Medard
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Posted: June 15 2007,07:03 |
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[editor's note: The following is an English translation and the original French follows below.]
Dear Norbert Basumba Bolumbu
I read your concern and here is my contribution.
Points 1 and 2 The AGREEMENT OF LUSAKA It was signed in July and August 1999 in Lusaka, by the belligerentes parties to the Congolese conflict. It provides the foundations of the political processes of negotiation conceived in the intention to promote the national reconciliation and a lasting peace in the country devastated by the war. The signatories of the Agreement, recalled here for memory, were the governments Congolese, Namibian, Rwandan, Ugandan, Zimbabwean, Angolan, as well as the rebels of the Movement of Release of Congo (MLC) and of the Congolese Gathering for Democracy (RCD), which control the east part of the country. This agreement envisaged a cease-fire controlled by UNO and the disarmament of all the armed groups; the formation of a commission Conjointe soldiers as a prelude to the deployment of an U.N. Force of 5000 men (MONUC), the withdrawal of the Democratic Republic of Congo of all the foreign Forces, a protection for all the ethnic groups, the re-establishment of the authority of the State in all the country, and the opening of “a national dialogue” between government, opposition, groups of ex-rebels, leading up to elections. In practice, the agreement never came into effect, in particular because of the reserve of President Laurent Désiré KABILA.
The disappearance of “Mzée” KABILA, seemed to open the way for a progressive withdrawal of the foreign Forces of occupation, under the auspices of the Security Council of UNO which heard the new Head of the State on February 2 in New York; and with a releasing of the “dialogue inter Congolese”, with the mediation of the Gabonese president, Omar Bongo. A meeting of the committee of conflict prevention and management of the Organization of African Unity (OAU) was also programmed. The change of president with Kinshasa gave place to pressing diplomatic steps, turned in the Great Lakes of the Belgian Minister for the Foreign Affairs and the special correspondent of the European Union, interview with the South-African President, advent of a new Head of the State in Washington and New York, opportunity of a first meeting with Rwandan President Paul KAGAME, all leading toward reactivating the agreement of Lusaka and at organizing a "truth summit”. Belgium; the old colonial power, which would hold the Presidency of the European Union from July 1, 2001, wished to support a regional solution. Angola and Zimbabwe had “good reason to leave” the conflict in DRC. The Rwandan President, criticized more and more in his country, stated on his side that Lusaka remained “a viable base of work”. And the Ugandan president, Yoweri MUSEVENI, considered, as of the end of January, a withdrawal of his troops, affirming that the “goals of its country were reached” (helping the Congolese of the East, and security of the borders by moving away the Ugandan rebels from them). “One cannot be eternally accused of remaining in Congo to steal its Gold” he declared to the daily newspaper New vision of Kampala. A movement of the Liberation of Congo of Jean-Pierre BEMBA, at the beginning of February moved the young president to start negotiations of Peace.
Point 3
It is today possible in our country to constrain dictatorial power by dialogue and the way of the elections ; the war is like a fire that consumes and that one does not know how to stop. It is not easy to stop the war; what we must do for our country is to refuse violence in all its forms, resist the lords of war of our country. Peace is a process. It is a goal even if one of the points of the Dialogue Inter-Congolese did not succeed such as disarmament, the mixing and the situation of the East of the country. It evolves little by little as a process and we are on the way toward the culture of peace and non-violence
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Cher Norbert Basumba Bolumbu
J'ai vu votre concerne et voici ma contribution :
Points 1 et 2 :
L’ACCORD DE LUSAKA Il a été signé en juillet et août 1999 à Lusaka, par les parties belligérentes au conflit congolais, Il jette les bases du processus de négociation politiques conçu dans l'intention de promouvoir la reconciliation nationale et une paix durable de ans le pays ravagé par la guerre. Lles signataires de l'Accord, rappelés ici pour memoire,était les gouvernements congolais, namibien, rwandais, ougandais, zimbabwéen, angolais, ainsi que par les rebelles du Mouvement de Libération du Congo (MLC) et du Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD), qui contrôlent l’Est du pays. Cet accord prévoyait un cessez-le-feu contrôlé par l’ONU et le désarmement de tous les groupes armés ; la formation d’une commission militaires Conjointe comme prélude au déploiement d’une Force onusienne de 5000 hommes (la MONUC), le retrait de la République Démocratique du Congo de toutes les Forces étrangères, une protection pour tous les groupes ethniques, le rétablissement de l’autorité de l’Etat dans tout la pays, et l’ouverture d’un « dialogue national » entre gouvernement, opposition, groupes d’ex-rebelles, menant à des élections. En pratique, l’accord n’était jamais entré en vigueur, notamment par la réserve du Président Laurent Désiré KABILA. La disparition du « Mzée »KABILA, semble ouvrir la voie à un retrait progressif des Forces étrangères d’occupation, sous les auspices du conseil de sécurité de l’ONU qui a auditionné le nouveau chef de l’Etat dès le 02 février à New York ; et à un déblocage du «dialogue inter congolais », avec la médiation du président gabonais, Omar BONGO. Une réunion du comité de prévention et de gestion des conflits de l’organisation de l’Unité Africaine (OUA) est également programmé. Le changement de président à Kinshasa a donné lieu à de pressantes démarches diplomatiques, tournées dans les Grands Lacs du ministre belge des affaires étrangères et de l’envoyé spécial de l’Union européenne, entrevue avec le Président sud-Africain, séjour du nouveau chef de l’Etat à Washington et à New York, occasion d’une première rencontre avec le Président rwandais Paul KAGAME, visant à réactiver l’accord de Lusaka et à organiser un « sommet de la vérité ». .La Belgique, ancienne puissance coloniale, qui exercera la Présidence de l’Union Européenne à partir du 1er juillet 2001, souhaite favoriser une solution régionale. L’Angola et le Zimbabwe auraient « la tentation de sortir » du conflit en RDC. Le Président rwandais, de plus en plus critiqué dans son pays, a déclaré de son côté que Lusaka restait une « une base de travail viable ». .Et le président Ougandais, Yoweri MUSEVENI, a envisagé, dès la fin janvier, un retrait de ses troupes, affirmant que les « buts de son pays ont été atteints » (aidé aux Congolais de l’Est, et sécurisation de la frontière pour en éloigner les rebelles Ougandais). « On ne peut éternellement se faire accuser de rester au Congo pour y voler de l’Or » a-t-il déclaré au quotidien New vision de Kampala. Un mouvement de Libération du Congo de Jean-Pierre BEMBA, exhortait début février le jeune président à entamer des négociations de Paix.
Point 3 :
Il est aujourd’hui possible dans notre pays de contraindre le pouvoir dictatorial par le dialogue et la voie des élections ; la guerre est comme un incendie qui s’embrasse et qu’on ne sait pas comment l’arrêter. Il n’est pas facile d’arrêter la guerre ; ce que nous devons faire pour notre pays refusons la violence sous toutes ses formes, résistons aux seigneurs de guerre de notre pays La paix est un processus est un but si l'un des points du Dialogue Inter-Congolais n'a pas réussi tel que les desarmement, le brassage et la situation de l'Est du pays. Cela évolue petit à petits comme processus et nous sommes en route ver la culture de la paix et de la non-violence.
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