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Le Secrétaire général appelle à respecter la Trêve olympique pendant les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2022

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Un communiqué de presse de Nations Unis

On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, appelant au respect de la Trève olympique à l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de Beijing, commençant le 28 janvier:

Dans quelques jours, notre grande famille humaine se réunira à Beijing à l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver. 


OC/Milos Bicanski Beijing 2022 – Cérémonie de remise de la flamme olympique à Athènes, Grèce.

Latest Discussion

How can sports promote peace?

Les meilleurs athlètes du monde entier ont rendez-vous avec l’histoire, dans un esprit de compréhension mutuelle, d’efforts sans relâche et de fair-play.

Cet esprit est une source d’inspiration pour chacune et chacun d’entre nous. 
La Trêve olympique appelle toutes les parties à cesser les hostilités tout au long des jeux.  

Alors que les conflits se propagent et les tensions augmentent, la Trêve est une occasion de surmonter les divergences et de trouver des solutions pour établir une paix durable.
 
À l’heure où nous nous employons à mettre fin à la pandémie de COVID-19, unissons nos efforts pour bâtir un avenir plus sûr, plus prospère et plus durable pour toutes et tous. 

J’appelle chacune et chacun à respecter la Trêve olympique pendant les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2022.

Puisons dans le sport et l’idéal olympique la force d’instaurer une culture de la paix. 

(Cliquez ici pour un article en anglais et ici pour le message en espagnol)

La Journée de la non-violence nous invite à entrer dans une nouvelle ère de paix, de confiance et de tolérance (ONU)

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article des Nations Unis

A l’occasion de la Journée internationale de la non-violence, samedi, le Secrétaire général de l’ONU a appelé ouvrir une nouvelle ère de paix et s’unir dans la lutte contre la Covid-19.
Selon António Guterres si la Journée internationale de la non-violence est célébrée, chaque année, le jour de l’anniversaire du mahatma Gandhi « ce n’est pas un hasard ».


ONU / Ryan Brown. Timbres Gandhi créés par la poste de l’ONU pour la Journée internationale de la non-violence.

« Pour Gandhi, non-violence, manifestations pacifiques, dignité et égalité étaient, plus que des mots, un flambeau guidant l’humanité, indiquant la voie à suivre vers un avenir meilleur », a expliqué M. Guterres.

Un « modèle » pour l’avenir

Evoquant les conflits et changements climatiques, la pauvreté et les inégalités, la méfiance et les divisions, sur fonds de la pandémie de Covid-19 « qui ravage toujours nos sociétés et nos économies », le chef de l’ONU a soutenu que la non-violence est un « modèle à appliquer » pour surmonter les défis auxquels nous sommes confrontés. 

(Cliquez ici pour une version anglaise ou ici pour l’article en espagnol .)
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Question related to this article:
 
What is the United Nations doing for a culture of peace?

Can peace be guaranteed through nonviolent means?

« Nous devons comprendre, comme Gandhi avant nous, que ce qui nous unit dépasse de loin ce qui nous sépare. Que la paix est la seule voie possible vers un avenir meilleur pour chacune et chacun », a déclaré M.Guterres.

Il a affirmé que la solution « est entre nos mains : la solidarité ». 

« Pour relever les défis du monde contemporain, nous devons nous rassembler en une seule et même famille humaine et embrasser plus que jamais la cause de la paix », a développé le Secrétaire général.

Covid-19, l’ennemi commun de l’humanité 

M. Guterres a ainsi appelé les combattants de par le monde à déposer les armes et lutter « non plus les uns contre les autres mais contre la Covid-19, ennemi commun de l’humanité ».

« Il nous faut d’urgence distribuer les vaccins et les traitements qui sauvent des vies et accompagner les pays sur le long chemin du relèvement », a dit M. Guterres. 

Le chef de l’ONU a également appelé à « redoubler d’efforts pour réduire les inégalités et mettre fin à la pauvreté » et créer « un plan d’action mondial ambitieux pour guérir notre planète ». 

Entrer dans une nouvelle ère de paix, de confiance et de tolérance 

« Plus que tout, nous devons renouveler notre confiance les uns envers les autres », a affirmé M. Guterres.

« Nous ne serons peut-être jamais assez forts pour être entièrement non-violents en pensées, en paroles et en actes, mais nous devons garder la non-violence comme objectif et progresser fortement vers elle », a-t-il estimé, appelant à tenir compte du message de paix de Gandhi et à s’atteler à la construction d’un avenir meilleur et plus pacifique pour tous.

« Que passent la haine, les divisions, les conflits, la méfiance », a dit le chef de l’ONU, ajoutant « Il est temps d’entrer dans une nouvelle ère de paix, de confiance et de tolérance ».

Portrait Camerounais : d’une vie de violence à une culture de la paix

DESARMAMENT & SECURITE .

Un article des Nations Unies

Un jeune militant de la paix camerounais, qui a tourné le dos à la violence qui sévissait dans sa ville natale pour devenir un jeune militant de la société civile, a expliqué aux Nations Unies comment il aide d’autres jeunes à rejeter les conflits et à jouer un rôle plus important dans la construction de la paix dans le pays.


© UNICEF/Salomon Marie Joseph Beguel
Les jeunes camerounais jouent un rôle essentiel dans la promotion d’une culture de la paix dans ce pays d’Afrique occidentale.

Christian Achaleke s’est adressé aux Nations Unies avant la Journée internationale de la jeunesse, qui est célébrée chaque année le 12 août.

« Ma décision de devenir un militant de la paix a été influencée par mon expérience personnelle. J’ai grandi dans une communauté en proie à la violence : c’était un mode de vie. À un moment donné, je me suis rendu compte que la violence ne nous mène nulle part. J’ai perdu des amis et des connaissances, et d’autres ont été jetés en prison.

J’ai commencé à faire du bénévolat en 2007, ce qui m’a donné une nouvelle perspective axée sur la paix et la contribution à l’amélioration des communautés. Ce fut une expérience inspirante qui a changé ma vie.

En tant que jeune engagé dans la consolidation de la paix et la lutte contre l’extrémisme violent, je me retrouve à parler à mes pairs. Lorsque je vais dans les prisons pour parler à d’autres jeunes, je peux leur montrer qu’il existe de meilleures façons de relever les défis auxquels ils sont confrontés que la violence et de trouver des solutions aux causes des conflits.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour un article sur ce sujet en anglais.)

Question for this article:

“Put down the gun and take up the pen”, What are some other examples?

( . . . suite)

Une jeunesse sous-estimée

Cependant, je dirais que notre rôle a été sous-estimé. J’ai parfois l’impression que les communautés, les dirigeants et les institutions ferment les yeux sur ce que nous faisons, alors que nous sommes ceux qui souffrent le plus en période de conflit.

Au Cameroun, nous avons essayé de donner aux jeunes l’occasion de s’engager dans des initiatives communautaires locales de consolidation de la paix et de processus de paix, en leur donnant des conseils, un encadrement et un soutien.

Nous disons au gouvernement, aux Nations Unies et aux autres organisations que c’est une bonne stratégie d’impliquer les jeunes, de leur donner les compétences nécessaires pour prendre part à la médiation et de leur fournir un espace sûr dans lequel ils peuvent faire partie du processus.

La culture, la diversité et le patrimoine sont très importants pour moi en tant que Camerounais. Ils devraient servir de facteur d’unification mais, parce que nous ne les avons pas correctement exploités, nous sommes confrontés à un conflit violent.

C’est pourquoi la gestion de la culture, du patrimoine, de la diversité et de notre diaspora est très importante pour la paix, et c’est quelque chose que nous essayons de pratiquer depuis longtemps.

Des valeurs pour prévenir les conflits

Pour moi, une culture de la paix est un ensemble de valeurs, de modes de vie, de morales et d’éthiques qui sont développés pour prévenir les conflits ou la violence et pour inciter les gens à vivre de manière pacifique et éthique.

Pour créer une culture de la paix en Afrique, les jeunes et les femmes doivent s’engager et être à l’avant-garde du processus. Il est également important de donner aux personnes et aux communautés la possibilité de partager leurs expériences et leurs idées.

On parle peu des jeunes qui changent le visage du continent africain, mais cela ne signifie pas que nous ne faisons pas du bon travail. J’appelle les chefs d’État, les décideurs politiques, les communautés et toutes les personnes de bonne volonté à soutenir les jeunes garçons et les jeunes filles et à faire en sorte qu’ils puissent mener les transformations de leurs pays et construire le continent africain ».

La culture de la paix et la Biennale de Luanda

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de l’UNESCO

Bref historique

Inspirée par l’Acte constitutif de l’UNESCO, la définition du concept de culture de la paix est l’aboutissement d’un long processus de maturation amorcé par la Déclaration de Yamoussoukro sur la paix dans l’esprit des hommes, résultat du Congrès international sur la Paix dans l’esprit des hommes, organisé conjointement à Yamoussoukro (Côte d’Ivoire), du 26 juin au 1er juillet 1989, par le Gouvernement ivoirien et l’UNESCO.


© UNESCO

La réflexion sur le concept de culture de la paix sera ensuite prolongée au premier Forum international sur une culture de la paix, organisé, du 16 au 18 février 1994, à San Salvador (El Salvador). Le Forum de San Salvador servira aussi à définir les principes de base d’élaboration et de mise en œuvre de programmes nationaux de la culture de la paix. Entre 1993 et 1996, en dehors du Programme national pour une culture de la paix en El Salvador, des programmes nationaux sont, en effet, envisagés par l’Organisation dans plusieurs pays : Mozambique, Burundi, Kenya, Afrique du Sud, Congo, Soudan, Somalie, Philippines, Bosnie, Haïti.

C’est au cours de cette période que la Conférence générale de l’UNESCO adoptera, à sa 28e session, la promotion d’une culture de la paix comme un objectif directeur essentiel de la Stratégie à moyen terme de l’Organisation pour 1996-2001. Cette décision de la Conférence générale se traduira par la mise en œuvre d’un projet transdisciplinaire « Vers une culture de la paix »  qui inspirera l’objectif de la « Décennie des Nations Unies pour l’éducation dans le domaine des droits de l’homme », consacrée par la résolution 50/173 de l’Assemblée générale, en 1996. Par cette résolution, le concept de culture de la paix s’inscrit, pour la première fois, dans l’agenda des Nations Unies.

En effet, selon la résolution 52/13 du 15 janvier 1998 de l’Assemblée générale de l’ONU, la culture de la paix consiste « en des valeurs, des attitudes et des comportements qui reflètent et favorisent la convivialité et le partage fondés sur les principes de liberté, de justice et de démocratie, tous les droits de l’homme, la tolérance et la solidarité, qui rejettent la violence et inclinent à prévenir les conflits en s’attaquant à leurs causes profondes et à résoudre les problèmes par la voie du dialogue et de la négociation et qui garantissent à tous la pleine jouissance de tous les droits et les moyens de participer pleinement au processus de développement de leur société. »

L’Assemblée générale des Nations Unies procédera ensuite, la même année, à la proclamation de la « Décennie internationale de la promotion d’une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde » (2001-2010), à l’adoption, en 1999, de la « Déclaration et programme d’action sur une culture de la paix » et à la célébration de l’an 2000, Année internationale de la culture de la paix, avec l’UNESCO pour chef de file.

Au titre des nombreuses activités marquant la célébration de cette année internationale de la culture de la paix, il y a la publication du Manifeste 2000 qui sera à l’origine d’une campagne mondiale en faveur de la culture de la paix. Selon ce Manifeste, la culture de la paix, c’est un engagement personnel à :

(i) « respecter la vie et la dignité de chaque être humain sans discrimination ni préjugé » ;

(ii) « pratiquer la non-violence active, en rejetant la violence sous toutes ses formes : physique, sexuelle, psychologique, économique et sociale, en particulier envers les plus démunis et les plus vulnérables tels les enfants et les adolescents » ;

(iii) « partager mon temps et mes ressources matérielles en cultivant la générosité, afin de mettre fin à l’exclusion, à l’injustice et à l’oppression politique et économique » ;

(iv) « défendre la liberté d’expression et la diversité culturelle en privilégiant toujours l’écoute et le dialogue sans céder au fanatisme, à la médisance et au rejet d’autrui » ;

(v) « promouvoir une consommation responsable et un mode de développement qui tiennent compte de l’importance de toutes les formes de vie et préservent l’équilibre des ressources naturelles de la planète » ;

(vi) « contribuer au développement de ma communauté, avec la pleine participation des femmes et dans le respect des principes démocratiques, afin de créer, ensemble, de nouvelles formes de solidarité. »

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

( Cliquez ici pour une version anglaise.

 

Question related to this article.

The Luanda Biennale: What is its contribution to a culture of peace in Africa?

Will UNESCO once again play a role in the culture of peace?

(. . . . suite)

Signé par près de 76 millions de personnes mondialement, le Manifeste 2000 contribuera ainsi à la création d’un « Mouvement mondial en faveur d’une culture de la paix » auquel appelait déjà la « Déclaration et programme d’action sur une culture de la paix ».

Treize ans après, pour la région Afrique, l’appel à la création d’un « Mouvement continental et durable en faveur de la paix » apparaîtra dans le « Plan d’action en faveur d’une culture de la paix en Afrique/Agissons pour la paix ». Ce plan est adopté à l’issue du Forum panafricain « Sources et ressources pour une culture de la paix », organisé conjointement avec le Gouvernement angolais et l’Union africaine, à Luanda, du 26 au 28 mars 2013.

C’est, par ailleurs, à l’occasion de ce forum de 2013, dont l’objectif était « de s’appuyer sur les sources d’inspiration et sur le potentiel des ressources culturelles, naturelles et humaines du continent pour identifier des pistes d’action concrètes permettant de construire une paix durable, entendue comme pierre angulaire du développement endogène et du panafricanisme », que la décision est prise de créer une Biennale de la culture de la paix.

Afin de donner suite à l’appel à la création d’un « Mouvement continental et durable en faveur de la paix », il sera créé sous l’égide de l’UNESCO et de l’UA, avec le soutien d’un certain nombre d’Etats membres, des réseaux d’organisations de la société civile d’Afrique et de la Diaspora :

1. En septembre 2013 : le « Réseau de fondations et d’institutions de recherche pour la promotion d’une culture de la paix en Afrique » qui compte, aujourd’hui, plus de 50 organisations, parmi lesquelles des chaires UNESCO. La Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix est en charge du Secrétariat permanent dudit réseau et son siège social est, par conséquent, basé en Côte d’Ivoire, plus précisément à Yamoussoukro.

2. En décembre 2014 : le « Réseau panafricain de jeunes pour la culture de la paix », constitué d’environ 60 organisations, parmi lesquelles des Conseils nationaux de la jeunesse. Le Secrétariat permanent de ce réseau de jeunes est hébergé par le Gabon.

3. En juin 2018 (par la création au Gabon d’une organisation nationale dénommée justement « Réseau panafricain des femmes pour la culture de la paix et le développement durable » et en septembre 2019 (par la tenue d’un forum des femmes à la première édition de la Biennale de Luanda), il a été lancé l’idée de la création d’un réseau des organisations de recherche sur la femme et la culture de la paix en Afrique et dans les Diasporas.

La Biennale de Luanda

Lancée en 2019, la Biennale de Luanda – « Forum Panafricain pour une Culture de la paix », a pour objectif général de renforcer ce Mouvement panafricain pour une culture de la paix et de la non-violence, par la mise en place de :
1. Une plateforme mondiale de coopération pour l’élaboration de stratégies de prévention de la violence et des conflits et la diffusion d’initiatives et bonnes pratiques, en vue de construire une paix et un développement durables en Afrique (Forums thématiques) ;

2. Un espace d’échange entre les identités culturelles de l’Afrique et de ses Diasporas, un rendez-vous privilégié des arts, cultures et patrimoines comme instruments de dialogue, de compréhension mutuelle et de tolérance (Festival de cultures) ;

3. Un partenariat multi-acteurs entre les gouvernements, la société civile, la communauté artistique et scientifique, le secteur privé et les organisations internationales. Une opportunité majeure de soutenir les programmes emblématiques pour l’Afrique en développant à plus grande échelle des projets et initiatives qui ont fait leurs preuves de réussite sur le plan local, national ou sous-régional (Alliance de partenaires pour la culture de la paix en Afrique).
 
La deuxième édition de la Biennale de Luanda aura lieu entre le 4 et le 8 octobre 2021

Bibliographie :

Adams (David), Early history of the culture of peace 

Prera-Flores (Anaisabel) et Vermeren (Patrice), Philosophie de la culture de la culture, Paris, Editions L’Harmattan, 2001

Tindy-Poaty (Juste Joris), La culture de la paix : une inspiration africaine, Paris, Editions L’Harmattan, 2020

Forum Génération Égalité : lancement d’un plan d’action mondial pour faire progresser l’égalité des genres

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article des Nations Unies

Le Forum Génération Égalité, qui s’est tenu du 30 juin au 2 juillet à Paris, s’est achevé vendredi avec le lancement d’un plan d’action mondial pour accélérer l’égalité des genres d’ici 2026.


Photo: ONU Femmes

Ce programme sera financé à hauteur de près de 40 milliards de dollars d’investissements confirmés et soutenu par des engagements de la part de gouvernements, d’organisations philanthropiques, de la société civile, de la jeunesse et du secteur privé, a précisé ONU Femmes dans un communiqué de presse.

Cet engagement intervient alors que le monde évalue l’impact disproportionné et négatif que la pandémie de Covid-19 a eu sur les femmes et les filles. Les défenseurs de l’égalité des sexes ont fait pression pour des plans de relance sensibles au genre afin de garantir que les femmes et les filles ne soient pas laissées pour compte alors que le monde se reconstruit.

« Le Forum Génération Égalité marque un changement positif et historique en termes de pouvoir et de perspective. Ensemble, nous nous sommes mobilisés dans différents secteurs de la société, du Sud au Nord, pour devenir une force formidable, prête à ouvrir un nouveau chapitre de l’égalité des sexes », a déclaré Phumzile Mlambo-Ngcuka, Directrice exécutive d’ONU Femmes. « L’écosystème de partenaires du Forum – et les investissements, les engagements et l’énergie qu’ils apportent pour faire face aux plus grands obstacles à l’égalité des genres – garantira des progrès plus rapides pour les femmes et les filles dans le monde que jamais auparavant ».

Supervision de la mise en oeuvre du plan d’action par ONU Femmes

ONU Femmes conservera un rôle essentiel dans la conduite du plan d’action au cours des cinq prochaines années, en supervisant la mise en œuvre des engagements pour garantir que les promesses sont tenues et que des progrès sont réalisés.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

Questions for this article:

Does the UN advance equality for women?

Prospects for progress in women’s equality, what are the short and long term prospects?

(. . . suite)

« Après deux ans de travail collectif avec les États membres, la société civile, les organisations philanthropiques et organisations privées, nous avons réussi à mobiliser le plus gros investissement jamais réalisé pour faire avancer l’égalité des sexes et les droits des femmes. En mettant en œuvre une nouvelle façon d’aborder les problèmes mondiaux par un multilatéralisme efficace, le Forum Génération Égalité a inversé les priorités de l’agenda international et fait de l’égalité des sexes, trop longtemps sous-estimée, un enjeu de long terme pour la communauté internationale, au même titre que le climat, l’éducation et santé. La France continuera d’être à l’avant-garde pour accélérer les progrès en matière d’égalité hommes-femmes », a déclaré pour sa part la secrétaire générale du Forum Génération Égalité, Delphine O.

Selon ONU Femmes, les 40 milliards de dollars d’investissements confirmés à la clôture du Forum représentent un changement majeur dans le financement des droits des femmes et des filles. Le manque de financement est largement considéré comme une raison majeure de la lenteur des progrès dans la promotion de l’égalité des sexes et dans la mise en œuvre de l’agenda des droits des femmes de la Conférence de Beijing de 1995.

À la clôture du Forum, les gouvernements et les institutions du secteur public se sont engagés à investir 21 milliards de dollars dans l’égalité des sexes, le secteur privé 13 milliards de dollars et la philanthropie 4,5 milliards de dollars. Les entités des Nations Unies, les organisations internationales et régionales ont engagé un total de 1,3 milliard de dollars. En plus de ces investissements, de nombreuses organisations ont pris des engagements politiques et programmatiques solides, notamment 440 organisations de la société civile et 94 organisations dirigées par des jeunes.

Le Forum a également lancé un Pacte sur les femmes, la paix et la sécurité et l’action humanitaire, et a annoncé de nouvelles initiatives d’égalité des sexes axées sur la santé, les sports, la culture et l’éducation.

L’Ambassadrice de bonne volonté de l’Union africaine pour mettre fin au mariage des enfants, Nyaradzayi Gumbonzvanda, a déclaré avoir « revécu cette semaine l’expérience de 1995, lorsque j’étais une jeune militante des droits des femmes à la Conférence de Beijing ». « Le contexte de la Covid-19 et d’autres obstacles sont désormais une inspiration encore plus grande pour l’innovation, la solidarité et l’inclusion. Je suis reconnaissante des engagements pris cette semaine. Il est maintenant temps d’investir encore plus dans les filles et les jeunes femmes – pour que les ressources atteignent les communautés rurales et marginalisées, pour que la technologie soit un bien public et accessible à tous, et pour une plus grande responsabilité des États membres envers les droits humains des femmes et des filles ».
 

Au Forum Génération Égalité à Paris, l’ONU plaide pour une redistribution du pouvoir

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article des Nations Unies

Pour placer l’égalité des sexes au cœur de la reprise après la pandémie de Covid-19, ONU Femmes a lancé mercredi un « effort historique » de trois jours à Paris, visant à définir des politiques et des investissements ambitieux pour combler le fossé entre la place des femmes dans le monde aujourd’hui et celle où elles devraient se trouver d’ici 2030.


ONU Femmes/Johis Alarcón. Des gens lors d’une manifestation pour les droits des femmes en Equateur.

« L’égalité des genres est essentiellement une question de pouvoir, et de pouvoir dans un monde encore largement dominé par les hommes, avec une culture encore largement patriarcale », a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, lors du Forum Génération Égalité.

Notant que « le pouvoir est très rarement donné. Il faut le prendre », il a souligné comme l’une de ses cinq priorités, l’importance de la parité pour redistribuer le pouvoir et créer les conditions nécessaires à une véritable égalité.

Selon le chef de l’ONU, pour parvenir à l’égalité des droits, les lois discriminatoires dans le monde doivent être abrogées et transformées en égalité « de facto ».

Il a noté que les femmes travaillant dans l’économie informelle « payaient un lourd tribut à la pandémie » et a plaidé également pour l’égalité économique en matière de rémunération, d’emploi et de protection sociale.

Notant une recrudescence de la violence à l’égard des femmes et des filles pendant la pandémie de Covid-19, M. Guterres a déclaré qu’y mettre fin doit être « un élément central de toutes les politiques et de tous nos objectifs ».

Enfin, il a souligné l’importance d’un dialogue intergénérationnel comme « un autre instrument fondamental pour l’égalité des genres » afin de permettre aux jeunes de faire partie de la prise de décision dans la société numérique d’aujourd’hui.

« Un quart n’est pas l’égalité »

Dans son discours, la Directrice exécutive d’ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, a dénoncé le fait que « partout dans le monde, les femmes sont cantonnées à un petit espace ». Elle a noté que les femmes représentent un quart de tous les managers, parlementaires, négociateurs sur le changement climatique et « moins d’un quart de ceux qui négocient des accords de paix ».

« Un quart ne suffit pas. Un quart n’est pas l’égalité. L’égalité, c’est la moitié, là où les hommes et les femmes sont ensemble », a-t-elle déclaré.

Génération Égalité, c’est le changement, a ajouté la cheffe d’ONU Femmes, pour qui il s’agit de « passer le stade des promesses » et de dire ce qui a été fait pour faire avancer les femmes dans le monde.

Elle a précisé que les États membres, le secteur privé et d’autres, ont pris près de 1.000 engagements pour changer la vie des femmes, y compris pour changer les politiques. Cependant, a poursuivi Mme Mlambo-Ngcuka, « le combat doit encore se poursuivre… Nous devons constamment pousser vers le haut, afin qu’il y ait une course vers le sommet ».

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

Questions for this article:

Does the UN advance equality for women?

Prospects for progress in women’s equality, what are the short and long term prospects?

(. . . suite)

De son côté, la Chancelière allemande, Angela Merkel, a déclaré que son pays était « activement impliqué dans la Coalition d’action pour la justice et les droits économiques » et investirait « 140 millions d’euros supplémentaires, soit un total d’environ 240 millions d’euros dans la Coalition d’action internationale ».

La Fondation Bill et Melinda Gates a annoncé qu’elle dépenserait 2,1 milliards de dollars pour faire progresser l’égalité des sexes dans le monde.

Réaliser des « progrès tangibles »

Dans le même temps, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a lancé un ensemble d’engagements pour réaliser des « progrès tangibles » vers l’égalité des sexes au cours des cinq prochaines années.

L’agence onusienne soutiendra l’éducation des filles avec un enseignement de qualité et transformateur pour 28 millions d’apprenants dans plus de 80 pays ; s’efforcera de combler la fracture numérique entre les sexes, d’autonomiser les femmes scientifiques et de promouvoir l’intelligence artificielle éthique ; et en Afrique, elle autonomisera les femmes économiquement dans les industries créatives.

La cheffe de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a appelé les femmes du monde entier à « prendre le contrôle et un leadership total dans tous les aspects de la vie et dans tous les domaines de la société afin de reconstruire un avenir meilleur pour tous ».

Co-organisateur de l’événement, le Président français Emmanuel Macron a déclaré que la lutte pour l’égalité des sexes était « loin d’être gagnée ». « C’est une bataille aujourd’hui, mais demain cela doit être une réalité », a-t-il souligné.

Son homologue, Andrés Manuel López Obrador, Président du Mexique, a déclaré : « Nous devons continuer à lutter contre le sexisme. Nous ne devons pas oublier l’égalité économique et sociale, qui est fondamentale pour parvenir à une société meilleure ».

Appel à l’action de Kamala Harris

La Vice-Présidente des États-Unis, Kamala Harris, a averti pour sa part que « la démocratie est en péril » dans le monde. « Je crois fermement que si nous voulons renforcer la démocratie, nous devons lutter pour l’égalité des sexes… La démocratie est plus forte lorsque tout le monde participe – et elle est plus faible lorsque les gens sont exclus… l’égalité des sexes renforce certainement  la démocratie », a-t-elle déclaré.

En 1995, lors de la Conférence mondiale sur les femmes à Beijing, la Première dame de l’époque, Hillary Clinton, avait proclamé : « Les droits de l’homme sont les droits des femmes et les droits des femmes sont des droits humains une fois pour toutes ».

Lors de la réunion d’aujourd’hui, elle a envoyé un message selon lequel « il ne suffit plus de parler des droits des femmes… [car] ils ne sont rien sans le pouvoir de les revendiquer. Et nous savons que lorsque les femmes auront le pouvoir de faire entendre leur voix, de faire valoir nos droits et de reconstruire les économies, tout le monde s’en portera mieux ».

Marija Pejčinović Burić, Secrétaire générale du Conseil de l’Europe, a attiré l’attention sur la Convention sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes, ou Convention d’Istanbul.

« L’année dernière, nous avons assisté à une augmentation de la violence domestique pendant les confinements liés à la Covid-19. La Convention offre trois avantages qu’aucun pays ne peut à lui seul offrir : elle élève les normes nationales ; fournit un mécanisme de surveillance; et assure la coopération entre les gouvernements dans la poursuite de ces crimes », a-t-elle déclaré.
 

Journée internationale du vivre-ensemble en paix- Déclaration commune Mouvement de la Paix/MRAP

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Une declaration de Amitié entres les peuples

Le 16 mai a été déclaré par les Nations Unies Journée internationale du vivre-ensemble en paix en vue de « mobiliser régulièrement les efforts de la communauté internationale en faveur de la paix, de la tolérance, de l’inclusion, de la compréhension et de la solidarité, et l’occasion pour tous d’exprimer le désir profond de vivre et d’agir ensemble, unis dans la différence et dans la diversité, en vue de bâtir un monde viable reposant sur la paix, la solidarité et l’harmonie ».

La situation nationale marquée par des actes de racisme, d’intolérance, le développement des extrémismes violents et fascisants incluant des actes terroristes, mais aussi la situation internationale avec la persistance de conflits, la montée inquiétante de mouvements d’extrême droite fascisants, la croissance des dépenses militaires mondiales qui ont atteint le montant encore jamais atteint dans l’histoire de l’humanité de 2 000 milliards de dollars en 2020, nous incitent à donner une place plus importante à cette journée internationale qui s’appuie sur les principes fondamentaux de la Charte des Nations Unies et sur la résolution des Nations Unies sur la Culture de la Paix [voir en-dessous], et plus simplement sur la promotion de l’amitié entre les peuples.

Vivre ensemble en paix, suppose au plan individuel d’accepter les différences, d’être à l’écoute, de faire preuve d’estime, de respect et de reconnaissance envers autrui. Cependant, ces attitudes et comportements individuels ou collectifs ne peuvent trouver leur pleine efficacité que si, au plan national et international, des politiques économiques, sociales, culturelles, humanitaires sont mises en œuvre pour réaliser pleinement les droits humains (économiques, sociaux, culturels, environnementaux) pour toutes et tous sans distinction d’origine, de sexe, de langue ou de religion. Dans le même temps ces politiques doivent s’attaquer à toutes les discriminations frappant des individus ou des groupes, aux inégalités de développement existant au sein des sociétés ou entre les sociétés ; et substituer à la sécurité fondée sur la puissance (en particulier militaire), une sécurité collective basée sur la réalisation des droits humains.1,00 cm

C’est sur ces fondements que le MRAP et le Mouvement de la Paix entendent renforcer leur coopération pour participer à la construction d’une sécurité humaine dans ses dimensions physique, économique, sociale, sanitaire et environnementale qui favorisera le vivre-ensemble en paix en permettant le rassemblement dans l’action autour d’objectifs humanistes tout en éloignant le spectre des idéologies de haine qui se nourrissent sur les inégalités, les discriminations et l’absence ou la non réalisation des droits humains.

A Paris, le dimanche 16 mai 2021

(Cliquez ici pour la version anglaise de cet article..)

Question(s) related to this article:

What is the United Nations doing for a culture of peace?

L’article 3 de la résolution 53/243 de l’Assemblée générale de l’ONU portant Déclaration et Programme d’action sur une Culture de la Paix stipule que « L’épanouissement d’une culture de la paix est lié de façon intrinsèque à :

a) La promotion du règlement pacifique des conflits, du respect et de l’entente mutuels et de la coopération internationale ;

b) Le respect des obligations internationales en vertu de la Charte des Nations unies et du droit international ;

c) La promotion de la démocratie, du développement et du respect universel de tous les droits de l’Homme et de toutes les libertés fondamentales ;

d) La formation, à tous les niveaux de responsabilité, de personnes qui sachent favoriser le dialogue, la médiation, la recherche du consensus et le règlement pacifique des différends ;

e) Le renforcement des institutions démocratiques et la possibilité de participer pleinement au processus de développement ;

f) L’élimination de la pauvreté et de l’analphabétisme et la réduction des inégalités au sein des nations et entre celles-ci ;

g) La promotion d’un développement économique et social durable ;

h) L’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes grâce à leur autonomisation et une représentation équitable à tous les niveaux de la prise de décisions ;

i) Le respect, la promotion et la protection des droits de l’enfant ;

j) La promotion de la libre circulation de l’information à tous les niveaux et de l’accès à l’information ;

k) Une gestion des affaires publiques plus transparente et une responsabilité accrue en la matière ;

l) L’élimination de toutes les formes de racisme, de la discrimination raciale, de la xénophobie et de l’intolérance qui y est associée ;

m) La promotion de la compréhension, de la tolérance et de la solidarité entre toutes les civilisations, tous les peuples et toutes les cultures, y compris à l’égard des minorités ethniques, religieuses et linguistiques ;

n) Le plein exercice du droit de tous les peuples à l’autodétermination, notamment des peuples colonisés ou soumis à d’autres formes de domination ou d’occupation étrangère, consacré par la Charte des Nations Unies et énoncé dans les Pactes internationaux relatifs aux droits de l’Homme ainsi que dans la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux figurant dans la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale en date du 14 décembre 1960. »

Déclaration de Mme Phumzile Mlambo-Ngcuka, Directrice exécutive d’ONU Femmes, pour la Journée internationale des femmes 2021

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Une déclaration de ONU Femmes

La Journée internationale des femmes de cette année arrive à un moment difficile pour le monde et pour l’égalité des sexes, mais ce même moment est idéal pour mener une action transformatrice et pour féliciter les femmes et les jeunes pour leur combat acharné en faveur de l’égalité de genre et des droits fondamentaux. Notre priorité porte sur le leadership des femmes et sur le renforcement de leur représentativité dans tous les domaines, actuellement dominés par les hommes, où des décisions sur des questions qui affectent la vie des femmes sont prises. L’absence généralisée et désastreuse de représentation des intérêts des femmes a trop duré.



Video de la déclaration

Alors que nous examinons les difficultés extraordinaires infligées à des millions de femmes et de filles et à leurs communautés par la COVID-19, nous nous réjouissons par avance des excellentes perspectives de changement offertes par le Forum Génération Égalité et les Coalitions d’action.

Nous avons constaté au cours de cette pandémie une augmentation des actes de violence envers les femmes et les filles et un recul de l’apprentissage des filles à mesure que les taux d’abandon scolaire, les responsabilités en matière de soins et les mariages d’enfants augmentent. Nous constatons que des dizaines de millions de femmes supplémentaires ont sombré dans l’extrême pauvreté, car elles perdent leur emploi à un rythme plus élevé que les hommes, et elles pâtissent de leurs difficultés à accéder aux nouvelles technologies et de leur manque de compétences numériques. On ne peut pas laisser les hommes résoudre seuls ces problèmes parmi tant d’autres. Pourtant, bien qu’il y ait des exceptions notables, la plupart des pays affichent une absence flagrante de femmes dans les postes de décisions et de leadership qui pourraient garantir que ces questions soient présentées et traitées efficacement, une situation qui nuit au processus de changement pour les femmes en général.

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Questions for this article:

Does the UN advance equality for women?

Prospects for progress in women’s equality, what are the short and long term prospects?

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Des avancées sont à saluer, comme l’arrivée des femmes aux plus hauts postes d’organisations telles que l’OMC (Organisation mondiale du commerce), le FMI (Fonds monétaire international) et la BCE (Banque centrale européenne) et nous attendons avec impatience d’autres nominations de ce type qui contribueront à redéfinir le profil des dirigeants. Pourtant, ce n’est pas la norme. En 2020, les femmes représentaient en moyenne (à l’échelle mondiale) 4,4 pour cent des chefs d’entreprise, 16,9 pour cent des membres des conseils d’administration, 25 pour cent des parlementaires nationaux et 13 pour cent des négociateurs de paix. Seuls 22 pays ont actuellement à leur tête une femme cheffe d’État ou de gouvernement, tandis que 119 n’ont jamais connu une telle configuration – ce qui a des conséquences importantes pour les aspirations des filles qui grandissent. Vu la tendance actuelle, il faudra attendre 2150 avant de parvenir à la parité entre les sexes au plus haut poste de l’État. 

Cela peut et doit changer. Pour ce faire, nous devons avoir la volonté politique de soutenir activement et intentionnellement la représentation des femmes. Les leaders peuvent définir et atteindre des objectifs de parité, notamment en nommant des femmes à des postes exécutifs à tous les échelons du gouvernement, comme cela s’est produit dans les quelques pays dont les exécutifs sont paritaires. Des mesures spéciales peuvent fonctionner. On a pu ainsi observer de réels progrès en matière de leadership féminin lorsque les pays ont mis en place et appliqué des quotas. Il en va de même pour les pays ayant adopté des politiques destinées à régler le problème de la représentativité. Sans ces mesures, les progrès sont plus lents, voire inexistants, et facilement réduits à néant.

Aucun pays ne peut prospérer sans la participation des femmes. Nous avons besoin d’une représentation des femmes qui reflète toutes les femmes et les filles dans toutes leur diversité et leurs capacités, indépendamment de leur situation sur le plan culturel, social, économique et politique. Il s’agit là de la seule façon d’obtenir un véritable changement sociétal qui intègre les femmes dans la prise de décisions, sur un pied d’égalité et au bénéfice de toutes et tous.

Telle est la philosophie du Programme à l’horizon 2030, des Objectifs de développement durable et de la perspective de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing. Cette vision est celle de la société civile et des nombreux jeunes qui montrent déjà la voie et de toutes celles et ceux qui nous rejoindront dans les Coalitions d’action de la Génération Égalité. Nous devons prendre des mesures audacieuses et décisives dans le monde entier pour intégrer un grand nombre de femmes au cœur des espaces de prise de décisions et les considérer comme partenaires à part entière, afin de pouvoir progresser immédiatement vers un monde plus écologique, plus équitable et plus solidaire.

Journée internationale des femmes 2021

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Une publication de ONU Femmes

Les femmes du monde entier revendiquent et méritent un avenir égalitaire libre de préjugés, de stéréotypes et de violence ; un avenir durable et pacifique avec les mêmes droits et des chances égales pour toutes et tous. Pour y parvenir, le monde requiert la présence des femmes dans toutes les prises de décisions.

Cette année, le thème de la Journée internationale des femmes (le 8 mars), « Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 », célèbre les efforts considérables déployés par les femmes et les filles partout dans le monde pour façonner un futur et une relance plus égalitaires suite à la pandémie de Covid-19 et met en lumière les lacunes à combler.


Credit: ONU Femmes/Yihui Yuan.

La participation pleine et effective des femmes et leur accès aux fonctions de direction dans tous les domaines de la vie favorisent le progrès pour toutes et tous. Pourtant, les femmes restent sous-représentées dans la sphère publique et les postes de décisions, comme le révèle le récent rapport du Secrétaire général  des Nations Unies. Les femmes sont à la tête d’un État ou d’un gouvernement dans 22 pays et elles n’occupent que 24,9 pour cent des postes parlementaires nationaux. Au rythme actuel des progrès, il faudra encore 130 ans avant que l’égalité des sexes parmi les chefs de gouvernement ne soit atteinte.

Les femmes sont également au premier plan de la lutte contre la COVID-19, en tant que travailleuses de première ligne et professionnelles de santé, en tant que scientifiques, médecins et pourvoyeuses de soins, mais elles sont pourtant payées 11 pour cent de moins que leurs homologues masculins à l’échelle mondiale. Une analyse des groupes de travail sur la COVID-19 de 87 pays a révélé que la parité entre les sexes n’avait été atteinte que pour 3,5 pour cent d’entre eux seulement.

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Lorsque les femmes occupent des postes de direction, nous voyons des résultats positifs. Parmi les interventions les plus efficaces et exemplaires qui ont été menées jusqu’à présent pour lutter contre la pandémie de COVID-19, certaines l’ont été par des femmes. Et les femmes, notamment les jeunes femmes, sont à l’avant-garde de mouvements divers et inclusifs, en ligne et dans la rue, visant à promouvoir la justice sociale, la lutte contre le changement climatique et l’égalité dans toutes les régions du monde. Pourtant, les femmes de moins de 30 ans représentent moins de 1 pour cent des parlementaires dans le monde. 

C’est pour cette raison que cette année, la Journée internationale des femmes sert de cri de ralliement à la Génération Égalité qui réclame des actions favorisant l’avènement d’un avenir à chances égales pour tous. Le Forum Génération Égalité, le plus gros rassemblement pour l’investissement et l’action en faveur de l’égalité des sexes, débutera à Mexico entre le 29 et 31 mars et culminera à Paris en juin 2021. Il mobilisera des leaders, des visionnaires et des activistes du monde entier, en toute sécurité sur une plateforme virtuelle, pour faire pression en faveur d’un changement transformateur et durable pour les générations à venir.

Apprenez-en davantage sur le Forum Génération Égalité, rencontrez les activistes et inspirez-vous des récits des femmes leaders que nous admirons.

Évènement : Commémoration de la Journée internationale des femmes
Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 sur le chemin du Forum Génération Égalité. Et aussie.

Déclarations

Déclaration de Mme Phumzile Mlambo-Ngcuka, Directrice exécutive d’ONU Femmes, pour la Journée internationale des femmes 2021

Dans sa déclaration à l’occasion de la Journée internationale de la femme (8 mars), la Directrice exécutive d’ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, a déclaré: « Nous avons besoin d’une représentation des femmes qui reflète toutes les femmes et les filles dans toutes leur diversité et leurs capacités, indépendamment de leur situation sur le plan culturel, social, économique et politique. Il s’agit là de la seule façon d’obtenir un véritable changement sociétal qui intègre les femmes dans la prise de décisions, sur un pied d’égalité et au bénéfice de toutes et tous. »

Femmes et filles dans les sciences : une plus grande diversité favorise une plus grande innovation (ONU)

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article de ONU Info

A l’occasion de la Journée internationale des femmes et des filles de science (11 février), les Nations Unies ont appelé à combler les écarts entre les genres dans les sciences, les technologies, l’ingénierie et les mathématiques (STIM) et à lutter contre les stéréotypes qui entretiennent l’idée que les parcours professionnels dans ces domaines sont réservés aux hommes et garçons.


Video fait par le Secrétaire général

La crise de la Covid-19 a démontré, une fois encore, le rôle essentiel des femmes et des jeunes filles dans les sciences. Les chercheuses ont été à l’origine de nombreuses avancées décisives dans la lutte contre la pandémie – de la compréhension du virus au contrôle de sa propagation, en passant par la mise au point de tests de diagnostic et de vaccins.

Dans le même temps, il apparaît de plus en plus évident que la pandémie a touché les femmes – notamment les femmes scientifiques – plus durement que les hommes, par exemple en raison de la répartition déséquilibrée des tâches familiales et travaux domestiques non rémunérés. 

« Trop souvent, les femmes prennent en charge l’enseignement à domicile, les soins aux personnes âgées et d’autres tâches liées aux injonctions de rester chez soi, au détriment de leur propre emploi », on rappelé Audrey Azoulay, la Directrice générale de l’UNESCO, et Phumzile Mlambo-Ngcuka, la Directrice exécutive d’ONU Femmes.

Les inégalités entre sexes ont augmenté très fortement au cours de l’année écoulée, les femmes ayant le plus pâti des fermetures d’écoles et du télétravail. « Beaucoup de femmes scientifiques ont vu leurs laboratoires fermer et ont dû s’occuper davantage de leurs enfants et de leurs proches, ce qui a amputé leur temps de recherche », a déploré le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres. « Pour ces femmes, ces complications sont venues aggraver une situation déjà difficile ».

Seulement 33% des chercheurs sont des femmes

Les stéréotypes de genre et les inégalités entre les sexes continuent d’empêcher de nombreuses filles et femmes d’entreprendre et de poursuivre une carrière scientifique partout dans le monde. La prochaine édition du Rapport de l’UNESCO sur la science montre que seulement 33% des chercheurs sont des femmes, alors qu’elles représentent pourtant 45% et 55% des étudiants en licence et en master, respectivement, et 44 % de ceux qui sont inscrits en doctorat.

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« Nous devons redoubler d’efforts pour combler ces écarts entre les genres dans le domaine des sciences, et lutter contre les normes et les stéréotypes qui créent et entretiennent l’idée que les parcours professionnels y sont limités pour les filles », ont souligné Mme Azoulay et Mme Mlambo-Ngcuka.

Pour l’UNESCO et ONU Femmes, l’urgence est d’autant plus grande que les femmes sont sous-représentées dans des domaines essentiels pour l’avenir du travail, tels que les énergies renouvelables et les technologies numériques, puisque seulement 3% des filles inscrites dans l’enseignement supérieur choisissent les technologies de l’information et de la communication.

« Nous avons besoin de la science et la science a besoin des femmes. Il ne s’agit pas seulement de s’engager en faveur de l’égalité des droits ; il s’agit également de rendre la science plus ouverte, plus diversifiée et plus efficace », ont dit les deux hautes responsables onusiennes.

Sans féminisation des STIM, le potentiel des filles et des femmes restera inexploité

Faire progresser l’égalité des genres dans les sciences et les technologies est essentiel pour bâtir un avenir meilleur, souligne le chef de l’ONU. « Il est temps d’admettre qu’une plus grande diversité favorise une plus grande innovation », a dit M Guterres. « Si l’on ne féminise pas davantage les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques, le monde continuera d’être façonné par et pour les hommes et le potentiel des filles et des femmes restera inexploité ».

Selon le Secrétaire général, les décideurs doivent faire en sorte que les filles aient accès à l’éducation qu’elles méritent et qu’elles puissent se projeter dans les métiers de l’ingénierie, de la programmation informatique, du cloud, de la robotique et des sciences de la santé.

Pour apporter un changement véritable, l’UNESCO et ONU Femmes plaident pour des politiques et programmes en matière d’égalité des genres qui permettent d’éliminer les stéréotypes de genre par l’éducation, de modifier les normes sociales, de promouvoir les modèles que représentent les femmes scientifiques et de sensibiliser aux plus hauts niveaux de prise de décisions.

« Nous devons veiller non seulement à ce que les femmes et les filles participent aux domaines des STIM, mais également à ce qu’elles aient les moyens de diriger et d’innover, et qu’elles soient soutenues par des politiques et cultures organisationnelles sur le lieu de travail qui garantissent leur sécurité, tiennent compte de leurs besoins en tant que parents et les incitent à progresser et à s’épanouir dans ces carrières », ont dit Mme Azoulay et Mme Mlambo-Ngcuka