anglais
espagnol
GLOBAL MOVEMENT FOR A CULTURE OF PEACE

Sur la gauche ci-dessous, vous trouverez un article de CPNN et sur la droite la discussion qui s'y rapporte. Vous êtes invité à lire et à discuter en cliquant sur l'une des questions listées ici, ou, si vous le souhaitez, poser une nouvelle question. Prenez le temps de cocher l'un des boutons ci-dessous en choisissant le niveau de priorité qui doit être donné à cet article.

S'informer Êcrire Lire Accueil L'équipe Discuter Rechercher S'inscrire Contact
par domain d'action
par région
par catégorie
par date
Les Nations Unis et la Culture de Paix
Le Mouvement Mondial pour une Culture de Paix
Valeurs, Attitudes, Actions
CPNN Reglements
Envoyer un Rapport
Devenez un Reporter de CPNN


Remise des Prix de la Fondation Chirac pour la prévention des conflits
un article par l’Organisation internationale de la Francophonie (extraits)

La remise des Prix de la Fondation Chirac pour la prévention des conflits a eu lieu le 22 novembre 2012 à Paris. Invité d’honneur de cette cérémonie, le Secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, a remis leur Prix aux deux lauréats.


Le Père Francisco de Roux et Abdou Diouf (Cyril Bailleul/OIF)

click on photo to enlarge

Ces prix ont pour vocation de faire connaître et reconnaître par la communauté internationale des personnes qui se consacrent, souvent au péril de leur vie, à la promotion du dialogue et de la réconciliation dans des pays en proie à de vives tensions, de les aider à trouver les moyens nécessaires à la poursuite de leur travail, enfin de susciter de nouvelles vocations.

Le Prix de la fondation Chirac pour la prévention des conflits, qui honore l’action de représentants de la société civile, a été remis au Père Francisco de Roux pour son action en faveur du développement et de la démocratie en Colombie.

Extrait du discours d’Abdou Diouf lors de la remise du prix au Père Francisco de Roux :

". . . Qui aurait cru possible, en effet, que se taisent les armes dans la région de Magdalena Medio, une région parmi les plus violentes du centre de la Colombie, une région où le meurtre, le viol, l’enlèvement, l’enrôlement forcé des enfants furent trop longtemps le quotidien de populations terrorisées ?

Qui aurait cru possible que cette zone, parmi les plus pauvres, puisse trouver une alternative à la culture de la coca et s’engage avec succès sur la voie d’un développement économique, équitable et durable ?

Vous y avez cru, et c’est à force de ténacité, de résistance pacifique, de courage que vous avez permis aux hommes, aux femmes, aux enfants de cette région de rompre avec un passé qui semblait une fatalité, de renouer avec un présent acceptable pour tous, et surtout de retrouver l’espoir, pour se projeter, à nouveau, dans l’avenir : leur avenir, celui de leurs enfants, celui de leur pays. . . "

Le Prix Spécial du Jury, qui récompense des personnalités travaillant pour des institutions, a été attribué à Radhika Coomaraswamy, ancienne Représentante Spéciale du Secrétaire général des Nations unies, pour son action en faveur de la protection des enfants dans les conflits armés.

Extrait du discours d’Abdou Diouf lors de la remise du prix à Radhika Coomaraswamy:

". . . Du Conseil de sécurité à la Commission des droits de l’Homme, chaque organe des Nations unies y travaille à sa manière, et vous avez, dans ce contexte, joué un rôle déterminant en qualité, tout d’abord, de Rapporteuse spéciale de la Commission des droits de l’Homme des Nations unies sur la violence à l’égard des femmes, puis en tant que Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, ce qui vous vaut, aujourd’hui, de recevoir le Prix spécial du Jury de la Fondation Chirac.

Vous avez, tout au long de ces années, parcouru le monde pour entendre les victimes, pour convaincre les gouvernements. Et il est une phrase de vous qui résume, parfaitement, l’esprit dans lequel vous vous êtes acquittée de cette exigeante mission : " J’ai oublié, dites-vous, le visage de la plupart des autorités nationales ou internationales que j’ai rencontrées, mais je n’ai jamais oublié le visage des victimes . . . "

( Cliquez ici pour une version anglaise)

DISCUSSION

Question(s) liée(s) à cet article:


What is happening in Colombia, Is peace possible?

* * * * *

Commentaire le plus récent:

The force of non-violence constrains the force of arms!

Colombia - the force of peaceful resistance -
At the beginning of July, the rebels of the armed revolutionary forces of Colombia (FARC) kidnapped a 51 year old Swiss, and his Colombian assistant who worked in the Indian communities of Cauca province where they were setting up development projects by building schools and community production enterprises.

The news of the kidnapping was spread through all the villages and 2000 Indians set out to pursue the 400 guerillas. They reached them at an elevation of over 4000 meters (12,000 feet), encircled them, and without any weapon, constrained them to release the 2 hostages! (After 2 days, the hostages were released).

This release, obtained through "peaceful resistance" has raised a national debate: the possibility of resisting violence without needing to use weapons has demonstrated the effectiveness of human solidarity movements.

"I will return, and I will then be millions" prophesied the Aymara Indian leader Tapak Katari, in 1781, at the time of his execution by the Spanish conquistadors.


100 million in 1492, the Indians were no more than 4,5 million one century and half later. Currently there are 44 million Indians populating Latin America.

In spite of their great diversity, the Indian movements take on more and more importance. In Ecuador, Guatemala, Bolivia, Peru, Mexico or Colombie they are opposed to the neoliberal system that governs the Americas, while protesting against the imposition of the American economic market. . ... continuation.


Cet article a été mis en ligne le December 10, 2012.