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Violence à l’encontre des femmes: un problème mondial de santé publique d’ampleur épidémique
un article par Organisation mondiale de Santé, Centre des Médias (abrégé)
La violence physique ou sexuelle est un problème
de santé publique qui touche plus d’un tiers des
femmes dans le monde, selon un nouveau rapport
publié par l’Organisation mondiale de la Santé
en partenariat avec la London School of Hygiene &
Tropical Medicine et le Conseil sud-africain de la
Recherche médicale.
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Le rapport, intitulé Estimations mondiales et
régionales de la violence à l’encontre des femmes:
prévalence et conséquences sur la santé de la
violence du partenaire intime et de la violence
sexuelle exercée par d’autres que le partenaire
est la première étude systématique jamais menée à
partir de données mondiales sur la prévalence de
la violence à l’encontre des femmes, que celle-ci
soit le fait de leur partenaire ou d’autres
personnes. L’étude relève également que la
violence du partenaire intime est la forme la plus
courante. Elle touche 30% des femmes à l’échelle
mondiale.
Ce rapport souligne que tous les secteurs doivent
collaborer pour éliminer toute tolérance à l’égard
de la violence contre les femmes et mieux soutenir
celles qui en sont victimes. De nouvelles lignes
directrices de l’OMS, officiellement présentées en
même temps que le rapport, visent à soutenir les
pays désireux d’améliorer les moyens alloués au
secteur de la santé dans ce domaine.. . .
Les lignes directrices notent également que
certains contextes de soins (services prénatals et
dépistage du VIH, par exemple) pourraient être
favorables pour fournir une aide aux victimes de
violence, à partir du moment où certaines
exigences minimales sont satisfaites:
* les prestataires de soins doivent être
formés à poser des questions sur la violence;
* des modes opératoires normalisés doivent
être en place;
* la consultation doit se dérouler dans un
cadre privé;
* la confidentialité doit être garantie;
* un système d’orientation doit être en place
afin que les femmes puissent accéder aux services
connexes;
* en cas d’agression sexuelle, il faut que les
lieux de soins soient en mesure d’apporter aux
femmes la réponse complète dont elles ont besoin –
c’est-à-dire, de traiter les conséquences sur la
santé physique aussi bien que mentale.
Les auteurs du rapport soulignent qu’il est
important d’utiliser ces lignes directrices pour
intégrer les questions de violence dans la formation
initiale des médecins et des infirmiers et dans la
formation en cours d’emploi.
Fin juin, l’OMS commencera à travailler avec des
pays d’Asie du Sud-Est en vue de mettre en œuvre
les nouvelles recommandations. L’Organisation
œuvrera en partenariat avec les ministères de la
santé, des organisations non gouvernementales
(ONG) et les institutions sœurs du système des
Nations Unies en vue de diffuser les lignes
directrices et d’encourager leur adaptation et
leur utilisation.. . .
Ce rapport a été établi par l’Organisation
mondiale de la Santé, la London School of Hygiene
& Tropical Medicine et le Conseil sud-africain de
la Recherche médicale. Il s’agit de la première
analyse et synthèse systématiques de données
scientifiques sur la prévalence de deux formes de
violence à l’encontre des femmes: la violence
exercée par le partenaire intime et la violence
sexuelle exercée par d’autres personnes. Ce
document donne, pour la première fois, des
estimations mondiales et régionales agrégées de la
prévalence de chacune d’elles, calculées en
utilisant des données de population du monde
entier qui ont été compilées de manière
systématique. Il décrit les conséquences de la
violence sur la santé physique, mentale, sexuelle
et génésique des femmes. Pour ce faire, les
auteurs se sont fondés sur des examens
systématiques des données concernant la relation
entre les différentes formes de violence
considérées et certaines issues sanitaires.
[NB: Nous remercions Janet Hudgins, le reporteur
pour cet article.]
( Cliquez ici pour une version anglaise ou ici pour une version espagnole)
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DISCUSSION
Question(s) liée(s) à cet article:
Protecting women and girls against violence, Is progress being made?
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Commentaire le plus récent:
The 47 CPNN articles devoted to this theme suggest that indeed progress is being made.
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