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L'UNESCO va rendre ses publications accessibles gratuitement dans le cadre de sa nouvelle politique de libre accès
an article by UNESCO Service de Presse
L’UNESCO va mettre ses publications numériques à
la disposition de millions de personnes
gratuitement grâce à une licence libre. Suite à
une décision du Conseil exécutif de l’Organisation
d’avril 2013, l’UNESCO est devenue la première
agence des Nations Unies à adopter une politique
de libre accès pour ses publications. Tout le
monde pourra désormais télécharger, traduire,
adapter, distribuer et partager gratuitement les
données et publications de l’Organisation.
click on photo to enlarge
Janis Karklins, Sous-Directeur général de l’UNESCO
pour la communication et l’information, a annoncé
le lancement de cette nouvelle politique au cours
du Forum du Sommet mondial sur la société de
l’information (SMSI) à Genève le 13 mai.
« Les chercheurs de tous les pays, en particulier
des pays les moins avancés et en développement,
pourront bénéficier et tirer profit des
connaissances en libre accès », a déclaré Janis
Karklins. « Cette nouvelle politique nous
permettra d’augmenter la visibilité,
l’accessibilité et permettra une distribution
rapide de nos publications ».
En adoptant cette nouvelle politique, l'UNESCO met
en pratique son engagement en faveur du libre accès
et renforce ses efforts en faveur de l'accès
universel à l'information et au savoir.
Le mouvement en faveur du libre accès est né dans
la communauté scientifique pour faire face à
l'explosion des coûts de la documentation
scientifique, indispensable aux chercheurs. Un
grand nombre d'universités, d'institutions et de
gouvernements soutiennent cette initiative qui est
une alternative au modèle traditionnel de
diffusion du savoir par des revues scientifiques
coûteuses.
A partir de juillet 2013, des centaines de
publications numériques téléchargeables seront
mises à la disposition des utilisateurs à travers
les Archives en libre Accès, à partir d’une
interface multilingue. Toute nouvelle publication
sera distribuée grâce à une licence ouverte.
L’UNESCO va chercher les moyens existant pour que
cette politique puisse s’appliquer rétroactivement
aux travaux déjà publiés. Les publications pour
lesquelles l’UNESCO a conclu des accords
particuliers avec des maisons d’édition
partenaires ne seront pas immédiatement
concernées. Toutefois, les éditeurs extérieurs
seront vivement encouragés à adhérer aux
conditions requises par cette licence.
Par cette nouvelle politique, l’UNESCO remplit sa
vocation fondamentale d’Organisation
intergouvernementale en s’assurant que les
connaissances qu’elle génère soient rendues
accessibles à un public aussi large que possible.
Le texte complet de la politique est
disponible sur le site de l’UNESCO.
La mise en œuvre de cette nouvelle politique est
en ligne avec le Programme en matière
de libre accès et ses principales composantes
Ressources éducatives
libres et Logiciel Libre et Open
Source.
[CPNN remercie le Good News Agency pour avoir attiré notre
attention sur cet article. ]
( Cliquez ici pour une version anglaise ou ici pour une version en espagnol.)
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DISCUSSION
Question(s) related to this article:
Free flow of information, How is it important for a culture of peace?
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Latest reader comment:
Perhaps the simplest way to illustrate the essential importance of free flow of information for a culture of peace is to discuss the importance of the control of information for the culture of war.
Here are excerpts from an Washington Post investigation two years ago entitled Top Secret America: A hidden world, growing beyond control. To read the original, click here.
"* Some 1,271 government organizations and 1,931 private companies work on programs related to counterterrorism, homeland security and intelligence in about 10,000 locations across the United States.
* An estimated 854,000 people, nearly 1.5 times as many people as live in Washington, D.C., hold top-secret security clearances.
* In Washington and the surrounding area, 33 building complexes for top-secret intelligence work are under construction or have been built since September 2001. Together they occupy the equivalent of almost three Pentagons or 22 U.S. Capitol buildings - about 17 million square feet of space.
* Many security and intelligence agencies do the same work, creating redundancy and waste. For example, 51 federal organizations and military commands, operating in 15 U.S. cities, track the flow of money to and from terrorist networks.
* Analysts who make sense of documents and conversations obtained by foreign and domestic spying share their judgment by publishing 50,000 intelligence reports each year - a volume so large that many are routinely ignored." . . .
"Every day across the United States, 854,000 civil servants, military personnel and private contractors with top-secret security clearances are scanned into offices protected by electromagnetic locks, retinal cameras and fortified walls that eavesdropping equipment cannot penetrate. . .
Much of the information about this mission is classified. That is the reason it is so difficult to gauge the success and identify the problems of Top Secret America, including whether money is being spent wisely. The U.S. intelligence budget is vast, publicly announced last year as $75 billion, 21/2 times the size it was on Sept. 10, 2001. But the figure doesn't include many military activities or domestic counterterrorism programs."
As we said in the draft Declaration and Programme of Action on a Culture of Peace that we sent from UNESCO to the UN General Assembly in 1998:
"98. It is vital to promote transparency in governance and economic decision-making and to look into the proliferation of secrecy justified in terms of 'national security', 'financial security', and 'economic competitiveness'. The question is to what extent this secrecy is compatible with the access to information necessary for democratic practice and social justice and whether, in some cases, instead of contributing to long-term security, it may conceal information about processes (ecological, financial, military, etc.) which are a potential threat to everyone and which need therefore to be addressed collectively."
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