l'Assemblée nationale constituante de la Tunisie célébrant l'adoption de la nouvelle Constitution du pays, trois ans après le mouvement de contestation qui a abouti au renversement du Président Zine el-Abidine Ben Ali. ©REUTERS/Zoubeir Souissi
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Dans une lettre à l’Assemblée nationale
constituante tunisienne, le Président de l’UIP,
Abdelwahad Radi a salué cet événement, estimant
que l’adoption de cette Constitution resterait
dans les annales de la Tunisie comme le jour où
elle s’est dotée « d’un socle solide sur lequel
édifier un Etat moderne et démocratique ».
Cette nouvelle Constitution adoptée par une
majorité écrasante (200 voix sur un total de 216)
a non seulement été validée par consensus, mais
elle représente en outre les différents groupes et
croyances qui composent la société tunisienne. Le
Président Radi y voit un « immense accomplissement
».
Le Président de l’UIP a félicité les membres de
l’Assemblée nationale constituante « d’avoir su
répondre avec un tel brio aux attentes du peuple
tunisien ».
Il a mis en avant les aspects de la Constitution
qui auront un effet profond sur la démocratie en
Tunisie.
“La garantie de la liberté de religion, de
l’égalité entre hommes et femmes et d’un Etat
responsable de protéger les femmes de la violence
sont des piliers fondamentaux pour la démocratie.
Ces principes font partie des convictions et des
aspirations essentielles de notre organisation –
l’UIP – dont la Tunisie fait partie», a-t-il dit.
L’UIP note en particulier l’inclusion dans la
nouvelle Constitution tunisienne d’une disposition
garantissant la parité au Parlement et dans les
autres institutions élues.
Depuis les changements politiques qui ont débuté
en Tunisie fin 2011, l’UIP a noué un dialogue
actif avec les autorités, les femmes politiques et
les organisations non-gouvernementales, en vue de
contribuer à la mise en place d’un nouveau cadre
législatif réaffirmant expressément les principes
de liberté de conscience et de religion, ainsi que
d’égalité entre hommes et femmes.
L’UIP se tient à la disposition de la Tunisie pour
lui apporter toute l’aide et tout le soutien qui
pourront lui être utiles pour faire de cette
Constitution approuvée par le plus grand nombre une
réalité pour tous les citoyens tunisiens.
( Cliquez ici pour une version anglaise)
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DISCUSSION
Question(s) liée(s) à cet article:
The Arab Spring, Can Tunisia continue the momentum they started?
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Commentaire le plus récent:
The following commentary is translated from Martine Gozlan in Marianne
No, the Sharia is not being applied, and yes, the charge of apostasy is prohibited. No, Islam is no longer the source of law, and yes, the woman is the equal of the man . And freedom of conscience is protected. Tunisians, with a minimum of violence and a maximum of reason, have fought for a constitution that rejects obscurantism and opens the door to a secular hope in the Arab world.
Moreover, there is no longer the choice of the bearded or the képi. If Islam is to bite the dust, there must tanks in the streets. And the Islamists, of course, have the hideouts and the explosives. Moreover, there is no choice: it is blood for blood and the exclusion of the other from the making of history. And besides, they touched the Tunisian people, who rejected it. . ... continuation.
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