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Rapport d'Amnesty International 2013 : un monde de plus en plus dangereux pour les réfugiés et les migrants
un article par Amnesty International (abrégé)

Video: Rapport d'Amnesty International

Faute d'action internationale dans le domaine des droits humains, le monde est en train de devenir de plus en plus dangereux pour les réfugiés et les migrants, a déclaré Amnesty International le 23 mai à l'occasion de la sortie de son rapport annuel sur la situation des droits humains dans le monde.


Janvier 2012 - Manifestation à Istanbul (Turquie) à l'occasion du cinquième anniversaire de l'assassinat de Hrant Dink.© REUTERS/Osman Orsal

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Les droits de millions de personnes qui ont fui les conflits et les persécutions, ou qui ont quitté leur pays en quête de travail et d'une vie meilleure, pour eux et leur famille, sont bafoués, a dénoncé l'organisation. Partout dans le monde, les États se montrent davantage désireux de protéger leurs frontières nationales que les droits de leurs citoyens et ceux des hommes et des femmes qui viennent chercher refuge ou de meilleures chances chez eux.

« L'incapacité à traiter effectivement les situations de conflit est en train de créer une classe d'exclus au niveau de la planète, a déclaré Salil Shetty, le secrétaire général d'Amnesty International. Les droits des hommes, des femmes et des enfants qui fuient les conflits ne sont pas protégés. De nombreux États bafouent les droits fondamentaux au nom du contrôle de l'immigration et vont bien au-delà des mesures légitimes de contrôle aux frontières.

« Les personnes fuyant les conflits ne sont pas les seules à pâtir de ces mesures, a souligné Salil Shetty. Du fait de politiques de lutte contre l'immigration qui ouvrent la porte à leur exploitation en toute impunité, des millions de migrants se retrouvent dans une situation de violence ou de violation de leurs droits – y compris le travail forcé et les violences sexuelles. Cette situation est nourrie en bonne partie par le discours populiste qui désigne les réfugiés et les migrants comme responsables des problèmes internes des États. »

La communauté internationale a été le témoin en 2012 de toute une série de crises des droits humains qui ont contraint de grands nombres de personnes à quitter leur foyer pour chercher refuge ailleurs, sur le territoire national ou au- delà des frontières. De la Corée du Nord au Mali, du Soudan à la République démocratique du Congo, des hommes, des femmes et des enfants sont partis de chez eux dans l'espoir de trouver la sécurité.

Pour le peuple syrien, 2012 a été une nouvelle année inutile, une année où les choses n'ont guère changé – à l'exception du nombre sans cesse croissant de vies perdues ou brisées par un conflit qui a déjà jeté des millions de personnes hors de chez elles. Le monde est resté les bras croisés alors que l'armée et les forces de sécurité syriennes continuaient de mener des attaques aveugles ou ciblées contre les civils, et de soumettre à des disparitions forcées, d'arrêter arbitrairement, de torturer et d'exécuter sommairement les opposants supposés, tandis que les groupes armés poursuivaient de leur côté les prises d'otages et, dans une moindre mesure, les exécutions sommaires et les actes de torture.

Pour bloquer toute initiative internationale sur des crises telles que la situation en Syrie, certains ont brandi l'excuse que les droits humains relèvent des « affaires intérieures » d'un pays. Le Conseil de sécurité des Nations unies, instance chef de file mondiale dont la mission est de veiller à la sécurité de la planète, ne produit toujours pas d’action politique concertée et unifiée.

« L'argument du respect de la souveraineté des États ne peut pas être utilisé comme une excuse pour rester passif, a souligné Salil Shetty. Le Conseil de sécurité des Nations unies doit s'élever inlassablement contre les violations des droits humains qui détruisent des vies et forcent des personnes à quitter leur foyer. Cela signifie qu'il faut rejeter toutes les doctrines immorales et d'un autre âge selon lesquelles les massacres, la torture et la famine ne regardent personne » . . .

( Cliquez ici pour une version anglaise ou ici pour une version espagnole)

DISCUSSION

Question(s) liée(s) à cet article:


What is the state of human rights in the world today?,

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Commentaire le plus récent:

Each year we get overviews of the state of human rights in the world from Amnesty International and Human Rights Watch.


Cet article a été mis en ligne le June 10, 2013.