Category Archives: EGALITE DES FEMMES

Gabon: Candidate pour Ambassadrice Internationale de la Paix

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article pour CPNN par Jerry Bibang

Le Gabon a présenté officiellement sa candidate au concours ambassadrice internationale de la paix, organisé par l’Organisation Internationale des Jeunes Promoteurs de la Paix (OIJPP).

C’est le siège du Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca) qui a servi de cadre à cette cérémonie, rehaussée par la présence des représentants de plusieurs organisations des Nations unies, notamment l’UNESCO, l’UNFPA, l’UNOCA et la Coordination du Système des Nations unies au Gabon.

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Questions for this article:

Can the women of Africa lead the continent to peace?

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Le concours ambassadrice internationale de la paix est une initiative qui promeut l’excellence du leadership féminin pour faire pérenniser la paix entre les peuples et dans le monde. Elle a pour objectif de promouvoir l’implication de la femme dans les processus de paix et de la cohésion nationale et internationale pour la mise en œuvre effective des résolutions 1325 (femmes, paix et sécurité) et 2250 (jeunes, paix et sécurité) du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

L’évènement réunira, le mois prochain au Niger, 24 candidates qui représenteront leurs pays respectifs afin de remporter la couronne finale. Chacune des candidates devrait présenter et défendre, devant un jury international, un projet qui impactera positivement les femmes sur les questions de paix et sécurité dans sa communauté.

Après les phases préliminaires, ponctuées de formations et pré-évaluations des candidates, c’est Mme Tamara Moutotekema Boussamba, jeune entrepreneure, qui représentera le Gabon au cours de cette rencontre panafricaine, dédiée à la culture de la paix.  

« Nous sollicitons l’appui des différents acteurs (gouvernement, partenaires au développement, secteur privé) afin de nous aider à mieux accompagner la délégation gabonaise qui devra prendre part à cette rencontre. En marge du concours, il y’a également un sommet international au cours duquel la jeunesse gabonaise devrait apporter sa contribution » a expliqué Jerry Bibang, le Secrétaire Permanent du réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix (PAYNCoP).

ONU Femmes: La Journée internationale des femmes est l’occasion de célébrer la contribution des femmes et des filles, forces multiplicatrices des solutions climatiques

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Une communiqué de presse de ONU Femmes

Faire progresser l’égalité des sexes dans le contexte de la crise climatique et de la réduction des risques de catastrophes est l’un des plus grands défis mondiaux du 21e siècle. Le thème de la Journée internationale des femmes retenu cette année (8 mars), est « L’égalité des sexes aujourd’hui pour un avenir durable ». Il nous permet d’explorer la façon dont les femmes et les filles mènent la voie en matière d’adaptation, d’atténuation et de réponse aux changements climatiques dans le monde entier, en se transformant en leaders puissantes et porteuses de changement pour un avenir plus durable pour l’ensemble de l’humanité.

Lors de la célébration officielle de la Journée internationale des femmes à l’ONU, M. António Guterres, le Secrétaire général, a souligné l’importance du rôle des femmes et des filles dans la lutte contre les changements climatiques. « Nous avons besoin de plus de femmes ministres de l’Environnement, ou Premières ministres, Présidentes et cheffes d’entreprise. Elles ont le pouvoir d’inciter les pays à affronter la crise climatique, à créer des emplois verts et à construire un monde plus juste et plus durable. Nous ne pouvons pas sortir de la pandémie en faisant tourner l’horloge à l’envers sur l’égalité des sexes. » 

Il ne fait aucun doute que les femmes sont plus vulnérables aux impacts des changements climatiques que les hommes, car elles sont en majorité les plus pauvres de la planète et dépendent davantage des ressources naturelles, si menacées par l’évolution des conditions climatiques. Cependant, malgré le poids des éléments probants, on hésite encore à reconnaître le lien essentiel entre genre, équité sociale et changements climatiques. Dans le même temps, les progrès réalisés vers un monde plus égalitaire entre les sexes sont freinés par des crises qui se multiplient, se conjuguent et s’aggravent mutuellement, dont la plus récente, l’agression dont fait l’objet l’Ukraine en ce moment. Quelle que soit la nature de la crise – conditions climatiques ou conflits armés –, ce sont les femmes et les filles qui sont les premières touchées et qui en souffrent le plus. Sans égalité des sexes aujourd’hui, un avenir durable et égalitaire demeure hors de portée.

« Nous avons vu l’impact de la pandémie de COVID-19 sur l’augmentation des inégalités, la pauvreté et la violence à l’égard des femmes et des filles, et leurs progrès à rebours dans les domaines de l’emploi, de la santé et de l’éducation. L’accélération des crises liées aux changements climatiques et à la dégradation de l’environnement porte atteinte de manière disproportionnée aux droits et au bien-être des femmes et des filles », a déclaré Sima Bahous, Directrice exécutive d’ONU Femmes. « Nous avons aujourd’hui la possibilité de placer les femmes et les filles au cœur de notre planification et de nos actions, et d’intégrer les perspectives de genre dans les lois et les politiques mondiales et nationales. Nous avons la possibilité de repenser, de redimensionner et de réattribuer les ressources. Nous avons la possibilité de tirer parti du leadership des femmes et des filles qui défendent l’environnement et des activistes du climat pour guider la conservation de notre planète. Les changements climatiques sont des multiplicateurs de menaces. Mais les femmes, et en particulier les jeunes femmes, sont des multiplicatrices de solutions ».

Les conséquences économiques et sociales de la pandémie de COVID-19 ont impacté de manière disproportionnée les femmes et les filles, réduisant d’autant leur capacité à résister aux effets de la crise climatique et environnementale. La difficulté pour elles de concilier travail et famille, la fermeture des écoles et la perte d’emplois dans les secteurs à prédominance féminine ont eu pour effet de limiter encore davantage leur participation au monde du travail. En 2020, environ 113 millions de femmes âgées de 25 à 54 ans, vivant avec un conjoint et de jeunes enfants, ont dû abandonner la vie active.

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Questions for this article:

Does the UN advance equality for women?

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Les changements climatiques augmentent également les vulnérabilités dues aux violences basées sur le genre. Partout dans le monde, les femmes assument une responsabilité disproportionnée lorsqu’il s’agit d’assurer l’alimentation de leur famille, de se procurer de l’eau ou du matériel combustible, tâches que le dérèglement du climat rend plus longues et plus difficiles. La raréfaction des ressources et la nécessité de se déplacer sur de plus longues distances pour se les procurer, exposent les femmes à davantage de violence et à des facteurs de risque accrus liés à la traite des êtres humains, au mariage des enfants ou à l’obligation de générer des revenus pour échapper à la violence domestique.

Les femmes et les filles sont capables d’agir pour enrayer les effets du climat et préserver l’environnement à tous les niveaux, mais leurs voix, leur pouvoir d’action et leur participation sont insuffisamment soutenus, financés, valorisés et reconnus.

Il est essentiel, pour le développement durable et une plus grande égalité des sexes, de continuer à étudier les moyens permettant aux femmes et aux filles de faire entendre leurs voix et d’être des protagonistes, au même titre que les hommes, dans la prise de décisions liées aux changements climatiques et à la durabilité. Et il faut aussi étudier les facteurs qui s’y opposent. Les solutions proposées au travers des politiques et des programmes de réduction des risques climatiques, environnementaux et de catastrophes doivent intégrer une perspective de genre, promouvoir et protéger les femmes qui militent en faveur des droits humains environnementaux, renforcer la résilience des femmes et des filles et de leurs organisations, promouvoir la prévention, la réponse et la récupération en cas d’agression sexuelle et de violence basée sur le genre, permettre d’améliorer les données sexospécifiques et investir dans les statistiques ventilées par sexe pour démontrer la relation entre genre et climat.

Commémorations dans le monde entier :

Les événements de commémoration de la Journée internationale des femmes dans le monde seront nombreux : réunions ministérielles, rassemblements, marches, ateliers pour les médias, production de récits et de contenus, expositions de photos, participation de célébrités et activation des médias sociaux.

Les bureaux d’ONU Femmes se joindront aux commémorations à travers une série d’événements marquants, notamment les suivants : des dialogues intergénérationnels et sur différentes thématiques en Thaïlande  ; une galerie virtuelle retraçant le parcours de champions.nes du climat au Bangladesh, au Cambodge et au Viet Nam  ; un défi vidéo régional pour les jeunes entrepreneurs agissant intelligemment face au climat en Afrique de l’Est et australe  ; des visites sur le terrain au Sénégal et en Jamaïque  ; un panel devant déboucher sur une recommandation politique officielle au Mali  ; une exposition de photos interactive au Liban  ; une collaboration avec des illustrateurs bien connus travaillant en Europe et en Asie centrale  ; une compétition sportive d’avirons en Égypte  ; une cérémonie de remise de prix aux entreprises locales de femmes, respectueuses de l’environnement en Albanie  ; une course de 5 km au Mexique  ; un atelier médiatique sur la promotion de l’égalité des sexes et le développement durable au Liberia  ; et un acte commémoratif de haut niveau pendant le #LACForum, entre autres.
Plus de 110 bourses  et places boursières du monde organiseront des sonneries de cloche en début de session pour la huitième année consécutive en signe de soutien aux droits des femmes et à l’égalité des sexes. Anita Bhatia, Directrice exécutive adjointe d’ONU Femmes, en visite officielle aux Émirats arabes unis, participera d’ailleurs à la cérémonie organisée dans le grand hall de la bourse d’Abu Dhabi (ADX Trading Hall).

À New York et à l’Exposition universelle de Dubaï, le Département des opérations de paix des Nations Unies, en collaboration avec le Département des affaires politiques et de consolidation de la paix, et ONU Femmes, présenteront l’exposition de photos dans le cadre du festival Photoville, intitulée : « Quand les femmes prennent la paix en main ». Cette exposition présente le profil de 14 femmes du monde entier qui se sont distinguées en jouant par exemple un rôle de médiation auprès de groupes armés, en ayant participé à des pourparlers de paix, proposé des solutions politiques et plaidé pour les droits et la participation des femmes. Elles sont originaires de la République centrafricaine, de la République démocratique du Congo, du Mali, du Soudan du Sud, du Soudan, du Liban, du Yémen et de la Colombie. L’exposition met également en avant des femmes photographes d’autres pays, qui racontent des histoires en photos, à travers leur objectif.

Rejoignez la conversation en ligne en utilisant le compte #IWD2022 et en suivant @UN_Women. Téléchargez le paquet pour médias sociaux, ici, et pour plus d’informations, de ressources et de récits, visitez l’éditorial d’ONU Femmes, Gros Plan : Journée internationale des femmes.

Colombie. La dépénalisation de l’avortement est une victoire pour les droits humains

DROITS DE L’HOMME .

Un article de Amnesty International

La décision de la Cour constitutionnelle colombienne en faveur de la dépénalisation de l’avortement au cours des 24 premières semaines de grossesse est une grande victoire pour les droits humains, a déclaré Amnesty International le 21 février 2022.


Photo de Daniel Romero/Long Visual Press/Universal Images Group via Getty Images

« Nous saluons cette décision comme une victoire historique pour le mouvement des femmes en Colombie qui lutte depuis des décennies pour la reconnaissance de leurs droits. Les femmes, les filles et les personnes susceptibles d’être enceintes sont les seules habilitées à prendre des décisions concernant leur corps. Désormais, au lieu de les sanctionner, les autorités colombiennes devront reconnaître leur autonomie vis-à-vis de leur corps et de leurs projets de vie, a déclaré Erika Guevara-Rosas, directrice pour les Amériques à Amnesty International.

« Après la légalisation de l’avortement en Argentine l’an dernier et la récente dépénalisation au Mexique, cette décision témoigne de l’élan irrépressible de la marée verte en Amérique latine. Nous continuerons de nous battre tant que les droits en matière de sexualité et de procréation de toutes les femmes, les filles et les personnes susceptibles d’être enceintes ne seront pas reconnus sur tout le continent, sans exception. »

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Question(s) related to this article:
 
Abortion: is it a human right?

Le 21 février 2022, la Cour constitutionnelle a approuvé la décision de dépénaliser l’avortement au cours des 24 premières semaines de grossesse, à cinq voix pour et quatre contre. Au bout des 24 semaines, l’avortement ne sera légal qu’en cas de risque pour la vie ou la santé de la personne enceinte ou en cas de malformations fœtales potentiellement mortelles, ou lorsque la grossesse résulte d’un viol, d’un inceste ou d’une insémination artificielle non consentie.

« Bien que la dépénalisation de l’avortement au cours des 24 premières semaines soit une avancée cruciale pour le droit à l’avortement en Colombie, ainsi qu’en Amérique latine et aux Caraïbes, personne ne devrait jamais être criminalisé pour avoir avorté. Aussi devons-nous rester mobilisés en faveur de l’accès complet à un avortement sûr et légal en toutes circonstances, en Colombie et dans le monde », a ajouté Erika Guevara-Rosas.

Alors qu’il s’agit d’un droit fondamental établi par la Cour constitutionnelle par le décret C-355 de 2006, l’accès à l’avortement est actuellement inégal et limité en Colombie. On estime que 400 400 avortements sont pratiqués chaque année  dans le pays, et que moins de 10 % le sont légalement, avec une forte concentration de services dans les plus grandes villes.

Non seulement l’avortement légal est beaucoup plus sûr que l’avortement clandestin, mais son coût en Colombie, par rapport à des soins pour un avortement incomplet, est bien moins élevé, lorsqu’il est pratiqué dans des institutions de haut niveau grâce aux techniques recommandées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

La criminalisation de l’avortement exacerbe les inégalités entre les femmes. La grande majorité des personnes signalées pour des avortements clandestins en Colombie vivent dans des zones rurales et près d’un tiers  d’entre elles sont des victimes de violences domestiques, de violences sexuelles ou de dommages corporels. Au lieu d’un cadre offrant de meilleures garanties en termes de droits humains, c’est un cadre de persécution envers les femmes les plus vulnérables qui a prévalu.

De plus, la criminalisation de l’avortement suscite peur et rejet parmi les professionnel·le·s de santé, ce qui les amène à éviter de pratiquer des interruptions de grossesse, par crainte des conséquences sociales et légales auxquelles ils s’exposent.

Conakry : des anciennes députées lancent une nouvelle coalition, dénommée COFEPAD-Guinée

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article de Guinee Matin

Plusieurs anciennes députées à l’Assemblée nationale de Guinée viennent de mettre en place une plateforme, dénommée « Coalition des femmes parlementaires et actrices pour la paix, les droits et le développement de la Guinée » (COFEPAD-Guinée). Cette organisation a été lancée officiellement à travers une déclaration rendue publique ce vendredi, 7 janvier 2022, à Conakry.


video de conference de presse

La COFEPAD-Guinée est présidée par Dr Zalikatou Diallo, ancienne députée et ancienne ministre de la Citoyenneté et de l’Unité nationale, qui a pour vice-présidentes, Dr Hadja Aïssata Daffé et Mme Nanfadima Magassouba. Son principal objectif est de contribuer efficacement à la préservation et à la consolidation des acquis en matière de défense des droits des femmes, des enfants et des personnes vulnérables en République de Guinée.
DECLARATION

Nous femmes ayant pris part aux différentes législatures de l’Assemblée Nationale de la République de Guinée, de même que nous, actrices œuvrant pour la paix, la défense des droits des femmes, des enfants et des personnes vulnérables, avons pris l’initiative de la mise en place de la COALITION DES FEMMES PARLEMENTAIRES ET ACTRICES POUR LA PAIX, LES DROITS ET LE DEVELOPPEMENT DE LA GUINEE (COFEPAD-GUINEE).

Le lancement des activités de cette Coalition dont le siège social est situé à Conakry, dans la Commune de Ratoma, au quartier Lambanyi, a pour objectif primordial de contribuer efficacement à la préservation et à la consolidation des acquis en matière de défense des droits des femmes, des enfants et des personnes vulnérables en République de Guinée.
La COFEPAD-GUINEE a pour mission essentielle :

– De permettre à ses membres d’interagir afin de continuer la noble et exaltante lutte pour l’égalité des sexes et la prise en compte de la dimension genre à tous les niveaux de la Nation guinéenne, tout en favorisant la paix durable, la cohésion sociale, la culture du civisme et bien d’autres valeurs nécessaires au développement socio-économique de la Guinée.

– De contribuer au maintien et à la consolidation des acquis en faveur de la gent féminine guinéenne dans les textes de lois, favorables à l’égalité des sexes, dans le but de permettre à la Guinée l’atteinte de l’Objectif du Développement Durable (ODD): N°5 des Nations Unies. Et aussi, la mise en œuvre des dispositions du Protocole de Maputo de l’Union Africaine, adopté le 11 juillet 2003 à Maputo et entré vigueur depuis le 25 novembre 2005.

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Questions for this article:

Can the women of Africa lead the continent to peace?

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– De mener des actions de plaidoyer et de lobbying au niveau des autorités et organe de la Transition, en vue de l’amendement de toutes les dispositions discriminatoires au détriment des femmes et des personnes vulnérables. Actions qui contribueraient éminemment à la mise en œuvre de la Résolution 1325 des Nations Unies et de ses Résolutions connexes.

– De recommander l’application stricte des sanctions pénales contre les auteurs de viols et de mener des campagnes de sensibilisation afin d’inverser considérablement la tendance au niveau de la Société guinéenne.

– D’œuvrer au renforcement de la Paix durable et de l’Unité nationale en République de Guinée. Ceci, grâce à de vastes campagnes de sensibilisation à tous les niveaux, étayées d’une parfaite synergie d’action entre notre Coalition et les autorités administratives et locales, ainsi que d’autres acteurs impliqués dans la même dynamique. Actions qui permettraient à la Guinée d’être au rendez-vous de l’atteinte des ODD à l’horizon 2030, de même que l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. Surtout en ce qui concerne l’aspiration N°6 à savoir : « Une Afrique dont le développement est axé sur les populations, qui s’appuie sur le potentiel de ses populations, notamment celles des femmes et des jeunes, qui se soucient du bien-être des enfants ».

Dans le but de l’atteinte des résultats escomptés, les membres de la COFEPAD-GUINEE comptent mettre en œuvre leur plan stratégique assorti d’un plan d’action conformément aux statuts de la Coalition.

A travers de multiples activités, la COFEPAD-GUINEE se propose :
– De contribuer au renforcement de la culture de la paix durable, condition sine qua non d’un développement harmonieux et équilibré de la Guinée ;

– De renforcer le partenariat entre les hommes et les femmes non seulement, mais aussi renforcer les capacités des membres de la Coalition pour mieux remplir leurs missions de défense des droits des femmes en préservant les acquis ;

– D’harmoniser et de renforcer le partenariat avec les autres institutions, organisations, réseaux nationaux et internationaux en matière de genre etc…

Pour lui permettre d’atteindre cette panoplie d’objectifs, la COFEPAD-GUINEE sait compter sur le soutien inaltérable des autorités administratives, des institutions nationales et internationales, de même que la collaboration avec les ONG de défense des droits des femmes, des enfants et des personnes vulnérables de la société guinéenne.

Vive les Femmes de Guinée

Vive l’égalité des sexes

Vive la paix, l’Unité et le développement de la Guinée

Que Dieu bénisse la Guinée et tous les guinéens

Amen !

Des milliers de personnes manifestent en France pour arrêter les violences faites aux femmes

. . WOMEN’S EQUALITY . .

Une enquête de presse par CPNN

Des milliers de personnes sont descendues dans la rue en France pour exiger que le gouvernement fasse plus pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes, qui comprend plus d’une centaine de cas de femmes tuées par leur partenaire. Les manifestations font partie d’une semaine d’actions mondiales marquant la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.


Des manifestations ont eu lieu dans une soixantaine de villes de France ainsi que dans certains territoires et départements d’outre-mer. Image de Nous Toutes

Voici des photos et des affiches de certaines des manifestations..


Une scène de Paris où 50.000 personnes ont défilé selon les organisateurs. Photo de Dea Drndarska.


Le collectif Nous Tous mobilise 300 manifestants à Niort (Deux-Sèvres). Photo de La Nouvelle Republique


A Chartres (Loiret) la manifestation était organisée par le Collectif Nous Toutes 28. Photo de l’agence de Chartres, publié par l’Echo Republicain


Des centaines ont défilé à Vaenciennes (Nord). Photo de va-infos


A Reims (Marne), la manifestation était organisée par le collectif féministe Nous Toutes de la Marne. Photo de France Bleu


La marche à Marmande (Lot et Garonne), organisée par l’association SOS Accueil Mamans enfants a mobilisé une cinquantaine de participants. Photo de Camille Groc publié par Sud Ouest


Plus de 200 personnes ont défilé à Perpignan (Pyrénées orientales). Photo de Claire Guédon, publié par France Bleu


A Metz (Moselle), une partie des 400 manifestants se sont allongés dans la rue pour symboliser les 101 victimes de féminicide. Photo de Juliette Mylie, copyright Radio France, publié par France Bleu

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Plus d’un millier personnes ont participé à la manifestation à Montpellier (Hérault), organisée par Nous Toutes 34 avec planning familial, le Scum, SOS homophobie, etc. Photo de Richard de Hullessen, publié par Midi Libre

(continued in right column)

Questions for this article

Protecting women and girls against violence, Is progress being made?

How effective are mass protest marches?

(continued from left column)


A Rodez (Aveyron) la manifestation était organisée par Nous Toutes 12 dont Attazc, FSU, CGT, Solidaires, Unsa, etc. Photo de Centre Presse Aveyron


Nous Toutes Upec a mobilisé plus de 40 personnes à l’Université de Créteil (Val de Marne). Photo de Delphine Dauvergne publié par actu-val de marne.


Scène de la manifestation à Bourg-en-Bresse (Ain).
Photo de Cecile Chambon and Le Progres


Affiche de la marche à Coulaines (Sarthe), une « marche nordique » contre les violences conjugales. Publié par Ouest France


Florie, co-fondatrice de l’association féministe La Mèche montre l’affiche de la manifestation à Agen (Lot et Garonne). Photo de La Depeche


La manifestation à Remiremont (Vosges) a été initiée par deux enseignantes, Sabine Cavalli et Sèverine Bernard. Photo de VM/Léa Didier publié par Vosges Matin


En Moselle-Nord, les maires des communes de Yutz, Maom et Rochonvillers ont co-organisé la manifestation qui aura lieu le 25 novembre à Yutz. Photo de DR publié par La Semaine


Sur l’île de la Réunion, une marche aura lieu le 27 novembre. Image de Clicanoo


Voici l’affiche de St Martin, collectivité d’outre mer dans les Caraïbes. Image de St Martin Week

Cameroun: Action de paix : hommage à Mirabelle Lingom et Confort Tamasang

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article de Cameroun Actuel

Les organisations de défense des droits des femmes, parmi lesquelles la pionnière Wilpf Cameroon, réunies au sein de la Plateforme de Consultation « Femmes camerounaises pour le dialogue national », ont organisé un atelier de suivi et évaluation de leurs actions le 28 Septembre 2021 à Douala.

Créée le 10 septembre 2019, après l’annonce du dialogue national par le président de la République, Paul Biya, la plateforme de Consultation des Femmes pour le Dialogue National a été mise sur pied et a organisé avec d’autres partenaires, des consultations des associations et groupes de femmes du pays et de la diaspora afin de discuter de la démarche à suivre collectivement pour faire entendre la voix des femmes lors du dialogue national. Cette concertation pré-dialogue s’inscrivait en droite ligne du Plan d’Action National de mis en œuvre par la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies (Csnu).

A la suite du Gdn, la plate-forme s’est engagée dans un nouveau plaidoyer pour la tenue d’un nouveau dialogue national plus inclusif des principales parties prenantes et qui prend davantage en compte la voix des femmes.

A cet effet, la convention qu’organise cette plate-forme est apparue comme une opportunité extraordinaire, un véritable catalyseur qui aurait pu favoriser la capitalisation par le gouvernement des initiatives telles que le «Cri des femmes camerounaises».

Dès lors, Wilpf Cameroun a mené une analyse de la dimension genre des conflits (Acg), ce qui les a aidé à la mise en place d’un processus vers la paix avec le soutien de ses membres. Pour l’heure, les résultats de l’Acg ont montré que les femmes se soutiennent mutuellement dans le contexte de conflit que connaît le Cameroun. Nonobstant quelques obstacles, la plate-forme s’est engagée dans les activités malgré le contexte difficile marqué par une augmentation des tue- ries au Cameroun et moins d’opportunités de solutions.

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Questions for this article:

Can the women of Africa lead the continent to peace?

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Sortie de crise par le dialogue

Au moment de la tenue de cet atelier le 28 septembre 2021 à Douala, les membres de cette plate-forme selon eux continuent à perdre leurs frères et sœurs à cause des violences basées sur le genre et la guerre. Pour Mme Sylvie Jacqueline Ndongmo, présidente de Wilpf Cameroun et coordinatrice de la plate-forme, « l’atelier d’évaluation des actions de cette plate-forme vise à procéder à une meilleure structuration, coordination et de questionner également notre engagement associatif. C’est pourquoi nous avons pensé à demander l’appui d’un consultant pour discuter de tenants et des aboutissants de notre agacement en tant que membres d’organisations et de plate-forme de la société civile ».

En ce qui concerne les questions qui affectent les femmes, la plate-forme pense que le gouvernement doit entre autres : mettre en place des mesures pour adresser durablement la question de l’impunité des auteurs de violences sexistes ; concrétiser l’institutionnalisation de l’éducation à la paix afin de promouvoir une culture de la paix à l’école et en dehors de celle-ci ; institutionnaliser une procédure simplifiée d’accès aux actes de naissance légaux et aux cartes d’identité nationales détruites à la suite de la crise ; améliorer l’accès des femmes à la propriété ; prendre des dispositions pour la mise en place d’une structure spécialisée dans les traumatismes afin de traiter les problèmes de violence sexuelle et sexiste dans les contextes humanitaire, etc…

Mettre fin aux conflits

Grâce au soutien des partenaires au développement et du gouvernement, les mouvements de femmes se sont structurés pour créer de plus en plus d’espaces aux femmes. Mais avec la montée de la violence et des crises ces dernières années au Cameroun, les femmes se sont régulière- ment levées pour demander la paix.

En l’occurrence, le 28 septembre dernier, les membres de la plate-forme « Femmes camerounaises pour le dialogue national » ont rappelé que cet atelier a aussi été organisé envers les survivants et les victimes. En particulier, les pensées vont à Mirabelle Lingom et Confort Tamasang, qui ont respectivement payé le prix de la violence basée sur le genre (Vbg).

« Ces vies sont perdues pour rien, alors que des voix s’élèvent pour appeler à un dialogue inclusif pour mettre fin aux conflits et combattre les Vbg ». a conclu Mme Sylvie Jacqueline Ndongmo, coordinatrice de la plate-forme.

Fatima Al-Ansar Décline Sa Vision Tout en Lançant un « Appel Pressant » à Toutes les Organisations Maliennes Travaillant dans le Domaine de la Résolution des Conflits, de la Médiation et de la Prévention de l’extrémisme Violent «Unir Leurs Efforts»

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article de Bamada Net

En marge de la conférence-débat sur « religions, laïcité et citoyenneté : quels enjeux pour le Mali ? », la nouvelle directrice de Timbuktu Institute-Mali, nous a accordé la première interview depuis sa prise de fonction, la semaine dernière. A la tête de cette structure de recherche-action, prônant la prise en compte des ressources endogènes et l’expérimentation des approches agiles en contexte de crise, Fatima al-Ansar décline sa vision tout en lançant un « appel pressant » à toutes les organisations maliennes travaillant dans le domaine de la résolution des conflits, de la médiation et de la prévention de l’extrémisme violent à « unir leurs efforts dans le cadre d’une coalition inclusive d’acteurs ».


Photo de Fatima Al-Ansar par Peacetalks

L’Indépendant : Vous venez d’être nommée à la tête du Think Tank, Timbuktu Institute, qui est un Centre africain d’études sur la paix. Quelle est la portée de la mise en place de cette structure au Mali, d’autant qu’il y a bon nombre d’organisations qui interviennent sur cette question ?

Fatima Al-Ansar : Cette démarche est en droite ligne avec la conférence-débat que nous avons organisée, le samedi 25 septembre dernier. Avant la création de Timbuktu Institute, les différents acteurs, nationaux, régionaux ou internationaux rencontrés et consultés, ont tous déploré soit l’insuffisance de capacités endogènes ou leur non-valorisation dans la recherche de solution aux conflits ou la prévention des crises en Afrique. Saisissant ce retard accusé dans ces efforts de production d’une pensée critique et constructive à la fois pour traiter des grandes problématiques liées à la paix et à la stabilité mais aussi la rareté déplorable de cadres de réflexion prospective valorisant les solutions endogènes et inclusives, Timbuktu Institute s’est voulu un instrument régional pouvant pallier ce manque.

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Questions for this article:

Can the women of Africa lead the continent to peace?

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L’Indép : Dans ce cas, quelle sera votre recette magique pour y parvenir lorsqu’on sait que d’autres l’ont tenté avant vous ?

F.A : Il faut savoir que l’autre vocation de Timbuktu Institute est la formation des nouvelles générations sur les méthodes et approches innovantes en matière de promotion de la culture de la paix mais aussi le renforcement des capacités des acteurs devant élaborer les politiques publiques. Bien que tenant beaucoup de la dimension endogène des solutions, cela ne nous empêche pas de travailler avec les partenaires internationaux sur les questions liées à la consolidation de la paix et à la prévention des conflits ainsi que des violences qu’elles soient d’ordre politique, identitaire, voire religieux, etc. Mais tout cela en assumant pleinement notre passé riche de ses métissages et brassages. Ces ressources sont parfaitement mobilisables, aujourd’hui, pour accélérer notre processus de réconciliation.

L’Indép : Depuis l’éclatement de la crise multidimensionnelle au Mali en 2012, on a tellement entendu de déclarations de bonnes intentions et des vœux pieux. Quels sont vos atouts pour atteindre les objectifs fixés à savoir le retour de la paix?

F.A : La différence est que l’installation de l’Institut dans notre pays coïncide avec un moment critique, un tournant où nous n’avons plus le choix que d’avancer ou exposer le pays à une inextricable crise en plus des difficultés actuelles. Justement, dans ma vision à la tête de Timbuktu Institute-Mali, je milite avec des partenaires internationaux du Mali à la co-construction des solutions par une approche qui prenne en compte nos préoccupations.

Dans cet esprit d’une approche holistique et inclusive, notre premier programme qui sera bientôt lancé est intitulée « la Parole aux Maliens : pour la réconciliation » s’inscrivant pleinement dans le cadre des documents stratégiques comme la Stratégie nationale de réconciliation et celle sur la prévention de l’extrémisme violent récemment validée. L’échec des stratégies basées sur le « nation building » en Afghanistan nous rappelle qu’il faut écouter le terrain et non pas lui imposer des paradigmes conçus ailleurs.

L’Indép : Dans vos propos, vous avez émis l’idée de lancer une large coalition des acteurs de la recherche-action pour des solutions endogènes. En quoi consiste-t-elle ?

F.A : Vous savez, il y a tellement de dispersion de précieux efforts dans le cadre des actions menées par les structures de recherche-action comme par les organisations de la société civile malienne. Mais, de plus en plus, on peut noter une réelle volonté de synergie surtout que les urgences nationales sont bien là au point de rapprocher les visions. Timbuktu Institute cherche, dans l’urgence à donner corps à cet esprit unitaire qui se dessine malgré la gravité de la situation. Après la prise de contact avec nombre de ces acteurs dans toutes les régions du Mali, j’entame avec mon équipe, dès la semaine prochaine, une série de rencontres avec les organisations partageant cette vision. Je pense que c’est le moment ou jamais d’agir. Il faut bâtir ces synergies pour booster les initiatives endogènes inclusives, les promouvoir et les appuyer par une réflexion stratégique.

Pour moi, ce n’est pas antinomique avec la coopération internationale ; c’est une simple valorisation des solutions que les Maliens eux-mêmes peuvent proposer. Je crois beaucoup plus à cette autonomisation de la réflexion sur nos problèmes qu’à la volonté de jouer des rivalités internationales ou d’importer des conflits. Les Maliens et leur volonté de paix et de réconciliation font aussi partie de la solution. Si nous ne sommes pas autour de la table des solutions nous serons forcément dans le menu des convoitises. Il suffit de créer un déclic et d’avancer vers la réconciliation. Nous en avons les ressources si nous parvenons à faire face aux crises politiques. Reste maintenant la volonté.

Forum Génération Égalité : lancement d’un plan d’action mondial pour faire progresser l’égalité des genres

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article des Nations Unies

Le Forum Génération Égalité, qui s’est tenu du 30 juin au 2 juillet à Paris, s’est achevé vendredi avec le lancement d’un plan d’action mondial pour accélérer l’égalité des genres d’ici 2026.


Photo: ONU Femmes

Ce programme sera financé à hauteur de près de 40 milliards de dollars d’investissements confirmés et soutenu par des engagements de la part de gouvernements, d’organisations philanthropiques, de la société civile, de la jeunesse et du secteur privé, a précisé ONU Femmes dans un communiqué de presse.

Cet engagement intervient alors que le monde évalue l’impact disproportionné et négatif que la pandémie de Covid-19 a eu sur les femmes et les filles. Les défenseurs de l’égalité des sexes ont fait pression pour des plans de relance sensibles au genre afin de garantir que les femmes et les filles ne soient pas laissées pour compte alors que le monde se reconstruit.

« Le Forum Génération Égalité marque un changement positif et historique en termes de pouvoir et de perspective. Ensemble, nous nous sommes mobilisés dans différents secteurs de la société, du Sud au Nord, pour devenir une force formidable, prête à ouvrir un nouveau chapitre de l’égalité des sexes », a déclaré Phumzile Mlambo-Ngcuka, Directrice exécutive d’ONU Femmes. « L’écosystème de partenaires du Forum – et les investissements, les engagements et l’énergie qu’ils apportent pour faire face aux plus grands obstacles à l’égalité des genres – garantira des progrès plus rapides pour les femmes et les filles dans le monde que jamais auparavant ».

Supervision de la mise en oeuvre du plan d’action par ONU Femmes

ONU Femmes conservera un rôle essentiel dans la conduite du plan d’action au cours des cinq prochaines années, en supervisant la mise en œuvre des engagements pour garantir que les promesses sont tenues et que des progrès sont réalisés.

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Questions for this article:

Does the UN advance equality for women?

Prospects for progress in women’s equality, what are the short and long term prospects?

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« Après deux ans de travail collectif avec les États membres, la société civile, les organisations philanthropiques et organisations privées, nous avons réussi à mobiliser le plus gros investissement jamais réalisé pour faire avancer l’égalité des sexes et les droits des femmes. En mettant en œuvre une nouvelle façon d’aborder les problèmes mondiaux par un multilatéralisme efficace, le Forum Génération Égalité a inversé les priorités de l’agenda international et fait de l’égalité des sexes, trop longtemps sous-estimée, un enjeu de long terme pour la communauté internationale, au même titre que le climat, l’éducation et santé. La France continuera d’être à l’avant-garde pour accélérer les progrès en matière d’égalité hommes-femmes », a déclaré pour sa part la secrétaire générale du Forum Génération Égalité, Delphine O.

Selon ONU Femmes, les 40 milliards de dollars d’investissements confirmés à la clôture du Forum représentent un changement majeur dans le financement des droits des femmes et des filles. Le manque de financement est largement considéré comme une raison majeure de la lenteur des progrès dans la promotion de l’égalité des sexes et dans la mise en œuvre de l’agenda des droits des femmes de la Conférence de Beijing de 1995.

À la clôture du Forum, les gouvernements et les institutions du secteur public se sont engagés à investir 21 milliards de dollars dans l’égalité des sexes, le secteur privé 13 milliards de dollars et la philanthropie 4,5 milliards de dollars. Les entités des Nations Unies, les organisations internationales et régionales ont engagé un total de 1,3 milliard de dollars. En plus de ces investissements, de nombreuses organisations ont pris des engagements politiques et programmatiques solides, notamment 440 organisations de la société civile et 94 organisations dirigées par des jeunes.

Le Forum a également lancé un Pacte sur les femmes, la paix et la sécurité et l’action humanitaire, et a annoncé de nouvelles initiatives d’égalité des sexes axées sur la santé, les sports, la culture et l’éducation.

L’Ambassadrice de bonne volonté de l’Union africaine pour mettre fin au mariage des enfants, Nyaradzayi Gumbonzvanda, a déclaré avoir « revécu cette semaine l’expérience de 1995, lorsque j’étais une jeune militante des droits des femmes à la Conférence de Beijing ». « Le contexte de la Covid-19 et d’autres obstacles sont désormais une inspiration encore plus grande pour l’innovation, la solidarité et l’inclusion. Je suis reconnaissante des engagements pris cette semaine. Il est maintenant temps d’investir encore plus dans les filles et les jeunes femmes – pour que les ressources atteignent les communautés rurales et marginalisées, pour que la technologie soit un bien public et accessible à tous, et pour une plus grande responsabilité des États membres envers les droits humains des femmes et des filles ».
 

Des femmes de plusieurs pays d’Afrique formées à la culture de la paix

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Un article de Abidjan News

Des délégations de femmes en provenance de plusieurs pays d’Afrique participent, depuis mardi 29 juin 2021, à Yamoussoukro, à un atelier de formation en éducation à la paix et en autonomisation socioéconomique dans une Co-organisation de la fondation Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, la conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la francophonie (CONFEJES) et l’organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO).


Dr Diénéba Doumbia au micro

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Questions for this article:

Can the women of Africa lead the continent to peace?

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« Cet atelier doit être une occasion de formation, mais aussi un espace de partage des expériences et des actions menées dans nos Etats », a noté le secrétaire général de la fondation Houphouët-Boigny, Pr Jean-Noël Loucou à l’endroit des participantes.

Il a affirmé la détermination de son institution à en assurer le suivi « pour accroître l’efficacité sur le terrain ».

La formation est assurée par le centre régional pour l’éducation et la culture de la paix (CRECP), une structure logée à la fondation Houphouët-Boigny avec comme vocation de renforcer les capacités des cadres pédagogiques et de tout autre public de la sphère politique, administratives et économiques des Etats africains francophones membres de l’ICESCO.

Le CRECP a ainsi déjà formé des publics variés tels que des cadres pédagogiques, des professionnels de la communication, des acteurs de défense des droits de l’Homme, des associations de jeunes, rappelle-t-on.

« Les femmes ne sauraient rester en marge de nos priorités. Pour cela il faut une prise en compte de la question du genre et de l’éducation à la culture de la paix comme une thématique nouvelle et prometteuse permettant à toutes et tous de jouer véritablement le rôle de médiateurs, d’éducateurs, d’acteurs de paix et de réconciliateurs » », a souligné la directrice du CRECP, Dr Diénéba Doumbia.

Mentorat: une cinquantaine de femmes à l’école de WANEP-GUINEE

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Un article par Abdoulaye Barry dans RTG Koloma

Dans le but de permettre aux femmes à davantage développer la culture de la paix, le réseau Wanep-Guinée à travers son projet dénommé  »Mentorat des Jeunes Femmes » sous   financement de l’USAID,  a ouvert ce mardi 29 Juin 2021 un atelier de formation en faveur d’une cinquantaine de femmes.

Il sera question à travers cette journée de formation, d’établir un partage d’expériences entre les femmes ayant une forte expérience dans leur parcours professionnelles et les jeunes femmes en début de carrière.

Dans son allocution, le Président du conseil d’administration de Wanep-Guinée a fait savoir  » que le développement d’un processus de mentorat pour la promotion des jeunes femmes de notre pays à travers des rencontres d’échanges et de partage d’expérience est au cœur des préoccupations majeures du réseau Wanep-Guinée et de ses organisations membres. C’est pour cette raison que nous avons initié ce projet qui été financé par l’USAID avec notre partenaires le CRS dans le but de permettre que les communautés de Conakry et celles de la Haute Guinée développent la culture de la paix .Pour que ces jeunes femmes connaissent une plus grande prospérité et un développement cohérent », a indiqué d’entrée le Président du conseil d’administration du réseau Wanep-Guinée Joseph Togna Doré.

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Questions for this article:

Can the women of Africa lead the continent to peace?

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Tout en invitant les participantes à redoubler d’efforts pour une Guinée de paix et de prospérité, le Président du Conseil d’Administration de WANEP-GUINEE  »espère que cette journée de formation  »débouchera sur l’engagement de chacune des participantes pour l’atteinte des résultats attendus de ce projet ».

Venue partager ses expériences avec ces jeunes femmes, Madame Fatou Souaré ANN Directrice exécutive de l’ONG Wafrica-Guinée (Femmes Afriques) trouve cette formation très importante car dit telle,  »elle permettra à nous les aînés de mettre à la disposition des jeunes femmes nos expériences et nos connaissances. C’est un partage d’expérience, car il y a des filles parmi vous qui ont des connaissances que nous aînés ne connaissons pas étant de la génération numérique. Cet atelier va vous permettre de passer par des chemins où vous ne serez pas confronté à de grandes difficultés comme nous. Nous sommes là pour vous dire de profiter de cette formation. Et vous invité chacune de vous à trouver un mentor qui est un guide. Des personnes vers qui vous devez aller et qui vont vous guider sur de bonnes voies. Nous qui vous donnons nos expériences aujourd’hui, nous cherchons toujours des mentors qui nous guident et qui nous assistent dans nos différentes actions’‘, a-t-elle conseillé à ces jeunes femmes participantes à cette formation.

Pour Batouly Kaba Directrice nationale adjointe du ministère des droits et de l’autonomisation des femmes,  »La question de la protection et de la promotion des droits des jeunes femmes, dans la gestion, la prévention et la consolidation de la paix dans les instances professionnelles fait partie des priorités du gouvernement ».

 C’est pourquoi, ajoute-t-elle  »Il est indéniable que notre pays continuera à être malade, si l’on ne change pas le paradigme qui consiste à exclure les femmes qui font 52% de la population. Les objectifs du projet sont nobles et cadre parfaitement à ceux du département des questions de droits des femmes », a conclu Batouly Kaba, représentante de la ministre des droits et de l’autonomisation des femmes.

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