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La journaliste éthiopienne Reeyot Alemu lauréate du Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano 2013
un article par Service de Presse, UNESCO
La journaliste éthiopienne Reeyot Alemu,
actuellement emprisonnée, est la lauréate du Prix
mondial de la liberté de la presse
UNESCO/Guillermo Cano 2013. Reeyot Alemu a été
recommandée par un jury international indépendant
de professionnels des médias en reconnaissance de
son « courage exceptionnel, de sa résistance et de
son engagement en faveur de la liberté
d’expression ».
La journaliste éthiopienne Reeyot Alemu, lauréate du Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano 2013 - (c) IWMF
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Le jury a souligné la contribution de Reeyot Alemu
à de nombreuses publications indépendantes. Elle
traitait des questions politiques et sociales
d’une manière critique, s’intéressant aux origines
de la pauvreté et à l’égalité entre les sexes.
Elle a travaillé pour plusieurs médias
indépendants. En 2010, elle a créé sa propre
maison d’édition ainsi qu’un magazine mensuel
baptisé Change. Tous les deux ont été fermés. En
juin 2011, alors qu’elle tenait une chronique
régulière dans Feteh, un hebdomadaire national,
Reeyot Alemu a été arrêtée. Elle purge
actuellement une peine de cinq ans dans la prison
de Kality.
Le Prix mondial de la liberté de la presse
UNESCO/Guillermo Cano a été créé en 1997 par le
Conseil exécutif de l’UNESCO. Il est décerné
chaque année lors de la célébration de la Journée
mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai, qui
aura lieu cette année au Costa Rica.
Le Prix vise à distinguer le travail d’une
personne ou d’une organisation ayant apporté une
contribution notable à la défense ou la promotion
de la liberté d’expression où que ce soit dans le
monde, surtout si pour cela elle a pris des
risques. Les candidats sont proposés par les Etats
membres de l’UNESCO et les organisations
régionales ou internationales actifs dans le
domaine du journalisme et de la liberté
d’expression. Les lauréats sont choisis par un
jury dont les membres sont nommés pour un mandat
de trois ans renouvelable une fois par la
Directrice générale de l’UNESCO.
( Cliquez ici pour la version anglaise, ou ici pour la version espagnole).
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DISCUSSION
Question(s) liée(s) à cet article:
The courage of Mordecai Vanunu and other whistle-blowers, How can we emulate it in our lives?
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Commentaire le plus récent:
Whistle-blowers may be considered as very important actors for a culture of peace. As described on the CPNN page for values, attitudes and actions for a culture of peace, the culture of war is characterized by propaganda, secrecy, government control of media, militaristic language and censorship while the culture of peace is characterized by the free flow and sharing of information. Whistle-blowers break the back of secrecy directly and dramatically.
Mordecai Vanunu's courage continues the tradition of Daniel Ellsberg, who made known the Pentagon Papers during the Vietnam War and Karen Silkwood, who exposed nuclear pollution in the United States. Ellsberg was persecuted by President Nixon and Karen Silkwood was murdered, as described some years ago in a very fine film starring Meryl Streep.
As the amount of government secrecy continues to increase, we may expect that the number of whistle-blowers will also tend to increase in the years to come.
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